Journal C'est à Dire 260 - Décembre 2019
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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16 décembre 2019 N°260
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S
LA BRASSERIE DE L’AIGLE EST RELANCÉE LA BIÈRE
S O M M A I R E
DE MORTEAU VA RENAÎTRE Le phénomène des micro-brasseries dans notre région
Morteau : Cédric Bôle repart. Le maire sortant de Morteau a pris sa décision : il brigue un second mandat avec une équipe large- ment renouvelée. (page 6) Meix-Musy : unnouveaudirecteur. Ancien banquier, Romuald Philippot a pris la direction de la station de ski du Val de Morteau. (page 8) Les “tinyhouses”deLaChenalotte. L’entreprise Vermot de La Chenalotte a mis au point un nouveau type d’habitat durable et écologique : les “tiny houses”, ou micro-maisons. (page 33) Le loup dans le massif jurassien. La formation d’une meute dans le Jura suscite beau- coup de craintes, d’espoirs et d’interrogations. (page 46)
David-Dogan Surmeli relance un mythe : la Brasserie de l’Aigle à Morteau.
(Dossier en pages 19 à 25)
article sélection d’ ol Un Noël plus éc y r (finitions huilées dans nos a ec clés, f e ou par sy e d’ èm ts solair
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onctionnement des jeux par éner gie ériaux t eliers, ma t
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R E T O U R S U R I N F O
Nora Fraisse en mission contre le harcèlement scolaire
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Trois lauréats à la Morteau label rouge
Dictature Le droit de grève est une liberté fondamentale qu’il ne faut certai- nement pas remettre en cause. Les Français sont d’ailleurs les champions européens (peut-être mondiaux) en la matière, on l’a constaté depuis le 5 décembre avec la paralysie d’une partie du pays et les conséquences que ce mouvement implique sur le com- merce à quelques jours des fêtes. Un droit ne doit pas pourtant se transformer en volonté d’hégémonie ou de toute-puissance. Il est ainsi scandaleux quand dans certaines entreprises publiques (la R.A.T.P. pour ne pas la nommer), des agents refusant de faire grève en sont amenés à devoir se mettre en arrêt- maladie pour ne pas subir les insultes ou les menaces des agents en grève qui font par leurs actes de ce droit fondamental qu’est la grève une vraie dictature. Il est tout aussi injuste, pour évoquer à nou- veau la R.A.T.P., que ces chauffeurs qui font exactement le même métier que des chauffeurs de bus de Bor- deaux, de Besançon ou de Pon- tarlier, aient des avantages dispro- portionnés comme la possibilité de partir en retraite à 52 ans. Le voilà le nœud du problème actuel : tout le monde y est allé de son refrain pour réclamer une équité entre les salariés mais au moment d’entrer dans le vif de ce sujet qui touche tous les individus dans leur situation financière personnelle, plus per- sonne ne semble prêt à aller au bout de la réflexion. Que les salariés du public voient jusqu’à maintenant leur pension de retraite calculée sur les six derniers mois de leur carrière contrairement à ceux du privé dont la retraite est calée sur les 25 dernières années de travail est en soi une injustice. Sauf que personne, et surtout pas les pre- miers nommés, ne souhaite vrai- ment gommer ces différences. C’est le même constat pour ces agents R.A.T.P. campés sur leurs positions d’un autre temps. La réforme des retraites, oui, elle est nécessaire, mais pas pour moi ! C’est en subs- tance l’état d’esprit qui prévaut chez une majorité de Français. En atten- dant, un an après le passage des Gilets jaunes, certains commerçants de centre-ville se demandent, avant même de songer à leur pension de retraite, comment ils vont réussir à boucler leurs fins de mois. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Tom Babouhot, Philippe Duprez, Sarah George, Jody Morel. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2019 Crédits photos : C’est à dire,Archives Brasserie Chopard, B.V.M., S. Chopard, Douane,Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80
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L e jury du concours annuel de la saucisse de Morteau label rouge, réuni le 29 novembre dernier au restaurant “Au cœur des Faims” (Les Fins) sous le regard du chef étoilé Jacques Barnachon a rendu son verdict à l’issue d’une studieuse après-midi de dégustation. C’est le producteur du Saugeais Vonin (Maisons-du-Bois-Lièvremont) qui a décroché la médaille d’or cette année, suivi de Noël Myotte, le salaisonnier de Fournets-Lui- sans et ancien président de l’as- sociation du label rouge. La troi- sième place revient à la société Grésard de Malbuisson. Tous les trois sont récompensés pour avoir su conserver un savoir-faire tra- ditionnel et exigeant en donnant à la saucisse de Morteau toutes ses lettres de noblesse via le label rouge et son cahier des charges
