La Presse Pontissalienne 181 - Novembre 2014
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
2, 50 €
N° 181
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
NOVEMBRE 2014
ILS SONT LES PLUS GROS CONTRIBUABLES DU DOUBS LES FRONTALIERS FACE À L’IMPÔT
L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 7
LE DOSSIER
ÉCONOMIE
p. 20 à 25
p. 26
Qui skie gratuitement à Métabief ? Les dirigeants de la station ont procédé à un toilettage de la politique tarifaire.
Pareuses, Lavaux, Berlioz… Les quartiers de Pontarlier dévoilent leurs richesses
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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014
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Vols de voitures élucidés à Valdahon
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Rythmes scolaires : le compte est bon à Pontarlier
Impôts Proportionnellement à sa population, le Haut-Doubs pontissalien est sans doute une des zones de France qui contribue le plus à l’effort fiscal national. 63 % des foyers de la région de Pontarlier sont redevables de l’impôt sur le revenu. C’est cinq points de plus que la moyenne dépar- tementale du Doubs et surtout dix points de plus que la moyenne nationale. En résumé, un Français sur deux n’est pas assez riche pour devoir payer des impôts sur le revenu tandis que deux Pontissa- liens sur trois le sont assez pour en payer. On s’en doute, cette vitalité fiscale hors norme du Haut-Doubs est due à la pré- sence massive de travailleurs frontaliers aux confortables revenus. Sur les 50 000 contribuables installés dans le Haut- Doubs, l’administration fiscale estime que la moitié sont des frontaliers. Ces 50 000 contribuables rapportent une manne de près de 130 millions d’euros au fisc français. Au même titre que les travailleurs installés en France percevant de hauts revenus, les frontaliers sont très lourdement imposés, certains ver- sant au fisc plus de 3 000 euros par mois. Par le fruit de leur travail, les frontaliers du Haut-Doubs comptent parmi les plus gros contributeurs français de l’impôt sur le revenu. Logique, répondront les car- tésiens, parce que les impôts sont pro- portionnels aux niveaux de revenus pon- dérés par la situation de famille de chaque contribuable. De ce côté-là, salariés tra- vaillant en France et salariés travaillant en Suisse sont logés à la même enseigne, et heureusement. Seulement, on sent poindre de plus en plus parmi les tra- vailleurs frontaliers ce sentiment de ras- le-bol fiscal. Quelque somme que l’on gagne, se sentir amputé de plusieurs milliers d’euros par mois donne légiti- mement l’impression d’être les vaches à lait de l’État. Dans une perspective de croissance de la France, de dynamisme retrouvé et d’enthousiasme économique, contribuer à l’impôt peut et même doit s’apparenter à une fierté nationale de solidarité. Seulement, il faut bien recon- naître que depuis plusieurs mois, l’État de la France donne l’impression à ceux qui paient l’impôt de remplir un puits sans fond, fait de gabegies, de dilapi- dation et de dépenses superflues. Ce sentiment de ras-le-bol fiscal, qui touche d’ailleurs tous les contribuables, ne sera atténué qu’à partir du moment où l’obo- le consentie aux impôts sera utilisée à bon escient. Aucun signe pour l’instant n’encourage à payer ses impôts avec un début de sourire. Jean-François Hauser Éditorial
A u dernier conseil muni- cipal, Marie-Claude Mas- son adjointe à l’ensei- gnement à Pontarlier a dressé un premier bilan des rythmes scolaires. “Pratiquement toutes les demandes ont été satis- faites” , a-t-elle souligné avant de communiquer quelques
chiffres. 1 471 enfants dont 561 en maternelle sont sco- larisés cette année dans les écoles publiques de la ville. 310 prennent leur repas au restaurant municipal. Le cré- neau de périscolaire proposé entre 11 h 30 et 12 h 15 connaît un succès mitigé avec
65 enfants. Tout le contraire des études surveillées et gra- tuites en fin d’après-midi qui attirent 353 enfants en pri- maire et 113 en maternelle dans la même tranche horai- re. L’effectif redescend ensui- te lors du périscolaire du soir où l’on dénombre 50 mater- nelles et 111 primaires. Cette bonne adéquation entre l’offre et la demande reflète selon Patrick Genre “un pro- jet mûrement réfléchi en amont par les directions de services, bien relayé par les Francas. Grâce à tout le monde, on a pu répondre aux demandes. Globalement, les activités se passent bien y compris l’éco- le du samedi matin.” À la ques- tion de Claire Colin (Pontar- lier Écologie) d’ouvrir le périscolaire à partir de 7 h 30 et de prolonger le soir jusqu’à 19 h 30, le maire explique : “La réflexion sur ces points, elle a eu lieu. Les réponses sont compliquées et pas seu- lement sur l’aspect financier. On aura un débat. En se posant aussi la question de fond, à savoir s’il est souhai- table qu’un enfant soit en col- lectif de 7 h 30 jusqu’à 19 h 30.” Les élus P.S. sou- haitent quant à eux que le tis- su associatif s’investisse davantage. “Mais là aussi se pose la question de la res- source humaine.” Le béné- volat, ce n’est plus ce que c’était…
Un peu de sérénité retrouvée à Valdahon après l’élucidation de ces affaires.
L es vols de voitures se multipliaient depuis quelques mois sur le secteur de Valdahon. Face à cette recrudescence de délinquance, décision avait été prise de former un grou- pe d’enquête de lutte anti- cambriolage (G.E.L.A.C.) au niveau de la compagnie de Pontarlier. Les plaintes signa- laient treize véhicules volés ou incendiés. “Cette affaire a été résolue grâce à l’en- quête menée au niveau du G.E.L.A.C. Deux équipes dis- tinctes ont été identifiées. Elles comprennent sept indi- vidus âgés de 18 à 30 ans et originaires de Valdahon, Étalans, Sancey-le-Grand et Saône” , indique le capitai- ne Petit, commandant en
second de la compagnie de l’arrondissement de Pon- tarlier. La première équipe com- portait trois individus qui ont déjà été condamnés à de la prison avec sursis. La deuxiè- me bande a été interpellée plus récemment. “L’un a été écroué et les trois autres sont placés sous contrôle judi- ciaire.” Autre bonne nouvelle avec l’arrestation le 3 octobre des trois individus suspec- tés d’avoir agressé une sep- tuagénaire le 4 septembre dernier à Valdahon. L’en- quête avait été confiée à la brigade de recherche de la compagnie qui a agi avec l’aide du G.E.L.A.C. et de la section recherche de Besan- çon.
L’adjointe à l’enseignement a fait le point sur les rythmes scolaires au dernier conseil municipal de Pontarlier.
