La Presse Pontissalienne 194 - Décembre 2015

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Pas de compromis !

Un Pont !

2, 60 €

N° 194

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

DÉCEMBRE 2015

EMPLOI, ABSENTÉISME, BUDGET, RÉFORME, PROJETS…

L’HÔPITAL DE PONTARLIER PASSÉ AU SCANNER

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7

LA CLUSE

“Patrick Genre a la mainmise sur tout” L’opposition municipale critique la gestion du maire PONTARLIER p. 4

p. 5

Après les Grands-Planchants, Houtaud et Doubs La quatrième zone commerciale périphérique est en construction

64, RUE DE LA RÉPUBLIQUE - PONTARLIER

*Du 25/11/2015 jusqu’au 25/12/2015 - sur le moins cher, hors promos et prix nets

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

2

Une belle histoire de comté

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Près de 17 000 visiteurs à Festicomtois

Résistance 67 millions de Français ne peuvent pas se coucher devant huit ou dix terroristes. Aussi déterminés et armés soient-ils. Pas plus qu’ils n’ont l’intention de se coucher devant une secte érigée en État, mani- pulée par d’obscurs ignorants, certes déter- minés et parfaitement organisés, mais dont l’idéologie ne repose sur rien de cré- dible. La France est touchée, mais debout. De Pontarlier à Morteau, de Mouthe à Besançon et au-delà partout dans le pays, la France montre son vrai visage depuis trois semaines. Bien au-delà encore, de Sydney à Londres, de New York à Rio de Janeiro, la France rayonne, sans doute plus qu’elle ne l’a jamais fait depuis cin- quante ans. Ce pays qui montre si sou- vent une propension à s’autoflageller, à se dévaloriser et à cultiver le pessimisme se redresse. Il semble même que c’est le monde entier qui réapprend à la France ce qu’elle représente aux yeux de tous. Les Français n’avaient sans doute pas conscience que l’aura de leur pays qui est celui des Lumières ne s’est pas amenui- sée en ce XXI ème siècle, même si la France semble perdre depuis quelques décen- nies son rang de puissance mondiale. Les valeurs qu’elle a construites, c’est rassu- rant, sont plus fortes que les simples cri- tères économiques. Le courage d’une France bafouée, ce sont aussi les forces de l’ordre qui l’incarnent en ce moment. Dès lors comment ne pas jeter l’oppro- bre à l’extrême gauche française qui, juste après les attentats de Paris au moment de l’instauration de l’état d’urgence fus- tigeait le risque de voir s’installer en France un État-policier ? Affirmer cela est cracher à la figure de ces forces de l’ordre qui ne sont pas là pour fliquer mais pour proté- ger, et par ricochet à la figure de tous les Français. Il faut aujourd’hui vivre avec la conscience du danger mais surtout pas la peur au ventre car c’est justement cela que recherchent ces barbares “modernes”. Soixante-dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, c’est à une sorte de nou- velle résistance que les citoyens français sont désormais appelés. Résistance à la peur, résistance à toute tentative d’op- pression, résistance à l’ignorance, résis- tance à la peur de l’autre, résistance à toute tentation de dresser les Français les uns contre les autres, résistance à la radi- calisation de nos enfants, résistance sur- tout à un ennemi lâche et invisible. Soixante-dix ans après, une nouvelle résis- tance s’organise en France. Le pays ne se laissera jamais soumettre à quelque joug que ce soit. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Décembre 2015 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, 13 ème R.G., C.D. 25, équipes des candidats, Happy Dog, Jean Uzzeni, Studio Vu, J. Varlet, Ville de Pontarlier.

P our une première, ce fut une réussite ! Le salon Festicomtois organisé à Micropolis par le Crédit Agri- cole de Franche-Comté les 27 et 28 novembre a ren- contré un franc succès. Près de 17 000 visiteurs sont venus à la rencontre des 140 expo- sants qui étaient répartis sur 9 000 mètres carrés. La banque régionale a réussi son

pari de mettre à l’honneur les savoir-faire francs-comtois, reflets de la diversité du tissu économique, associatif et cul- turel local. Mais Festicomtois ne fut pas seulement une vitrine pour ceux qui contribuent à faire vivre ce territoire par leur acti- vité. Cette première édition fut aussi un événement musi- cal. Le samedi, en fin d’après-

midi, Lilian Renaud, le jeune talent de la chanson fran- çaise, originaire de Mamirolle, s’est produit sur la scène de Micropolis. Le gagnant de The Voice a interprété les chansons de son premier album qui figure déjà parmi les meilleures ventes. Un show que le Crédit Agricole a offert à 4 500 spectateurs. Quel talent !

Le 6 novembre, Lilian avait répondu présent à l’invitation de Michel Gurtner.

7 000 visiteurs ! “Il est temps de “Comté” la frui- tière” a fait un carton ! Jamais une exposition pro- posée par les archives de Pontarlier nʼavait eu autant de succès. Des gens de tous les âges se sont déplacés pendant un mois à la Cha- pelle des Annonciades pour appréhender lʼhistoire de nos fruitières devenues le sym- bole du dynamisme de lʼagri- culture locale, et la fierté de toute une région. Le succès de cette exposition nʼest pas seulement le fait de son contenu. Il est aussi lié à la petite équipe qui lʼa conçue : Annie Brichoux, responsable des archives municipales, Phi- lippe Marguet du Comice de Pontarlier, Martine Matton enseignante à lʼE.N.I.L. de Mamirolle ainsi que Jean- Pierre et Michel Gurtner. Ces deux frères, fils de fromager, ont une passion communi-

cative pour la filière comté et lʼagriculture. Il est impossible de ne pas se laisser convaincre par lʼen- thousiasme de Michel Gurt- ner lorsquʼil parle du comté. Enseignant à lʼE.N.I.L., il pren- dra sa retraite à la fin de lʼan- née après avoir transmis, des années durant, son savoir- faire à des générations de jeunes fromagers. Le plus célèbre dʼentre eux est aujourdʼhui Lilian Renaud qui le 6 novembre lui a fait lʼami- tié dʼêtre présent à la Cha- pelle des Annonciades alors quʼil organisait une réception pour tous ceux qui avait contri- bué à la réussite de lʼexposi- tion. Lilian, entouré de ses amis et de Michel Gurtner, maître de cérémonie trucu- lent et ému, a chanté la chan- son du fromager, avant dʼof- frir un concert privé à un public ravi, qui ne sʼattendait pas à le voir là.

Le public est venu des quatre coins de Franche-Comté pour découvrir ce salon où 140 exposants montraient leur savoir-faire (photo J. Varlet).