1 Vonin, 2 Noël Myotte et 3 Grésard : c’est le podium de la saucisse label rouge 2020.
strict. C’est sans doute la dernière fois que le concours de la Morteau label rouge était organisé en fin d’année. L’an prochain, il aura pour cadre le Festi’Val de la Mor- teau, la nouvelle manifestation qui se tiendra mi-septembre au cœur de Morteau et viendra rem-
placer la défunte Fête de la sau- cisse après plusieurs années sans célébration. À noter dans les agendas des gourmets la date des 12 et 13 septembre 2020. La Belle de Morteau devrait retrouver un événement à la hauteur de sa notoriété. n
Nora Fraisse est venue dans le Haut- Doubs à l’invitation de la députée Annie Genevard.
Foot citoyen : Saint-Joseph Maîche récompensé
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Bonnes Fêtes ! vous souhaite de
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“Jette un œil”, le nouveau jeu apéro Les Fins
Artiste et designer, Stéphane Blondeau a créé un jeu d’adresse, sorte de mini-pétanque de table. Un bel objet, et une idée de cadeau originale pour les fêtes.
Besançon, les supports en bois fabriquées par Mairot à Mon- tlebon, la plaque en métal par Bonnevaux à Pontarlier. Et les boules en bois proviennent du Jura. “Seuls les aimants ne vien- nent pas de France car on ne peut pas en trouver” précise Sté- phane Blondeau. Le jeu “Jette un œil” a été édité dans un premier temps à 200 exemplaires (voir sur https://jet- teunoeil.fr). Il est également disponible en magasin, notam-
S téphane Blondeau est un touche-à-tout.Artiste plasticien, sculpteur, peintre, mais aussi des- igner, un peu cuisinier aussi et graphiste. On peut y ajouter désormais : concepteur de jeu. Il a sorti récemment la version définitive d’un jeu habilement baptisé “Jette un œil”. Le prin- cipe est tout simple, encore fal- lait-il y penser.Munis de petites boules en forme d’yeux, les joueurs répartis par équipes lancent tour à tour leur objet aimanté sur une cible posée à même la table. Rapide, ludique, efficace, “c’est un jeu de boules magnétiques à poser sur table, idéal pour l’apéro ” résume son concepteur. L’idée lui est venue il y a trois ans. “Je suis un grand adepte de jeux de plein air du style
Mölkky ou pétanque, je ne suis pas fan de jeux de cartes. C’est ainsi que m’est venue l’idée de créer une sorte de jeu de pétanque, mais pour l’intérieur” dit le créateur. Des dessins aux premiers prototypes en passant par les laborieux essais tech- niques, le jeu a pris forme, puis
Stéphane Blondeau avec son nouveau jeu “Jette un œil”.
père, une notoriété beaucoup plus large à son invention ludique. n J.-F.H.
rer une autre facette de ses talents de créateur par les grands distributeurs de jeu internationaux et donner, il l’es-
ment à la librairie Les 3 Souhaits à Morteau ainsi qu’à la F.N.A.C. et à Intermarché. Il est vendu entre 49 et 59 euros (selon le for-
a évolué jusqu’à sa version définitive “qui a été prête en juin der- nier. Restait à trouver un éditeur” poursuit Stéphane Blondeau.
Ludinamà Besançon et le grand salon du jouet à Paris en début d’année prochaine.” Une chance pour l’artiste local de faire repé-
Il participera au salon du jouet à Paris.
