La Presse Pontissalienne 194 - Décembre 2015

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

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LES GRANGETTES Nouvelle entreprise La cuisine d’Angèle, le bon goût du fait maison Passionnée de cuisine, Angélique Taillard vient de créer “La cuisine d’Angèle”. Cette enseigne n’est pas celle d’un restaurant, mais celle d’un concept qu’elle a imaginé et qui se décline autour de trois services dont la livraison à domicile et sur le lieu de travail de plats qu’elle a préparés.

Christian JOUILLEROT www.christian.jouillerot.swisslife.fr t Retrait F t Épar HF t 1MB cement t 1 révoyanc F t Aut P t .P t P t )BCJU ation t L PJTJST t Commerc FT t &OU reprise

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L a cuisine est une passion qui habiteAngéliqueTaillard depuis son plus âge. “J’ai toujours aimé cela. Quand j’étais ado, je fai- sais à manger pour la famille” racon- te-t-elle. Alors, lorsqu’elle a envisagé une reconversion professionnelle il y a quelques mois après avoir travaillé dans le tourisme puis dans l’immobilier, c’est naturellement qu’elle s’est tour- née vers la cuisine avec l’idée de créer sa propre entreprise. Ainsi est née le 1 er octobre, aux Grangettes, “La cuisi- ne d’Angèle.” Cette enseigne n’est pas celle d’un restaurant, mais celle d’un concept imaginé parAngéliqueTaillard, qui se décline autour de trois services. Le premier s’adresse aux personnes qui n’ont pas le temps de cuisiner ou qui n’en ont pas l’envie.Angèle concoc-

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te pour elles des petits plats qu’elle livre le midi, à domicile ou sur le lieu de travail. “Je demande à mes clients de réserver de préférence 48 heures à l’avance. Je me déplace dans un péri- mètre de 25 kilomètres autour des Gran- gettes. Ce qui est positif, c’est que les

sine faitemaison. “Je ne travaille qu’avec de la viande française et des produits frais de saison” insiste Angélique Taillard. L’aventure culinaire dans laquelle elle s’est lancée ne s’arrête pas seulement à une cuisine du quotidien. Elle pro- pose également ses services pour des réceptions, des fêtes de famille, des repas d’entreprises ou d’association jusqu’à une centaine de personnes. “Dans ce cas, je n’impose pas de plats. Les gens viennent me voir, ils me disent ce qu’ils aiment et je cuisine en fonc- tion sachant que j’essaie toujours de proposer des accompagnements origi- naux qui sortent de l’ordinaire. Je peux me déplacer au besoin jusqu’à Besan- çon” Àpartir d’un certain nombre de convives,

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personnes qui ont com- mandé une première fois commandent à nouveau et me recommandent” se réjouit l’entrepreneuse de 42 ans, encouragée ain- si dans sa démarche. Le prix du menu du jour (plat-dessert-boule de pain) est à 10 euros livré, et à 8 euros si on ne prend que le plat, avec en pri- me la garantie d’une cui-

“Je fais à manger pour faire plaisir aux gens.”

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Angélique Taillard, 42 ans, ne regrette pas d’avoir changé de métier, sou- tenue dans son entre- prise culi- naire par sa

Angélique Taillard peut également assurer le service. “C’est du sur-mesu- re” , à l’exception peut-être des fêtes de fin d’année. En effet, pour Noël et Nou- vel an, elle va proposer un menu spé- cial (commande possible jusqu’au 22 décembre pour Noël). “Je fais à manger pour faire plaisir aux gens. Je m’épanouis vraiment dans mon nouveau travail” dit-elle. C’est cette passion pour la cuisine qu’elle trans- met aux jeunes générations dans le cadre de l’atelier culinaire “les p’tits chefs”, sa troisième activité. Dans le laboratoire qu’elle a aménagé au rez- de-chaussée de son habitation, elle accueille de 14 h 30 à 17 heures, le mer- credi après-midi, des enfants de 6 à 12

ans pour leur apprendre à cuisiner (6 participants maximum). Vêtu d’un tablier et d’une toque, chacun met la main à la pâte pour élaborer un plat. “Dernièrement, nous avons travaillé sur le thème américain. On a préparé notamment du ketchup maison.” À la fin de la séance, chaque enfant repart avec ce qu’il a concocté. Il n’y a plus qu’à passer à table !