R.N. 57 : on sera fixé avant Noël
L es discussions avancent bon train entre les élus locaux et les services de l’État concernant les travaux à engager pour fluidifier le trafic sur la R.N. 57 autour de Pontarlier. Le 6 octobre der- nier se tenait une cinquième réunion sur le sujet, de laquelle sortiront des annonces “avant la fin de l’année” annoncent de concert Annie Genevard et Patrick Gen- re. Le cabinet d’études “Trafalgare” basé à Marseille est chargé d’élaborer les meilleurs scénarios possibles au rapport coût-performances le plus efficace. “On aura des solutions et des engagements sur le court, le moyen et le long terme. Nous sommes enfin dans une dynamique constructive. Plus personne n’acceptera en effet qu’on avance des idées sans avoir les moyens de les réaliser” se réjouit Patrick Genre tandis qu’Annie Genevard précise que “le cabinet d’études travaille sur toutes les hypothèses possibles pour améliorer
le franchissement de Pontarlier, avec des feux intelligents, des giratoires, des des- sertes complémentaires…” Le choix de ces premiers aménagements sera annon- cé lors d’une conférence de presse qui se tiendra avant la fin de l’année promet- tent les élus locaux. Avant ces annonces tant attendues, une chose est déjà tran- chée : le grand contournement de Pon- tarlier tel qu’il avait été pensé il y a plu- sieurs années ne se fera jamais. “Il faut être réaliste” admet Annie Genevard. Le coût de ce chantier pharaonique est esti- mé aujourd’hui à plus de 500 millions d’eu- ros. Dans le contexte actuel, c’est deve- nu totalement impossible. Les premières mesures pour commencer à désengorger le trafic devraient intervenir dès l’année prochaine.
est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte,
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Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Novembre 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.A.P., G.E.S.P., J. Varlet, Vieux de l’hôp.
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L’INTERVIEW DU MOIS
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POLITIQUE
Patrick Genre sévère “Cette réforme territoriale, c’est du bricolage”
La conseiller régional Patrick Genre critique ouvertement la réforme territoriale qui doit
conduire à la fusion des Régions Bourgogne et
L a Presse Pontissalienne : Faut-il réduire le nombre de régions ? Patrick Genre : Ce n’est pas la vraie question à trai- ter. La vraie question est de savoir de quelles structures et échelons nous avons besoin et sur- tout pour remplir quelles missions. On nous a vendu cette réforme territoriale comme devant être source d’économies et bizarrement on n’entend plus du tout parler de ces économies. Car il paraît évident que cette réforme sera source de dépenses supplémentaires. Les administrations régionales auront forcément des antennes dans chacune des deux villes Besançon et Dijon, sans parler des déplacements des élus d’un bout à l’autre de cette future grande région et les économies en termes de personnel ne se feront sentir, si elles existent, que dans dix ou quinze ans. Qu’il faille une simplification, oui, mais une réforme com- me celle-là, sûrement pas. L.P.P. : Qu’est-ce qui vous gêne le plus ? P.G. : Avant de découper la France comme ça, com- me si ça avait été fait entre la poire et le café pendant un repas, il fallait d’abord se poser la question : pour quoi faire ? Après la réforme, on aura encore plus d’écarts entre les petites et les grandes régions que ce qui existe aujourd’hui, c’est aberrant. Il n’y a aucun rééquilibrage entre les futures régions. En plus, cette réforme n’a pour conséquences que de réveiller d’inutiles querelles de clochers entre futures capitales. L.P.P. : Pourtant, tout le monde s’accorde à dire qu’il faut une réforme territoriale. Quelle réforme défendriez-vous ? P.G. : J’étais favorable à la fusion des Départe- ments et des Régions pour supprimer vérita- blement un échelon, et j’étais également favo- rable à la suppression des cantons au profit des intercommunalités avec un redimensionnement des communautés de communes. Une réforme est nécessaire car le citoyen finit par s’y perdre. Le Conseil général s’occupe en partie des trans- ports avec le ramassage scolaire et le Conseil régional aussi avec les trains, même chose avec les collèges et les lycées. Il est nécessaire de toi- letter tout cela et commençons par faire cela. Le problème avec l’actuelle réforme, c’est qu’on déci- de de la faire et qu’après seulement on se deman- de comment on va la faire. C’est dramatique. On reproduit les mêmes erreurs que ce qui s’est pas- sé avec le dossier des rythmes scolaires. Cette réforme territoriale, c’est du bricolage. Le vrai sujet est pourtant là : comment faire que la Fran- ce soit plus efficace, plus efficiente. Au lieu de cela, rien qu’un débat politicien autour d’une carte des régions. L.P.P. : La méthode Marie-Guite Dufay, vous la jugez tout aussi sévèrement ? Elle a le mérite de s’engager à fond pourtant ? P.G. : À tel point qu’elle est presque allée plus vite que le président de la République dans les annonces ! On était mariés avec la Bourgogne le lendemain des premières annonces alors que jamais, jusqu’à aujourd’hui, nous en avons débat- tu au sein de l’assemblée régionale. On aurait pu au moins évoquer dans le débat la possibili- té de s’allier également avec Chapagne-Arden- ne et Lorraine pour faire une vraie grande région forte, par exemple. Mais rien : il n’y a eu aucun affaire que celle employée par la présidente de Région Marie-Guite Dufay. Franche-Comté d’ici quelques mois. Il condamne autant la méthode de l’État dans cette
Patrick Genre, future tête de liste aux régionales ? Réponse de l’intéressé en début d’année prochaine.
défendre ces questions.
le) va être transférée aux Régions, cela se fera donc au détriment des intercommunalités qui n’auront donc plus de ressources. Et les Dépar- tements risquent d’être véritablement dépouillés, il ne leur restera que les solidarités à gérer. A- t-on besoin d ’une collectivité juste pour ce gros dossier ? Sur cette question des moyens égale- ment, cette réforme est pour l’instant un ren- dez-vous manqué. À se demander si le remède ne sera pas plus mauvais que le mal. Cela déno- te un véritable manque de gouvernance au niveau de l’État, c’est inquiétant. D’ailleurs, ce qui n’est pas dit non plus avec cette réforme, c’est la maniè- re dont l’État va se réformer en région. Il fau- drait que l’État commence à s’appliquer à lui- même la réforme. Mais je crains que toutes les directions décentralisées de l’État restent, alors qu’elles ne colleront plus du tout avec les terri- toires électoraux. Maintiendra-t-on par exemple deux Directions régionales des affaires cultu- relles, une à Dijon et une à Besançon ? Je crains que oui car je n’ai pas encore entendu dire que les D.R.A.C. allaient fusionner... L.P.P. : A-t-on aussi des raisons de craindre pour l’avenir des territoires ruraux comme le Haut-Doubs ? P.G. : Avec l’augmentation de la taille de la région, on va forcément réduire la représentation des territoires ruraux de Franche-Comté. Le pro- blème pour un secteur comme le Haut-Doubs, c’est qu’on est déjà actuellement à la marge de la Franche-Comté. On va donc se retrouver à la marge de la marge. Je n’affirme pas qu’on sera moins bien loti, je me pose quand même la ques- tion. Je ne suis pas persuadé que les gens de la Nièvre ou de l’Yonne se sentent vraiment impli- qués dans les problématiques frontalières du Haut-Doubs. Et que deviendront par exemple les fonds Interreg ? Nous resterons les seuls à
vote, aucun débat, aucun espace de discussion à part cette pseudo-consultation citoyenne. Il y a là un vrai déni de démocratie : on n’a même pas consulté les premiers élus concernés, les conseillers régionaux. Et à la Région Franche- Comté, ça n’a l’air de ne déranger personne qu’on ne sache même pas ce qu’on va mettre dans cet- te fusion. L.P.P. : La réforme ne trouve donc aucune grâce à vos yeux ? P.G. : Non car il n’y a aucune cohérence. C’est exactement la même chose que pour ce redé- coupage cantonal qui ne rime à rien. Pour le futur canton de Pontarlier, dont les contours seront ceux de la C.C.L., il faut bien se rendre
L.P.P. : Des voix circulent déjà pour affirmer que vous feriez une excel- lente tête de liste départementale pour ces élections régionales qui doi- vent avoir lieu dans un peu plus d’un an. Vous confirmez vos intentions ? P.G. : Je laisse dire. Cela fait 19 ans que je suis élu et j’ai tou- jours eu cette attitude de ne me prononcer que le moment venu, même si j’y pense en me rasant (rires). Je me pronon- cerai donc en début d’année prochaine. Pour l’instant, mes préoccupations sont de boucler dans de bonnes conditions le prochain budget de la Ville et de la C.C.L. d’ici la fin de l’année.