mat) pour un jeu fabriqué arti- sanalement et 100 % Made in Haut-Doubs. Avec son nouveau jeu qu’il devrait décliner en d’autres ver- sions de couleurs, Stéphane Blondeau participera prochai- nement à plusieurs salons et concours, “notamment le salon
C’est désormais chose faite avec l’éditeur “Les belles diffusions”. Le créateur souhaitait enmême temps que le jeu ait une empreinte carbone la plus limi- tée possible. Les boîtes en car- tons sont fournies par l’entre- prise locale Pfahrer, les tampographies réalisées à
Morteau
Quel ne fut pas l’étonnement d’Hervé Maitrugue quand il a découvert l’état dans lequel se trouvait l’appartement qu’il louait à un jeune couple qui a fini par être expulsé. La mauvaise surprise du proprio
le propriétaire a également découvert des sacs entiers de vêtements de marque achetés dans les boutiques de Morteau et dont l’étiquette était encore accrochée ! Des achats compul- sifs qui venaient s’ajouter à cette propension à tout conserver. Au total, la famille aura accu- mulé plus de 16 000 euros de dettes liées à cette occupation chaotique du logement et aux frais de justice divers en décou- lant. La misère sociale existe aussi dans le Haut-Doubs. Le couple a été pris en charge par le C.C.A.S. Comble de l’ironie : la mère de famille exerçait récemment encore comme… agent d’entretien. L’appartement, littéralement ruiné par cette occupation, devra être entièrement rénové. “Je pense que je serai ensuite obligé de le vendre ” soupire HervéMai- trugue. n J.-F.H.
O n appelle cela le “syn- drome de Diogène”. Ce phénomène caractérise un trouble du comportement conduisant à des conditions de vie négligées, voire insalubres, et qui se traduit dans les faits
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des vêtements sales éparpillés partout… Un spectacle affli- geant. Après des mois de loyers impayés, il avait fini par faire intervenir la justice pour obtenir, fin octobre, l’expulsion de ce couple qui vivait ici avec un ado-
lescent. “Je le louais à ce couple depuis environ trois ans. Ils accumulaient les impayés et jouaient toujours avec la trêve hivernale pour ne pas
par une forme extrême d’accumula- tion compulsive. Quand il pénètre dans son appartement rue de la Glapiney à Mor- teau, Hervé Mai-
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Des sacs entiers de vêtements de marque.
trugue est d’abord perturbé par l’odeur avant de constater avec effroi que son beau duplex de 130m 2 n’est plus qu’un tas d’im- mondices et d’ordures. Des can- nettes de bières vides par dizaines, un lavabo et une bai- gnoire terriblement encrassée,
être expulsés. Ils n’ont jamais payé non plus l’électricité. La sous-préfecture a finalement ordonné leur expulsion. Ce que j’ai découvert m’a stupéfié” relate Hervé Maitrugue. Côtoyant les déchets en tous genres (on passera les détails),
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Toutes les pièces de l’appartement récupéré par son propriétaire étaient jonchées d’immondices.
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“Il y a encore plein de choses à faire pour cette ville” Morteau
bâtiments (ancienne caserne des pompiers notamment). Ce quartier sera totalement recon- figuré dans le prochain man- dat. Càd : D’autres projets en vue ? C.B. : Pour la jeunesse, on tra- vaillera sur un pack jeunesse global. Concernant la démogra- phie médicale, après avoir lancé une maison des internes, on continuera à travailler pour atti- rer de nouveaux praticiens. Sur le volet petite enfance, il faudra sans doute réfléchir à créer de nouvelles places en crèche. Nous engagerons également des
Le maire de Morteau a déclaré sa candidature à un nouveau mandat samedi 14 décembre avec une partie de sa future équipe. Parmi eux, Lætitia Renaud qui devrait être sa première adjointe en cas de victoire.
Càd : La liste s’appelle “Mor- teau, un avenir durable”. Quel est le sens de cette for- mule ? C.B. : L’avenir se traduira par la réalisation de projets struc- turants destinés à perpétuer la dynamique de ce territoire. Et durable, parce que les préoccu- pations liées à l’environnement sont encore plus importantes
C’ est à dire : Vous êtes maire de Morteau depuis juillet 2017 après le retrait d’Annie Gene- vard pour cause de non- cumul. Après un demi-man- dat, cette nouvelle candidature paraît donc logique ? Cédric Bôle : C’est une décision qui ne se prend pas à la légère, que j’ai mûri, car elle demande un engagement plein et entier. La fonction demaire que j’occupe depuis deux ans et demi m’a conforté dans l’idée qu’on est sur un territoire vraiment dyna- mique avec des acteurs écono- miques, associatifs, très impli- qués. Cemandat est passionnant et il y a encore plein de choses à faire pour cette ville et ce ter- ritoire.
