La Presse Pontissalienne 125 - Mars 2010

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 125 - Mars 2010

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PONTARLIER Téléphonie mobile Orange installe trois nouvelles antennes-relais C’est pour permettre à ses abonnés d’accéder à la techno- logie 3G dans de meilleures conditions (Internet sur le téléphone portable) que l’opérateur installe ces nouveaux relais. Des équipements qui ne plaisent pas à tout le monde.

Une des trois antennes se situe rue Denis Papin. Elles seront mises en service d’ici la fin de l’année.

D’ après le permis de construire affiché rue Denis-Papin, sur le grillage de clôture des éta- blissements Amyot, c’est un pylône de 18,35 m qu’Orange France s’apprête à ériger sur ce terrain privé. Il s’agit d’une des trois nouvelles antennes (les deux autres sont rue de Salins et sur un pylône d’éclairage de la piste d’athlétisme) que l’opérateur de télé- phonie mobile envisage d’installer sur

ge. Ces trois antennes seront posées au deuxième semestre. Leur mise en service est prévue fin 2010. Ces nou- veaux équipements s’ajoutent à la ving- taine de stations de téléphonie mobi- le déjà présentes sur Pontarlier répertoriées par l’Agence Nationale des Fréquences. Le pylône de la rue Denis Papin inter- pelle les riverains qui s’interrogent sur l’utilité de cette nouvelle installation située à proximité d’autres relais per- chés sur l’enseigne de l’entreprise Capo. “Il y a l’école Joliot-Curie toute proche observe un habitant de la rue Branly. Au nom du principe de précaution, n’était-il pas envisageable de mettre ce pylône ailleurs ?” La réglementation actuelle n’interdit pas un opérateur d’installer une anten- ne dans le périmètre d’un établisse- ment accueillant du public. En 2007, une proposition de loi a été faite pour qu’une distance d’au moins 300 m soit respectée entre l’antenne et un lieu

identifié comme sensible. Le texte en est resté au stade de la proposition. Néanmoins, le futur pylône Orange est situé à plus de 200 m de l’école Joliot-Curie. “Nous ne sommes pas sou- mis au principe de précaution, en revanche il existe le principe dit d’attention par rapport aux établisse- ments sensibles” explique le service communication de France Télécom Orange. Même s’ils n’y sont pas obligés, les opé- rateurs ne prennent plus le risque de poser des antennes n’importe où sans se soucier de leur environnement immé- diat depuis que de nombreux tribu- naux en France ont ordonné le démon- tage de certains relais suite à des plaintes déposées par les habitants. “Toutefois, les opérateurs font ce qu’ils veulent. Ils ne sont pas contraints pas la législation. La distance qu’ils doi-

mais contre leur puissance.” Actuelle- ment, les seuils d’exposition sont com- pris entre 41 et 61 V/m (c’est le cas pour la 3G). Des seuils trop élevés qui engendreraient des troubles chez des riverains qualifiés d’électro-hyper-sen- sibles. Là encore, les études scienti- fiques sont contradictoires sur le degré de nocivité des ondes. Sur la base de recherches scientifiques publiées par des spécialistes étrangers en particulier, l’association Robin des Toits préconise un seuil d’exposition qui ne dépasse pas 0,6V/m (volts par mètre). Pour atteindre un niveau aus- si faible, il faudrait augmenter le nombre d’antennes pour en réduire considérablement la puissance. Selon Robin des Toits, il faudrait pour cela que les opérateurs investissent 3,5 mil- liards d’euros. T.C.

