La Presse Pontissalienne 125 - Mars 2010

PONTARLIER ET ENVIRONS

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La Presse Pontissalienne n° 125 - Mars 2010

COMMERCE Charte qualité “Souriez, vous êtes notés” Vingt commerces de Pontarlier ont été distingués par la Chambre de Commerce et décrochent le label “charte qualité”. Un “petit plus” appréciable.

FISCALITÉ “Contribution économique territoriale” Réforme de la taxe professionnelle : une fausse bonne nouvelle Loin d’être une aubaine pour les entreprises, la réforme - et non la suppression - de la taxe professionnelle en pénalise nombre d’entre elles. Explications. L a pilule a du mal à passer dans cer- taines entreprises du Doubs. Pour eux, la réforme annoncée de la taxe

U ne grille de 74points de contrô- le, un client-mystère qui télé- phone ou qui entre dans le magasin et passe au crible l’intérieur et l’extérieur du point de vente, la qualité de l’accueil et des conseils donnés aux clients. C’est à un véri- table test grandeur nature qu’ont été soumis les commerçants de Pon- tarlier. Ceux qui ont accepté de jouer le jeu et passé avec brio cette bat- terie d’épreuve ont décroché le label 2010 de la “Charte Qualité Accueil ÉcouteConseil”décerné par laC.C.I. du Doubs. Ils sont 20 cette année. Lancée en 199 en France, la charte couvre aujourd’hui un réseau de

Les 20 commerçants distingués : A ssurances Chardon, Fémina, Simplement Chocolat, La Douceur en couleur, Sport Aventures, Fox Trot, Écrin de femme, LʼImmobilier Pontissalien, À lʼarrière des taxis, Audition Santé Morel, Chocolats De Neuville, Physio, Parfumerie Anne-Charlotte, Aquaterre, Institut Maëlyss, Why Not, Cuisines Semin, I.D.S. Sport, Luminaires Ger- main, Jules et Julie.

sident, Christophe Bossonnet, est très remonté. “On entend partout parler de suppressionmais c’est seulement une réfor- me, une modification du nom et du mode de calcul, explique-t-il. Cette taxe est rebap- tisée “contribution économique territo- riale” (C.E.T.). Et les éléments d’information que nous avons laissent à croire que beau- coup d’entreprises seront pénalisées. Pour certaines d’entre elles, ce ne sera pas sup- portable.” L’idée du gouvernement, en réformant la T.P., était de pouvoir rendre l’industrie française plus performante. Mais semble- t-il, c’est fait au détriment d’autres sec- teurs d’activité. Christophe Bossonnet n’hésite pas à affirmer que c’est “une démarche honteuse. Le monde économique est vraiment trop chahuté à l’heure où bon nombre d’entreprises sont sur la corde rai- de.” Autres victimes du système, les conces- sionnaires automobiles, elles aussi per- dantes. Dans ce concert de réserves, seul le pré- sident de la C.C.I. duDoubs semble approu- ver la réforme. Selon Jean-Louis Dabrows- ki, “malgré quelques craintes pour certaines entreprises, cette réforme est globalement une excellente nouvelle. C’était réclamé par le monde de l’entreprise depuis des années. Ce qui compte, c’est que toutes les T.P.E. et les P.M.E. devraient être gagnantes” pense-t-il. J.-F.H.

professionnelle est la mauvaise nouvel- le de plus dans un ciel encore sombre. Malgré les discours enthousiastes des res- ponsables politiques, l’année 2010 ne son- ne pas le glas de la taxe professionnelle. Il s’agit seulement d’une réforme. Si certains secteurs d’activité sont cen- sés sortir gagnants de la réforme, d’autres vont y laisser des plumes, notamment les secteurs de l’énergie, des finances et des services. Pour Xavier Thévenot, président de Franche-Comté Intérim (300 à 350 salariés), cette réforme est une catas- trophe. “Je vais payer 5 à 7 fois plus que maintenant. Nous attendons les derniers ajustements. La seule chose que nous avons

plus de 31 départements et 6 000 entreprises. À Pontarlier, elle a été mise en place pour la première l’an dernier où 10 commerçants avaient été retenus. Ils sont cette année deux fois plus nombreux.Les bénéficiaires

de la charte peuvent arborer leur diplôme et un petit drapeau devant leur vitrine,signe de reconnaissance et gage de qualité.