compte qu’on aura deux conseillers départementaux sur ce petit territoire, en plus du maire de Pontarlier président de la C.C.L. Pour quoi faire ? Je me pose la question. Tout comme on se pose toujours la question de la cohérence d’un futur canton d’Ornans qui s’étendra des portes de Besan- çon aux Alliés... C’est la même méthode, les mêmes erreurs : alors qu’il y a un vrai sujet à traiter, on passe totalement à côté. L.P.P. :La Région semble tout de même vouée à devenir l’échelon majeur avec cette réforme ? P.G. : Oui, mais avec quels moyens, on ne le sait pas non plus. On nous dit que la C.V.A.E. (l’ancienne taxe professionnel-
“Le remède ne sera pas plus mauvais que le mal.”
“ Il y a là un vrai déni de démocratie.”
L.P.P. :Depuis que vous êtes conseiller régional, avez-vous vraiment le sen- timent d’avoir pesé en faveur des intérêts du Haut-Doubs ? P.G. : J’ai défendu jusqu’à maintenant du mieux que je pouvais les dossiers dont j’ai la charge comme la ruralité, l’économie ou les transports. Je pense avoir su peser sur certaines décisions. Récemment encore concernant un débat sur la lourdeur des contraintes qui pèsent sur le fonc- tionnement des Pays, par exemple. J’ai été aus- si un des seuls conseillers régionaux à défendre le lourd dossier du droit d’option pour les fron- taliers. Ce serait prétentieux de dire que je pèse sur les orientations du Conseil régional, mais je fais en sorte de toujours faire entendre ma voix. Propos recueillis par J.-F.H.
PONTARLIER
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FAITS DIVERS
Il fait ses études là-bas 43 étudiants disparaissent au Mexique : un Pontissalien témoigne Le Mexique manifeste après la disparition de 43
étudiants. Un Pontissalien qui suit un cursus scolaire là-bas depuis
Consternation et peur au Mexique où 43 étudiants ont disparu. Un groupe mafieux est mis en cause après que des enquêteurs ont exhumé des restes humains dans une fosse commune. Le Pontissalien Quentin Gombaud étudie là-bas. Il témoigne.
septembre témoigne.
L a Presse Pontissalienne : Que faites-vous au Mexique ? Quentin Gombaud (23 ans,originaire de Doubs) : Je suis étudiant en marketing en der- nière année de master et je suis au Mexique dans le cadre d’un échange universitaire en vue de développer mes compétences linguistiques, profes- sionnelles et interculturelles. L.P.P. : Disparus depuis le 27 septembre après des affrontements avec la police, des étu- diants ont été exécutés par des tueurs à gages qui sont passés aux aveux. Cet événement tragique bouleverse le Mexique. Les 43 dis- parus étaient inscrits à l’école d’Ayotzinapa. Étudiez-vous là-bas ? Q.G. : J’étudie sur le Distrito Federal, c’est-à-dire à environ 5 heures de rou- te d’Ayotzinapa, ville où ont disparu les étudiants. Comme beaucoup
d’étudiants, j’ai voyagé mais je ne me suis pas rendu dans l’État du Guer- rero pour le moment. Je le ferai plus tard. L.P.P. : La colère grandit dans le pays. La pres- se locale indique des scènes de pillage. La ressentez-vous ? Avez-vous assisté à des scènes de violence ? Q.G. : Il n’y a eu aucun débordement à ma connaissance sur la capitale et je n’ai assisté à aucune scène de violen- ce. Néanmoins, quelques manifesta- tions se sont déroulées pour protester contre cette situation. Les gens sont indignés et consternés. L.P.P. : L’ambassade, ou votre école, vous a-t- elle demandé de prendre des précautions ? Q.G. : Lors de la semaine d’intégration pour les étudiants étrangers, l’école
nous a indiqués lors d’une conférence les règles de sécurité à suivre dans le pays. Suite à la disparition des 43 étu- diants et à l’accident impliquant des étudiants étrangers de mon campus, l’école s’est empressée dans ce contex- te quelque peu tendu de nous rappe- ler les règles à suivre. Des étudiants mexicains, français et allemands, ont été pris pour cibles par la police minis- térielle en revenant d’Acapulco, dans l’État du Guerrero. L’un d’eux a été sérieusement blessé. La sécurité est prise très au sérieux. L.P.P. : Lorsque vous avez décidé de partir là- bas, saviez-vous que vous vous exposiez à des risques ? Q.G. : La lutte contre le crime organi-
Q.G. : Une grande partie des lieux les plus dangereux aumonde sont enAmé- rique latine dont certains au Mexique. Il est de bon sens d’éviter certaines de ces zones. L.P.P. : Pensez-vous rentrer à Pontarlier ? Q.G. : Non, je n’ai aucune raison d’ordre personnelle qui me pousserait à ren- trer en France avant la fin du semestre. L.P.P. : Votre famille est-elle au courant des événements ? Q.G. : Oui, ma famille est au courant et me fait confiance. En France, cet évé- nement semble recevoir un certain écho même si un événement en chas- sant un autre, certains médias en par- lent moins qu’auparavant. Propos recueillis par E.Ch.
sé et la guerre contre la drogue menée depuis 2006 par le gouvernement ne sont pas sans conséquences. Je savais que je m’exposais à certains risques, et personne n’est jamais totalement à
l’abri mais en suivant des règles strictes, on les réduit significativement. Il ne faut pas non plus avoir l’image d’un pays en état de siège permanent même si la situa- tion reste préoccupante. Les gens ici sont accueillants et toujours prêts à rendre ser- vice. Tout est basé sur la confiance. L.P.P. : Y a-t-il des lieux que vous évitez ?
“Un étudiant de mon campus blessé.”
L’ÉVÉNEMENT LES FRONTALIERS FACE À L’IMPÔT
Dans le Haut-Doubs, les recettes de l’impôt sur le revenu sont importantes. Elles représentent plus d’un quart des recettes du département du Doubs.
63% des Pontissaliens paient des impôts Fiscalité 20 500 foyers imposés Dans le Haut-Doubs pontissalien, le résultat de la collecte des impôts sur le revenu atteint 75 millions d’euros ! Une somme exceptionnelle pour un territoire rural, mais qui s’explique par le nombre de travailleurs frontaliers qui sont de précieux contributeurs aux finances de l’État.