vent respecter entre l’antenne et l’établissement sensible est ridicule- ment courte” déplore Frédéric Cen- drier, porte-parole de l’association “Robin des Toits” qui lutte pour faire évoluer la réglementation, ce qui pour- rait être fait d’ici la rentrée de sep- tembre à la suite du Grenelle des ondes. Le risque sanitaire est évident pour cette association. Son combat amène aujourd’hui des col- lectivités à instaurer le principe de précaution. Tourcoing par exemple a demandé un moratoire sur l’implantation des antennes-relais. Dans d’autres villes, le wi-fi est inter- dit dans les écoles. Un certain nombre d’initiatives sont prises un peu par- tout en France en attendant que la réglementation évolue. “Nous ne sommes pas contre les antennes rap- pelle le porte-parole de Robin des Toits,

la capitale du Haut- Doubs en vue de déve- lopper la technologie 3G qui permet aux abonnés de consulter, entre autres, Internet sur leur téléphone portable. “Nous avons une obli- gation de couvrir en 3G 91 % du territoire d’ici la fin de l’année et 98 % d’ici fin 2011” précise le service communication de FranceTélécomOran-

“Obligation de couvrir en 3G 91 % du territoire.”

SOLIDARITÉ Semons l’Espoir Les macarons de l’espoir Beau geste de solidarité du pâtissier pontissalien Marc Verdant qui a décidé de reverser, durant tout le mois de mars, tous les bénéfices qu’il fera sur la vente de macarons au profit de Semons l’espoir.

COMMERCE Grands-Planchants Le garage Cuynet rachète le bâtiment Streit Le concessionnaire Audi-Volkswagen a choisi de racheter un bâtiment mieux placé où il déménagera l’année prochaine. C’ est pour intégrer un “bâtiment plus fonctionnel et mieux des- servi” selon Thierry Cuynet, que la concession Audi-Volkswa- gen quittera “au deuxième semestre 2011” son emplacement actuel de la rue Donnet-Zedel pour intégrer les vastes locaux de l’ancienne usine Streit Technologies que l’entreprise Cuynet vient de racheter. Ces futurs bâtiments, plus visibles, moins isolés que l’actuel garage Cuynet, doivent donner de meilleures conditions de travail et une plus grande visibilité à la conces- sion automobile. L’entreprise Streit Technologies (ex-Parker) qui était spé- cialisée dans la conception, l’usinage et l’assemblage de pièces mécaniques, principalement dans le secteur auto- mobile, avait été mise en liquidation judiciaire à l’été 2008. Elle avait été acquise à la société Parker en mars 2005 mais la crise a eu raison de l’activité de Streit Technologies. Cette friche restera inoccupée encore une bonne année le temps que le garage Cuynet prenne possession des lieux. J.-F.H. Moins isolés que l’actuel garage.

Marc Verdant

reversera “plus que son bénéfice” sur ces “macarons de l’espoir”.

I l y a des gestes qui ne demandent pas d’explication. Sans doute le fait que Marc Verdant ait côtoyé les hôpitaux récem- ment lors du décès de son père lui a-t-il fait prendre conscience de la douleur qui peut régner dans les hôpi- taux, de la détresse de cer- taines familles. Alors il a pen- sé à ce qu’il pourrait à faire à son échelle, et c’est aux parents des enfants hospi- talisés qu’il a songé.

En lien avec le fondateur de Semons l’Espoir Pierre Dor- nier, le pâtissier a donc déci- dé de faire un geste sur tout le mois de mars en reversant la moitié du prix de chaque

framboise-coquelicot, plein de fraîcheur printanière. “J’ai la chance d’être en bonne san- té, d’avoir une affaire qui tourne, c’est dans ces moments-là qu’il faut savoir penser aux autres” commen- te Marc Verdant. Ces maca- rons spécialement fabriqués pour soutenir la cause de Semons l’Espoir (et son pro- jet de maison des familles à Minjoz) sont vendus 5 euros le sachet de 5 et 2,50 euros repartiront directement à

l’association. L’opération est valable jusqu’au 31 mars. L’occasion de faire un geste gourmand et solidaire à la fois. Marc Verdant est un des grands spécialistes du maca- ron dans le Haut-Doubs, il en fabrique chaque année plus de dix tonnes. J.-F.H. Aux Petits Gourmands 8, rue de la Gare à Pontarlier

macaron qu’il vendra, au profit de l’association. Pour l’opération, il a créé un macaron spé- cial saveur

Son projet de maison des familles.

Streit Technologies avait cessé son activité à l’été 2008.

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