La Presse Pontissalienne 181 - Novembre 2014
LE DOSSIER
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La Presse Pontissalienne n° 181 - Novembre 2014
DANS LE QUOTIDIEN DES QUARTIERS
À l’occasion du renouvellement des conseils interquartiers, La Presse Pontissalienne a souhaité tâter le pouls des habitants de ce que l’on nomme parfois de manière un peu restrictive les “quartiers”. Sous ce terme, c’est tout une vie associative qui s’organise et fait vivre la cité pontissalienne.
L es conseils interquartiers (C.I.Q.) existent depuis 2010 à Pontarlier. Ils émanent d’une volonté politique d’instaurer plus de débat démocratique dans la vie de la cité. Noble ambition pas toujours facile à concrétiser sans l’engagement des citoyens. Le bilan 2010-2014 du dis- positif C.I.Q. restera mitigé. La population a encore du mal à s’identifier à la dimension interquar- tiers. Certains conseillers de la pre- mière vague n’ont pas souhaité repar- tir en ayant le sentiment que leurs doléances n’ont pas été prises en comp- te. “Si c’est seulement pour servir à boi- re à la fête des voisins…” , expliquait l’un d’eux qui en attendait davantage. Il n’y a pas que du négatif dans ce pro- jet initié dans une ville qui n’a pas fran- chement la fibre participative. Pour preuve, il n’existe que deux associations de quartier, bientôt trois avec celle en cours de création du côté du Toulom- bief. Au rayon des actions particuliè- rement fédératrices, on peut retenir les cinq expositions, une par interquartier, qui ont été présentées aux Pontissa- liens. La salle annexe desAnnonciades n’a pas désempli lors de ces rendez- vous rétrospectifs. impliquer davantage ces représentants du peuple pontissalien, la Ville leur octroie de nouveaux moyens. Ils dis- poseront de macarons sur leurs boîtes aux lettres. Des panneaux d’affichage seront installés dans les cinq inter- quartiers. “La Ville les invitera aux cérémonies commémoratives et les asso- ciera à l’accueil des nouveaux habi- tants ainsi qu’à la journée “Pontarlier, ville propre” au printemps 2015.” Les C.I.Q. sont cordialement invités au prochain pique-nique communal qui se tiendra place d’Arçon le 29 mai, jour de la fête des voisins. Ils seront aussi sollicités dans la rénovation des salles du musée municipal dédiées aux habi- tants. L’interquartier définira des mots- clés qui seront associés, sur proposi- tion du musée, à des objets. À chaque objet correspondra un récit, un sou- venir. Ce travail servira à concevoir des portraits-photos utilisés pour confec- tionner une mosaïque exposée dans l’une des salles restaurées. “On veut aussi que les interquartiers soient for- ce de proposition, qu’ils nous fassent remonter des informations, des idées d’aménagement et inversement diffu- sent les projets auprès des habitants.” Chaque C.I.Q. est actuellement invi- té à réfléchir à une dénomination plus facile à mémoriser et à localiser que les désignations actuelles. Bon coura- ge. F.C. Des interquartiers en quête de reconnaissance Démocratie locale Plus de lisibilité Les conseillers interquartiers ont été renouvelés le 20 septembre dernier. L’occasion de faire le point sur ce dispositif qui a pour ambition d’être à l’interface entre les élus et la population. Le pique-nique communal se tiendra l’an prochain sur la place d’Arçon en même temps que la fête des voisins (photo Ville de Pontarlier). Ces représentants du peuple pontissalien. Après la trêve des municipales au prin- temps dernier, la nouvelle équipe aux commandes de la Ville souhaite don- ner un nouvel élan aux interquartiers. D’abord bien différencier l’association de quartier de l’interquartier. “Il n’y a pas de concurrence, précise IsabelleNar- duzzi, l’adjointe à la communication qui porte ce dossier. L’association de quartier est plus localisée. Elle intègre un côté amical et familial.L’interquartier fait plus le lien avec la collectivité. Il n’a pas vocation d’avaler les associations.” Chaque interquartier comprend trei- ze habitants et six élus. Dans un pre- mier temps, il était prévu qu’un pos- te de conseiller soit renouvelable une seu- le fois.Après réflexion, décision a été prise de laisser les candidats se présenter autant de fois qu’ils le souhaite- raient. “On ne voulait pas se priver de per- sonnes compétentes, motivées et peut-être plus disponibles que d’autres” , confirme l’adjointe à la com- munication. Conscien- te qu’il fallait peut-être
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