D ans le Haut-Doubs, les recettes fiscales géné- rées par le prélèvement de l’impôt sur le reve- nu sont hors normes. C’est la conséquence d’un nombre impor- tant de contribuables qui sont domiciliés en France mais qui travaillent en Suisse. À cause d’un rapport monétaire franc suisse-euro qui leur est favo- rable, les frontaliers ont des reve- nus plus élevés que la moyenne des Français et qui ne passent pas inaperçus aumoment d’être tamisés par le service des impôts. Les chiffres fournis par la Direc- tion Régionale des Finances Publiques du Doubs sont élo- quents. “Dans ce département, le revenu moyen par foyer fiscal est de 26 000 euros. Mais il y a de grandes disparités d’un sec- teur à l’autre. Dans le détail, on remarque que ce revenu est de 23 300 euros dans le pays de Montbéliard et de 24 100 euros
à Besançon. En revanche, il atteint 30 600 euros sur Pon- tarlier et Morteau. À ce niveau- là, on s’approche des revenus de la banlieue parisienne” observe Jean-Christophe Royer, direc- teur du pôle fiscal de la DRFiP du Doubs. Il ne fait aucun doute à ses yeux que l’influence des revenus des travailleurs frontaliers est consi- dérable dans ce constat. LeHaut-
ron. Dans le secteur de Morteau cette fois, il avoisine les 53 mil- lions d’euros. Au final, ces deux secteurs confondus représentent plus d’un quart dumontant total des impositions dans le Doubs qui est de 486 millions d’euros. Sur l’ensemble de la bande fron- talière, les contribuables sont aussi plus nombreux que la moyenne départementale et nationale à payer des impôts. Cela donne à la fois une indica- tion sur le niveau de revenu des ménages et le niveau d’activité de ce territoire où le taux de chô- mage reste inférieur à lamoyen- ne nationale (entre 7 et 7,5% à Pontarlier et entre 5 et 6% à Morteau). “Dans le Doubs, il y a près de 290 000 foyers fiscaux dont 58% sont imposés. C’est plus que la moyenne nationale puis- qu’en France, 53% des foyers paient des impôts” poursuit Jean- Christophe Royer. Là encore, le Haut-Doubs fait figure
Doubs reste une zone rurale certes, mais une zone rurale dorée où vivent de précieux contributeurs aux finances de l’État. Preuve encore s’il en fallait de cette réalité, le montant total des imposi- tions s’élève dans la région de Pon- tarlier à 75 mil- lions d’euros envi-
Jean-Christophe Royer, de la direction des services fiscaux du Doubs estime que la moitié des contribuables imposés sont frontaliers (photo archive L.P.P.).
Un revenu moyen à 30 600 euros.
la vague, ce qui a pour effet de générer des tensions sur le mar- ché de l’immobilier entre autres.” Le traitement des frontaliers occupe désormais une grande partie du temps des services fis- caux duDoubs chargés de recou- vrir l’impôt sur le revenu. T.C.
d’exception : 63% des foyers fis- caux sont imposés à Pontarlier et 67% àMorteau ! 20 500 foyers fiscaux paient donc des impôts sur la région de Pontarlier qui en compte 32 500. Ils sont 12 500 dans la région de Morteau sur un ensemble de 18 500. “Sur les 50 000 contribuables qui sont
dans le Haut-Doubs, on estime que la moitié environ sont des travailleurs frontaliers” précise encore Jean-Christophe Royer. Jamais selon laDGFiP,ces chiffres n’avaient été aussi élevés, mal- gré le léger ralentissement éco- nomique qui s’amorce en Suis- se. “Nous sommes sur le haut de
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Les frontaliers ne sont pas de mauvais payeurs Recouvrement En finir avec les idées reçues L’idée selon laquelle les travailleurs frontaliers auraient plus de difficultés à régler leurs impôts a la vie dure. Pour beaucoup, cela relève de la caricature.
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L es services fiscaux s’assurent que les contribuables paient bien leurs impôts. “Il arrive néan- moins qu’en fonction des situa- tions, nous accordions un délai de paie- ment” indique Jean-Christophe Royer, directeur du pôle fiscal de la DRFiP du Doubs. L’administration peut faire preu- ve de bienveillance à l’égard d’un contri- buable défaillant à condition que les rai- sons invoquées soient valables. Vis-à-vis d’un frontalier qui ne paierait pas ses impôts, les services fiscaux français ont les moyens d’agir pour obtenir répara- tion. “Le cas échéant, nous pouvons mettre en place une procédure en accord avec les autorités judiciaires suisses. Elle peut prendre la forme d’une retenue sur salai- re grâce à laquelle nous allons pouvoir nous faire payer” ajoute-t-il. Les mauvais payeurs sont rares, y com- pris chez les frontaliers. “La plupart d’entre eux intègre l’impôt dans ses reve- U n accord de 1983 signé entre la France et la Suisse prévoit que les travailleurs frontaliers soient imposés dans leur pays de rési- dence. En échange, la France est enga- gée à reverser une compensation finan- cière à la Confédération Helvétique au nom des huit cantons signataires de l’accord en question (Soleure, Berne, Neu- châtel, Vaud, Jura, Valais, Bâle-Ville et Bâle-Campagne). Cette redevance annuelle correspond à 4,5 % de la masse totale des rémunéra- tions brutes annuelles des travailleurs frontaliers. Ce dispositif spécifique n’est pas généralisé en Suisse, loin de là. Il coexiste avec un autre système appliqué dans les 18 autres cantons qui imposent Fin 2013, la France a versé les 276 millions de francs suisses qu’elle devait à la Confédération en vertu de l’accord de 1983 sur l’imposition des travailleurs frontaliers.
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nus. D’autres ne le font pas et quand l’addition tombe, c’est plus compliqué. En discutant, on peut trouver des solutions” remarque encore Monsieur Royer. Jean-François Besson, le secrétaire du Groupement Transfrontalier Européen voudrait en finir avec l’idée selon laquel-
le les frontaliers auraient plus de difficultés à régler leurs impôts. Selon lui, ils ne sont pas non plus davantage exposés au surendettement. “Ce dis- cours me gêne car on est toujours dans la carica- ture. Cette population ne concentre pas plus les dif- ficultés que le reste des contribuables français. Le fait qu’ils paient des impôts témoigne au contraire du poids éco- nomique qu’ils représen-
“C’est de l’ordre du fantasme.”
Le chiffre
tent. C’est un message à destination des élus sur le rôle de cette population qui est un facteur-clé du développement de la région.” La position est la même du côté de l’association l’Amicale des frontaliers. “Nos adhérents paient les impôts qu’ils doivent et s’organisent pour honorer leurs échéances. Prétendre le contraire est de l’ordre du fantasme.” Si le sentiment de ras-le-bol fiscal est aussi palpable auprès des travailleurs frontaliers, il traverse aujourd’hui l’ensemble de la classe moyen- ne française.
98,21 %
C’ est au 31 décembre 2013, le taux de paiement des impôts sur le revenu des particuliers dans le Doubs. Dans leur très gran-
de majorité, les contribuables règlent donc leur dû aux ser- vices fiscaux dans les délais. Ceux qui obtiennent un délai sup- plémentaire de la part de l’administration qui a jugé que le motif invoqué était valable, finissent aussi par passer à la cais- se. Néanmoins, 1,8 % de contribuables qui ont reçu leur décla- ration n’ont toujours payé leurs impôts. Rappelons qu’en Fran- ce, désobéir et choisir délibérément de ne pas régler ses impôts est considéré comme un délit.
La France passe à la caisse pour les frontaliers Versement 276 millions de francs suisses
Étude
Salaire mensuel
50 % des frontaliers gagnent 4 000 euros et plus Un rapport d’État indique que les frontaliers perçoivent en moyenne un salaire 2,5 fois supérieur à celui des salariés français dans les départements limitrophes à la Suisse.
