La Presse Pontissalienne 181 - Novembre 2014

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014

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Vols de voitures élucidés à Valdahon

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Rythmes scolaires : le compte est bon à Pontarlier

Impôts Proportionnellement à sa population, le Haut-Doubs pontissalien est sans doute une des zones de France qui contribue le plus à l’effort fiscal national. 63 % des foyers de la région de Pontarlier sont redevables de l’impôt sur le revenu. C’est cinq points de plus que la moyenne dépar- tementale du Doubs et surtout dix points de plus que la moyenne nationale. En résumé, un Français sur deux n’est pas assez riche pour devoir payer des impôts sur le revenu tandis que deux Pontissa- liens sur trois le sont assez pour en payer. On s’en doute, cette vitalité fiscale hors norme du Haut-Doubs est due à la pré- sence massive de travailleurs frontaliers aux confortables revenus. Sur les 50 000 contribuables installés dans le Haut- Doubs, l’administration fiscale estime que la moitié sont des frontaliers. Ces 50 000 contribuables rapportent une manne de près de 130 millions d’euros au fisc français. Au même titre que les travailleurs installés en France percevant de hauts revenus, les frontaliers sont très lourdement imposés, certains ver- sant au fisc plus de 3 000 euros par mois. Par le fruit de leur travail, les frontaliers du Haut-Doubs comptent parmi les plus gros contributeurs français de l’impôt sur le revenu. Logique, répondront les car- tésiens, parce que les impôts sont pro- portionnels aux niveaux de revenus pon- dérés par la situation de famille de chaque contribuable. De ce côté-là, salariés tra- vaillant en France et salariés travaillant en Suisse sont logés à la même enseigne, et heureusement. Seulement, on sent poindre de plus en plus parmi les tra- vailleurs frontaliers ce sentiment de ras- le-bol fiscal. Quelque somme que l’on gagne, se sentir amputé de plusieurs milliers d’euros par mois donne légiti- mement l’impression d’être les vaches à lait de l’État. Dans une perspective de croissance de la France, de dynamisme retrouvé et d’enthousiasme économique, contribuer à l’impôt peut et même doit s’apparenter à une fierté nationale de solidarité. Seulement, il faut bien recon- naître que depuis plusieurs mois, l’État de la France donne l’impression à ceux qui paient l’impôt de remplir un puits sans fond, fait de gabegies, de dilapi- dation et de dépenses superflues. Ce sentiment de ras-le-bol fiscal, qui touche d’ailleurs tous les contribuables, ne sera atténué qu’à partir du moment où l’obo- le consentie aux impôts sera utilisée à bon escient. Aucun signe pour l’instant n’encourage à payer ses impôts avec un début de sourire. Jean-François Hauser Éditorial

A u dernier conseil muni- cipal, Marie-Claude Mas- son adjointe à l’ensei- gnement à Pontarlier a dressé un premier bilan des rythmes scolaires. “Pratiquement toutes les demandes ont été satis- faites” , a-t-elle souligné avant de communiquer quelques

chiffres. 1 471 enfants dont 561 en maternelle sont sco- larisés cette année dans les écoles publiques de la ville. 310 prennent leur repas au restaurant municipal. Le cré- neau de périscolaire proposé entre 11 h 30 et 12 h 15 connaît un succès mitigé avec