ser la campagne ? C.B. : Après cette déclaration de candidature, la première étape est enclenchée. La liste est très bien avancée et je constate avec satisfaction que beaucoup de Mortuaciens m’ont sollicité pour se porter candidats sur cette liste que nous présen- terons fin janvier. Elle sera renouvelée à hauteur de 40 % je pense car une liste doit être un bon équilibre entre les nou- veaux et les élus d’expérience. Elle sera également un peu rajeunie en moyenne d’âge. Je peux déjà annoncer que Lætitia Renaud sera en deuxième posi- tion sur cette liste de 29 noms. Elle devrait être ma première adjointe si nous sommes élus. Ensuite nous présenterons le programme entre fin janvier et mi-février et nous programme- rons des réunions publiques.
qu’il y a six ans. On veut montrer qu’on peut continuer à développer un terri- toire tout en veillant à le préserver.
actions en faveur des familles monoparen- tales. Nous réfléchi- rons également sur l’avenir du quartier de la gare qui devra sans doute intégrer un projet concernant les
“La transformation complète du quartier de la Glapiney.”
Cédric Bôle, candidat à Morteau et sans doute à la présidence de la communauté de communes.
C.B. : Morteau a quasiment atteint ses limites sur le plan foncier. La ville ne peut conti- nuer à se développer que sur les quartiers existants, à l’image de la Glapiney par exemple. Pour le reste, il conviendra de réfléchir à un plan global d’ha- bitat en travaillant sur la qualité énergétique et les logements vacants mais ce, à une échelle intercommunale. Càd : En parlant d’intercom- munalité, on parle de vous
en tant que futur président de la communauté de com- munes du Val de Morteau. Vous confirmez être intéressé par ce mandat ? C.B. : À ce sujet, je veux d’abord saluer le travail formidable effec- tué par Jean-Marie Binétruy pendant toutes ces années. Ensuite, si mes collègues élus de la communauté de communes me donnent leur approbation alors oui, je serai candidat à la présidence. n Propos recueillis par J.-F.H.
Càd : Quels seront les enjeux du prochainman- dat selon vous ? C.B. : J’en définirais trois prin- cipaux : la jeunesse, l’économie et la transition énergétique avec sur ce thème, l’habitat et la mobilité. Parmi les projets struc- turants que j’évoque, il y aura par exemple la transformation complète du quartier de la Gla- piney dont la commune est pro- priétaire de plus de 70 % des
mobilités, afin de régler la ques- tion du trafic devenu trop impor- tant dans Morteau. En matière économique, nous travaillerons sur la création d’espaces de coworking et d’espaces destinés aux start-up. Càd : Morteau compte dés- ormais 7 200 habitants. La ville devrait continuer à croî- tre ?
Càd : Comment va s’organi-
Ce bar à la décoration entièrement repensée a ouvert à la place d’une institution mortuacienne, Chez Gilles. À la tête du Cosy, Romuald Sanseigne et Anaïs Dal Bello. Morteau Le Cosy a ouvert ses portes
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L a déco est raffinée, sub- tile, chaleureuse. En un mot : cosy ! C’est d’ail- leurs le nom tout trouvé donné au bar créé par Romuald Sanseigne et Anaïs Dal Bello, les nouveaux propriétaires d’une institution mortuacienne qui avait fermé ses portes après le décès de sa non moins emblé- matique patronne : Chez Gilles. Les habitués de Chez Gilles ne seront pas perdus car on retrouve
au Cosy toute la patine des lieux d’origine, les tabourets et chaises de bar, le piano ainsi que le sol
formations dans une école de barmen afin demaîtriser la tech- nique des cocktails. “J’ai égale-
d’époque qui se marie très bien avec la déco- ration entièrement repensée par Anaïs. “Nous avons voulu créer des petits espaces
ment suivi une forma- tion de barista à Rome pour maîtriser la science des cafés et autres cappuccinos” ajoute-t-elle. Un bar-
“J’ai suivi une formation de barista à Rome.”
les fêtes ! Simplifiez-vous
man,Alexandre, a été embauché et Romuald Sanseigne vient régulièrement donner le coup de main au bar. Depuis son ouverture le 19 novembre, le Cosy a déjà trouvé son créneau. En même temps que les anciens de Chez Gilles reviennent, il a conquis une nouvelle clientèle plus jeune. Un subtil mélange des généra- tions. “À partir du début de l’an- née prochaine, nous prévoyons demettre en place un programme de concerts, acoustiques notam- ment, ainsi que des soirées-dégus- tations avec des producteurs et distributeurs locaux” indique Romuald Sanseigne., heureux de s’être lancé dans “cette belle aventure” dit-il. n J.-F.H.
plus intimistes, avec un esprit vintage dans le style années vingt. La déco est 100 %maison !” note la jeune femme qui a suivi des
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L’équipe du Cosy, avec Romuald et Anaïs, épaulés par Alexandre le barman (à gauche).