D ans son rapport publié en juillet 2013 sur l’assurance-maladie des travailleurs frontaliers, la mis- sion I.G.A.S.-I.G.F. (Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances), observe que les tra- vailleurs frontaliers des six départements frontaliers “gagnent en moyenne 2,5 fois plus que les autres salariés de ces mêmes départements.” À partir des données commu- niquées par la Direction géné- rale des finances publiques, elle a pu comparer les salaires moyens des travailleurs fron- taliers résidant en France avec ceux perçus par les salariés de ces mêmes départements qui regroupent 98 % de la popula- tion franco-suisse frontalière.
Il ressort de l’étude que le reve- nu moyen annuel est de “53 988 euros pour les premiers contre 20 122 euros pour les seconds. Cet écart très signifi- catif peut même être plus impor- tant, notamment sur les dépar- tements de l’Ain où les frontaliers gagnent plus de trois fois le salai- re moyen du travailleur en Fran- ce sur ce même département.”
Alors que 6 % des salariés en France gagnent un salaire men- suel de plus de 4 000 euros, ils sont en moyen- ne 50 % des salariés fronta- liers à percevoir un salaire aus- si élevé.
Des inégalités d’un département à l’autre.
les frontaliers à la source. Quel que soit le mode d’imposition, cela ne chan- ge rien ou presque pour les travailleurs frontaliers qui paieraient au final lamême somme dans un cas com- me dans l’autre, ce que confirment les services fis- caux et les organisations professionnelles. En revanche, le refrain n’est pas tout à fait lemême pour l’État français qui peine à honorer son engagement pris dans le cadre de l’accord de 1983 vis-à-vis des autorités suisses. En 2013, les autorités helvé-
80 millions d’euros pour le canton de Vaud.
Salaires annuels moyens des frontaliers et des autres salariés dans les six principaux départements frontaliers
La redevance imposée à la France s’alourdit au fur et à mesure qu’augmente le nombre de travailleurs frontaliers.
honoré sa dette en versant les 276 mil- lions d’euros demandés (soit 224 millions d’euros). Le problème pour la France est que l’addition s’alourdit au fur et à mesu- re qu’augmente le nombre de travailleurs frontaliers dans les cantons signataires de l’accord de 1983. Rappelons qu’entre 2002 et 2012, le nombre de frontaliers qui vivent en France et travaillent en Suisse sur l’Arc jurassien a doublé.
tiques n’ont pas manqué de rappeler à Pierre Moscovici alors ministre de l’Économie que la France devait aux can- tons 276 millions de francs suisses pour l’année 2012, dont 80 millions revenaient au seul canton de Vaud ou travaillent 22 500 frontaliers. Une coquette somme autour de laquelle se sont cristallisées les crispations. Finalement en décembre 2013, Paris a
POLITIQUE 8
La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014
CONSEIL GÉNÉRAL
Le scrutin de mars 2015
La droite prépare déjà les élections départementales La droite départementale prépare le terrain pour tenter de reprendre les rênes du Conseil général. Elle pense mettre sur orbite Christine Bouquin afin que cette dernière devienne la première femme présidente du Doubs.
O n l’avait quitté en pleurs à la sortie du tribunal de Besan- çon où se tenaient les élections sénatoriales au soir du 28 sep- tembre. On la retrouve plus regonflée que jamais quelques semaines plus tard. Christine Bouquin, qui sur le coup de la défaite et de la déception au soir des sénatoriales laissait entendre que pour elle, la politique, c’était fini, a eu tôt fait de rebondir. Une semai- ne plus tard, le 5 octobre, lors du ras- semblement champêtre de l’U.M.P. du Doubs à Dung dans le Pays de Mont- béliard, c’est une Christine Bouquin ovationnée et avec le sourire retrouvé que les militants ont accueillie. La rai- son de ce rebond ? La perspective très réaliste de voir la droite reconquérir lamajorité au Conseil général duDoubs en mars prochain et celle, pour M me Bouquin, de devenir la première femme présidente du Département du Doubs. Pour elle, le terrain est d’autant plus dégagé que l’actuel leader de la droite départemental, Jean-François Longeot, ne se représentera pas aux cantonales de 2015, pour cause d’élection récente au Sénat. Si la principale intéressée estime que
“tout est encore prématuré” , cette pers- pective-là semble recueillir l’approbation d’une grande partie de la droite répu- blicaine. “Christine Bouquin va savoir rebondir. Elle devrait devenir notre tête de liste pour reprendre la majorité au Conseil général en mars prochain. Cet- te perspective-là fait consensus à l’U.M.P., mais aussi auprès des autres partis de
un chef de file pour ces élections dépar- tementales. Sur ce plan-là, Christine Bouquin a vraiment une tête d’avance, elle serait tout à fait légitime” avance Michel Vienet, le secrétaire départe- mental de l’U.M.P. dans le Doubs. À cinq mois des élections départe- mentales, l’U.M.P. du Doubs a com- mencé à faire ses comptes. Sur les 19 nouveaux cantons du Doubs, la for- mation de droite, avec ses alliés U.D.I. et MoDem, compte bien reconquérir la majorité au Conseil général détenu depuis mars 2004 par la gauche. “Nous pouvons raisonnablement miser sur le gain de 10 à 12 cantons sur 19” esti- me Michel Vienet. Parmi les recon- quêtes espérées, le canton de Pontar- lier (où la candidate de la droite serait peut-être Florence Rogeboz, adjointe aumaire de Doubs), trois cantons bison- tins sur les six que comptent la capi- tale comtoise et ses environs, un can- ton à Montbéliard sous l’impulsion de Marie-Noëlle Biguinet, nouveau lea- der de la droite dans le Pays de Mont- béliard. Pour vaincre, la droite doit également conserver ses actuels bas- tions comme le secteur réuni de Pier- refontaine-Vercel (pour l’instant Ver-
la droite républicaine” commente Jacques Grosperrin, le nouveau sénateur U.M.P. du Doubs qui compte bien jouer devenir le chef de file de la reconquê- te du Conseil général duDoubs. Dans les ins- tances de l’U.M.P., c’est le même discours. “Christine Bouquin a vite repris confiance et c’est très bien. Elle est à nouveau prête à repartir au combat. Même si nous n’avons pas encore pris de posi- tion officielle, nous avons besoin d’identifier rapidement
Parmi les reconquêtes espérées, le
canton de Pontarlier.
Florence Rogeboz, adjointe à Doubs et vice-présidente de la C.C.L., pourrait compter dans la bataille des cantonales de mars 2015.
cel a un conseiller général de gauche et Pierrefontaine un de droite), Mor- teau-Le Russey (où le rapport de for- ce des deux anciens cantons cumulés pencherait pour la droite) ou encore Maîche, l’actuel canton de Christine Bouquin dans lequel, rattaché à Saint-
Hippolyle, la droite compte également s’imposer. Du côté de la gauche, le nom des can- didats devrait également être dévoilé avant la fin du mois de novembre. Les hostilités sont - presque - lancées. J.-F.H.
