La Presse Pontissalienne 181 - Novembre 2014

La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014

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Témoignages Un tour d’horizon À la rencontre des délégués interquartiers Qu’est-ce qui peut motiver ces Pontissaliens à

quartier. Il a prévu de se réunir en début d’année 2015. L’enthousiasme semble plus modéré à l’ouest dans “l’immense” interquartier qui s’étend des Longennes à l’extrémité sud des Grands-Planchants. Si ce n’est peut-être à Pontarlier Village, diffici- le de discerner une vraie identité dans cet espace. “Les gens sont peu motivés. Beaucoup ont arrêté car ils avaient le sentiment que leurs remarques n’étaient jamais été prises en compte” , observe Françoise Barthoulot qui a repris du service car elle espère un nouvel élan avec le changement de municipalité. Assez critique, elle admet aussi qu’il n’est pas désagréable d’être tenu infor- mé des projets municipaux présentés lors des réunions d’interquartier. Dans l’interquartier Rive droite-Nord, on avoue d’abord la complexité de se souvenir d’un tel intitulé même après quatre ans de mandat. Sur les 13 postes de délégués, 9 sont déjà pourvus dont 7 liés à des reconductions. “On s’est vraiment mobilisé sur l’exposition Mémoires de quartier. On nous a aus- si conviés à découvrir des infrastruc- tures comme la déchetterie ou la sta- tion d’épuration. Tout comme on a été consulté sur la problématique du dénei- gement” , rappelle Arnaud Baverel pro- mu lui aussi au poste de référent. Conscient des limites de l’exercice, il voit dans l’interquartier un moyen de faire remonter les problèmes et de dif- fuser les informations qui leur sont transmises par les élus. “On reste sur des grandes thématiques en lien avec la vie de l’interquartier : les problèmes de circulation, la sécurité, l’environnement…” Il apprécie qu’on leur octroie plus de moyens de com- munication notamment avec les maca- rons, la mise à disposition de salles, les panneaux d’informations. Sans oublier le budget de 1 000 euros qui servira à financer diverses actions. “Si on peut contribuer au bien-être des gens” , ajoute Gaby avec un bel élan d’humanisme. Il n’y a pas que des “anciens” à se lan- cer dans les conseils interquartiers. La preuve avec Myriam Rogeboz qui figure désormais parmi les délégués de l’interquartier Rive gauche-Sud.

s’engager pour leur interquartier ? Motivations, craintes, espoirs, les délégués se livrent sans langue de bois.

Christiane, Arnaud et Gaby apprécient la nouvelle dynamique insufflée par la municipalité.

O n prend les mêmes et on repart pour un tour de quartier. Le renouvelle- ment des délégués orga- nisé le 20 septembre der- nier par le conseil municipal s’apparente souvent à une reconduction des titu- laires. C’est notamment le cas pour l’interquartier centre avec “un bon groupe qui est reparti” , indique Alain Bôle-du-Chomont qui se retrouve main- tenant référent de cet interquartier englobant tout le centre-ville. Ici, la plupart des délégués se concen- trent autour du quartier Saint-Pierre et de la rue de Besançon. Cette proxi- mité participe ainsi à la cohésion du groupe. Certains comme Jean-Pierre Saillard y voit matière à se tenir infor- mé des projets. “On s’intéresse beau- coup au devenir du centre technique municipal, de l’ancienne caserne des pompiers, des anciens abattoirs. On souhaiterait d’ailleurs être vraiment impliqué sur ce dossier” dit-il.

réalisé à l’intersection entre la rue de Besançon et la rue Joseph-Pillod. “On a beaucoup insisté pour qu’il soit à cet endroit et pas ailleurs.” Alain, Jean-Pierre et Gérard réflé- chissent déjà à l’opération “ville propre” qui sera organisée avec la Ville et les interquartiers le 15 avril 2015. “C’est un projet très fédérateur. On voudrait impliquer les écoles et agir pour rédui- re, par exemple, le volume de mégots sur les trottoirs, les crottes de chiens dans les parcs…” L’interquartier centre voit d’un bon œil qu’on le sollicite pour accueillir les nouveaux habitants du

“Dans cet engagement, on sait qu’on sera écouté”, justifie Myriam Rogeboz,

nouvelle déléguée dans l’interquartier Rive gauche-Sud.

Accueillir les

La dynamique inter- quartier au centre a ron- ronné près de deux ans avant de se réveiller avec les expositions théma- tiques. “On a commencé à bouger à partir de là. On s’était intéressé aux incendies du centre-vil- le” , confirme Alain Bôle- du-Chomont. L’interquartier a ensui- te été convié à donner son avis sur le sens de circulation dans la Gran- de rue ou sur les illumi- nations de Noël. Il a sug- géré aussi quelques aménagements comme le plateau ralentisseur

Après le comité d’école Raymond Faivre et l’association Chapelle-Charpillot, c’est un nouvel engagement pour cel- le qui vit du côté de la chapelle depuis une dizaine d’années. “Pour moi, l’interquartier nous permet d’être plus proches de la municipalité. On sait que l’on va être écouté. On est un peu les intermédiaires entre la population est la Ville.” Si elle relève le challenge, c’est d’abord pour tenter d’améliorer la sécurité des piétons et des automo- bilistes vis-à-vis de la Rocade. “On peut d’ailleurs remercier les services muni- cipaux qui ont installé ce qu’il fallait devant l’école pour protéger les enfants.” Critique, mais constructive, en sachant aussi apprécier les actions positives. La parfaite déléguée… F.C.

nouveaux habitants du quartier.

Alain, Jean-Pierre et Gérard sont prêts à donner du temps aux projets engagés à l’échelle de l’interquartier Centre.

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