La Presse Pontissalienne 125 - Mars 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 125

Mars 2010

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

L’ÉVÉNEMENT

Stationnement, circulation… LES PONTISSALIENS PASSENT À LA CAISSE

LE DOSSIER p. 15 à 22 La Région restera-t-elle

à gauche ? Élections régionales les 14 et 21 mars. Les candidats se dévoi- lent. Interviews.

ÉCONOMIE p. 8 Publicité : une nouvelle taxe pour les commerces Bientôt, les enseignes pontissaliennes vont être taxées par la commune. Réactions. L’économie souterraine des grenouilles… Près de 10 millions de grenouilles consom- mées dans le département. Dans le Haut- Doubs, la grenouille rousse fait des envieux… CONSOMMATION p. 24

Lire en pages 4 et 5

Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr

RETOUR SUR INFO

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La Presse Pontissalienne n° 125 - Mars 2010

Chaux-Neuve déjà au calendrier

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Moribond Le plus grand parti de Franche-Comté sera sans doute cette année celui des abstentionnistes. En 1986, 22 % des Français avaient boudé les urnes pour le scrutin régional. Ils étaient 31 % à sʼabstenir dʼaller voter en 1992 et 42 % six ans plus tard. En 2004, ce taux avait légèrement baissé pour atteindre néan- moins les 38 %. Inquiétant ? Oui, car les Francs-Comtois comme les élec- teurs des autres régions, nʼont toujours pas saisi lʼenjeu de ce scrutin pourtant si proche. Combien sont-ils encore à confondre Conseil général et Conseil régional, combien sont-ils encore à igno- rer jusquʼau nom de la présidente de Région, que savent-ils des compétences dévolues à la Région ? Rien, ou pas grand-chose. Pourtant, voilà 24 ans que le scrutin régional est au suffrage uni- versel direct et dans quatre ans seule- ment, tout sera à nouveau mis à plat avec la suppression des conseillers régionaux et généraux et lʼinstauration des “conseillers territoriaux” dont il res- te encore tout à découvrir. La seule cho- se que lʼon peut deviner, cʼest quʼen supprimant notamment le conseiller général, on élimine la seule véritable accroche dʼun élu local avec ses admi- nistrés. En Franche-Comté autant quʼailleurs, la campagne a démarré poussivement, bien tard pour espérer mobiliser ceux qui sont les plus éloi- gnés de ces considérations électorales mais qui paradoxalement sont les plus concernés par les actions du Conseil régional. Dans cette léthargie, même la mobilisation des principaux candi- dats semble en demi-teinte. Lʼenthousiasme dʼAlain Joyandet paraît un peu émoussé par les mauvais son- dages, la présence de Marie-Guite Dufay sur le terrain pas si visible que cela, tan- dis que les “petites” formations tentent encore de se faire une place dans cet- te campagne jusque-làmoribonde. Seuls peut-être les co-listiers dʼEurope Éco- logie semblent faire souffler un petit vent rafraîchissant sur cette période pré-élec- torale. Et si cʼétaient eux la vraie sur- prise ?… On devra certainement attendre 2014 pour espérer rapprocher les citoyens de leurs collectivités locales. Il faudra pour cela quʼenfin, chacune dʼentre elles ait ses propres missions, sans recou- pements ou chevauchements intem- pestifs, cause de bien des incompré- hensions actuelles du citoyen de base vis-à-vis de leurs institutions. Et cause de cet absentionnisme récurrent. J ean-François Hauser Éditorial

D ans notre précédent numéro, nous révélions lʼinformation selon laquelle le tremplin de Chaux- Neuve allait passer de 91 à 117 mètres avec des travaux financés en partie par le Conseil général du Doubs et du Jura, le syndicat inter- communal de Mouthe, le Conseil régional. Une condi- tion nécessaire pour accueillir une nouvelle Coupe du Mon- de A de combiné nordique. Réunis aux Jeux Olympiques de Vancouver, les membres de la fédération internationa- le de ski (F.I.S.) ont révélé à Nicolas Michaud (le directeur sportif des équipes de Fran- ce de combiné nordique et de saut à ski) que Chaux-Neu- ve était pour lʼinstant inscrit au calendrier 2010-2011 de la coupe du Monde de com- biné. Date de la compétition : samedi 22 et dimanche 23 jan- vier 2011. Dʼici là, les élus devront res- pecter leurs engagements quant à la tenue des travaux et la mise à disposition des subventions (près de 4 mil-

lions dʼeuros). “La médaille d’or de Jason Lamy-Chap- puis va en tout cas donner un plus. J’espère que les travaux démarreront rapidement.Peut- être en juillet pour se termi- ner en octobre” explique Ber- nard Barrand, président de lʼAssociation du Site Nordique International, conscient que sans ces aménagements, tout serait remis en question. Le 9 mars, lʼassociation se réunit pour évaluer les retom- bées de la dernière coupe du Monde (sans doute déficitai- re). Le 15 mars, un grand débriefing se tient en présence des représentants de la F.I.S., lesquels évoqueront les points à améliorer en matière dʼorganisation. Rappelons quʼil a fallu débourser 335 000 euros pour obtenir en 2010 cette manche. Lʼinvestissement devrait être au moins aussi important la saison prochaine. Espérons que la F.I.S. ne soit pas trop gourmande avec ces béné- voles qui font tout pour que Chaux-Neuve poursuive son envol. rendu publics les chiffres de la délinquance de jan- vier. “Le département du Doubs dénombre, en jan- vier 2010, 1 675 faits de délin- quance générale soit - 2,62 % par rapport à janvier 2009. Cette baisse concerne deux arrondissements du dépar- tement : Besançon (- 0,54 %) et Montbéliard (- 10,67 %) et se confirme de manière signi- ficative durant la première quinzaine du mois de février 2010 (-6,80 %) sur l’ensemble du département” notent les services de lʼÉtat. Mais le fait marquant de ce début dʼannée 2010, cʼest la forte hausse en milieu rural. Lʼarrondissement de Pon- tarlier affiche une hausse de + 11,90 % concernant la délin- quance de proximité (délin- quance de voie publique) alors que cette dernière est également en baisse dans les deux autres arrondisse- ments du Doubs. De manière générale dans le Doubs, le nombre de faits de violences aux personnes augmente de 4,09 % (9 faits en plus par rapport à jan- vier 2009) mais la tendance semble sʼinverser puisquʼune baisse importante est consta- tée depuis le début du mois de février (- 4,55 %), soit 6 victimes de moins quʼà la même période en février 2009.

City Avenue

a revu sa copie

L e maire de Pontarlier souhaitait avoir des garanties sur la nature des activi- tés qui doivent sʼinstaller dans le bâti- ment CitʼY Avenue, idéalement placé entre la zone des Grands Planchants et le centre- ville. “Considérant que ce projet, par sa taille globale et sa situation en périphérie du centre présente une importance susceptible d’influer sur l’équilibre de l’offre commerciale de Pon- tarlier et de son agglomération” , le maire de Pontarlier avait décidé de saisir pour avis la commission départementale dʼaménagement commercial (C.D.A.C.) qui doit trancher ce mois-ci, sur la création de 7 commerces sur une surface totale de 824 m 2 .