État civil d’octobre 2014
20/10/14 – Dylan de Xavier WIEDMANN, sans pro- fession et de Céline DODANE, surveillante de nuit. 20/10/14–IsmaïldeSlimBENABDELKARIM,peintre en bâtiment et de Sonia POUILLIEUTE, clerc de notaire. 20/10/14 – Lucas de Loïc MULLERC, comptable et de Coralie MONNOT, comptable. 20/10/14 – Théo de Sébastien GAZZOLI, ouvrier et de Sarah REMETTER, assistante maternelle. 18/10/14–Julya-RosedeVitordeOLIVEIRATAVARES, courtierenassuranceetdeAnaMOREIRABOADA, aide-soignante. 21/10/14 – Noé de Lionel PIERRE, cadre commer- cial et de Sophie BERTHET, responsable de pro- duction. 22/10/14 – Inès de Jérôme MAROQUIN, électricien et de Anne TESSIER, peintre en bâtiment. 23/10/14 – Thiméo de Chanfort EKAGNA ZABA- LESSOU HASSODIBY, magasinier et de Céline INVERNIZZI, assistante maternelle. 21/10/14–PierreetFlorentdeRudyDUMONT,sans professionetdeCynthiaDEBARROS,aideàdomi- cile. 23/10/14 – Emile de Christophe JEANNIN, respon- sable qualité et de Florence CRINQUAND, graveur. 23/10/14 – Olivia de Christophe DA SILVA BISPO, polisseuretdeSusanaESTEVESRODRIGUESBIS- PO, assistante maternelle. 26/10/14–ChloédeMickaëlBRENANS,agriculteur et de Céline GRAPPE, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. 26/10/14 – Yann de Julien DUQUET, magasinier et de Floriane VALLET, esthéticienne. 26/10/14 – Margaux de Cédric CARMINATI, ven- deur et de Mélanie JEANPETIT, secrétaire adminis- trative. 26/10/14–RosedeRenaudGRANDJEAN,soudeur et de Séverine THIRY, horlogère. 27/10/14 – Manon de Frédéric DOLE, artisan pay- sagiste et de Sophie LECLERC, secrétaire comp- table. 27/10/14 – Élia de Rizah HAJDARI, ouvrier et de Céline GUYON professeur des écoles. 27/10/14 – Nina de Maxime PITTO, opérateur en horlogerieetdeAnaïsDESOUSCALDAS,aidesoi- gnante à domicile. 27/10/14 – Nina de Sylvain AUTHIER, pisteur et de Fanny HAUGUEL, professeur des écoles. 28/10/14 – Jenna et Maeva de Phong YA, opticien et de Mélanie CLERC, ouvrière en horlogerie. 29/10/14 – Kiara de Kévin PRCANOVIC, ouvrier et de Aurélie MOUROT, vendeuse. 30/10/14 – Kayna de Ali BERRABAH, conducteur de four et de Kheira TADJER, sans profession.
30/10/14 – Elise de Denis BAUD, agriculteur et de Anne-Laure LANQUETIN, professeur des écoles. 30/10/14 – Azra de Mustafa ARSLAN, ouvrier et de Yeter ÖZEN, sans profession. 28/10/14 – Pauline de Cyril PRENANT, maçon et de Doriane NELEN, agent d'entretien. MARIAGES 25/10/14 – Kamel BOUGUERRA, horloger et Mari- ne BERNARD, assistante administrative. DÉCÈS 26/09/14–MarcelMARGUET,93ans,retraité,domi- ciliéàLesFourgs(Doubs),veufdeGilberteTISSOT. 30/09/14–YvetteMAUGAIN,77ans,retraitée,domi- ciliée à Arçon (Doubs), veuve de Jean LAITHIER. 30/09/14–NicoleJACQUET,82ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Lucien JAC- QUÉ. 30/09/14 – Conrad TINGUELY, 78 ans, retraité de la PoliceSuisse,domiciliéàPontarlier(Doubs),époux de Monique SIRUGUE. 02/10/14 – Robert KALINA, 88 ans, retraité, domi- cilié à Jougne (Doubs), époux de Paulette GRES- SET. 02/10/14–RobertQUINTELA,78ans,retraité,domi- ciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeChristianePROBST. 05/10/14–CharlotteROUSSEAU,87ans,retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Eugène FÉRY. 04/10/14–CharlesBOLE-RICHARD,82ans,retrai- té, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Denise BOILLOT. 04/10/14 – Marie PIDOUX, 85 ans, retraitée, domi- ciliée à Esserval-Combe (Jura), épouse de Henri DELACROIX. 06/10/14 – Daniel MOUGIN, 87 ans, retraité, domi- cilié à Dournon (Jura), époux de Simone GUIN- CHARD. 08/10/14 – Paulette BARTHOD-MALLAT, 80 ans, retraitée,domiciliéeàSeptfontaines(Doubs),épou- se de Marius LAZZERONI. 08/10/14 – Thérèse VERGUET, 87 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeGuyCOQUIN. 10/10/2014 – Norbert MARGUIER, 71 ans, retraité delaGendarmerie,domiciliéàGellin(Doubs),époux de Raymonde JEANNIN. 11/10/14 – Simonne VARÉCHARD, 96 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Paul BOURQUIN. 13/10/14 – Marie COMTE, 81 ans, retraitée, domi- ciliée à Amancey (Doubs), célibataire. 14/10/14 – Alfredo ABRANTÈS, 79 ans, retraité, domiciliéàValdahon(Doubs),veufdeMariaMATIAS.
15/10/14–BernardJACQUOT,78ans,retraité,domi- cilié à Doubs (Doubs), célibataire. 15/10/14 – Lucien VUILLET, 87 ans, retraité, domi- cilié à Les Gras (Doubs), célibataire. 15/10/14 – Daniel ROMANZINI, 83 ans, retraité, domicilié à La Rivière Drugeon (Doubs), partenaire de Lucette VAUCHY. 16/10/14 – Lucienne BROCHET, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 16/10/14 – Bernard DROZ, 78 ans, retraité, domici- liéàChasnans(Doubs),épouxdeMoniqueGINDRE. 18/10/14–GeorgesMUNIER,77ans,retraité,domi- ciliéàVuillecin(Doubs)épouxdeHélèneTHIERRIN. 17/10/14 – Louise CHARNAUX GRILLET, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Sante DAL MAS. 17/10/14 – Jean BARTHOULOT, 81 ans, retraité, domiciliéàVercel-Vuilledieu-le-Camp(Doubs)époux de Andrée REUILLE. 19/10/14–PatrickCHABOD,58ans,ouvrierdescie- rie, domicilié à Morteau (Doubs) célibataire. 22/10/14 – Nathan CORNUT, 15 ans, lycéen, domi- cilié à Besançon (Doubs) célibataire. 24/10/14–ChristinePOLONI,63ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Jean-Pierre VIGNERON. 26/10/14 – Jean ANDREY, 83 ans, retraité, domici- lié à Lods (Doubs) époux de Juliette BELOT. 18/10/14–GeorgesMUNIER,77ans,retraité,domi- ciliéàVuillecin(Doubs),épouxdeHélèneTHIERRIN. 17/10/14 – Louise CHARNAUX GRILLET, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Sante DAL MAS. 17/10/14 – Jean BARTHOULOT, 81 ans, retraité, domiciliéàVercel-Villedieu-le-Camp(Doubs),époux de Andrée REUILLE. 19/10/14 – Patrick CHABOD, 58 ans, ouvrier scie- rie, domicilié à Morteau (Doubs), célibataire. 22/10/14 – Nathan CORNUT, 15 ans, lycéen, domi- cilié à Besançon (Doubs). 24/10/14–ChristinePOLONI,63ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean-Pierre VIGNERON. 26/10/14 – Jean ANDREY, 83 ans, retraité, domici- lié à Lods (Doubs), époux de Juliette BELOT. 25/10/14–MarcelLAITHIER,85ans,retraité,domi- ciliéàMaisons-du-Bois-Lièvremont(Doubs),époux de Andrée JACQUET. 27/10/14 – Simon FAIVRE, 84 ans, retraité, domici- lié à Pontarlier (Doubs), veuf de Colette Chocu. 29/10/14–AliceLOCATELLI,90ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean BARRET. 29/10/14–ClaudeVACELET,85ans,retraité,domi- cilié à Cuvier (Jura), époux de Simone VACELET. 31/10/14 – Albert PERROT-MINOT, 83 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), célibataire.