La cuisine d’Angèle 2, Les Champs Bas 25160 Les Grangettes lacuisinedangele@gmail.com ww.lacuisinedangele.com Tél. : 06 31 97 65 26

famille et ses amis.

Le bâtiment en berne en 2015 CONJONCTURE Bilan de l’année Pierre Genzi, le président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics a dressé un bilan chiffré de l’activité lors des Assises qui se sont tenues à Pontarlier le 5 novembre.

avec 238 000 m 2 mis en charge, la bais- se avoisine 12 %. “Si l’on fait un zoom sur les mises en chantier de locaux du secteur public dans le Doubs, nous avons 31 000 m 2 , soit une baisse de 16,2 %” , confirme Pierre Genzi. Ce ralentissement se répercute forcé- ment sur les effectifs salariés qui dimi- nuent de 5,2 %. “Au 30 juin 2015, nous avons 9 750 salariés. L’effectif intéri- maire mobilise 307 personnes. Il bais- se de 26,8 % par rapport à l’exercice précédent.” Toujours à la date référence du 30 juin 2015, le Doubs compte 1 465 entreprises de B.T.P. qui emploient de la main-d’œuvre. Le président de la fédération s’inquiète du peu de lisibilité sur l’avenir. Il dénon- ce le phénomène des offres anormale- ment basses qui concurrencent les entreprises locales et la fraude au déta- chement bien réelle. “Nos trésoreries sont dégradées de cinq points. Les entre- prises subissent l’effet ciseau entre le délai de paiement des clients qui s’allonge et le délai de paiement des

Q uand on sait que la comman- de publique représente 15 à 20 % du chiffre d’affaires du secteur B.T.P., on comprend les craintes suscitées par le retrait de l’État dans les dotations aux collecti- vités. “Pour une ville comme Pontar- lier, cela représente 432 000 euros de baisse de dotations. En prenant en compte la hausse des charges, on arri- ve à 680 000 euros de capacité d’investissement en moins” , décrit Patrick Genre le maire de Pontarlier. Le plan de soutien au B.T.P. initié par le Conseil régional ne suffit malheu- reusement pas à compenser le désen- gagement de l’État. D’autant plus quand la conjoncture n’est pas très favorable comme le montrent les sta- tistiques arrêtées à fin juillet 2015 et qui mesurent l’évolution depuis un an.

Pour les permis de construire, ce sont 2 600 logements qui ont été autorisés, soit une baisse de 7,1 %. Dans le même temps, 2 500 logements ont été mis en chantier dans le Doubs, soit une pro- gression de 4,2 %. “L’activité relative à la construction neuve est encore en baisse mais cette baisse est moins impor-

Pierre Genzi le président de la fédération du B.T.P. dans le Doubs a fait un point de situation sur le ralentissement de l’activité du B.T.P.

tante que celle enre- gistrée les années pré- cédentes” , indique Pierre Genzi. Au niveau de la construction neuve de locaux privés et publics, 276 000 m 2 ont été autorisés en 2015, soit une bais- se de 30,8 %. En ce qui concerne les locaux commencés,

Une carte d’identification professionnelle des salariés.

fournisseurs qui diminue.” Le secteur est-il pour autant condamné ? Non, estime Pierre Genzi confiant sur les perspectives d’activité liées au besoin de nouveaux logements. L’élargissement du prêt à taux zéro, les dispositions fiscales favorables à la rénovation éner- gétique ou au logement social vont dans le bon sens. Les taux d’intérêt bas sont également susceptibles d’encourager les porteurs de projets.

“En interne, la carte d’identification professionnelle des salariés se met en place sur les chantiers et ce, grâce à nos amis suisses qui ont communiqué leur expérience sur le sujet à la fédé- ration du Doubs. Ce dispositif est en train de s’étendre sur tout le territoire français.” Il ne reste plus qu’à convaincre les Suisses de venir construire en Fran- ce.

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