Jougne : les 16 parcelles bientôt vendues

D ans notre précédent numéro dont le dossier était consacré à l’actua- lité immobilière, nous relations les difficultés rencontrées par un programme immobilier en cours sur la commune de Jougne, posant la question d’un Haut-Doubs qui serait arrivé à saturation en matière de construction. Or, il n’en est rien. N’ayant pu contacter les por- teurs de ce projet au moment de la rédaction de notre pré- cédent article, ceux-ci ont sou- haité apporter les précisions suivantes. Ce projet a été ini- tié par Immobois il y a plus de 4 ans. Contrairement à ce que nous relations, les actionnaires de cette société sont 3 constructeurs francs-comtois reconnus de maisons bois (Constructions Chauvin de Mont-sous-Vaudrey dans le Jura, Chalets Claudet de Frasne et Habitations Gardavaud du Valdahon). Aux dires de Lau- rent Chauvin, un des trois

actionnaires, acquérir, urbani- ser et aménager une zone de cette importance n’a pas été simple. “Cela fait plus de 4 ans que nous travaillons sur ce dos- sier, nous avons d’abord dû faire et demander toutes les études et autorisations préalables mais dans un contexte normatif sans cesse en évolution cela a demandé énormément de temps et d’énergie.” Le projet initial comportait 19 lots desti- nés à la construction de cha- lets individuels et 2 lots desti- nés à la réalisation de 7 petits collectifs. Réfléchi dans une logique écologique et de qua- lité architecturale globale, ce projet nommé “L’éco-village du Mont d’Or” annonçait environ 150 logements et préfigurait des nouvelles tendances et orientations en matière d’ur- banisme. La pré-commerciali- sation a démarré à l’automne 2013 mais dans un contexte de crise sévère de l’immobilier, la volonté des promoteurs de réa-

Sur les 16 parcelles

proposées à la vente sur ce lotisse- ment à Jougne, encore quelques disponibilités.

liser une opération avant-gar- diste s’est également heurtée à une hésitation de la clientèle pour cette nouvelle façon d’ha- biter et à un fâcheux hasard de calendrier. En effet, le lance- ment de ce programme s’est fait au moment même où le débat sur la difficile question de l’assurance-maladie des tra- vailleurs frontaliers était lancé par le gouvernement. Ayant rapidement pris conscience que le projet ambitieux qu’ils avaient imaginé aurait de la peine à être

conduit à son terme dans son esprit originel, les promoteurs ont décidé de commercialiser les lots à destination de la construction individuelle en lais- sant la liberté du constructeur et du type de construction à chacun des accédants. Dès lors, sur les 16 parcelles dis- ponibles allant de 400 à 700 m² pour un prix d’environ 210 euros du m², deux seulement restent à la vente à ce jour. Si une seule maison a pu être terminée avant l’hiver, d’autres ne tarderont pas

à sortir de terre dès les beaux jours revenus. Fort de ce suc- cès, les parcelles initialement prévues pour la construction des immeubles collectifs sont en passe d’être transformées en parcelles individuelles et seront très prochainement mises en vente. Le site est situé à deux minutes de la frontière et des remontées mécaniques de Piquemiette. C’est l’agence L’Immobilier Pontissalien qui se charge de la commerciali- sation.

It’s time for everyday extraordinary. **

TISSOT CHEMIN DES TOURELLES AUTOMATIque.

UNE MONTRE UNIQUE QUI DOIT

SON NOM À L’ADRESSE DE LA MAISON

TISSOT AU LOCLE, BERCEAU DE

L’HORLOGERIE SUISSE. LA CHEMIN

DES TOURELLES AUTOMATIQUE

POSSÈDE UN MOUVEMENT

POWERMATIC 80 DOTÉ

D’UNE RÉSERVE DE MARCHE

JUSQU’À 80 HEURES,

UNE GLACE SAPHIR

BOMBÉE INRAYABLE

AVEC TRAITEMENT

ANTIREFLETS ET

UN FOND

TRANSPARENT.

*

*CET INSTANT EST LE VÔTRE. **IL EST TEMPS QUE CHAQUE JOUR DEVIENNE EXTRAORDINAIRE.

TISSOTshop.COM

ZURICH — PARIS — LONDON — NEW YORK — BEIJING — HONG KONG — SINGAPORE — NEW DELHI — DUBAI — MOSCOW

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

4

POLITIQUE

Karine Grosjean, leader de l’opposition socialiste “Patrick Genre a la mainmise sur tout dans cette ville”

L a Presse Pontissalienne : La députée socialiste du Doubs Barbara Roma- gnan a voté contre l’état d’urgence suite aux attentats du 13 novembre. Comment jugez-vous sa prise de position ? Karine Grosjean : Sur le fond, je ne partage pas son ana- lyse. Je fais confiance, a priori , au gou- vernement dans la gestion de cet état d’urgence. Barbara Romagnan a le droit d’exprimer ses convictions, com- me peuvent le faire également les cama- rades qui sont en désaccord avec elle. On a le droit d’être choqué par son pro- pos et de le lui dire. Son avis ne reflè- te pas l’avis de tous les socialistes. Per- sonnellement, si j’avais été en situation de voter l’état d’urgence, je me serais prononcée pour. L.P.P. : Suite aux attentats de Paris, dans beau- coup de villes en France les policiers muni- cipaux demandent à être armés. C’est le cas à Besançon. Si la question devait se poser à Pontarlier, y seriez-vous favorable ? K.G. : A Pontarlier, il y a six policiers municipaux. Je ne connais pas leur position sur cette question.Àmon sens, pour les aider dans leur mission, il fau- drait d’abord envisager de renforcer leur effectif avant de les armer. Nos policiers municipaux sont exposés com- me ils l’ont été cet été avec les gens du voyage. Je n’ai pas d’ a priori positif ou négatif sur cette question. L.P.P. : Vous êtes dans l’opposition municipa- le. Comment percevez-vous le fonctionne- ment de la majorité qui entoure le maire Patrick Genre ? K.G. : Je ne sais pas vraiment comment fonctionne cette majorité. J’observe en revanche, qu’en conseil municipal, nous n’entendons que Monsieur Genre. Je trouve cela dommage pour le débat. Par exemple, lorsqu’il a été question d’accueillir des réfugiés, il a prétendu parler au nom de tout son groupe. Or, je doute fort que tout le monde parta- geait son avis dans la majorité au regard de la teneur de son propos pour justifier le fait que Pontarlier sans détours la politique du maire Patrick Genre. Karine Grosjean, 41 ans, est la porte-parole de l’opposition socialiste à la ville de Pontarlier. La conseillère municipale juge

Karine Grosjean a

abandonné ses responsabilités au sein du parti socialiste.

Alors que la C.C.I. parle d’une situa- tion commerciale euphorique à Pon- tarlier, je pense que la municipalité pourrait profiter de ce répit pour concen- trer ses moyens sur d’autres sujets plus difficiles comme la solidarité et les personnes les plus fragiles. Or, actuellement, l’association des com- merçants bénéficie de larges subven- tions alors que ce secteur se compor- te globalement bien. Je déplore encore qu’il n’y ait pas de stratégie économique dans cette ville. Lorsqu’on parle d’économie, on se can- tonne aux parcelles des Gravilliers, mais jamais nous n’évoquons Schra- der, Armstong, ouAmyot. On me prend toujours de haut car je suis une “cul- tureuse”, mais je vois bien qu’il n’y a pas de stratégie économique. L.P.P. : Croyez-vous encore aux projets de médiathèque et de complexe nautique portés par la communauté de communes ? K.G. : Lorsqu’on regarde l’état des finances de la communauté de com- munes, ces projets ne sont pas réali- sables dans l’immédiat. Le plan plu- riannuel d’investissement est caduc. Nous n’avons plus les moyens de fai- re ! Le “c’est en cours” que répond sou- vent Patrick Genre quand on l’interroge sur certains dossiers, et qui durent depuis des années, je ne peux plus l’entendre. La tarification incitative des ordures ménagères, cela fait sept ans que c’est en cours ! A-t-il peur de prendre des décisions, de faire les mau- vais choix ? Mais quand on est maire et président de communauté de com- munes, on ne doit pas avoir peur de prendre des décisions. Il faut assu- mer.