Parmi ces projets de commerce, un magasin de loisirs créatifs, trois enseignes de vête- ments (dont peut-être Tonka), un opticien (Grand Optical), un magasin dʼhorlogerie et un autre de luminaires. Dʼautres enseignes, non soumises à C.D.A.C. doivent également sʼinstaller sur une surface de 1 140 m 2 : avec notamment un point de restauration rapide, une société dʼassurances, une agence ban- caire (C.I.C.) et un restaurant. Les garanties demandées par la ville étaient destinées à défendre la position des commerçants du centre-ville qui craignent que le centre dʼattraction de Pontarlier soit un peu plus enco- re attiré vers lʼOuest de la ville.

Le bâtiment Cit’Y Avenue est idéalement situé entre la zone des Grands Planchants et le centre-ville.

La délinquance en hausse dans le Haut-Doubs

S i la délinquance est en baisse dans les secteurs de Montbé- liard et de Besançon, ce nʼest pas le cas dans le Haut-Doubs pontissalien. La préfecture du Doubs a

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2010 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.C.I., Muller Industrie,Thévenot-Ducrot, Ville de Pontarlier.

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L’ÉVÉNEMENT

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STATIONNEMENT, CIRCULATION : PANIQUE AU CENTRE-VILLE À l’heure où la ville de Pontarlier teste

un nouveau plan de circulation avec mise en sens unique de la rue de la République, les élus ont décidé de faire la chasse aux voitures-ven- touses et la police municipale dresse des procès-verbaux à tour de bras et multiplie les mises en fourrière. Le plan de circulation ne fait pas que des heureux mais une autre solution devrait être testée dans les prochaines semaines. Du côté du stationnement, il n’est pas question de créer des parkings payants… pour l’instant. Le centre-ville est en émoi.

PARKINGS Explosion des amendes Stationnement : il pleut des prunes en ville La ville de Pontarlier en guerre contre le stationnement anarchique. 95 procès-verbaux dressés en une nuit et une augmentation de + 75 % des véhicules mis en fourrière. Le prix de la gratuité ?

E nmatière de stationnement, Pon- tarlier a souvent été bonne pom- me. Aujourd’hui, la ville par le biais de sa police municipale met des prunes. Jusqu’à 95 amendes dressées Les amendes à Pontarlier Pour la période allant du 1er décembre au 20 février : - 189 timbres-amendes pour station- nement gênant - 56 timbres-amendes pour stationne- ment abusif (voiture ventouse, qui res- te stationnée au-delà de 48 heures) - 63 timbres-amendes pour stationne- ment interdit - Nuit du 3 au 4 février : 95 procès-ver- baux - Mise en fourrière : 44 véhicules (+ 75 % par rapport à lʼannée précédente). Ce sont en majorité des véhicules sta- tionnés au-delà de 48 heures.

de 22 heures à 1 heure dans la nuit du 2 au 3 février pour permettre aux engins de déneigement de travailler. Une nou- velle politique plus sévère cet hiver,mais “nécessaire en temps de neige” et qui devrait se poursuivre au printemps. Seule ville duDoubs de 20 000 habitants àn’avoir aucune place de parking payan- te, Pontarlier passe de la prévention à la répression avec comme objectif de fai- re évoluer lesmentalités. La répression fonctionne-t-elle ? “Disons que le bilan est en demi-teinte” répond Marie-Clau- de Masson, première adjointe à la ville de Pontarlier en charge notamment de la fourrière automobile. “S’il y a toujours des inconditionnels ou des personnes qui font preuve d’un manque de solidarité en se stationnant sur des places handi- capés, je peux dire que l’on a ressenti de nettes améliorations notamment rue de Besançon ou rue Émile Thomas où il y a encore un an, nos engins de déneige- ment ne pouvaient pas circuler. Aujour- d’hui, ils peuvent.” Tout n’est pas gagné,si bien que les cinq policiers municipaux ainsi que la police nationale vont continuer à verbaliser au printemps. Il leur est demandé de sur- veiller les petits malins qui abusent de

Les agents de police prêteront attention aux automobilistes truquant leur disque de stationnement.

tution (proches du centre) et 5 parkings “longue durée” sont proposés aux auto- mobilistes, sans compter les zones bleues. Un large choix pour éviter le papillon accroché sous le balai d’essuie-glace. Pour ceux qui l’ignorent encore, Pon- tarlier ne sera pas plus riche en fin d’année puisque les amendes dressées vont dans les caisses de l’État, lequel redistribue la manne après un savant calcul.Comme la ville,les automobilistes ne seront pas plus riches…mais ils ont la possibilité d’éviter les prunes. E.Ch.

la zone bleue “en trafiquant” leur disque. Les Pontissaliens ont la chance de ne pas payer les parkings, “à eux de ne pas en abuser” dit Marie-Claude Masson. Ce que ne précise toutefois pas lamuni- cipalité, c’est le coût engagé et engen- dré par cette politique “drastique” car enmobilisant de nuit une partie des poli- ciers municipaux, cette dernière a eu largement recours aux heures supplé- mentaires ! Un coût pour la collectivité mais visi- blementmoindre comparé à l’installation de bornes payantes : “Je pense que nous

n’installerons pas de parkings payants à Pontarlier. En tout cas, pas sous notre municipalité, assure avec prudence la première la première adjointe. Pontar- lier est une trop petite ville pour avoir des parkings payants. Ç a coûterait trop cher au contribuable.” La municipalité appelle donc au civisme : “Nous avons beaucoup de stationnements proches du centre et l’effort que l’on a voulu cet hiver, on souhaite le poursuivre au printemps. Les policiers continueront à s’occuper des autres stationnements gênants.” Rappelons que 19 parkings de substi-

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REPÈRES

Comparatif avec Vesoul Vesoul s’est mis au payant De taille semblable à Pontarlier, Vesoul a installé un parking payant en centre-ville en raison d’une zone bleue peu respectée.

S i Vesoul a créé un par- king payant en centre- ville depuis le 4 janvier dernier, ce n’est pas pour “fai- re de l’argent” rapporte la muni- cipalité mais “pour offrir un ser- vice supplémentaire aux automobilistes” car il était deve- nu délicat de trouver une pla- ce de parking dans la capitale haut-saônoise (18 882 habitants).

les zones bleues et consacrer l’ensemble de ses places aux automobilistes qui souhaitent fréquenter le centre-ville. Avec ce dispositif mis en place avec le soutien de l’association des commerçants, les possibili- tés de stationnement ont crû de 50%. Il reste encore 2 600 autres places de parking gratuit dans le centre-ville.