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Les nouveautés de la saison hivernale Val de Morteau
Le personnel a pris connaissance des change- ments et règles de sécu- rité lors de la réunion de lancement qui s’est tenue récemment.
à créer des espaces de jeu. Cet été, les bénévoles de “À hauteur d’hommes, auteurs d’humanité”, ont pu compter sur l’engagement de deux groupes d’étudiants d’une école d’ingénieur de La Rochelle. Chaque groupe est resté un mois sur place. “Nous avons construit un bâtiment en bambou qui est réservé aux acti- vités culturelles. L’électricité y a été installée. Nous avons égale- ment créé un jardin d’enfants, et deux ateliers, l’un pour le tra- vail du bois et l’autre pour le tra- vail dumétal” explique Ivo Gar- nier, membre de l’association qui réunit une quinzaine de bénévoles dont une poignée de retraités très actifs. Ivo était au Népal cet été avec Jacques Mol- lier et Patrick Lecaillon. Désormais, l’un des objectifs de l’association est de trouver les moyens d’étoffer les activités extrascolaires en complément des enseignements généraux. “Parmi les élèves, il y a des enfants qui restent à l’école toute l’année. Nous voulons pouvoir leur proposer des activités sup- plémentaires. Ce sont des enfants qui ont soif d’apprendre. Parmi les objectifs que nous nous sommes fixés, nous aimerions donner des cours d’écologie, de A ncien directeur d’éta- blissement bancaire, Romuald Philippot a choisi à 47 ans de se reconvertir dans l’éducation sportive.Au cours de sa carrière, il a acquis de solides compé- tences en gestion, management, satisfaction client qu’il compte bien mettre au service de la sta- tion du Val de Morteau si l’on peut qualifier les domaines alpins et nordiques gérés par la communauté de communes. “Un audit réalisé en 2018 avait mis en évidence le manque d’un responsable d’exploitation pré- sent sur le terrain” , explique le nouveau coordinateur qui tra- vaille en étroite collaboration avec Sylvie Personeni en charge du tourisme à la communauté de communes. Pas de gros soucis de recrute- ment avec une trentaine d’in- tervenants qui ont pu découvrir lors de la réunion de lancement les nouveaux équipements et les règles de sécurité qui parti- cipent au bon fonctionnement
La communauté de communes du Val de Morteau a recruté pour cet hiver un coordinateur qui aura entre autres missions d’apporter de la cohésion entre les sites alpins et nordiques.
tour du Gardot de bénéficier d’une webcam.Avec ses superbes pistes de fond et de raquettes sur les crêtes, son nouveau bâti- ment 4 saisons, et sa nouvelle école de ski nordique, le Gardot n’a plus rien à envier aux autres grands sites nordiques du mas- sif. “Le site sera ouvert le jeudi soir en nocturne de 17 heures à 20 heures” , annonce Romuald Philippot. Ne pas oublier qu’on peut aussi faire du nordique aux Combes dans une autre ambiance qui mérite aussi le détour. Une chance pour tous les scolaires du Val de Morteau d’avoir ainsi deux sites pour pratiquer le ski de fond. En attendant toujours la créa- tion d’un fil-neige au Chauffaud, les plus jeunes et les néophytes
n’auront plus à craindre le départ du téléski du Pralot. “Quelques travaux d’aménage- ment ont été effectués pour ren- dre les pistes plus accessibles.” L’ouverture de la saison sera marquée par la traditionnelle descente aux flambeaux du Meix Meusy, organisée le 21 décembre avec ou sans neige, à ski ou à pied. Rendez-vous à ne pas oublier le 11 janvier avec l’inauguration de la piste Denis- Rigoulot à la Bonade. Une façon de rendre hommage à l’un des fondateurs de cette piste qui a toujours ses aficionados. À signaler aussi les 22 et 23 février, le X Speed Tour au Mont Meusy. Y a plus qu’à far- ter ! n F.C.
de la station. “On sollicite sou- vent des locaux, de retraités et des étudiants qui viennent ren- forcer l’équipe le week-end et pendant les vacances.” Grande innovation qui va consi- dérablement faciliter la gestion comptable et administrative : la billetterie électronique. “Cette opération a été conduite en par- tenariat avec l’Espace Nordique Jurassien, précise Sylvie Perso- neni. Il y aura peut-être un temps de rodage. Avec cet outil, il n’y aura plus de stock de billetterie ni de risque d’erreur de caisse. Avant, tout se faisait manuelle- ment. On pourra réserver en ligne les forfaits nordiques en privilégiant le site où l’on skie habituellement.” Après le Meix Meusy, c’est au
La piste a été
reprofilée au bas du Pralot.