depuis longtemps. La ville a également une stratégie d’aménagement urbain qui reprend en beau- coup de points le pro- gramme que nous por- tions pendant la campagne des munici- pales. L.P.P. : Vous êtes dans une stratégie personnelle, avec une ambition politique… K.G. : Je ne suis pas dans une stratégie person- nelle future. Je suis conseillère municipa- le en plein. Je réfléchis

elle ne rencontre jamais les autres communautés de communes concer- nées par ce projet pour le faire avan- cer, comme celle de Frasne. C’est un non-sens puisque l’idée du SCoT n’est pas de savoir ce que l’on peut faire en terme d’aménagement, mais ce que l’on peut faire ensemble. Je regrette cette situation. Si nous avions eu un SCoT, on aurait peut-être évité de se retrouver avec deux zones d’activités situées à quelques kilomètres l’une de l’autre. Je veux parler de celle des Gra- villiers et celle de Bulle. Nous ne sommes pas dans une situation de cohérence, mais de concurrence. L.P.P. : Êtes-vous d’accord avec le principe de la commune nouvelle ? K.G. : Je trouve ce principe assez inté- ressant. La commune nouvelle offre une certaine souplesse et beaucoup de liberté. En terme de modernisation de l’institution, je trouve cela bien. En revanche, je pense qu’il faut prendre le temps nécessaire pour en définir le périmètre. Elle ne doit pas être le fruit d’une volonté de Patrick Genre, mais des élus des communes impliquées. L.P.P. : L’opposition municipale est souvent brocardée en conseil par la majorité. Com- ment vivez-vous cette situation ? K.G. : On ne peut pas nous reprocher de ne pas connaître nos dossiers. Le fait d’être élu minoritaire est en soi décourageant car nous n’avons jamais gain de cause même en avançant les meilleurs arguments du monde. J’ai pris le parti d’essayer de convaincre, d’être crédible, sans être dans l’agressivité, ni dans le dogmatisme. Cela fonctionne parfois. Par exemple, Pontarlier a adopté le programme de réussite éducative que je défendais

auraient permis de financer des pro- jets. Par ailleurs, on a peu profité du plan de relance du B.T.P. mis en pla- ce par la Région. Il a bénéficié un peu à la ville de Pontarlier, mais pas à la communauté de communes. L.P.P. : Vous reprochez à Patrick Genre d’être omniprésent… K.G. : Sur le plan démocratique, ce n’est pas très sain. Cela limite le débat. On a l’impression que c’est toujours la même personne qui réfléchit et qui décide. Je le regrette. L.P.P. :Patrick Genre est tête liste pour le Doubs, dans l’équipe de François Sauvadet aux élec- tions régionales. En cas de victoire, il est pro- bable qu’il occupe un poste de vice-président. Espéreriez-vous alors, qu’il démissionne d’un de ses mandats locaux ? K.G. : A ma connaissance, il n’a pas fait d’annonce en ce sens. La réalité est qu’un élu ne peut pas tout faire bien en étant partout. Si le scénario devait être celui-là, je souhaiterais en effet qu’il abandonne un de ses mandats. Patrick Genre est une personnalité politique unique sur le Haut-Doubs. Il est incon- tournable. Néanmoins, par exemple, il ne va pas de soi qu’il occupe en plus la présidence du Syndicat mixte du Sché- ma de cohérence territorial (SCoT). Ce serait même une mauvaise idée. Du point de vue de l’équilibre territorial, comme il s’agit d’aménagement, je trou- verais opportun qu’un élu d’une autre commune associée au SCoT, assume cette fonction. L.P.P. : Le Pays du Haut-Doubs est très en retard dans l’élaboration du SCoT. Pourquoi selon vous ? K.G. : Il y a une commission en charge du SCoT au Grand Pontarlier. Mais

“Le “c’est en cours”, je ne peux plus l’entendre.”

n’accueillerait pas de réfugiés. Patrick Gen- re est comptable des réussites comme des échecs. Il a la mainmi- se sur tout dans cette ville. L’annonce qu’il a faite seul sur la com- mune nouvelle est symptomatique d’une manière de fonctionner y compris à la commu- nauté de communes ou je siège. Je ne veux pas parler à la place des élus de son équipe.Mais je constate et je m’interroge. L.P.P. : Des échecs ? K.G. : Il y a des occasions manquées. Le Pays du Haut-Doubs, que pré- side Monsieur Genre, est passé à côté des fonds Leader qui

à la ville, à l’intérêt général et je fais des propositions. C’est vrai, je suis dans une position où je ne suis pas tenue de devoir tenir mes promesses. Je sou- haite que l’ensemble des projets que je porte ne soient plus d’actualité dans cinq ans. L.P.P. :Si vous étiez à la tête de l’exécutif quel(s) projet(s) porteriez-vous en priorité ? K.G. : Le sujet urgent est celui de la création d’une maisonmédicale. L’accès à la santé est de plus en plus difficile à Pontarlier. Notre rôle est d’entendre ce besoin et d’y répondre maintenant. Je ne dis pas que c’est simple. La mai- son médicale est inscrite dans le pro- jet quartier Saint-Pierre qui prend du temps. Or, quand on perd du temps, c’est toujours une erreur en politique. C’est le reproche que je fais à Patrick Genre qui est maire depuis quinze ans. Notre priorité, c’est l’émancipation de l’individu par l’éducation et la cultu- re. À Pontarlier, il y a un lobby qui est très fort, c’est celui des commerçants.

“Patrick Genre est comptable des réussites comme des échecs.”

Propos recueillis par T.C.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

5

LA CLUSE-ET-MIJOUX 11 activités L’émergence de la quatrième zone commerciale du Grand Pontarlier Le programme d’immobilier d’entreprise développé par Patrick Goursolle aux Rosiers prend forme. On y retrouvera de nouveaux commerces et des services.

Les travaux suivent leur cours.

60 et 70 véhicules se rendraient sur la zone par demi-journée en sachant qu’il n’y a pas de pic d’affluence aux heures de forte circulation sur la nationale. On a juste intégré une bande de déga- gement pour pouvoir aménager une route à trois voies.” Argumentaire à l’appui, il a finalement obtenu gain de cause au tribunal admi- nistratif. Les travaux ont commencé cet été et la livraison des premières cellules est prévue en janvier avec notamment l’ouverture de la micro- crèche “Les Minis Nous” qui pourra accueillir une dizaine d’enfants de 2 mois et demi à 6 ans. On trouvera éga- lement dans le grand bâtiment : une parapharmacie, un cabinet d’hypnose, un dentiste, un institut de beauté, un magasin d’aménagement intérieur ain- si qu’un restaurant sous franchise de 350 m 2 . “C’est trop tôt pour annoncer l’enseigne. Ce qu’on peut dire, c’est qu’elle

proposera une carte de saison avec des suggestions simples et conviviales com- me des fondues en hiver” , poursuit Patrick Goursolle. Le petit ensemble côté Pontarlier accueillera un cuisiniste, un spécia- liste des fenêtres et probablement un commerce en produits du terroir. “Par

L a mise en route fut assez labo- rieuse. “On a eu quelques diffi- cultés à acquérir le terrain car c’est là que pourrait passer la déviation partant des Rosiers en direc- tion du Toulombief” , explique le pro- moteur en précisant qu’au départ du permis de construire, il n’y avait alors aucune déviation prévue. Pour défendre son projet, Patrick Goursolle a dû batailler et prouver qu’il n’entraverait pas la fluidité du trafic sur cette dévia- tion si elle venait à se réaliser. “On a fait un calcul de fréquentation. Entre

souci de stabilité, on a pro- cédé à une sélection très qualitative avec des gens sérieux. La plupart sont propriétaires.” La taille des cellules varie de 60 à 350 m 2 avec une moyenne qui s’établit entre 110 et 120 m 2 . L’opération a généré un chiffre d’affaires de 3,4 millions d’euros. Dernière précision, les automobilistes auront aussi à leur disposition une station de lavage. F.C.

Un restaurant sous franchise de 350 m 2 .