Confrontée au problème des voi- tures-ventouses et du faible res- pect des zones bleues, le centre- ville était saturé dès 9 heures du matin. Au début de l’année, la municipalité a aménagé 88 places de stationnement payant sur le parking Ravatin. Espace clos, il est payant au-delà d’une heure gratuite afin d’exclure le stationnement à la journée sur

Zoom Le stationnement vésulien en chiffres

Son coût : environ 100 000 euros pour la mise en place dʼun système de péage et 300 000 euros pour la réfection totale du parking Ce que rapporte le stationnement : depuis jan- vier, la Ville de Vesoul dit nʼavoir procédé à aucu- ne étude chiffrée. Retour sur investissement : il faudra environ 100 000 heures de stationnement payant pour que la ville rentre dans ses premiers frais. Nombre de policiers municipaux : 5 (comme Pontarlier). Prix du parking : 0,50 euro la 1/2 heure. La pre- mière 1/2 heure est gratuite. Le stationnement est gratuit entre 12 heures et 14 heures, et de 19 heures à 9 heures, les dimanches et jours fériés.

Vesoul a été contraint de passer au stationnement payant et propose toujours du “gratuit”. Jusqu’à quand ?

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L’avis des commerçants La mairie doit revoir sa copie Associée à la réflexion, l’association Commerce Pontarlier Centre (C.P.C.) estime que le sens unique dans la direction choisie n’est pas la bonne solution. Le commentaire de Sylvie Dabère, la présidente de C.P.C. La Presse Pontissalienne : Quel bilan tirez-vous du nouveau plan de circulation ? Sylvie Dabère : Externaliser la voiture du centre-ville enlève forcément un flux de voitures et donc de clients. Cela vaut surtout pour les achats-minute par exemple dans les boulan- geries, les traiteurs ou les bureaux de tabac. Et on constate que depuis le changement de sens de circulation, certains commerçants des rues adjacentes à la rue de la République ont perdu entre 20 et 30 % de leur chiffre dʼaffaires. Parfois pendant une heure, on ne voit plus aucune voiture dans la rue de la Gare. Ces rues adjacentes ne voient plus quʼ1/4 du flux dʼavant. Il faut envisager une autre solution car le centre-vil- le ne se résume pas à la rue de la République. Un autre exemple : des touristes qui se baladent à Pontarlier nʼont plus aucun accès à une terrasse de café en venant de Suisse. Ce nʼest pas logique.

CIRCULATION La rue de la République ne sera pas piétonne Rue de la République : un sens unique non définitif La mairie se réserve encore la possibilité de faire évoluer la circulation au centre mais ne fera pas de la rue de la République un axe piétonnier interdit aux engins à moteur.

devrait débuter au printemps. Le carre- four du Pont des Chèvres devrait quant à lui subir un agrandissement de son dia- mètre. Probablement en avril. Après la - jolie - réfection de la porte Saint- Pierre, de l’Hôtel de Ville, Pontarlier se lan- ce donc dans un nouveau chantier qui ver- ra l’enfouissement des réseaux. Comme c’est souvent le cas, les commerçants devront faire avec le bruit des engins mécaniques. Mais une fois la réfection terminée, sûr que les enseignes gagneront en attractivi- té. La grogne ne devrait être que passa- gère. E.Ch.

L a mise en sens unique de la rue de la République est-elle le prélude à une interdiction pure et simple de la circulation et à la naissance d’une rue piétonne ? Certains en rêve à l’instar d’une poignée de résidents. D’autres, à l’image des commerçants, n’imaginent pas une telle solution excluant les véhi- cules du cœur de ville : “Faire de la rue de la République une rue piétonne a été étu- dié mais non retenu, explique Gaston Droz- Vincent, adjoint aux transports à la ville de Pontarlier. Nous resterons à une voie à 2/3 pour les piétons et 1/3 pour les voi- tures car les commerçants ont besoin d’être livrés, les personnes âgées ont besoin de cir- culer” détaille l’élu. Vu sa configuration, la rue de la République

compte les remarques des commerçants, des habitants, pour ensuite décider. Prenez l’exemple de la rue de la Gare : en réglant ce problème, on peut créer en créer deux autres, c’est pourquoi il faut tout étudier.” Si elle a tranché sur le devenir de la prin- cipale rue pontissalienne, la municipalité n’a encore rien décidé pour le sens unique (faut-il le garder en l’état ?) et attend la fin de la deuxième tranche des travaux qui

“Le centre- ville ne se résume pas à la rue de la République.”

demeure un axe de passage important et qui plus est assez large pour accueillir un trafic automobile, d’où la nécessité de le garder. Gaston Droz-Vin- cent pense que le sens unique menant de la Porte Saint-Pier- re à la place Saint-Bénigne “est le plus logique” mais pré- cise que rien n’est encore défi- nitif. “On va faire des simula- tions sur papier, prendre en

L.P.P. : Que prônez-vous ? S.D. : Un sens unique pourquoi pas, mais fai- sons-le plutôt dans le sens place Saint-Bénigne- porte Saint-Pierre. Cʼest dans ce sens-là que se fait le maximum de flux. On a bien conscien- ce que la question est délicate. Nous sommes pleinement associés aux réflexions engagées par la mairie, il faut trouver une solution qui évite de systématiquement diriger les auto- mobilistes vers les zones. Recueilli par J.-F.H.

“C’est le sens le plus logique.”

Le sens unique de la rue de la République aurait fait chuter la fréquentation chez certains commerçants. D’autres ne sont pas du même avis.

PONTARLIER

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EN BREF

SOCIAL Cession de Pays Nature E.P.P.I. a quatremois pour s’en sortir L’entreprise d’insertion a jusqu’au mois de juillet pour redresser sa situation financière. Le conseil d’administration restructure les activités et cherche un repreneur pour Pays Nature à Chaux-Neuve.

Abergeur Sur le site

http://abergeur.fr, le site des habitants de Labergement-Sainte- Marie, un concours de photos est organisé. Un jury désignera les trois meilleures photos de chaque catégorie : “Labergement” et “environnement développement durable”. Concours ouvert jusqu’au 7 mars. M.J.C. Trois spectacles ce mois-ci, organisés par la M.J.C. des Capucins : samedi 13 mars à 20 heures au théâtre du Lavoir, chansons de Brassens. Samedi 20 mars (20 h 30) et dimanche 21 mars (17 heures), théâtre avec la pièce “Délire dans le Boeing” au théâtre Blier. Enfin, samedi 27 mars à 20 h 30 au théâtre du Lavoir, one woman show avec Charloose, une Piaf qui se déguiserait en Coluche. Renseignements au 06 72 85 83 79 ou au 03 81 39 02 09.

Gaston Jouffroy (à droite), co-président d’E.P.P.I. reconnaît “des erreurs” mais défend la gestion faite par le conseil d’administration.