Devenez solidaires d’une école à Katmandou Les Fins
Depuis quatorze ans, l’association des Fins “à hauteur d’hommes, auteurs d’humanité” se mobilise pour faire fonctionner une école de la vallée de Katmandou. Un investissement qui porte ses fruits.
L es 20, 21 et 22 décem- bre, l’association “Àhau- teur d’hommes, auteurs d’humanité”, vous invite sur son stand aumarché de Noël deMorteau.Vous pourrez y ache- ter de l’artisanat du Népal et échanger avec les bénévoles de cette association des Fins qui est active depuis 2006 dans ce pays de l’Himalaya. Là-bas, elle soutient la Pioneer Academy School, une école privée de la vallée de Katmandou, qu’elle contribue à faire vivre par ses
actions. “Nous assurons les deux tiers de son financement. L’éta- blissement accueille 250 élèves dont 90 internes. Il y a onze classes, trois classes pour les tout- petits, et une vingtaine d’ensei- gnants. L’école est reconnue” détailleAnaïs Clerc, présidente- fondatrice de l’association. Chaque année, des bénévoles se rendent sur place pour aménager les infrastructures d’accueil des élèves. En 14 ans, ils ont contri- bué à construire des bâtiments, à installer des panneaux solaires,
L’été dernier, un groupe d’étudiant de La Rochelle s’est rendu sur place pour construire un bâtiment en bambou.
duHaut-Doubs qui accepteraient un parrainage ou, à tout lemoins d’apporter une contribution financière qui permettra de “faire fonctionner l’école.” Un challenge que l’association veut continuer à relever avec le concours des gens d’ici. Elle lance également un appel aux bénévoles pour l’ai- der dans l’organisation d’action locale qui ont pour but de récolter des fonds. C’est le cas dumarché de Noël, et de la randonnéeV.T.T. qu’elle organise au mois de juin dans le Val de Morteau. n T.C.
ces enfants dont certains sont orphelins. Mais cette scolarité n’est pas gratuite. C’est pour cette raison que l’association “À hauteur d’hommes, auteurs d’hu- manité” sollicite des parrains et
recyclage des déchets” poursuit Anaïs Clerc. Au fil des années, depuis 2006, elle a pu mesurer à quel point la PioneerAcademy School jouait un rôle social important. “Nous
des marraines.Actuel- lement, ils sont une centaine à financer la scolarité des enfants. “Il faut compter entre 50 et 60 euros par mois
avons commencé par accueillir des enfants des rues qui étaient livrés à eux-mêmes. Petit à petit, l’ensei- gnement porte ses
“Des enfants qui ont soif d’apprendre.”
fruits. Nous accompagnons les élèves jusqu’au Bac. Ensuite, il y en a qui partent en école de cuisine par exemple. Un ancien élève est devenu guide, une autre danseuse professionnelle. Ils par- lent tous anglais.” L’école ouvre des perspectives à
pour parrainer un enfant qui sera totalement pris en charge par l’école” annonceAnaïs Clerc. Elle lance un appel aux familles
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50 ans de bénévolat honorés Morteau En baptisant du nom de Jean-Claude Guignot la salle de musculation du gymnase, gérée par la M.J.C., la mairie de Morteau rend hommage à un grand bénévole décédé l’an dernier.
Sous ses airs un peu bourrus parfois, il était d’une générosité incroyable” se souvient Denis Émel, à l’origine de cet hom- mage. La fille de Jean-Claude Guignot, Valérie Roy, s’est dite “très émue par cet hommage rendu par la Ville. Peu avant de disparaître, il était fier de me dire qu’il allait avoir 50 ans de bénévolat. Je me souviens encore des séances rue de la Glapiney, dans des préfa- briqués où il n’y avait pas de chauffage et ça sentait fort le mazout. Mais personne ne se plaignait. Puis il y a tant de sou- venirs liés au vélo-club égale- ment…” Un vélo-club qui vient également de fêter ses 50 ans à Morteau. Avec en tête sans doute, une pensée émue pour un de ses piliers. n J.-F.H.