La zone comprend 2 bâtiments avec une dizaine de cellules de 60 à 350 m 2 .

L’HÔPITAL DE PONTARLIER PASSÉ AU SCANNER La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015 L’ÉVÉNEMENT

Emploi, absentéisme, budget, réforme, projets… L’hôpital de Pontarlier va devoir surmonter des exercices financiers plus compliqués qu’auparavant avec les pertes liées au retour des frontaliers à la Sécu sociale française. Priorité aux économies sur tous les fronts avec le souci récurrent de préserver la qualité de soins.

Conjoncture

L’approche économique

L’hôpital est en souffrance budgétaire Avec le changement du régime d’assurance-maladie des frontaliers, l’hôpital a perdu 3 millions d’euros de recettes qu’il lui faudra compenser en maîtrisant les dépenses, en limitant les charges et en augmentant les produits. Une délicate équation.

gynécologues. Ce qui devrait nous permettre d’augmenter les consultations et de gagner de la patientèle sans saturer le servi- ce. Avec la réduction de la durée moyenne des séjours, on a enco- re suffisamment de capacité d’accueil.” OlivierVolle souhaite poursuivre le virage ambulatoire engagé notamment en chirurgie. “Pour nous, c’est un enjeu financier et médical. En chirurgie ambula- toire, il faut être bon dans les protocoles. Si on a toujours la même recette, on diminue les charges avec l’ambulatoire. Sans compter qu’en effectuant les actes à la journée plutôt que sur plu- sieurs jours, on réduit également les risques d’infection. On comp- te développer l’activité ambu- latoire de l’hôpital de jour et en médecine avec une progression des actes notamment au niveau rhumatologie et demain en neu- rologie.” F.C.

A près une année 2014 à l’équilibre voire légèrement excé- dentaire, l’hôpital se retrouve en posture délicate en 2015 avec ce déficit de 3millions d’euros sur un bud- get de 95millions d’euros. Situa- tion assez paradoxale car dans le même temps, l’activité est en légère croissance. Sauf que l’hôpital s’est beaucoup moder- nisé ces dix dernières années. “Les recettes frontalières comp- taient dans les amortissements, ce qui rajoute une difficulté par- ticulière. La sortie de ces inves- tissements se fera à partir de 2027. Il faudra plusieurs années avant de retrouver une confi- guration normale” , explique le

tique d’achat plus globalisée. “On a procédé à un recrutement qui va dans ce sens.” Les enjeux budgétaires se décli- nent aussi au niveau des pro- duits. L’évolution positive de la tarification est une bonne nou- velle. L’hôpital compte aug- menter les recettes liées aux consultations et actes externes. “En maternité par exemple, on vient de recruter de nouveaux

directeur Olivier Volle. Impossible de trouver facile- ment 3 millions d’euros. Le conseil de surveillance de l’hôpital a bien sollicité des aides dans ce sens. Elles n’ont jamais abouti. La fin du droit d’option, annoncée depuis longtemps, ne pouvait-elle pas être anticipée ? “Non. Tous les investissements qui pèsent aujourd’hui ont été engagés bien avant les change- ments du régime de santé des travailleurs frontaliers” , estime le directeur qui n’a plus d’autre choix que de trouver des solu- tions pour réduire ce déficit. D’abord contenir tous les postes de dépenses en agissant par exemple sur la masse salaria- le. “On va limiter les charges de personnelles à hauteur de 1 %. On peut y parvenir en réduisant l’absentéisme de courte durée. Si on baisse de quelques points, on atteindra l’objectif. Cela sous- entend d’agir sur les conditions de travail.” La maîtrise des dépenses passe également par des économies sur les fluides et le développement d’une poli-

Tableau : 787 lits et places au C.H.I.H.C. Secteurs Lits Places Médecine 110 4 Chirurgie 51 8 Maternité 22 Psychiatrie 35 21 Soins de suite et réadaptation 7 U.S.L.D. 30 E.H.P.A.D. 377 20 S.S.I.A.D. 82 Handicap adulte 15

“Le virage ambulatoire constitue un enjeu stratégique pour l’hôpital”, confirme

Olivier Volle, le directeur.

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015 7

Personnel 400 adhésions L’Amicale : c’est pas cher, et ça peut rapporter Cette association propose à tous les membres du

Personnel 149,8 équivalents temps plein Le souci de réduire l’absentéisme de courte durée L’hôpital a mis en place en 2014 une cellule de retour à l’emploi qui doit permettre entre autres de contenir l’absentéisme et améliorer, in fine, la performance hospitalière. Et demain ? Les projets de l’hôpital Centre d’accueil thérapeutique Lʼactivité perdure et sera transférée dans les mois à venir sur le site des rives du Doubs où le C.A.T.T.P. sera regroupé avec le centre médico-psychologique. Antenne S.M.U.R. Pays Horloger Ce projet est en cours de réflexion pour une mise en service programmée en janvier 2017. A priori, le principe serait de travailler avec les médecins libéraux correspondants du S.A.M.U. “On reprendrait leur dispositif en y associant des infirmières libérales”, explique Olivier Volle. Reste à déterminer le site dʼimplantation entre Morteau ou le Russey. Télémédecine Pontarlier reste le siège dʼune expérimentation régionale sur le sujet. Plusieurs pathologies sont à lʼétude en dermatologie, psychiatrie, urgence sur les sites de Mouthe, Levier et peut-être Nozeroy. Reprise activité clinique Lʼavenir du service Soins de Suite et de Réadaptation nʼest toujours pas réglé à la clinique. “Cela dépendra de Capio propriétaire de la clinique et de lʼA.R.S. On souhaiterait que ces lits restent sur Pontarlier” dit le directeur. Psychiatrie Deux pistes sont à lʼétude pour améliorer la prise en charge du handicap psy- chique : ouverture dʼun foyer dʼaccueil spécialisé avec lʼassociation dʼhygiène sociale de Franche-Comté et création avec lʼassociation Les invités au festin dʼune maison-relais comprenant de lʼhabitat semi-collectif. “Ces deux projets peuvent exister lʼun comme lʼautre en sachant quʼils seraient localisés sur le site du Grand- vallier. Lʼintérêt, cʼest dʼavoir une synergie entre le social et le psychiatrique.” Groupement Hospitalier de Territoire Pontarlier devrait, a priori, rejoindre Besançon et Dole dans le même G.H.T. “Lʼenjeu, cʼest de faire que les coopérations aient un sens pour définir une stratégie publique de lʼoffre de soins. Dans cette logique, Pontarlier aura à conforter le partenariat avec Morteau où lʼon organise déjà des consultations médicalisées.”

A vec les fêtes de fin d’année qui approchent, il y a de l’effervescence dans l’air à l’Amicale. À elle d’organiser deux grands événements, à savoir l’arbre de Noël des enfants des agents et le souper dansant pour le person- nel qui a lieu le 19 décembre à l’Espace Pourny avec l’orchestre Miranda. Les adhérents peuvent aussi procéder à des commandes de parfums, chocolats à des prix attractifs. “On n’est pas un comité d’entreprise mais une associa- tion qui a pour objectif de créer du lien et de la solidarité entre les agents” , précise Sébastien Pacot qui préside l’Amicale. Le comité d’entreprise des agents hospitaliers, c’est le C.G.O.S. Bourgogne-Franche-Comté. À sa création en 1976, l’amicale se limitait uniquement à l’établissement pontissalien.Lamise en place duCentre Hospitalier Intercommunal de Hau- te Comté au 1 er janvier 2013 a aussi abouti à la fusion des amicales créées initialement sur chaque site. Le volant d’activité est très varié avec des sor- ties dans les parcs d’attractions, sur des marchés des Noël, un concours personnel de multiples avan- tages et elle organise égale- ment le gala des hospitaliers.