NAISSANCES 27/09/14–MaidadeJasminMEHMEDINOVIC,car- rossier peintre et de Azra KULJUHOVIC, assistan- te maternelle. 27/09/14–ElydeSylvainPRUDHON,ingénieurinfor- maticien et de Ivy CARAS, sans profession. 28/09/14–GasparddeFlorianMILLESSE,ingénieur et de Marie PERREY, esthéticienne. 28/09/14–EmmadeKevinDUPUIS,maçonplâtrier peintre et de Cindy CELLI, assistante maternelle. 28/09/14 – Julia de Pierre-Louis GRAND-PERRIN, maçon et de Laura VIENNOT, opératrice horlogère. 29/09/14–LejladeSaidAVDIC,maçonetdeSane- la HABIBIC, sans profession. 29/09/14 – Théo de Cyril CHATRENET, ascensoris- te et de Marie-Laure GARRIGNOT, éducatrice. 29/09/14 – Malo de Arnaud METRA, responsable de site et de Carine JACQUES, vendeuse. 30/09/14 – Ethan de Stéphane RIGOLOT, charpen- tier et de Laurane PERRIN, ostéopathe. 01/10/14 – Bastien de Fabien TERRAZ, vendeur et de Hélène GONCALVES DE ALMEIDA, comptable. 01/10/14–MuhammeddeBülentÖZCELIK,chauf- feur et de Hatice ÇAGLAR, sans profession. 02/10/14 – Camille de Vutha KEN, opérateur et de Michèle MENIGOZ, sage-femme. 02/10/14 – Mathéo de Thomas PETITE, géomètre et de Céline FAIVRE, employée de bureau. 02/10/14–AuxannedeAmaury DARTEVELLE,tech- nicien méthode et de Nadège DROMARD, adjoint administratif. 03/10/14–ZéliedeMickaëlPERRIN,ingénieurinfor- maticienetdeEmilieMOUGIN,contrôleurdesopé- rations. 03/10/14–MaïlyssedeMickaëlTAMBORINI,régleur et de Anaïs LACROIX, opératrice. 04/10/14–LouisdeClémentQUETGLAS,ingénieur enmécaniqueetdeJulietteLACROIX,responsable achats. 05/10/14–MatisdeFabienHENRIET,agriculteuret de Aurélie PROUTEAU, psychomotricienne. 05/10/14 – Alice de Jean-Eudes MEIER, agriculteur et de Virginie WAWRZYNIAK, directrice. 06/10/14 – Charly de Anthony DUVERNEUIL, sala- rié agricole et de Angélique ROLLAND, auxiliairede vie. 06/10/14–YanisdeFawziABBOU,contrôleurqua- lité et de Lydie COUTURIER, assistante ressources humaines. 06/10/14 – Yanis de Pierre COULON, graphiste et de Julie EMEL, employée.
06/10/14 – Elsa de Jérôme TAILLARD, dépanneur informatique et de Séverine GADAWSKI, fleuriste. 06/10/14 – Emma de Sylvain JEANNIER, fromager et de Vanessa JEANNINGROS, sans profession. 06/10/14 – Maona de Jérémy ROGNON, cariste et de Marie-Claire LAITHIER, sans profession. 06/10/14 – Loukas de Jean-Pierre CASAGRANDE, chef d’équipe et de Pauline BLANCK, employée de libre-service. 07/10/14–JuliendePhilippeVIPREY,agriculteuret de Maryline POURCELOT, agricultrice. 07/10/14–CeylïndeAhmetZENGIN,chefd’équipe et de Fatma KÜÇÜKTEPE, sans profession. 07/10/14 – Eva de Jérôme MAIRE, manutention- naire et de Géraldine LALANDE, sans profession. 08/10/14 – Lucas de Clément LÉCHINE, plaquiste etdeCindieSANCEY-RICHARD,gardienned’enfants. 09/10/14 – Irina de Jérémy SAILLARD, infirmier et de Céline FOURNET, ouvrière. 09/10/14 – Yanis de Ismaël DAHALANI, militaire et de Nadia MORTET, préparatrice commande. 09/10/14–MihajlodeSlobodanUGLJESIC,ouvrier et de Verica PETROVIC, sans profession. 10/10/14 – Luka de Adrien VIGNE, aide fromager et de Manon SUNIER, comptable. 10/10/14–TasnimdeMohamedBERRABAH,ouvrier travaux publics et de Kheira BENYAHIA, vendeuse. 10/10/14–AlixdeVincentBROCARD,responsable service après-vente et de Claire MOREL-FOUR- RIER, assistante maternelle. 10/10/14–BastiendeThomasPELLEGRINI,ouvrier agricole et de Magali MAYA, employée en boulan- gerie. 11/10/14 – Clémence de Joël BOMPARD, gendar- me et de Laetitia DUBOZ, horlogère. 11/10/14–CarmendeBenjaminSERRAT,ingénieur et de Laura DEPELCHIN, ingénieur. 11/10/14–TeddydeArnaudBAVEREL,responsable qualité et de Christelle FAIVRE, agent de service technique. 12/10/14 – Mathilde de Loïc JACQUIN, artisan et de Marion DELGRANDE, horlogère. 12/10/14 – Pierre de Christophe GERBET, profes- seur de fitness et de Élodie DUPONT, sans profes- sion. 12/10/14–JandeVincentBARBEROT,graphisteet de Melisa CAKMAK, vendeuse. 12/10/14 – Tom de Frédéric BOUËRY, restaurateur et de Céline LORIN, serveuse. 12/10/14–CharliedeLaurentJARDÉ,clercd’huissier et de Camille BUYCK, assistante de projet en éco- logie.
