La Presse Pontissalienne 194 - Décembre 2015

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 194 - Décembre 2015

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Une belle histoire de comté

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Près de 17 000 visiteurs à Festicomtois

Résistance 67 millions de Français ne peuvent pas se coucher devant huit ou dix terroristes. Aussi déterminés et armés soient-ils. Pas plus qu’ils n’ont l’intention de se coucher devant une secte érigée en État, mani- pulée par d’obscurs ignorants, certes déter- minés et parfaitement organisés, mais dont l’idéologie ne repose sur rien de cré- dible. La France est touchée, mais debout. De Pontarlier à Morteau, de Mouthe à Besançon et au-delà partout dans le pays, la France montre son vrai visage depuis trois semaines. Bien au-delà encore, de Sydney à Londres, de New York à Rio de Janeiro, la France rayonne, sans doute plus qu’elle ne l’a jamais fait depuis cin- quante ans. Ce pays qui montre si sou- vent une propension à s’autoflageller, à se dévaloriser et à cultiver le pessimisme se redresse. Il semble même que c’est le monde entier qui réapprend à la France ce qu’elle représente aux yeux de tous. Les Français n’avaient sans doute pas conscience que l’aura de leur pays qui est celui des Lumières ne s’est pas amenui- sée en ce XXI ème siècle, même si la France semble perdre depuis quelques décen- nies son rang de puissance mondiale. Les valeurs qu’elle a construites, c’est rassu- rant, sont plus fortes que les simples cri- tères économiques. Le courage d’une France bafouée, ce sont aussi les forces de l’ordre qui l’incarnent en ce moment. Dès lors comment ne pas jeter l’oppro- bre à l’extrême gauche française qui, juste après les attentats de Paris au moment de l’instauration de l’état d’urgence fus- tigeait le risque de voir s’installer en France un État-policier ? Affirmer cela est cracher à la figure de ces forces de l’ordre qui ne sont pas là pour fliquer mais pour proté- ger, et par ricochet à la figure de tous les Français. Il faut aujourd’hui vivre avec la conscience du danger mais surtout pas la peur au ventre car c’est justement cela que recherchent ces barbares “modernes”. Soixante-dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, c’est à une sorte de nou- velle résistance que les citoyens français sont désormais appelés. Résistance à la peur, résistance à toute tentative d’op- pression, résistance à l’ignorance, résis- tance à la peur de l’autre, résistance à toute tentation de dresser les Français les uns contre les autres, résistance à la radi- calisation de nos enfants, résistance sur- tout à un ennemi lâche et invisible. Soixante-dix ans après, une nouvelle résis- tance s’organise en France. Le pays ne se laissera jamais soumettre à quelque joug que ce soit. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Décembre 2015 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, 13 ème R.G., C.D. 25, équipes des candidats, Happy Dog, Jean Uzzeni, Studio Vu, J. Varlet, Ville de Pontarlier.

P our une première, ce fut une réussite ! Le salon Festicomtois organisé à Micropolis par le Crédit Agri- cole de Franche-Comté les 27 et 28 novembre a ren- contré un franc succès. Près de 17 000 visiteurs sont venus à la rencontre des 140 expo- sants qui étaient répartis sur 9 000 mètres carrés. La banque régionale a réussi son

pari de mettre à l’honneur les savoir-faire francs-comtois, reflets de la diversité du tissu économique, associatif et cul- turel local. Mais Festicomtois ne fut pas seulement une vitrine pour ceux qui contribuent à faire vivre ce territoire par leur acti- vité. Cette première édition fut aussi un événement musi- cal. Le samedi, en fin d’après-

midi, Lilian Renaud, le jeune talent de la chanson fran- çaise, originaire de Mamirolle, s’est produit sur la scène de Micropolis. Le gagnant de The Voice a interprété les chansons de son premier album qui figure déjà parmi les meilleures ventes. Un show que le Crédit Agricole a offert à 4 500 spectateurs. Quel talent !

Le 6 novembre, Lilian avait répondu présent à l’invitation de Michel Gurtner.

