La Presse Pontissalienne 194 - Décembre 2015

PONTARLIER ET ENVIRONS

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La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

DEVIS CONSEIL GRA TUIT

ARÇON

Une petite nouvelle

La distillerie Bourgeois s’invite au pays de l’absinthe Fondu de distillation, Arnaud Bourgeois se lance dans la production d’absinthe en y intégrant les plantes aromatiques cultivées par son épouse Anne-Sophie, maraîchère à son compte.

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L e nombre de distilleries d’absinthe a doublé en quelques mois sur le Haut-Doubs. On ne présente plus celles de la rue des Lavaux et de La Cluse-et-Mijoux. Les deux nouvelles à Dompierre-les-Tilleuls et à la Gran- ge-de-la-Mare à Arçon en sont à enco- re leurs balbutiements. L’affaire de jeunes passionnés. Pour Arnaud Bourgeois, cela relève de l’atavisme familial. L’alambic, c’est son truc tout comme il s’est toujours inté- ressé aux plantes aromatiques et médi- cinales. Il a même suivi une formation spécifique dans ce domaine auC.F.P.P.A. de Montmorot. Aussi, quand Anne- Sophie son épouse s’est lancée dans le maraîchage, il en profite pour semer les graines dont il aura besoin pour distiller le breuvage qu’il compte bien commercialiser. “On cultive grande et petite absinthe,hysope,mélisse,coriandre, fenouil…Rien que du bio” , explique le gérant de la distillerie Bourgeois. Comme ses confrères, il importe l’anis vert car cette plante méridionale ne s’acclimate pas aux frimas jurassiens. Pas de bonne absinthe sans des ingré- dients de qualité. Le reste est une affai- re de dosages, de maturation. On entre

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là dans le secret des dieux de l’alambic. La distillerie Bourgeois produit trois variétés : la fine destinée aux connais- seurs, la blanche qui laisse plus de pla- ce aux anisés et la verte recolorée avec une infusion de plantes. “On a déjà écoulé deux cuvées en vente directe et dans différents magasins et épiceries fines.” Le distillateur annonce aussi qu’il a déjà un bon nombre de réservations pour les cadeaux d’entreprises. Les éti-

La verte, la blanche et la fine : les trois absinthes distillées à la Grange-de- la-Mare à Arçon.

quettes de la distillerie Bourgeois mettent aussi à l’honneur un artiste com- tois. Charles Belle est l’auteur de la plante repro- duite sur les bouteilles. “Pour moi, c’est une pas- sion qui se concrétise” , apprécie Arnaud Bour- geois qui envisage de pro- duire assez vite un pastis aromatique. F.C.

L’alambic, c’est son truc.

À part l’anis vert, Arnaud Bourgeois utilise uniquement des plantes cultivées par ses soins. Rien que du bio.

Profession : promeneuse de chiens INSOLITE La première demi-heure gratuite

La chapelle des Capucins, un entrepôt, et après ? PATRIMOINE Son utilité discutée

jean de l’oppositionmuni- cipale. Implanté rue de Besançon, le bâti- ment qui date du XVII ème siècle n’est cependant pas vide. Il sert pour l’instant d’espace de stoc- kage pour la Vil- le de Pontarlier qui en est pro- priétaire depuis 1986 et qui

L’idée a été lancée à Pontarlier de donner une vocation nouvelle à cette ancienne chapelle qui fait office d’espace de stockage pour la municipalité.

D ans un C.V., c’est plutôt décalé. À la rubrique “profession”, Fanny Darvas répond : “Promeneuse de chiens”. À son compte depuis juillet dernier, la Pon- tissalienne d’adoption a créé la société Hap- py Dog dont l’activité principale est la pro- menade de chiens pour le compte de particuliers. Cette spécialiste de l’éthologie canine (étude du comportement des chiens) met ses dix années d’expérience au service des personnes qui, pour des raisons variées, ne peuvent sortir Médor eux-mêmes. “Il peut s’agir de personnes âgées, handicapées, de jeunes mamans qui n’ont pas le temps, ou de personnes qui ont un rendez-vous à l’extérieur. Elles me confient leur chien et je vais le promener pour une demi-heure ou une heure, sachant que la toute première demi-heure est gratuite, le temps de faire connaissance avec le maître et son animal” développe Fanny Darvas qui se fait peu à peu connaître par le bouche à oreille sur la région de Pontarlier. La jeune femme organise également des promenades collectives de chiens qui ren- contrent des problèmes de comportement et fait de la zoothérapie au profit de per- sonnes qui auraient besoin d’un soutien. Après avoir créé ce concept en Suisse, elle Fanny Darvas, éducatrice spécialisée option éducateur canin, propose à ses clients de promener leurs chiens quand ils ne peuvent pas le faire eux-mêmes. Original.

L ors du dernier conseil muni- cipal de Pontarlier, aumilieu du débat sur les orientations budgétaires, l’opposition a ouvert une parenthèse sur la chapelle des Capucins. L’idée a été émi- se de donner une utilité à ce lieu qui n’est plus voué au culte depuis très longtemps. “D’un côté, il y a

à Pontarlier des bâtiments qui n’ont pas de vocation, et de l’autre des associations qui peinent à remplir leur mission faute de mètres carrés suffisants. Cette chapelle des Capucins est inté- ressante en terme de volume. Elle est aussi idéalement située au centre-ville” observe Karine Gros-

“Intéressante en terme de volume.”

a donc importé l’activité dans la région pon- tissalienne. “Je fais également pension cani- ne. J’ai une maison avec un grand terrain à Pontarlier, à proximité d’une forêt. Mais je limite à trois chiens au maximum dans mon activité pension canine” ajoute la spé- cialiste. Certaines personnes font appel à ses services plusieurs fois par semaine. Fan- ny Darvas effectue également des services à domicile en s’occupant des chiens par des jeux, des câlins et même de la coiffure… Elle sait aussi s’occuper d’autres animaux domestiques comme des chats, des ham- sters, des oiseaux ou des tortues. J.-F.H. Un service inédit dans le Haut-Doubs : Fanny Darvas promène les chiens des autres. Renseignements au 06 04 40 06 10.

l’entretient. “La chapelle a été successivement utilisée comme fonderie, annexe de distillerie, cinéma, garage et comme entre- pôt” lit-on sur le panneau fixé au mur de l’édifice qui en retra- ce l’histoire succinctement. Un temps, des associations y ont tra- vaillé et déposé du matériel. Un entrepôt donc qui n’a pas vocation à être autre chose dans l’immédiat pour la municipali- té de Pontarlier qui a d’autres priorités. “Il n’y a pas de projet précis pour cette chapelle” indique Marie-Claude Masson la pre- mière adjointe, reconnaissant toutefois que l’idée de changer l’orientation de cet ancien édifi- ce religieux pour le valoriser ne manque pas d’intérêt.

La chapelle des Capucins sert pour l’instant d’espace de stockage à la ville qui en est propriétaire depuis 1986.

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