“On organise régulièrement des expositions”, explique Jérô- me Pacot venu ici don- ner un coup de mains à ses troupes pour une exposi- tion-vente de tableaux.

cadeaux duGrand Pontarlier. “On avait demandé aux commerçants de créer un dispositif de ce type. Aujourd’hui, cela fonctionne très bien.” Qui peut adhérer ?Tous les agents du C.H.I.H.C. Quel que soit leur statut, qu’ils soient actifs ou retraités. “On a même élar- gi les adhésions aux étudiants de l’I.F.S.I. qui paient seulement 6 euros la cotisation annuelle contre 10 euros pour les autres.” Malgré tous ces avantages, l’association fédère seulement 400 membres sur un potentiel de 1 500. “C’est peu, recon- naît Jérôme Pacot. On a un souci de communication et on peine aussi à atti- rer les jeunes.”

photo. L’Amicale dispose d’une salle à l’hôpital de Pontarlier où sont orga- nisées des expositions de vêtements, bijoux, produits de beauté… “On fait beaucoup de billetteries. C’est même la principale activité. On cherche surtout à travailler avec les acteurs locaux.” L’Amicale négocie pour ses adhérents des tarifs d’entrée préférentiels dans les piscines, centres thermaux, sites ludiques, bowling…Des partenariats sont établis avec des collectivités ou des entreprises. Exemple avec le voi- sin Nestlé qui met à disposition ses terrains de tennis aux agents hospi- taliers. L’Amicale est à l’origine des chèques-

L’avis de la C.F.D.T. “On voit des agents de plus en plus dégoûtés dans leur travail”

produira des économies financières. Le bonheur au travail, on y croit. L.P.P. : Les actions menées par l’hôpital ne vous conviennent pas ? M.C. : On réclame la mise en place d’une politique vis-à-vis des risques psycho-sociaux. Un diagnostic devait être établi. Aujourd’hui à Pontarlier, on n’a toujours pas de document des risques psycho-sociaux. Quand on l’interroge à ce sujet, la direction répond : “On va le faire. On n’a pas le choix.” Je pense qu’elle n’a pas com- pris l’intérêt économique à améliorer les conditions de travail. On a l’impression de ne pas parler le même langage. Propos recueillis par F.C.

Par la voix de Mickaël Chenevez, la section C.F.D.T. dénonce une gestion trop comptable du personnel et préconise l’amélioration réelle des conditions de travail pour lutter contre l’absentéisme.

provoque un effet culpabilisant. C’est un discours blessant. Depuis un an, on constate une dégradation assez nette. On voit des agents de plus en plus dégoûtés dans leur travail. J’en veux pour exemple la crise qui a secoué l’équipe du C.M.P. avec cinq départs sur neuf personnes. Idem avec la sup- pression des blouses des secrétaires médicales décidée sans aucune concer- tation. Nous pensons qu’une gestion des ressources humaines bienveillante

La Presse Pontissalienne : Comment peut- on réduire l’absentéisme ? Mickaël Chenevez : On voudrait prio- riser la lutte contre les maladies de travail qui ont progressé de 21 % dans les hôpitaux français au cours des cinq dernières années. Ce n’est pas en recherchant plus de fraudeurs qu’on va obtenir des résultats. On serait plus efficace je pense en agissant sur l’amélioration des conditions de tra- vail. L.P.P. : La situation se dégrade-t-elle à Pon- tarlier ? M.C. : La direction pratique la poli- tique du lean management qui consis- te à appliquer sans discernement la règle : tant de lits, tant de postes. Cela s’est traduit par exemple par la sup- pression de postes d’aides-soignantes à Mouthe. Inversement, on a rajouté des lits en médecine à Pontarlier sans personnel supplémentaire. On ne demande pas des créations mais au moins pas de suppression qui vise à peser sur la charge de travail. L.P.P. : Que préconisez-vous ? M.C. : Il faut arrêter d’appliquer des techniques comptables. On doit chan- ger la manière d’appréhender les res- sources humaines. En annonçant sa volonté de réduire l’absentéisme, la direction de l’hôpital de Pontarlier

E n 2014, le taux d’absentéisme s’établit à 8,54 %, soit un niveau légèrement inférieur à la moyen- ne française. “La tendance nationale est plutôt à la hausse. On arrive à conte- nir avec l’ambition de faire mieux. Le taux d’absentéisme est plus élevé dans les E.H.P.A.D. car il y a beaucoup per- sonnel féminin jeune donc plus de congés maternité qu’ailleurs. Les charges de travail sont aussi importantes dans ces services” , indique Françoise Bou- day, la directrice des ressources humaines. 8,54%, cela représente 149,8

L’hôpital a créé en 2014 une cellule de retour à l’emploi dont la finalité consis- te à définir un plan d’actions pour contenir l’absentéisme. Cette struc- ture fonctionne en coordination avec les médecins de santé au travail. “ On est actuellement en train de réévaluer dans chaque unité de l’hôpital et sur les sites extérieurs le document tech- nique en prenant en compte notam- ment les risques psycho-sociaux. La lutte contre l’absentéisme s’appuie sur une politique de prévention et d’analyses. Il y aura toujours des contrôles mais pas plus qu’avant.” Sur la question toujours sensible des C.D.I. et des titularisations, Françoi- se Bouday joue la prudence. “ On va aborder une période de grandes diffi- cultés financières jusqu’en 2017. Un emploi de titulaire coûte 30 % plus cher au niveau des charges patronales qu’un C.D.I. La titularisation est forcément synonyme de suppressions de postes. À l’hôpital de Pontarlier, on a fait le choix de “stagiairiser” en priorité les catégories C, les plus précaires. Pour les catégories B et A, certains ne seront jamais titularisés mais ils en sont aver- tis à l’embauche.”

équivalents temps plein sur un total de 1 096,80 équivalents temps plein rémunérés. L’absentéisme pour motifs médicaux est de 6,58 % dont 4,12 % pour maladie ordinaire. C’est sur ce critère que sou- haite agir la direction. “Un gain de 10 % sur les maladies de courte durée représente 15 per- sonnes supplémentaires au travail” , justifie la D.R.H.

Toujours des contrôles mais pas plus qu’avant.

Christelle Violo, Marie-Line Morel et Mickaël Chenevez, tous trois syndiqués à la C.F.D.T. militent pour l’amélioration des conditions de travail à l’hôpital.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

HOUTAUD Propriété du Grand Pontarlier “La Belle Vie” est à vendre La communauté de communes du Grand Pontarlier espère retirer au moins 3 millions d’euros de la vente de ses anciens locaux à Houtaud. Ce serait pour elle une bouffée d’oxygène alors que des tensions pèsent sur ses finances.