12/02/10 – Marie-Rose HENRIET, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 12/02/10 – Pierre BROZETTI, 77 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Françoise RIGOLOT. 14/02/10 – Robert GUYON, 81 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Nicole PATOZ. 14/02/10 – André BEZ, 84 ans, retraité, domi- cilié à Dommartin (Doubs) époux de Odet- te PERRIN. 14/02/10 – Suzette LAMY-CHAPUIS, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de René CURLIER. 16/02/10 – Joseph BEZ, 80 ans, retraité, domicilié à Ville du Pont (Doubs) célibatai- re. 17/02/10 – Saïd KASSIME, 17 ans, lycéen, domicilié à Les Fins (Doubs) célibataire. 17/02/10 – Lucienne MYOTTE, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de René EQUOY. 18/02/10 – Dina LANZARINI, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Roger POURCHET. 19/02/10 – Yvette GENIER, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Gilley (Doubs) épouse de René VIENNET. 19/02/10 – Ayse KOC, 71 ans, sans profes- sion, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épou- se de Ibrahim CETINKAYA. 22/02/10 – Eléna BUSCEMA, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Goux-les-Usiers (Doubs) veuve de Ernest MOUSSELLE. 22/02/10 – Louis VIEILLE, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 22/02/10 – Pierre PETZOLD, 85 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Jacqueline CAMPENET. 23/02/10 – Denise DERVAUX, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Maurice PERROT. 25/02/10 – Gratie MAYA, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 25/02/10 – José ALVES, 72 ans, retraité, domicilié à Les Gras (Doubs) époux de Maria da Conceição RAMOS. 25/02/10 – Pierre PARNET, 86 ans, retraité du Trésor Public, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs) époux de Andrée COSTE. 25/02/10 – Bernard MARGUET, 56 ans, sans profession, domicilié à Fournets-Luisans (Doubs) célibataire. E.P.P.I. emploie 17 encadrants et 36 salariés équivalents temps plein (E.T.P.) en insertion. Hauts Services emploie 2 encadrants et une cinquantaine de personnes en insertion tandis que Pays Nature fait vivre 4 encadrants et 16 E.T.P. en insertion.Autant de personnes dans l’attente d’une éclaircie. J.-F.H. la gestion de ces structures. En attendant, les salaires de février “sont payés” selon le président et les autres salaires devraient être également assurés pour les prochains mois. “On a eu des vents contraires, il faut apprendre à faire plus de marketing pour convaincre de nouveaux clients” penseM. Jouf- froy qui refuse tout mea culpa . “On ne se culpabilise pas, on se responsabilise” nuance-t-il.

23/02/10 – Inaya de Anis SMAJLOVIC, inté- rimaire et de Sophia FERAHTIA, formatrice français langue étrangère. 23/02/10 – Lorenzo de Sébastien BOLE, Cadre Ressources Humaines et Eugénie VERDOT, Professeur d'Italien. 24/02/10 – Axel de Samuel BOURDENET, manipulateur radio et de Sandrine AMIOT, adjoint administratif. 24/02/10 – Tatjana de Slavisa ZEMUN, car- releur et de Dijana MILANOVIC, vendeuse. 24/02/10 – Anthony de Hervé BILLOD- LAILLET, chauffeur routier et de Marie GUI- BELIN, vendeuse. 25/02/10 – Mathéo de Guillaume BERTHOUT, ingénieur et de Betty PULVERIN, enseignante. 25/02/10 – Loucian de Alex BOUJOUR, arti- san et de Virginie JACQUOT, aide soignante. 25/02/10 – Kameron de Roddy ARBEY, employé travaux publics et de Guanaelle LEFEBVRE, vendeuse. DÉCÈS 30/01/10 – Thérèse ITZSTEIN, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Camille GUYON. 01/02/10 – Robert GUIGNARD, 88 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette BERTHET. 31/01/10 – Suzanne MAIRE, 79 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond GUICHARD. 31/01/10 – Janine LAITHIER, 61 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céliba- taire. 02/02/10 – Jean CLAUS, 81 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), épouse de René BRÉANT. 04/02/10 – Marthe TYRODE, 77 ans, retrai- tée, domiciliée à Avoudrey (Doubs), veuve de Jean BARRAND. 03/02/10 - Georgette PARNET, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roger DÉBOIS. 05/02/10 – Désiré POURCHET, 82 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 07/02/10 – Pierre CHAUVIN, 79 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibatai- re. 10/02/10 – Anne BAUDIN, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Joseph LAMBERT. 12/02/10 – Nasibe SIMSEK, 57 ans, sans profession, domiciliée à Levier (Doubs), épou- se de Ilhami SIMSEK. 12/02/10 – Annie FALENTIN, 59 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Claude INVERNIZZI. mons la fonction de directeur pour créer un poste de respon- sable pour chacune des trois struc- tures” précise M. Jouffroy qui dément toutefois les informa- tions selon lesquelles les direc- teurs seraient rémunérés plus de 5 000 euros par mois. “Les salaires ne sont pas anormale- ment élevés” assure le président. La structure, soutenue finan- cièrement par les partenaires publics, bénéficierait également d’emplois-tremplins associatifs payés par le Conseil régional pour financer les postes de direc- tion. La question de la bonne gestion de ces entreprises d’insertion est posée. Si le président recon- naît “des erreurs et beaucoup d’intentions généreuses mais coû- teuses” , il n’y a eu en aucun cas selon lui des manquements dans