65 enfants. Tout le contraire des études surveillées et gra- tuites en fin d’après-midi qui attirent 353 enfants en pri- maire et 113 en maternelle dans la même tranche horai- re. L’effectif redescend ensui- te lors du périscolaire du soir où l’on dénombre 50 mater- nelles et 111 primaires. Cette bonne adéquation entre l’offre et la demande reflète selon Patrick Genre “un pro- jet mûrement réfléchi en amont par les directions de services, bien relayé par les Francas. Grâce à tout le monde, on a pu répondre aux demandes. Globalement, les activités se passent bien y compris l’éco- le du samedi matin.” À la ques- tion de Claire Colin (Pontar- lier Écologie) d’ouvrir le périscolaire à partir de 7 h 30 et de prolonger le soir jusqu’à 19 h 30, le maire explique : “La réflexion sur ces points, elle a eu lieu. Les réponses sont compliquées et pas seu- lement sur l’aspect financier. On aura un débat. En se posant aussi la question de fond, à savoir s’il est souhai- table qu’un enfant soit en col- lectif de 7 h 30 jusqu’à 19 h 30.” Les élus P.S. sou- haitent quant à eux que le tis- su associatif s’investisse davantage. “Mais là aussi se pose la question de la res- source humaine.” Le béné- volat, ce n’est plus ce que c’était…

Un peu de sérénité retrouvée à Valdahon après l’élucidation de ces affaires.

L es vols de voitures se multipliaient depuis quelques mois sur le secteur de Valdahon. Face à cette recrudescence de délinquance, décision avait été prise de former un grou- pe d’enquête de lutte anti- cambriolage (G.E.L.A.C.) au niveau de la compagnie de Pontarlier. Les plaintes signa- laient treize véhicules volés ou incendiés. “Cette affaire a été résolue grâce à l’en- quête menée au niveau du G.E.L.A.C. Deux équipes dis- tinctes ont été identifiées. Elles comprennent sept indi- vidus âgés de 18 à 30 ans et originaires de Valdahon, Étalans, Sancey-le-Grand et Saône” , indique le capitai- ne Petit, commandant en

second de la compagnie de l’arrondissement de Pon- tarlier. La première équipe com- portait trois individus qui ont déjà été condamnés à de la prison avec sursis. La deuxiè- me bande a été interpellée plus récemment. “L’un a été écroué et les trois autres sont placés sous contrôle judi- ciaire.” Autre bonne nouvelle avec l’arrestation le 3 octobre des trois individus suspec- tés d’avoir agressé une sep- tuagénaire le 4 septembre dernier à Valdahon. L’en- quête avait été confiée à la brigade de recherche de la compagnie qui a agi avec l’aide du G.E.L.A.C. et de la section recherche de Besan- çon.

L’adjointe à l’enseignement a fait le point sur les rythmes scolaires au dernier conseil municipal de Pontarlier.

R.N. 57 : on sera fixé avant Noël

L es discussions avancent bon train entre les élus locaux et les services de l’État concernant les travaux à engager pour fluidifier le trafic sur la R.N. 57 autour de Pontarlier. Le 6 octobre der- nier se tenait une cinquième réunion sur le sujet, de laquelle sortiront des annonces “avant la fin de l’année” annoncent de concert Annie Genevard et Patrick Gen- re. Le cabinet d’études “Trafalgare” basé à Marseille est chargé d’élaborer les meilleurs scénarios possibles au rapport coût-performances le plus efficace. “On aura des solutions et des engagements sur le court, le moyen et le long terme. Nous sommes enfin dans une dynamique constructive. Plus personne n’acceptera en effet qu’on avance des idées sans avoir les moyens de les réaliser” se réjouit Patrick Genre tandis qu’Annie Genevard précise que “le cabinet d’études travaille sur toutes les hypothèses possibles pour améliorer

le franchissement de Pontarlier, avec des feux intelligents, des giratoires, des des- sertes complémentaires…” Le choix de ces premiers aménagements sera annon- cé lors d’une conférence de presse qui se tiendra avant la fin de l’année promet- tent les élus locaux. Avant ces annonces tant attendues, une chose est déjà tran- chée : le grand contournement de Pon- tarlier tel qu’il avait été pensé il y a plu- sieurs années ne se fera jamais. “Il faut être réaliste” admet Annie Genevard. Le coût de ce chantier pharaonique est esti- mé aujourd’hui à plus de 500 millions d’eu- ros. Dans le contexte actuel, c’est deve- nu totalement impossible. Les premières mesures pour commencer à désengorger le trafic devraient intervenir dès l’année prochaine.

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