L e bâtiment la Belle Vie à Houtaud est à vendre. La communauté de communes duGrandPontarlier qui vient de prendre ses quartiers auxGrands Planchants se sépare de cet ensemble immobilier de 5 600 mètres carrés qu’elle a acquis en 2002.À l’époque, la collectivité a déboursé 3,4millions d’euros pour ce bienqu’elle n’a occupé que par- tiellement. Les services de la com’cométaient en effet déployés sur1 744mètres.Les3 800mètres carrés restants étaient réservés à l’hôtel d’entreprises qui joue encore pleinement son rôle (N.D.L.R. : il y a 10 espaces de bureaux de 15 à 260 mètres car-

rés et 11 espaces ateliers de 99 à 425 mètres carrés). Une quinzaine de sociétés sont implantées actuellement dans ces murs. “Entre 2002 et 2012, 47 entreprises se sont succédé dans ces locaux. Le taux d’occupation est de 90 %” indi- quent les services de la commu- nauté de communes du Grand Pontarlier. Cette dernière s’est interrogée un temps sur l’opportunité de continuer à gérer l’hôtel d’entreprises qui permet à des sociétés qui démarrent de se loger à un prix inférieur à celui du marché. Finalement, la collectivité s’est résolue à céder l’intégralité de

REL, femme de ménage. 12/11/15 – Lia de Marc LABBE, mécani- cien moto et de Céline RENAUD, com- merciale. 13/11/15 – Largo de Xavier DAVID, ouvrier qualifié et de Anne-Laure NAGAMA, étu- diante. 14/11/15 – Sohan de Alexis RAMBOZ, employé de production et de Jennifer TOLE- DANO, sans profession. 14/11/15 – Emir de Mutlu SAKAR, intéri- maire et de Seher TUGRUL, étudiante. 15/11/15 – Léane de Maxime FOURNY, enseignant et de Mathilde PICOT, moni- trice d’équitation. 15/11/15 – Augustine de Julien MARGUET, électromécanicien et de Valérie BERTO, professeur des écoles. 15/11/15 – Emy de Ludovic DROZ-VIN- CENT, chauffeur poids lourds et de Clau- die GARNERI, horlogère. 15/11/15 – Maëlys de Anthony CARREZ, salarié agricole et de Mélanie HENRIET, employée commerciale. 16/11/15 – Siloé de Yann GARNIER, tech- nicien et de Karine MELLIERE, préparatri- ce en pharmacie. 16/11/15 – Antonin de Laurent LANSE- RON, chauffeur poids lourds et de Anne- Sophie BOURIOT, sans profession. 16/11/15 – Zoé de Frédéric SIMON, sou- deur et de Sabrina JEUNOT, professeur des écoles. 17/11/15 – Naïm de Nicolas MILOVANO- VIC, animateur social et de Cyrielle CHAR- DON, sans profession. 14/11/15 – Nao de Alexis FÉMÉNIA, vul- canisateur et de Dolorès PETETIN, sans profession. 17/11/15 – Robin de Philippe CUCHE, agri- culteur et de Sylvie MOREL, professeur des écoles. 15/11/15 – Mathieu de José MARTINS NUNES, chauffeur livreur et de Ana ALVES LIMA, sans profession. 18/11/15 – Clara de Loïc BRAZ GASPAR, dépanneur électroménager et de Sophie CHABAS, comptable. 20/11/15 – Büsra de Ferhat YÜKSEL, polis- seur et de Birsel YILMAZ, sans profession. 20/11/15 – Chloé de Arnaud MORLENT, cuisinier et de Angelique PASQUIER, opé- ratrice. La vente de ce bien serait une bouffée d’oxygène pour le Grand Pontarlier qui doit trouver 550 000 euros pour boucler son budget 2016 ! La com’com n’a pas d’autre choix que celui de serrer la vis.Elle a décidé de geler les gros investissements en 2016. Il faudra donc attendre avant de voir démarrer les travaux de construction de la piscine. l’ensemble immobilier.Elle espè- re en retirer aumoins 3millions d’euros. Pour l’instant, les acqué- reurs ne se bousculent pas au portillon. La communauté de communes a bien eu quelques touches, mais rien de concret pour l’instant. Il faut dire que le contexte économique n’est pas favorable auxaffaires.La com’com devra saisir l’opportunité quand elle se présentera sur lemarché. Car à une époque où les tensions pèsent sur les finances publiques, on comprend que c’est dans l’intérêt de la collectivité de se séparer au plus vite de ce bien. D’autant qu’elle a déjà investi 7 millions d’euros dans l’achat et la rénovation de l’ancien bâti- ment Sbarro où elle est désor- mais installée.Et le chantier n’est pas encore terminé.

Le bâtiment “La Belle Vie” à Houtaud s’étend sur 5 600

mètres carrés.

État civil de novembre 2015

(Doubs), veuve de Léon GIROD. 17/11/15 – Solange AYMONIER, 93 ans, retraitée, domiciliée à Bannans (Doubs), veuve de Frédéric LEHMANN. 18/11/15 – Henri QUERRY, 95 ans, retrai- té, domicilié à Jougne (Doubs), époux de Henriette SCHMOCKER. 18/11/15 – Claude PAGET, 68 ans, retrai- té, domicilié à Mignovillard (Jura), époux de Sylvie BRAUNSCHWEIG. 18/11/15 – Marcel POURCELOT, 85 ans, retraité, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Claire SAILLARD. 18/11/15 – Maurice SINEPE, 82 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 18/11/15 – Michel PANSERI, 68 ans, retrai- té, domicilié à Les Gras (Doubs), époux de Marianne GARNACHE-BARTHOD. 19/11/15 – Nathalie MARGUIER, 47 ans, monitrice éducatrice, domiciliée à Gevre- sin (Doubs), célibataire. 20/11/15 – Serge BANGERTER, 72 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 22/11/15 – Nelly DUCHÊNE, 56 ans, employée, domiciliée à Chapelle-d’Huin (Doubs), épouse de Philippe DEWEIRDER. 23/11/15 – Albert VANTHIER, 82 ans, retrai- té, domicilié à Frasne (Doubs), célibatai- re. 23/11/15 – Louis JACQUET, 93 ans, retrai- té, domicilié à Maisons-du-Bois-Lièvre- mont (Doubs), veuf de Louise POURCHET. 23/11/15 – Josiane LE ROY, 68 ans, retrai- tée, domiciliée à Vercel-Villedieu-le-Camp (Doubs), célibataire. 23/11/15 – Yvon OCTAU, 68 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/11/15 – Adrien CAMELIN, 86 ans, retrai- té, domicilié à Tancua (Jura), époux de Andrée CAMELIN. 25/11/15 – Jean ALIXANT, 63 ans, retrai- té, domicilié à Saint-Laurent-en-Grand- vaux (Jura), époux de Françoise BELLE. 27/11/15 – Angèle MAGNIN, 95 ans, retrai- tée, domiciliée à Hauterive-la-Fresse (Doubs), veuve de Paul ROBBE-DADY. 29/11/15 – Noël LACROIX, 71 ans, retrai- té, domicilié à Foncine-le-Bas (Jura), époux de Marie-Claire YERLY.

25/11/15 – Selman de Özkan BICEN, tech- nicien et de Aliye KARABACAK, sans pro- fession. 26/11/15 – Maeva de Laurent BOURDIN, technicien et de Mariama BA, serveuse. 26/11/15 – Noah de Anthony LAMBERT, menuisier et de Anaïs MILESI, vendeuse. 27/11/15 – Maëllynn de Hermann YAPI, aide-soignant et de Séverine JACQUET, assistante maternelle. 27/11/15 – Irfan de Bilal CEYLAN, aide foreur et de Aldijana ZAHIROVIC, ven- deuse. MARIAGES 09/11/15 – Nor Elyakine HOUMOUR, poseur PVC et aluminium et Karima CHERKAOUI BELAKHAL, pâtissière. DÉCÈS 02/11/15 – Madeleine FORT, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épou- se de Joseph AMIENS. 02/11/15 – Francine BOIS, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Foncine-le-Bas (Jura), épouse de Gabriel GENSSE. 03/11/15 – Gabriel BART, 91 ans, retraité, domicilié à Amancey (Doubs), époux de Cécile LAURENT. 02/11/15 – Léon LARESCHE, 95 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Léone BILLOT. 04/11/15 – Violette BRAULT, 66 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 04/11/15 – Claude THAURIN, 70 ans, retrai- té, domicilié à Vannoz (Jura), époux de Eliane BERTRAND. 08/11/15 – Pierre PICART, 92 ans, retrai- té, domicilié à Mignovillard (Doubs), époux de Lucienne GRIFFOND. 09/11/15 – René BERTIN, 84 ans, retrai- té, domicilié à Maîche (Doubs), veuf de Simone VUILLEMIN. 09/11/15 – Louis COURTET, 97 ans, retrai- té, domicilié à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuf de Juliette GRATTARD. 12/11/15 – Frédéric MARCEAU, 51 ans, informaticien sécurité, domicilié à Les Fourgs (Doubs), époux de Nathalie OTTO. 15/11/15 – Serge LAMY, 71 ans, retraité artisan boulanger, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Odile RABUS. 15/11/15 – Andrée BONNOT, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Grand’ Combe-Chateleu