7 000 visiteurs ! “Il est temps de “Comté” la frui- tière” a fait un carton ! Jamais une exposition pro- posée par les archives de Pontarlier nʼavait eu autant de succès. Des gens de tous les âges se sont déplacés pendant un mois à la Cha- pelle des Annonciades pour appréhender lʼhistoire de nos fruitières devenues le sym- bole du dynamisme de lʼagri- culture locale, et la fierté de toute une région. Le succès de cette exposition nʼest pas seulement le fait de son contenu. Il est aussi lié à la petite équipe qui lʼa conçue : Annie Brichoux, responsable des archives municipales, Phi- lippe Marguet du Comice de Pontarlier, Martine Matton enseignante à lʼE.N.I.L. de Mamirolle ainsi que Jean- Pierre et Michel Gurtner. Ces deux frères, fils de fromager, ont une passion communi-

cative pour la filière comté et lʼagriculture. Il est impossible de ne pas se laisser convaincre par lʼen- thousiasme de Michel Gurt- ner lorsquʼil parle du comté. Enseignant à lʼE.N.I.L., il pren- dra sa retraite à la fin de lʼan- née après avoir transmis, des années durant, son savoir- faire à des générations de jeunes fromagers. Le plus célèbre dʼentre eux est aujourdʼhui Lilian Renaud qui le 6 novembre lui a fait lʼami- tié dʼêtre présent à la Cha- pelle des Annonciades alors quʼil organisait une réception pour tous ceux qui avait contri- bué à la réussite de lʼexposi- tion. Lilian, entouré de ses amis et de Michel Gurtner, maître de cérémonie trucu- lent et ému, a chanté la chan- son du fromager, avant dʼof- frir un concert privé à un public ravi, qui ne sʼattendait pas à le voir là.

Le public est venu des quatre coins de Franche-Comté pour découvrir ce salon où 140 exposants montraient leur savoir-faire (photo J. Varlet).

Jougne : les 16 parcelles bientôt vendues

D ans notre précédent numéro dont le dossier était consacré à l’actua- lité immobilière, nous relations les difficultés rencontrées par un programme immobilier en cours sur la commune de Jougne, posant la question d’un Haut-Doubs qui serait arrivé à saturation en matière de construction. Or, il n’en est rien. N’ayant pu contacter les por- teurs de ce projet au moment de la rédaction de notre pré- cédent article, ceux-ci ont sou- haité apporter les précisions suivantes. Ce projet a été ini- tié par Immobois il y a plus de 4 ans. Contrairement à ce que nous relations, les actionnaires de cette société sont 3 constructeurs francs-comtois reconnus de maisons bois (Constructions Chauvin de Mont-sous-Vaudrey dans le Jura, Chalets Claudet de Frasne et Habitations Gardavaud du Valdahon). Aux dires de Lau- rent Chauvin, un des trois

actionnaires, acquérir, urbani- ser et aménager une zone de cette importance n’a pas été simple. “Cela fait plus de 4 ans que nous travaillons sur ce dos- sier, nous avons d’abord dû faire et demander toutes les études et autorisations préalables mais dans un contexte normatif sans cesse en évolution cela a demandé énormément de temps et d’énergie.” Le projet initial comportait 19 lots desti- nés à la construction de cha- lets individuels et 2 lots desti- nés à la réalisation de 7 petits collectifs. Réfléchi dans une logique écologique et de qua- lité architecturale globale, ce projet nommé “L’éco-village du Mont d’Or” annonçait environ 150 logements et préfigurait des nouvelles tendances et orientations en matière d’ur- banisme. La pré-commerciali- sation a démarré à l’automne 2013 mais dans un contexte de crise sévère de l’immobilier, la volonté des promoteurs de réa-

Sur les 16 parcelles

proposées à la vente sur ce lotisse- ment à Jougne, encore quelques disponibilités.

liser une opération avant-gar- diste s’est également heurtée à une hésitation de la clientèle pour cette nouvelle façon d’ha- biter et à un fâcheux hasard de calendrier. En effet, le lance- ment de ce programme s’est fait au moment même où le débat sur la difficile question de l’assurance-maladie des tra- vailleurs frontaliers était lancé par le gouvernement. Ayant rapidement pris conscience que le projet ambitieux qu’ils avaient imaginé aurait de la peine à être

conduit à son terme dans son esprit originel, les promoteurs ont décidé de commercialiser les lots à destination de la construction individuelle en lais- sant la liberté du constructeur et du type de construction à chacun des accédants. Dès lors, sur les 16 parcelles dis- ponibles allant de 400 à 700 m² pour un prix d’environ 210 euros du m², deux seulement restent à la vente à ce jour. Si une seule maison a pu être terminée avant l’hiver, d’autres ne tarderont pas

à sortir de terre dès les beaux jours revenus. Fort de ce suc- cès, les parcelles initialement prévues pour la construction des immeubles collectifs sont en passe d’être transformées en parcelles individuelles et seront très prochainement mises en vente. Le site est situé à deux minutes de la frontière et des remontées mécaniques de Piquemiette. C’est l’agence L’Immobilier Pontissalien qui se charge de la commerciali- sation.

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