L es services de la Ville de Morteau et tous ses amis ont honoré la mémoire de Jean- Claude Guignot, disparu en octo- bre 2018, en baptisant de son nom la salle de musculation ins- tallée au gymnase du lycée de Morteau. Une salle où il aura passé un nombre incalculable
Ce club d’haltérophilie faisait alors partie intégrante de la M.J.C. de Morteau dont il était aussi un des membres fonda- teurs à la fin des années soixante et pour laquelle, en tant que membre du conseil d’adminis- tration, il fera preuve “d’une régularité remarquable en étant présent le plus souvent aux réu-
d’heures, à s’entraîner lui-même et surtout à suivre l’entraînement des jeunes sportifs. Les sportifs, haltéro- philes en première ligne, mais aussi cyclistes, s’en souvien-
nions” souligne laVille de Morteau. “J’avais 15 ans quand je l’ai connu, on allait s’en- traîner dans la salle que Michel Vardanega avait aménagée chez lui. Et j’ai suivi toute
“Il était d’une générosité incroyable” se souvient Denis Émel.
Jean-Claude Guignot (en bas, troisième en partant de la gauche) entouré de ses amis du club d’haltérophilie à qui il a tant donné.
nent tous forcément. Les autres Mortuaciens aussi, qu’ils aient été collégiens ou non, se rappel- lent le pas vif et le caractère bien trempé mêlé de bienveil- lance de cet homme énergique toujours prêt à s’engager béné- volement pour le sport. Le sien, c’était donc l’haltéro- philie pour laquelle il a créé, avec son complice et beau-frère Michel Vardanega, un club dédié.
l’évolution du club avec lui. On allait faire toutes les compétitions ensemble et nous avons été éga- lement arbitres. Jean-Claude s’est donné jusqu’au bout tant qu’il pouvait. Pour l’haltérophilie, dont il avait été champion de Franche-Comté, mais aussi pour le cyclisme. Il était de toutes les courses du V.C.M.M. en tant qu’ouvreur. C’est quelqu’un sur qui on pouvait vraiment compter.
Morteau 14 000 euros de lots à gagner
pour les fêtes
L’association commerciale M.V.V. a lancé les festivités de Noël. Jusqu’au 30 décembre, des dizaines de cadeaux sont à gagner auprès des 67 commerçants participant à l’opération.
détaille Sylviane Bideaux, la nouvelle salariée de M.V.V. Parmi les nouveautés de ces festivités commerciales 2019 au centre de Morteau, on peut noter la présence d’une boîte à lettres du Père Noël sur la place de la Mairie ainsi qu’une expo- sition de dessins des élèves de maternelle à voir dans le hall de l’Hôtel de ville. Autre nou- veauté : un calendrier de l’Avent
Barcelone, des chèques Morteau Cadeaux d’une valeur de 100 euros chacun, un pass illi- mité au cinéma Le Paris ou encore deux pendentifs en or ser- tis d’un diamant. Pour participer au tirage au sort, il suffit de déposer des enveloppes de 10 tickets, chaque ticket étant déli- vré pour un achat de 10 euros chez un commerçant partici- pant” rappelle Sylviane Bideaux.
L a patinoire est en place, les chalets gourmands sont installés. Au menu : vin chaud, cho- colat, tartines salées et crêpes, et même huîtres, escargots et champagne sur le chalet tenu par l’école Jeanne-d’Arc. De quoi se réchauffer avant de faire ses courses auprès des 67 commer- çants mortuaciens participant à l’opération de Noël. “Après un week-end de lancement, la pati- noire et les chalets fonctionneront à nouveau du 18 au 30 décem- bre. Le 18, la patinoire est à demi-tarif et nous offrons des places de cinéma aux 4-12 ans pour le fil La Reine des neiges 2 projeté au Paris le 18 après- midi. Des bénévoles sont là pour encadrer les enfants pendant que les parents pourront aller faire leurs achats de Noël”
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est organisé entre les commerçants avec, pour chaque jour de l’Avent, un des com- merçants qui propose une réduction, un avan- tage ou une animation.
Un marché de Noël avec une quinzaine d’artisans.