19/11/15 – Jean-Sébastien de Sébastien MARGUET, agriculteur et de Valérie VIVOT, ingénieur agronome. 20/11/15 – Shakira de Christophe BUGNET, responsable d’atelier et de Céline KOK, ouvrière. 20/11/15 – Augustine de Philippe MOREY, fromager et de Charlotte VUILLEMIN, aide fromagère. 20/11/15 – Eliakim de Judicaël NWAGAYA IKWAL, banquier et de Gloire BOMO MAKONGO, banquière. 21/11/15 – Angel de Julien VIBOU, infir- mier anesthésiste et de Christiane RAT- TEZ, infirmière. 21/11/15 – Manon de Nicolas BENEX, conducteur de train et de Angélique LAFOR- CE, éducatrice de jeunes enfants. 22/11/15 – Constance de David VEILLET, jardinier et de Anaïs TUPIN, assistante maternelle. 22/11/15 – Baran de Ömer AKÇAGLAR, polisseur et de Yagmur AKÇAGLAR, sans profession. 22/11/15 – Anaïs de Florent VERMERSCH, ingénieur et de Amélie LOUIS-JACQUET, auxiliaire puéricultrice. 22/11/15 – Timéo de Thibault PARIS, aide machiniste et de karen DESPREZ, ven- deuse. 23/11/15 – Hugo de Patrice BOBILLIER- CHAUMON, responsable site de produc- tion et de Gaëlle BINETRUY, responsable adjointe point vente. 23/11/15 – Emy de Jérôme SCHWANDER, pâtissier et de Aurélie LOYAUD, agent de production. 23/11/15 – Alex deMickaël POUX-BERTHE, régleur et de Sara RENIER, employée de banque. 23/11/15 – Sacha de Cédric GAUTHIER, micromécanicien et de Mathilde MOREL, magasinière. 23/11/15 – Noah de Gary CHANOT, secré- taire dans l’armée et de Marie-Cécile RUEF- FLY, employée commerciale. 23/11/15 – Arsène de Laurent HUGUENIN, directeur commercial et de Emilie VUILLE- MIN, serveuse. 24/11/15 – Anna de Roitha HOENG, tech- nicien service après-vente et de Lucie LES- KA, professeur des écoles. 25/11/15 – Clément de Laurent TATU, tech- nicien de laboratoire et de Sarah MAIROT, orthophoniste.

NAISSANCES 31/10/15 – Mya de Maxime THOMAS, chauffagiste et de Déborah MASSART, secrétaire comptable. 01/11/15 – Judith de Maxime BOURNEZ, paysagiste et de Francine MAMET, pépi- niériste. 02/11/15 – Clément de Paul CHEVALLIER, ingénieur et de Lauriane FERRAND, ingé- nieur. 02/11/15 – Louisa de Bruno BILLOD- LAILLET, agriculteur et de Marielle DELA- CROIX, comptable. 03/11/15 – Owen de Florian MENIGOZ, boucher charcutier traiteur et de Delphine NOËL, charcutière. 03/11/15 – Shanna de Kévin PRCANOVIC, ouvrier et de Aurélie MOUROT, vendeuse. 03/11/15 – Solène de Benoît MICHON, cadre de sécurité et de Cécile LOPEZ, chargée de mission. 03/11/15 – Paul de Benoît DEFRASNE, comptable et de Anne-Lise CART, agent administratif. 04/11/15 – Clara de Frédéric LUCOTTE, boulanger et de Emilie HERCZALOWSKI, vendeuse en boulangerie. 04/11/15 – Thyméo de Tiphaine SAINTE- CROIX, employé de commerce et de Elo- die NOBLE, opératrice. 05/11/15 – Théo de Nicolas CHAUVIN, charpentier et de Bénédicte MASNADA, maraîchère. 04/11/15 – Zoé de Matthieu CUYNET, élec- tromécanicien et de Hélène BOUILLET, esthéticienne. 04/11/15 – Rinor de BurimBERISHA, ouvrier en bâtiment et de Shpresa META, sans profession. 04/11/15 – Tiago de Bernardino PEREIRA DA COSTA, opérateur de production et de Amandine VALLÉE, employée de com- merce. 04/11/15 – Timothée de Jimmy MATER- NE, chef de projets et de Estelle PATOZ, professeur d’anglais. 07/11/15 – Adam de Said SAIS, ouvrier travaux publics et de Imane MKHIBACH, sans profession. 07/11/15 – Nohan de Guillaume GERAULT, régleur et de Arijana DEDIC, assistante dentaire. 07/11/15 – Stella de Nicolas BARRE, gara-

giste et de Sylvie COTE, ouvrière en hor- logerie. 07/11/15 – Jules de David PETITJEAN, agriculteur et de Mélanie BUISSET, ani- matrice nature. 07/11/15 – Maxime de Sébastien PERRIN, décolleteur et de Loreen PORTMANN, pré- paratrice en pharmacie. 08/11/15 – Andrew de Sébastien GAGNON, soudeur et de Gaëlle PAYET, coiffeuse. 08/11/15 – Emilien de Pierre-Alain HAD- JEB, chargé d’affaires et de Jessica POUL- TAIT, sans profession. 09/11/15 – Léna de David BERTRAND, responsable d’atelier et de Aurélie GER- MANN, animatrice. 09/11/15 – Layann de Romain FAIVRE, res- ponsable horloger et de Aurélie PASQUIER, agent de conditionnement. 09/11/15 – Noé de Olivier DEVASSENNE, agent d’entretien et de Natacha LENOIR, opératrice horlogère. 09/11/15 – Asya de Kadir TEKOL, façadier et de Dilek SAHIN, ouvrière. 09/11/15 – Gabriel-Honoré de Pierre NATAF, physicien et de Delphine GODARD, méde- cin. 10/11/15 – Camille de Frédéric GENRE- JAZELET, fromager et de Elise RIGOLOT, fleuriste. 12/11/15 – Amandine de Jean-Michel GUYOT, gendarme et de Anne-France LIARD, gendarme. 11/11/15 – Basile de Anthony JATTEAU, économiste en bâtiment et de Fanny MAGNY, kinésithérapeute. 11/11/15 – Mathis de Thomas CUENOT, agent d’exploitation en transports routiers et de Laure GAUTHIER, aide-soignante. 11/11/15 – Joana de Dominique MARTINS DE ARAUJO, interprète et de Mathilde REYNARD, interprète. 12/11/15 – Sahël de Habib GONTARA, ven- deur et de Gabrielle DESCHARNE, ven- deuse. 13/11/15 – Chloé de Benoit LATRASSE, mécanicien et de Sophie KOEHLER, assis- tante maternelle. 11/11/15 – Meya de Camille ROGER, ven- deur et de Sandrine VILAIN, employée administrative. 12/11/15 – Dorian de Vincent BELOT, tech- nicien de maintenance et de Laetitia BAVE-

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

“Passages de bras” : quand les parents s’entre-déchirent SOCIAL Famille Ce n’est pas un “dépose-minute pour enfants” mais un lieu à Pontarlier permettant d’apaiser et sécuriser le moment où l’enfant “passe” de l’un à l’autre de ses parents au moment du droit de visite. Une réelle utilité.