17/02/10 – Lily de Arnaud GERBAULET, ingé- nieur et de Christelle LAPIERRE, médecin. 17/02/10 – Jasmine de Simon JEUDY, maga- sinier et de Marion MONNET, assistante den- taire. 18/02/10 – Lilian POURCELOT, maçon et de Elodie FAIVRE PIERRET, sans profession. 19/02/10 – Lily de Fabrice LAMBERT, méca- nicien auto et de Clémentine HUGUENIN, opératrice en horlogerie. 19/02/10 – William et Wilson de Frédéric SCHMERBER, plâtrier peintre et de Céline LABOUREY, sans profession. 20/02/10 – Lyra de Bertrand BOUSSON, salarié agricole et de Nathalie PAQUETTE, assistante de direction. 20/02/10 – Ozan de Erkan GÖKER, maçon et de Filiz AYTOP, animatrice. 20/02/10 – Augustine de Paul FELIX, mili- taire et de Aude PONCET, auxiliaire puéri- cultrice. 20/02/10 – Noémie de Julien BUEB, menui- sier et de Blandine CATHENOZ, sans pro- fession. 20/02/10 – Fanny de Stéphane VALLET, chauffeur et de Sophie GOY, assistante vété- rinaire. 20/02/10 – Hugo de Hervé BAJOLET, ser- veur et de Lydie GOUSSET, cuisinière. 21/02/10 – Rémi de Gérald FRANÇOIS, chauffeur et de Francine LAMY, éducatrice spécialisée. 21/02/10 – Manon de Yann QUARTENOUD, sans profession et de Emilie THIEBAUT- GEORGES, secrétaire médicale. 21/02/10 – Jessy de Jean-François SCHE- NEDER, opérateur sur commandes numé- riques et de Joséphine POMBO MUJINCA, ouvrière en fromagerie. 21/02/10 – Charly de Hervé TOURNIER, bou- cher et de Sylvie BRESSAND, horlogère. 21/02/10 – Lina de Kevin DELVAL, agent de transport et de Perrine BLANCHET, agent des services hospitaliers. 22/02/10 – Loris de Laurent LECOMTE, bio- logiste et de Mélanie MOTTERON, assis- tante sociale. 22/02/10 – Élie de Jean-David GRÉA, tech- nicien piscine et de Marie LÉONARD, infir- mière. 22/02/10 – Romain de Jean-Baptiste SAU- VAGEOT, dessinateur et de Ingrid FRESARD, préparatrice en pharmacie. 23/02/10 – Romain de Nicolas BONGAY, agriculteur et de Virginie BALANCHE, aide médico-psychologique. 23/02/10 – Mathilde de Augustin FERREUX, infirmier et de Claire BEPOIX, infirmière. Les personnes qui se sont suc- cédé à la direction d’E.P.P.I. n’ont apparemment pas contribué à la bonne marche des affaires. L’ancien directeur Michel Man- tez est parti “pour maladie en retraite anticipée” en 2008. Il était réputé pour ne rien délé- guer et décider tout seul. Son départ a laissé un certain flot- tement dans la gestion. Son suc- cesseur Thierry Ticard, vient d’être licencié. “Nous suppri- plombé les comptes de l’entreprise d’insertion, à l’image de l’activité “bois de chauffage” qui n’a jamais rencontré le suc- cès escompté. Au final, le “trou” financier d’E.P.P.I. serait situé, selon nos informations, entre 150 000 et 200 000 euros (chiffres non confirmés par la direction) sur un budget global de 1 120 000 euros.

P our stopper l’hémorragie, le conseil d’administration d’E.P.P.I. (entreprise pon- tissalienne pour l’insertion) a décidé de solliciter le tribunal de commerce et c’est le 4 janvier dernier que la juridiction a déci- dé de mettre l’entreprise en redressement judiciaire. E.P.P.I.

12/02/10 – Zohra de Djamel HAMIMID, veilleur de nuit et de Delphine ESPAGNAN, assis- tante de vie. 12/02/10 – Raphaël de Vincent RIGHI, cadre grande distribution et de Lucie SAUNIER, étudiante infirmière. 13/02/10 – Loélia de Fabrice JEANNINGROS, chauffeur travaux publics et de Marie SAN- CEY-RICHARD, secrétaire. 13/02/10 – Nidal de Lazhar DJENIBA, ana- lyste chimiste et de Rokia BOUSDAR, sans profession. 13/02/10 – Éloïse de Fabrice BAUD, agri- culteur et de Patricia BAUD, agent de fabri- cation. 13/02/10 – Marine de Patrick GUIDAT, pho- tographe et de Véronique ROLAND, employée de commerce. 14/02/10 – Cylia de David BARBIER, metal- lier serrurier et de Christelle FERRUT, assis- tante maternelle. 14/02/10 – Robin de Gaëtan GRYNSYK, sapeur pompier et de Virginie PÉTAMENT, responsable d'exploitation. 14/02/10 – Elian de Frédéric PERREY, ouvrier et de Julie SAILLARD, secrétaire médicale. 15/02/10 – Rehana de Muharrem SALIHU, ouvrier et de Luljeta RAMADANI, infirmière. 15/02/10 – Hüsna de Ferhat YÜKSEL, polis- seur et de Birsel YILMAZ, sans profession. 14/02/10 – Olise de Ginel ABDURAHIMI, opérateur et de Minire HAJRIZI, sans pro- fession. 15/02/10 – Noah de Raphaël BILLEREY, ambulancier et de Sophie THIERCELIN, aide soignante. 15/02/10 – Emmanuel de Bertrand DOR- NIER, agriculteur et de Christelle FERREUX, agricultrice associée. 16/02/10 – Louison de Yann VAUTHEROT, mécanicien et de Malika FAIVRE, infirmière puéricultrice. 16/02/10 – Leny de Maria-José LOPES ALMEIDA, femme de ménage. 16/02/10 – Marjorie de Cédric JACQUET, conducteur d'engins et de Isabelle RUFE- NACHT, aide soignante. 16/02/10 – Mélany de Edna LOPES ALMEI- DA, sans profession. 17/02/10 – Flavien de Damien BESANCON, agriculteur et de Florence MAIRE, salariée agricole. 17/02/10 – Juline de Martial SERVETTE, bou- langer et de Estelle DAL PAN, factrice. vités de bâtiment et espaces verts, Hauts Services (activités de ménage, nettoyage, repassa- ge…) et Pays Nature (accueil touristique à Chaux-Neuve). Cette dernière fera les frais de la restructuration. “Nous cher- chons un repreneur pour Pays Nature” confirme Gaston Jouf- froy, le co-président d’E.P.P.I. Pays Nature avait fait le pari - très risqué - d’ouvrir toute l’année au public. “Ce choix était certai- nement une erreur” reconnaît le président. E.P.P.I. avait connu un coup dur en 2008 avec la perte du mar- ché de sous-traitance de la socié- té Cébé quand cette dernière a fermé ses portes à Frasne. L’activité sous-traitance d’E.P.P.I. est désormais au point mort. D’autres activités ont également

a encore quatre mois pour redres- ser la barre, une période pendant laquelle les diri- geants ont décidé de remettre de l’ordre dans cet- te structure qui gère plusieurs activités à travers trois entités : E.P.P.I. (“maison- mère”) et ses acti-

“Nous supprimons la fonction de directeur.”

État-civil de février

NAISSANCES 29/01/10 – Léo de Anthony CONRAD, infor- maticien et de Carole BILLET, professeur des écoles. 30/01/10 – Lola de Grégory ESPINOSA, pro- fesseur de tennis et de Emmanuelle PAX, serveuse. 30/01/10 – Lucca de Patrick GARAUD, décol- leteur et de Lysiane LE BONNIEC, secrétai- re. 30/01/10 – Julie de Julien POY, horloger et de Andréa KASPAROVA, serveuse. 31/01/10 – Abigaïl de Denis FATTELAY, élec- tromécanicien et de Polonia MONTOYA, employée commerciale. 31/01/10 – Mounia de Saïd BOUIH, opéra- teur régleur et de Latifa MHAWREK, sans profession. 31/01/10 – Mathis de Jean-Luc GRESSET, mécanicien et de Sophie FERREUX, ensei- gnante. 31/01/10 – Léonie de David DENES, méca- nicien et de Elisa CELLI, technicienne ana- lyste. 01/02/10 – Louis de Benjamin MUNIER, gérant de magasin et de Corinne DEBIN, vendeuse. 02/02/10 – Emma de Francis BOURQUIN, charpentier et de Coralie NEVEU, équipiè- re en restauration. 02/02/10 – Mélissa de Alain PILLOUD, ber- ger meunier et de Jessica OIRY, secrétaire médicale. 03/02/10 – Tom de Stéphane MARADAN, restaurateur et de Christelle DORNIER, coif- feuse. 03/02/10 – Éliora de Yves HUGUENIN-DUMIT- TAN, chef d'équipe et de Natacha GORRIN, sans profession. 04/02/10 – Aaron de Mickael VERGUET, agri- culteur et de Marie-Laure BULLE, opératri- ce. 04/02/10 – Élie de Sylvain JAVAUX, froma- ger et de Laetitia BÔLE-RICHARD, labo- rantine en fromagerie. 04/02/10 – Trévor de Luc TRILLOU, chef d'équipe et de Ramona ROSER, assistante de vie aux familles. 04/02/10 – Giani de Olivier CREUX, déco- rateur en horlogerie et de Delphine PAS- QUIER, ouvrière. 05/02/10 – Quentin de Jérôme RIGOULET, bûcheron et de Saskia JOLY, assistante de gestion.

