La Presse Pontissalienne 125 - Mars 2010

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 125 - Mars 2010

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CARBURANTS 83,9 millions de tonnes Essence : pas de risque de pénurie dans le Haut-Doubs Malgré les conflits sociaux récents, il n’existe quasiment pas de risque de pénurie de carburants. Le point avec un des principaux distributeurs locaux de carburants, le groupe pontissalien Thévenin-Ducrot.

A vec 4 781 stations sur les 12 707 que comp- te le territoire français, le groupe Total res- te le principal opérateur en matière de dis- tribution de carburants dans notre pays. Alors quand six de ses raffineries cessent leur travail pendant quelques jours, tous les automobilistes retiennent leur souffle. À tort. D’abord parce qu’à aucun moment l’essence n’a manqué et que

si risque de pénurie il y avait, il était concentré en région parisienne, là où on consomme le plus de carburants. Le Haut-Doubs a vécu plus calmement cette mini-période de psychose. Aucune pompe à sec, aucun mouvement de panique, “mais c’était assez tendu” reconnaît Émeric Marin, le responsable des achats au groupe Thévenin-Ducrot (exploi-

tant un réseau de 460 stations dans l’Est de la France). “Quand certains produits sont indispo- nibles, on va les chercher ailleurs, ou un peu plus loin” rassure le spécialiste. En Franche-Comté, l’approvisionnement en car- burants dépend essentiellement de trois dépôts appartenant à plusieurs distributeurs agréés, dont Thévenin-Ducrot : un situé dans la région de Mulhouse, l’autre dans la région lyonnaise, le troisième vers Dijon.Aucun de ces trois dépôts n’a été en rupture de stocks. “Quand il y a une hausse très temporaire de la demande, comme ce qui s’est passé vers le 22 février, on peut aller plus loin chercher du carburant, jusqu’à Fos-sur-Mer. Il y a toujours des solutions.” Ces trois dépôts qui desservent la Franche-Com- té sont approvisionnés par le raffinage français ou par l’importation de produits raffinés, “selon l’offre, la demande et les prix pratiqués.” Le dépôt de Dijon est approvisionné par voie ferrée, celui de Lyon par pipeline depuis Fos-sur-Mer, site lui-même approvisionné par bateau et celui de Mulhouse enfin est alimenté par voie fluviale depuis une raffinerie située vers Strasbourg. Quant au pétrole brut importé pour être distil- lé en France et que le consommateur du Haut- Doubs mettra dans sa voiture, il viendra tantôt

d’Afrique, des Républiques d’ex-U.R.S.S. ou de la Mer du Nord (Grande-Bretagne, Norvège ou Finlande), toujours selon l’offre et la demande. En 2008, la France a importé 83 millions de tonnes de brut. Les raffineries françaises ont traité 80,1 millions de tonnes et 35,7 autres mil- lions de tonnes de produits raffinés ont été impor- tés en plus. La consommation globale s’est éle- vée à 83,9 millions de tonnes, la France a exporté 28,6 millions de tonnes de produits finis. La consommation de pétrole en France est en légère baisse cette année encore. On est loin du

pic atteint en 1973 avec plus de 111 millions de tonnes consom- mées en France. “Les performances des moteurs sont meilleures et la consommation de fioul a également baissé au profit d’autres énergies” explique Émeric Marin. Enfin, le risque de pénurie est limi- té aussi par le fait qu’en France, tous les fabricants et les distribu- teurs ont une obligation straté- gique de 90 jours de stocks, une précaution prise notamment en cas de conflit armé. J.-F.H.

Tantôt d’Afrique, de l’ex-U.R.S.S., de la Mer du Nord.

Les stations du groupe Thévenin- Ducrot ont toujours été approvision- nées, grâce à trois dépôts proches.

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