12/10/14 – Manoë de Anthony DARDANEL, agent de sécurité et de Angélique SANSABAS, agent des services hospitaliers. 13/10/14 – Maëlyse de Thomas DEMIR, polisseur et de Aline GUILLAUME, vendeuse. 13/10/14 – Mathilde de François JACQUET, direc- teur de cafétéria et de Elodie MOREL, pâtissière. 13/10/14 – Axel de Pierrick BRUCHON, agriculteur et de Alicia MOUTENET, adjointe administrative. 13/10/14 – Ylan de Alexis GOUMY, plombier élec- tricien et de Mylène DROZ-BARTHOLET, pédicure podologue. 14/10/14 – Arthur de Victor ANDRÉ, technicien méthode et de Audrey BAILLY-BECHET, vendeuse. 15/10/14 – Enzo de Aurélien VUILLEMIN, ébéniste et de Elodie HENRIET, conseillère économie socia- le et familiale. 15/10/14 – Mano de Chrysostôme CHOULET, arti- san et de Ingrid LHOMME, serveuse. 15/10/14 – Nolan de Rudy CUSSEY, ouvrier et de Charlène FLOQUET, sans profession. 15/10/14 – Alba de Rémy GASNE, horloger et de Emilie LOVERA, surveillante de collège. 15/10/14–CassandredeDidierFLEURY,chefmaga- sin et de Marion LAMBERT, opératrice en horloge- rie. 16/10/14 – Louisa de Christophe GARCIA, com- merçant et de Audrey DENAT, ingénieur qualité. 16/10/14–JahelydePierrickBOURRICAUD,angleur et de Anaïs LECOMTE, monitrice éducatrice. 16/10/14 – Alexia de Nicolas TOURNIER, charpen- tier et de Patricia MINAZZI, secrétaire comptable. 17/10/14 – Tilian de Vincent ELOY, sapeur pompier et de Stéphanie PETITE, encadrante technique d’insertion. 17/10/14–CélestindeJean-MarieCHOUARD,pré- parateurenpharmacieetdeAurélieVERDOT,esthé- ticienne. 17/10/14 – Elsa de David ALBINI, technicien en métrologieetdeDelphineLIÉGEOIS,laborantineen biologie. 17/10/14 – Kayla de Carlos DA SILVA GIL, employé de bâtiment et de Stacy DENISET, secrétaire. 18/10/14 – Amadou de Abdoul DIALLO, plombier chauffagiste et de Charlotte MARION, assistante commerciale. 18/10/14–LoukadeStéphaneDUCRAY,menuisier et de Pauline VUILLAUME, professeur de siences médico-sociales. 19/10/14 – Marilou de Fabrice DUVAL, technicien laborantin et de Marion MOUREY, infirmière.
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PONTARLIER 10
La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014
L a violence oui. Un téton photographié, non ! La poli- tique du réseau social facebook transpire cette socié- té américaine choquée à l’idée d’entrevoir un sein mais préparée à voir un individu se faire tabasser sur le net. L’association du Haut-Doubs “1 bracelet contre le cancer” a mesuré, à ses dépens, le paradoxe du réseau social créé par Mark Zuckerberg. Fin octobre, Annabelle Mardelé et les bénévoles publient la photo d’une femme enceinte seins nus. Cette photo n’a rien de suggestif : elle promeut le dépistage du cancer du sein dans le cadre de l’opération “Octobre rose”. Facebook ne l’entend pas ainsi et bloque la “page” en mena- çant de la supprimer. Le rose est rapidement remplacé par le noir de la colère : “Nous sommes énervés car la violence ça pas- se, mais ça, non ! Pour ne pas perdre la page, nous avons flou- té les tétons avec le logo “Facebook censure” , s’emporte la pré- sidente. Annabelle se console. “L’affaire” a fait le tour des médias régionaux et nationaux comme Le Figaro. Des dizaines de personnes ont envoyé des images d’elles seins nus pour narguer facebook. Un élan de solidarité s’est créé. Si les bénévoles font rapidement tomber le haut, ils n’abaissent pas si facilement leur culotte ! Cachez ce sein L ’ h u m e U r
SPORT
C.A.P. rugby
Rugbymen à nu Le C.A. Pontarlier publie un calendrier mettant en scène ses joueurs. Le ballon ovale cache les parties intimes mais révèle une autre facette : la solidarité. Une partie des bénéfices sera reversée à La Sapaudia.
L es calendriers illustrés de sportifs dans leur plus simple appareil, ce n’est pas nouveau. Six ans après sa première édition, le XV pon- tissalien se relance dans l’aventure et fait tomber short et maillot pour la bonne cause. “Une partie des bénéfices de ce calendrier ira à l’association La Sapaudia qui promeut le don de moelle osseuse. L’autre partie financera des équipements pour les joueurs” explique Ludovic Dhote, à l’initiative de ce projet avec l’association des joueurs du C.A.P. Au total, ce sont 30 joueurs de l’équipe première, de la réserve et des moins de 21 ans, qui ont accepté de se prêter au jeu de l’appareil photo. Au-delà de simples photos prises dans un vestiaire, les rugbymen ont sou- haité mettre en avant certains
lieux pontissaliens. “Il y avait un fil conducteur : les expres- sions en rugby. Ainsi, lorsque l’on dit prendre une cravate en rugby, nous avons posé avec une cravate” explique l’arrière pon- tissalien. Pour illustrer l’expression “Mettre une car- touche”, les sportifs ont utilisé la carabine d’un de leur cama- rade et ont posé avec dans les bois. Seulement 500 exem- plaires sont disponibles.
LOISIRS
Anniversaire du G.E.S.P.
Le club de plongée respire depuis 40 ans Renseignements :
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“Philippe Goux et Pierre Scheidegger au théâtre forestier”. Ils posent pour le mois d’avril. Photos réalisées par Adrien Vuittenez.
tique cette discipline spectaculaire qui a fait son entrée au club il y a deux ans. “L’apnée est un sport dans lequel on augmente rapidement ses performances, dès la deuxième séance. On glisse vers un état de zénitude impressionnant” disent les organisateurs. Ceux qui s’intéressent en revanche à l'’archéologie sous-marine et à la plongée bou- teille obtiendront tous les renseignements sur ces deux activités proposées par le club de Pontarlier. “Nous prenons le temps de former les gens à la plongée. On considère en effet qu’il faut une saison pour passer le premier niveau qui une fois validé permet de plonger jusqu’à 20 mètres avec un moniteur. C’est déjà très intéressant car à travers la planète les belles choses à découvrir se situent entre 0 et 20 mètres de profondeur.” Si le Haut-Doubs était réputé pour ses eaux turquoise, ça se saurait. Mais la plongée en milieu naturel y est néanmoins possible. Ici, les plongeurs visitent les fonds du lac de Saint- Point, ceux du lac de Neuchâtel et parfois même ceux d’Annecy, été comme hiver. Deux fois par an, le G.E.S.P. organise également des sorties en mer. Samedi 15 novembre dès 14 heures piscine Georges-Cuinet à Pontarlier mail : gesp.pontarlier@gmail.com Site Internet : http://gesp.wifeo.com
S amedi 15 novembre, le Groupe d’Exploration Subaquatique Pontissalien fête ses 40 ans. Ce jour-là à partir de 14 heures, le public est invité à découvrir les acti- vités du club de plongée à la piscine munici- pale de Pontarlier. Au programme, des acti- vités gratuites pour toute la famille comme Baptêmes de plongée, initiation à l’apnée, découverte de la biologie sous-marine, le club de plongée de Pontarlier fait les choses en grand pour ses quarante ans.
Le calendrier (10 euros) est disponible les jours de match, au Spar, Springboks, Immobilier pontissalien, pizzeria Gambetta ou Adrien Thomet : 06 74 17 97 77 - Antoine Moreau : 07 89 24 33 61
des baptêmes de plongée (dès 8 ans) au milieu de décors placés au fond de l’eau, des initiations à l’apnée, et la découverte de la biologie sous-marine d’une façon ludique. Le G.E.S.P. attend également des champions de l’apnée capables de nager plus de 150 mètres sous l’eau, et d’autres qui maîtrisent la technique qui leur permet de rester 10 minutes, la tête sous l’eau, en apnée statique. Actuellement, sur les 80 licenciés du G.E.S.P., une quinzaine pra-
Le plaisir à moins de vingt mètres.
Le club de plongée de Pontarlier compte 80 licenciés dont une quinzaine d’apnéistes.
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