06/02/10 – Oscar de Loïc MOITY, horloger et de Catherine POBELLE, professeur des écoles. 06/02/10 – Zoé de Olivier GUIBLIN, opéra- teur sur commande numérique et de Love- lye WARGNIEZ, vendeuse/aide-comptable. 07/02/10 – Enzo de Sylvain BRIGOLLE, inté- rimaire et de Priscillia CIMELLI, aide à domi- cile. 07/02/10 – Nathan de Jérémie CUENOT, artisan taxi et de Carole CHATELET, cais- sière. 08/02/10 – Elyesa de Ahmet SAVTEKIN, polisseur et de Mercan BARAN, serveuse. 09/02/10 – Ryan de Cyril CLAEYS, vendeur et de Véronique GOLLIARD, hôtesse train. 08/02/10 – Fanny de Pascal CHIRON, hor- loger et de Nathanaëlle LANDREVIE, ven- deuse. 08/02/10 – Robin de Roland FUMEY, char- gé d'aménagement et de Virginie PAGNIER, ouvrière en horlogerie. 08/02/10 – Mathis de Sébastien JACQUET, ouvrier de distillerie et de Delphine GUEL- DRY, gestionnaire de production. 08/02/10 – Lana de Jonathan CHARNOZ, vendeur et de Delphine FEVRIER, employée de bureau. 07/02/10 – Joseph de Olivier CATTET, maçon et de Marlène GREMAUD, chargée de clien- tèle. 09/02/10 – Elian de David MAIRE, charpen- tier et de Audrey MONNIER, directrice centre d'accueil pour enfants. 10/02/10 – Maélia de Cathy PERRET, secré- taire comptable. 11/02/10 – Lily de Maxime ROUGET, maçon et de Jessica CHARNOZ, employée de com- merce. 11/02/10 – Elyan de Damien BOURGEAT, employé commercial et de Jessica DON- KERQUE, assistante maternelle. 11/02/10 – Alexandre de Mickaël BOUGNON, ouvrier et de Angélique TABONI, sans pro- fession. 11/02/10 – Timeo de Jérôme BRESTAZ, hor- loger et de Claire FAVROT, ouvrière en hor- logerie. 12/02/10 – Nissrine de Rachid LEMRABET, ouvrier et de Ouafaa EL KHABCH, ouvriè- re. 12/02/10 – Sahra de Cebrail OZEN, maçon et de Keziban GEDIK, sans profession.

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 125 - Mars 2010

FISCALITÉ Un nouvel impôt Pontarlier dit stop à la pub ! La municipalité s’apprête à taxer toutes les formes d’enseignes du moment que celles-ci dépassent les 7 m 2 . Elle entend lutter contre les agressions visuelles. Les “m’as-tu-vu” sont les premiers visés.

Les commerces comme les entreprises et les établis- sements publics sont concernés par cette mesure.

D ominique Bôle-Richard de Buf- falo Grill a déjà fait son petit cal- cul. Si la municipalité de Pon- tarlier applique en l’état la taxe locale sur la publicité extérieure (T.L.P.E.) il devra débourser près de 4 700 euros par an. Une somme pour ce commer- çant de la zone des Grands Planchants pénalisé par la taille de son enseigne intégrée à la toiture du restaurant. “Ce n’est pas parce que vous avez un logo sur le toit que l’argent tombe tout seul” s’insurge le restaurateur. Pour- tant, c’est bien le principe de ce nou- vel impôt communal dont le montant dépend de la surface de l’enseigne et de toute autre forme de publicité des- tinée à accentuer la visibilité de celle- ci (bannière, banderoles, panneaux d’affichage, etc). Même les véhicules

publicitaires sont pris en compte dans le calcul, y compris les transporteurs dont la bâche des semi-remorques sup- porte le logo de la compagnie. En clair, plus l’impact visuel de l’enseigne est important et plus la note sera salée pour son propriétaire. Les commer- çants ne sont donc pas les seuls concer- nés par cette mesure qui vise aussi les sociétés et les établissements publics. À partir dumoment où l’enseigne dépas- se les 7 m 2 , il faut passer à la caisse au nom de la pollution visuelle. Récem- ment, la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Doubs a demandé aux élus locaux de ne pas appliquer cette taxe compte tenu du contexte de cri- se économique. Pour l’instant, la ville de Pontarlier n’a pas mis en place cet impôt que les

communes françaises peuvent ins- taurer depuis le 1 er janvier 2009 confor- mément à la loi de modernisation de l’économie. La municipalité n’a pas encore pris la délibération qui fixera les modalités d’application de laT.L.P.E. mais elle va le faire d’ici le 1 er juillet. Il est donc possible que les entreprises concernées échappent à cette nouvel- le charge en 2010, en revanche, elles n’y couperont pas en 2011. Mais Patrick Genre, le maire de Pon- tarlier ne veut pas surprendre les pro- priétaires d’enseignes en appliquant cette taxe sans en mesurer les consé- quences au préalable. C’est la raison

pour laquelle la ville procède à un recensement exhaustif des enseignes en envoyant un courrier aux intéres- sés pour connaître la surface de cha- cune d’elle afin “que l’impact de cette réforme soit mesuré au plus près.” Les destinataires ont jusqu’au 15 mars pour retourner à la mairie le formu- laire rempli. “Avant de décider il faut savoir ce qu’il en est” annonce Patrick Genre. Car le législateur donne aux municipalités la pleine latitude pour fixer le montant de la taxe par mètre carré d’enseigne. À une époque où les finances publiques sont dans le rou- ge, il faut s’attendre à ce que les com- munes qui viennent de perdre le béné- fice de la taxe professionnelle (celle-ci doit être compensée à l’euro près) sai- sissent l’opportunité de ce nouvel impôt qu’elles peuvent aménager en fonction de leurs besoins. “Nous n’allons pas surenchérir sur le dispositif prévu par la loi. Il n’est pas question de sabrer l’activité commer- ciale par cette taxe prévient Patrick Genre. L’esprit de cette mesure est jus- tement que nous pouvons l’adapter. C’est la raison pour laquelle nous vou- lons évaluer en amont les conséquences d’une application de la T.L.P.E. avant