J.-F.H.

pu obtenir, c’est le lissage de cette augmentation sur 5 ans. Cette nouvelle taxe est cal- culée que les salaires et com- me dans les services, nous ne faisons quasiment que des salaires, on est taxé beau- coup plus que les autres.Avec la baisse d’activité de l’intérim de 30 à 40% depuis la crise, cette réforme est la cerise sur le gâteau” s’emporte M. Thévenot. Le M.E.D.E.F. Doubs n’a pas manqué de réagir. Son pré-

Seul le président de la C.C.I. semble approuver.

Ils étaient déjà dix l’an dernier, ils sont vingt cette année.

Publi-information Why Not à la pointe des nouvelles tendances Deux ans après son déménagement, ce salon de coiffure pon- tissalien situé rue Sainte-Anne s’adapte aux exigences d’une profession orientée de plus en plus souvent vers le bien-être.

Spacieux et lumineux, le salon

Why Not offre une ambiance résolument moderne et chaleureuse.

U n peu à l’étroit dans son pre- mier salon déjà implanté dans la rue Sainte-Anne, Aurélien Salvi ne regrette en rien d’avoir réa- lisé ce transfert d’activité. “Je tenais à rester dans la rue piétonne car on n’y subit pas les nuisances de la cir- culation automobile. En plein été, on ouvre facilement les portes sur l’extérieur. On bénéficie de conditions de travail beaucoup plus agréables pour le personnel et la clientèle.” Spacieux et lumineux, ce salon de coiffure mixte s’inscrit maintenant dans une ambiance infiniment plus fun avec une décoration façon stu- dio de plateau télévisé résolument moderne et chaleureuse. “On s’y sent bien” dit-il. Le contenu est à la hau- teur du contenant. “Il faut savoir se remettre en question en permanen- ce si l’on veut rester dans le coup” , poursuit Aurélien Salvi à la tête d’une équipe de cinq coiffeurs. La méthode est simple. Elle s’appuie sur la formation professionnelle et sur la volonté de coller au plus près

environ 45 minutes avec toute une panoplie de rituels de relaxation.” Les tourments de la vie quotidienne, stress, fatigue, anxiété affectent aus- si la santé des cheveux. “On s’élargit de plus en plus vers des pratiques en lien avec le bien-être.” Why Not tra- vaille notamment avec lamarque La Biosthétique Paris, laquelle déve- loppe toute une gamme de sham- poings, soins et coiffants 100 % bio, certifiés Écocert. une gamme de shampoings, soins et coiffants 100 % bio. Why Not travaille avec les produits de la marque Biosthétique Paris qui développe

des évolutions techniques et desmodes vestimentaires. “On utilise tous les moyens d’informations disponibles, des revues spécialisées aux sites Inter- net.” Cap sur les nouvelles tendances en prenant soin d’être à l’écoute de toutes les générations. Ce n’est cer- tainement pas un hasard siWhy Not a obtenu en 2010 la charte de quali- té décernée par la chambre de com- merce. “On a été évalué sur différents critères : l’accueil, le conseil, la pro- preté des lieux… Côté innovation, le salon se spécialise par exemple dans la pose d’extensions avec les produits de la marque Hairdreams. Il dispo- se également d’une cabine zen où l’on vous prodigue des soins spécifiques du cuir chevelu. Les séances durent

L’attrait des saveurs plus authen- tiques se propage partout. Ce phé- nomène de société s’observe égale- ment dans les styles de coiffure. “On assiste au grand retour de la fémini- té avec un côté très glamour et natu- rel” , observeAurélien Salvi. PourWhy Not, le challenge du déménagement semble désormais réussi. “Toute la clientèle nous a suivis dans cette évo- lution et je tiens à l’en remercier.”

Why Not 11, rue Sainte-Anne - 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 59 74 www.why-not-coiffure.com

Mardi-mercredi : 9 h à 12 h et 14 h à 19 h Jeudi : 9 h à 12 h et 14 h à 21 h

Le salon se spécialise par exemple dans la pose d’extensions.

Vendredi : 9 h à 20 h Samedi : 8 h à 16 h

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