Catherine Gaëtan, coordinatrice de l’association La Marelle

qui a mis en place “Les Passages de bras” à Pontarlier.

L e divorce, c’est parfois des portes qui claquent, des coups de gueule, des insultes ou pire, des menaces physiques voire des coups. Au milieu, l’enfant trinque. Il peut se retrouver cou- pé de l’un de ses parents. Les décisions de justice de garde partagée sont là pour permettre au père (parfois la mère) d’obtenir un droit de garde le week-end. Mais quand le dia- logue est rompu, comment et où se retrouver pour “passer” l’enfant et éviter un nouveau clash ? “Quand il n’y a pas de lieu, cela se fait devant une gare, une gendarmerie… ou ça ne se fait pas du tout” commente Catherine Gaëtan, coordinatri- ce de La Marelle. Cette asso- ciation a depuis septembre 2014 mis en place “Les Passages de bras” à l’annexe du Centre médi- co-social de Pontarlier, 36 C, rou-

te de Besançon. C’est un terme juridique désignant ce moment où les parents séparés se croi- sent (ou pas) pour se confier les enfants. “Cet espace a pour but d’apaiser et de sécuriser les enfants et les parents aumoment du “passage de bras” pour l’exercice de droits de visite. Une

fessionnelles sont disponibles à Pontarlier les samedis de semai- ne paire entre 10 heures et 13 h 30 et chaque dimanche entre 17 h 45 et 19 h 45. Sur demande de laVille de Pon- tarlier et des acteurs sociaux qui le financent en partie, ce dispositif que l’on pourrait appe- ler “syndrome du dimanche soir” évite les alertes au commissa- riat quant à un non-retour des enfants et permet parfois de permettre à un enfant de revoir son parent et inversement. “Cela fonctionne aussi avec les grands- parents… qui sont rupture avec leur enfant et qui ne peuvent plus voir leurs petits-enfants. On en voit de plus en plus” témoigne la coordinatrice. Le lancement a été poussif à Pontarlier avec une seule famil- le suivie fin 2014. Depuis, ce sont des dizaines d’enfants âgés entre 0 et 18 ans qui sont pas-

sés ici. Personne n’est épargné : de la famille cadre supérieure à celle qui touche le R.S.A. “Ce lieu est vraiment nécessaire pour répondre à quelques situations difficiles mais nous ne sommes dans l’idéologie du maintien de la relation à tout prix si celle-ci se passe mal pour l’enfant.” L’espace assure donc pour que le relais se passe bien, ou se pas- se tout court. “On sait que des enfants sont aussi angoissés de revoir un de leurs parents. Nous faisons du cas par cas car chaque situation est différente.” L’association met aussi à dis- position un lieu de rencontre parents et enfants séparés. Cha- cun se voit dans un environne- ment neutre. Cela évite de cou-

per les liens. La Marelle n’est pas là pour recoller les morceaux entre le père et la mère. Elle propose des solutions et rencontre les parents.Une participation finan- cière (de 1 à 9 euros en fonction du quotient familial) est deman- dée. Si les règles ne sont pas res- pectées, elle se réserve le droit d’interrompre la rencontre si le comportement d’un parent ne permet plus d’assurer la sécu- rité. “On rappelle que les parents sont responsables de leurs enfants

pendant le passage de bras” témoigne la coordinatrice. Grâce à leur travail, des familles pontissaliennes ont renoué le dialogue. Elles n’ont plus besoin des Passages de bras. Une “peti- te” victoire lorsque l’on sait que la demande ne cesse de croître au fil du temps. Entre Besan- çon et Pontarlier, 140 dossiers (pour 225 enfants) ont été ouverts en 2014, contre 107 dos- siers 4 ans plus tôt.

équipe de profes- sionnels qualifiés assure l’accueil, le soutien, l’accompagnement et le suivi, en toute impartialité” pré- cise l’association dont le siège est basé depuis 20 ans à Besançon. Les Passages de bras sont choisis à l’initiative des parents ou impo- sés sur décision de justice. Deux pro-

10 familles pontissa- liennes.

E.Ch.

Espace d’accompagnement du “Passage de bras” à Pontarlier, annexe du Centre médico-social, 36 C, rue de Besançon. Contact : La Marelle au 03 81 52 73 99

Square Habitat : l’immobilier sur mesure PUBLI-INFORMATION Acheter, vendre, louer : dans tous ces domaines, l’agence Square Habitat Haut-Doubs mobilise toutes ses compétences pour rendre le meilleur service à ses clients.

L’ année 2015 se referme sur un bilan positif pour l’agence Square Habitat Haut-Doubs. Les clients plébiscitent la qualité de service de l’enseigne qui les accompagne dans leur projet immobilier. Qu’ils soient acquéreurs, vendeurs, bailleurs ou locataires, ils ont trouvé auprès de Square Habitat la réponse à leurs attentes. “La qualité du service offerte au client est un réel sujet de satisfaction au sein de notre équi- pe” résume Alban Foulquier, directeur des agences du bord frontière. Elle tisse depuis plusieurs années une relation de proximité avec les habitants du Haut-Doubs. Un lien de confiance qui correspond aux valeurs véhicu- lées par le Crédit Agricole, la banque régiona-

le dont dépend Square Habitat. “Nous sommes très attachés à ces valeurs. Dans l’immobilier, tout est affaire de proximité et de transparen- ce” remarque Alban Foulquier. Il aborde avec lucidité et sérénité l’année 2016 qui sera marquée par de nouvelles évolutions pour l’agence de Pontarlier. “Nous allons étof- fer encore notre équipe de nouveaux collabora-

teurs compétents et confirmés dans leur métier. Nous envisa- geons également d’élargir notre base de services tout en gardant au cœur de nos préoccupations l’intérêt du client” insiste le res- ponsable. Le concept phare de Square Habi- tat proposé à la clientèle dans le cadre d’une transaction immo- bilière est la Square Box. Ce dis- positif permet au vendeur com- me à l’acquéreur de bénéficier d’un certain nombre de services

Toute l'équipe de l'agence Square Habitat Pontarlier vous souhaite ses meilleurs vœux de réussite pour vos projets immobiliers en 2016. SQUARE HABITAT HAUT-DOUBS RECRUTE ! Envoyez votre candidature à albanfoulquier@squarehabitat.fr .

tels que “la Garantie Revente” qui pendant cinq ans, assure l’acquéreur contre le risque de perte financière s’il doit revendre le bien suite à un accident de la vie. “Chez Square Habitat, lorsqu’un client nous fait confiance pour son projet immobilier, nous nous devons de prendre des engagements vis-à-vis de lui.” Une approche de la relation client qui assoit la notoriété de l’enseigne dans le Haut-Doubs pontissalien où l’on apprécie le service sur mesure proposé dans le cadre d’une relation de confiance.

“La satisfaction client, une priorité.”

8, rue de Besançon PONTARLIER 03 81 38 63 10

Alban Foulquier, directeur des agences Square Habitat bord frontalier.

s q u a r e h a b i t a t p o n t a r l i e r @s q u a r e h a b i t a t . f r

www. s q u a r e h a b i t a t . f r

Made with FlippingBook - Online catalogs