de décider.” Les intéressés devront donc attendre que la municipalité délibère sur le sujet pour connaître la somme dont ils devront s’acquitter. Bientôt, à Pontarlier, tous les respon- sables “d’agressions visuelles” vont être taxés. Seules deux catégories seront exonérées : les enseignes d’une surfa- ce inférieure à 7 m 2 et les affiches de spectacle. Dans la capitale du Haut- Doubs, la taxe locale sur la publicité extérieure est une forme plus élargie de la taxe sur les emplacements publi- citaires qu’elle remplace désormais. C’est une des pierres d’achoppement du nouveau règlement de publicité qui est en cours d’élaboration. T.C. Tarifs 2010 du mètre carré d’enseigne définit par la loi Supérieure à 7 m 2 et inférieure ou égale à 12 m 2 : ............ 15 euros Supérieure à 12 m 2 et inférieure ou égale à 50 m 2 : ............ 30 euros Supérieure à 50 m 2 : ..... 60 euros

RÉACTION Philippe Gille “On risque de créer

une distorsion de concurrence” Le président de l’association des commerçants des Grands Planchants peut comprendre la position de la municipalité. Mais selon lui, l’application de cette taxe comporte des risques.

ESTIMATION

L a Presse Pontissalienne : Comment percevez-vous l’initiative de Pontarlier de mettre en place la taxe locale sur la publicité extérieure (T.L.P.E.) ? Philippe Gille : La démarche de lamunicipalité d’effectuer un recensement des enseignes pour évaluer l’impact de cette réforme me paraît saine. Nous sommes sur une problé- matique d’impôts locaux. Nous avons longtemps râlé contre la taxe profession- nelle qui est enfin suppri- mée. Ma difficulté aujour- d’hui en tant que commerçant est que je ne sais pas combien vame coû- ter précisément la nouvel- le taxe qui remplace laT.P., ni ce que je vais payer dans le cadre de la taxe locale sur la publicité extérieure. En matière d’impôts, on a rare- ment des bonnes surprises. En soi, cette mesure ne me choque pas fondamentale- ment. Par contre, elle aura des effets négatifs. L.P.P. : Quels seront les effets négatifs de la T.L.P.E. ? P.G. : Le premier risque, c’est qu’aucune autre commune en dehors de Pontarlier n’a voté cette taxe. Les com- merçants de Doubs et Hou- taud n’y sont donc pas sou-

Une majorité exonérée

Un maximum de 200 000 euros de recettes Ce n’est qu’une estimation, mais elle donne un aperçu des recettes que peut générer la taxe sur la publicité extérieure dans une ville comme Pontarlier. S eules les enseignes d’une surface supérieure à 7 m 2 vont être taxées. Selon la ville, la majorité des entreprises seront exonérées. Le maire, Patrick Genre, annonce que sur les enseignes déposées en 2009, 90 % d’entre elles ne sont pas concernées pas ce dispositif. Malgré tout, l’entrée en vigueur de la T.L.P.E. (taxe locale sur la publicité extérieure) pourrait générer, à terme, (elle est progressive jusqu’en 2013) entre 150 000 et 200 000 euros de recettes pour la capitale du Haut-Doubs. Thierry Vlimant est prudent sur cette estimation qui s’affinera lorsque tout le travail d’enquête engagé par la municipalité pour connaître la portée de la taxe sera terminé. Responsable du cabinet Cadre et Cité, c’est lui qui est chargé de revoir le règlement de publicité à Pontarlier qui date de 1985. La

T.L.P.E., il la connaît pour avoir vu un certain nombre de com- munes l’appliquer depuis le 1 er janvier 2009. “La loi concerne, sans dérogation, toutes les activités qui ont une enseigne. Il y a des communes qui ont taxé l’enseigne de La Poste car elle était supérieure à 7 m 2 . Si par exemple le Trésor Public était dans ce cas, il serait lui aussi taxé. La T.L.P.E. ne concerne pas que les commerçants” explique Thierry Vlimant. Pour payer moins, des entreprises ont déjà revu à la baisse la taille de leur enseigne. Selon ce spécialiste, de plus en plus de communes cherchent à mettre en place ce nouvel impôt. “En 2009, je dirais que 15 à 20 % des villes l’ont appliqué. En revanche, depuis 2010 toutes les municipalités que je rencontre m’en parlent.” Il n’y a pas de raison à ce que les villes se privent de nouvelles recettes. Pour- tant, elles ont la possibilité de renoncer à la T.L.P.E., mais cela reviendrait à abandonner toute forme de taxe sur la publicité.

“15 à 20 % des villes.”

Philippe Gille : les commerçants de Doubs et Houtaud n’y sont pas soumis. Il y a une forme d’injustice.”

mis. Il y a une forme d’injustice. À mon sens, PatrickGenre doit prendre ses responsabilités.Lemoins qu’il puisse faire, c’est de demander aux communes voisines d’appliquer à leur tour la T.L.P.E. au risque, dans le cas contraire, de créer une distorsion de concurrence.

Le second risque concerne le centre-ville qui a fait l’objet d’opérations de revitalisa- tion. Beaucoup d’argent a été investi pour cela.De gros efforts ont été faits pour rénover et décorer les vitrines. Qu’adviendra-t-il de tout cela si demain les commerçants sont taxés sur leur enseigne ? On risque

d’assister à un retour en arrière. Enfin, la ville qui diminue les subventions aux asso- ciations a-t-elle l’intention de taxer leurs véhicules qui portent les logos des com- merçants ?

Propos recueillis par T.C.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 125 - Mars 2010

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PONTARLIER Téléphonie mobile Orange installe trois nouvelles antennes-relais C’est pour permettre à ses abonnés d’accéder à la techno- logie 3G dans de meilleures conditions (Internet sur le téléphone portable) que l’opérateur installe ces nouveaux relais. Des équipements qui ne plaisent pas à tout le monde.

Une des trois antennes se situe rue Denis Papin. Elles seront mises en service d’ici la fin de l’année.

D’ après le permis de construire affiché rue Denis-Papin, sur le grillage de clôture des éta- blissements Amyot, c’est un pylône de 18,35 m qu’Orange France s’apprête à ériger sur ce terrain privé. Il s’agit d’une des trois nouvelles antennes (les deux autres sont rue de Salins et sur un pylône d’éclairage de la piste d’athlétisme) que l’opérateur de télé- phonie mobile envisage d’installer sur

ge. Ces trois antennes seront posées au deuxième semestre. Leur mise en service est prévue fin 2010. Ces nou- veaux équipements s’ajoutent à la ving- taine de stations de téléphonie mobi- le déjà présentes sur Pontarlier répertoriées par l’Agence Nationale des Fréquences. Le pylône de la rue Denis Papin inter- pelle les riverains qui s’interrogent sur l’utilité de cette nouvelle installation située à proximité d’autres relais per- chés sur l’enseigne de l’entreprise Capo. “Il y a l’école Joliot-Curie toute proche observe un habitant de la rue Branly. Au nom du principe de précaution, n’était-il pas envisageable de mettre ce pylône ailleurs ?” La réglementation actuelle n’interdit pas un opérateur d’installer une anten- ne dans le périmètre d’un établisse- ment accueillant du public. En 2007, une proposition de loi a été faite pour qu’une distance d’au moins 300 m soit respectée entre l’antenne et un lieu

identifié comme sensible. Le texte en est resté au stade de la proposition. Néanmoins, le futur pylône Orange est situé à plus de 200 m de l’école Joliot-Curie. “Nous ne sommes pas sou- mis au principe de précaution, en revanche il existe le principe dit d’attention par rapport aux établisse- ments sensibles” explique le service communication de France Télécom Orange. Même s’ils n’y sont pas obligés, les opé- rateurs ne prennent plus le risque de poser des antennes n’importe où sans se soucier de leur environnement immé- diat depuis que de nombreux tribu- naux en France ont ordonné le démon- tage de certains relais suite à des plaintes déposées par les habitants. “Toutefois, les opérateurs font ce qu’ils veulent. Ils ne sont pas contraints pas la législation. La distance qu’ils doi-

mais contre leur puissance.” Actuelle- ment, les seuils d’exposition sont com- pris entre 41 et 61 V/m (c’est le cas pour la 3G). Des seuils trop élevés qui engendreraient des troubles chez des riverains qualifiés d’électro-hyper-sen- sibles. Là encore, les études scienti- fiques sont contradictoires sur le degré de nocivité des ondes. Sur la base de recherches scientifiques publiées par des spécialistes étrangers en particulier, l’association Robin des Toits préconise un seuil d’exposition qui ne dépasse pas 0,6V/m (volts par mètre). Pour atteindre un niveau aus- si faible, il faudrait augmenter le nombre d’antennes pour en réduire considérablement la puissance. Selon Robin des Toits, il faudrait pour cela que les opérateurs investissent 3,5 mil- liards d’euros. T.C.

vent respecter entre l’antenne et l’établissement sensible est ridicule- ment courte” déplore Frédéric Cen- drier, porte-parole de l’association “Robin des Toits” qui lutte pour faire évoluer la réglementation, ce qui pour- rait être fait d’ici la rentrée de sep- tembre à la suite du Grenelle des ondes. Le risque sanitaire est évident pour cette association. Son combat amène aujourd’hui des col- lectivités à instaurer le principe de précaution. Tourcoing par exemple a demandé un moratoire sur l’implantation des antennes-relais. Dans d’autres villes, le wi-fi est inter- dit dans les écoles. Un certain nombre d’initiatives sont prises un peu par- tout en France en attendant que la réglementation évolue. “Nous ne sommes pas contre les antennes rap- pelle le porte-parole de Robin des Toits,

la capitale du Haut- Doubs en vue de déve- lopper la technologie 3G qui permet aux abonnés de consulter, entre autres, Internet sur leur téléphone portable. “Nous avons une obli- gation de couvrir en 3G 91 % du territoire d’ici la fin de l’année et 98 % d’ici fin 2011” précise le service communication de FranceTélécomOran-

“Obligation de couvrir en 3G 91 % du territoire.”

SOLIDARITÉ Semons l’Espoir Les macarons de l’espoir Beau geste de solidarité du pâtissier pontissalien Marc Verdant qui a décidé de reverser, durant tout le mois de mars, tous les bénéfices qu’il fera sur la vente de macarons au profit de Semons l’espoir.

COMMERCE Grands-Planchants Le garage Cuynet rachète le bâtiment Streit Le concessionnaire Audi-Volkswagen a choisi de racheter un bâtiment mieux placé où il déménagera l’année prochaine. C’ est pour intégrer un “bâtiment plus fonctionnel et mieux des- servi” selon Thierry Cuynet, que la concession Audi-Volkswa- gen quittera “au deuxième semestre 2011” son emplacement actuel de la rue Donnet-Zedel pour intégrer les vastes locaux de l’ancienne usine Streit Technologies que l’entreprise Cuynet vient de racheter. Ces futurs bâtiments, plus visibles, moins isolés que l’actuel garage Cuynet, doivent donner de meilleures conditions de travail et une plus grande visibilité à la conces- sion automobile. L’entreprise Streit Technologies (ex-Parker) qui était spé- cialisée dans la conception, l’usinage et l’assemblage de pièces mécaniques, principalement dans le secteur auto- mobile, avait été mise en liquidation judiciaire à l’été 2008. Elle avait été acquise à la société Parker en mars 2005 mais la crise a eu raison de l’activité de Streit Technologies. Cette friche restera inoccupée encore une bonne année le temps que le garage Cuynet prenne possession des lieux. J.-F.H. Moins isolés que l’actuel garage.

Marc Verdant

reversera “plus que son bénéfice” sur ces “macarons de l’espoir”.

I l y a des gestes qui ne demandent pas d’explication. Sans doute le fait que Marc Verdant ait côtoyé les hôpitaux récem- ment lors du décès de son père lui a-t-il fait prendre conscience de la douleur qui peut régner dans les hôpi- taux, de la détresse de cer- taines familles. Alors il a pen- sé à ce qu’il pourrait à faire à son échelle, et c’est aux parents des enfants hospi- talisés qu’il a songé.

En lien avec le fondateur de Semons l’Espoir Pierre Dor- nier, le pâtissier a donc déci- dé de faire un geste sur tout le mois de mars en reversant la moitié du prix de chaque

framboise-coquelicot, plein de fraîcheur printanière. “J’ai la chance d’être en bonne san- té, d’avoir une affaire qui tourne, c’est dans ces moments-là qu’il faut savoir penser aux autres” commen- te Marc Verdant. Ces maca- rons spécialement fabriqués pour soutenir la cause de Semons l’Espoir (et son pro- jet de maison des familles à Minjoz) sont vendus 5 euros le sachet de 5 et 2,50 euros repartiront directement à

l’association. L’opération est valable jusqu’au 31 mars. L’occasion de faire un geste gourmand et solidaire à la fois. Marc Verdant est un des grands spécialistes du maca- ron dans le Haut-Doubs, il en fabrique chaque année plus de dix tonnes. J.-F.H. Aux Petits Gourmands 8, rue de la Gare à Pontarlier

macaron qu’il vendra, au profit de l’association. Pour l’opération, il a créé un macaron spé- cial saveur

Son projet de maison des familles.

Streit Technologies avait cessé son activité à l’été 2008.

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