Un marché de Noël avec une quinzaine d’artisans présents se tiendra à la salle des fêtes (espace
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Genevard) du 20 au 22 décem- bre. Il ne faut évidemment pas oublier la venue du Père Noël qui cette année, fera deux apparitions : après celle du dimanche 15, il reviendra le dimanche 22 décembre, à par- tir de 15 heures place de la Mairie. n
Pour le reste, les animations sont toujours basées autour du grand jeu de Noël doté cette année de près de 14 000 euros de lots à gagner, dont la dernière Citroën C1. “Nous faisons éga- lement gagner des séjours pour deux personnes à Budapest et
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L’association M.V.V. a cette année encore mis les petits plats dans les grands pour dynamiser le commerce mortuacien (photo Ville de Morteau).
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Ouverture d’une école de ski nordique au Gardot Montlebon Quatre passionnés de ski, par ailleurs moniteurs diplômés, donneront des cours individuels et collectifs de ski de fond, raquettes, biathlon et ski de rando tout au long de l’hiver.
sur d’autres sites en fonction de l’enneigement et des circons- tances. Inutile d’être sur des pistes pour s’initier aux raquettes ou au ski de rando nordique. Quand on lui demande s’il n’en-
l’enseignement et l’encadrement de sorties dans toutes les dis- ciplines nordiques : alternatif, skating, back-country, raquettes, biathlon… “Dès que le site du Gardot sera ouvert, on proposera un cours collectif le jeudi soir à
L a construction du bâti- ment d’accueil “quatre saisons” à l’entrée du domaine nordique du Gardot ouvre de nouvelles pers- pectives de valorisation du site et des pratiques hivernales. Cet outil permet aussi de fédérer des actions dispersées. “Chacun de nous intervenait jusqu’à pré- sent de façon individuelle sur le Val de Morteau et dans les
alentours. D’où l’idée de se ras- sembler dans une structure offi- cielle qui sera rattachée à l’École de Ski Internationale” , justifie PierreTichit, directeur de l’École de Ski duVal de Morteau. Il ani- mera cette structure avec trois autres moniteurs de ski nor- dique. À savoir : Romuald Phi- lippot,Adrien Dornier et Émilie Tichit. Le champ d’action embrasse
tre pas en concurrence avec les écoles de ski rat- tachées aux clubs, Pierre Tichit répond. “Pas du tout, les clubs s’inscrivent
18 h 30. Il y aura bien sûr des cours collectifs et individuels pendant toutes les périodes de vacances” , annonce le
Toutes les disciplines nordiques.
directeur. Le Gardot présente l’avantage d’intégrer un local d’accueil et un point de location du matériel. Pour autant, les séances pourront se dérouler
dans une logique de compétition, ce qui n’est pas du tout notre optique. On est sur de l’initiation, de la découverte.” Pas de tension en perspective. Le directeur pré-
“On va proposer des cours collectifs le jeudi soir au Gardot”, annonce Pierre Tichit ici en compagnie du grand fondeur Alexis Jeannerod.
40 euros pour une heure de cours individuel avec un tarif dégressif en fonction du nombre de personnes encadrées. Des abonnements sont possibles pour les cours collectifs. Pour tout renseignement, se connec- ter au site esivaldemorteau.com. n F.C.
cise également que l’école de ski du Val de Morteau ne sera pas en mesure de proposer cet hiver des cours de ski alpin. “Comme on est souvent sollicité pour ce type de prestation, on réfléchit à cette diversification pour la prochaine saison.” Chaque chose en son temps. À titre indicatif, il faut compter
En bref…
l Allô billet ! La Région Bourgogne-Franche-Comté vient de mettre en place un service pour l’acquisition d’un titre de transport T.E.R., sur simple appel téléphonique, en lien avec S.N.C.F. Mobilités. Le voyage sans titre matériel est maintenant possible grâce à la remise d’un code de 12 chiffres par S.M.S. ou téléphone, et donne la possibilité d’accéder à un T.E.R. donné, dans un délai minimum de deux heures. Le principe est le suivant : le voyageur doit appeler la centrale d’appels Mobigo au 03 80 11 29 29. L’opérateur qui reçoit la commande délivre alors un code à 12 chiffres. Ce code, envoyé par S.M.S., ou pris en note par le voyageur, est à présenter au contrôleur dans le train. Plus d’infos : https://www.viamobigo.fr ou au 03 80 11 29 29 (du lundi au samedi de 7 h à 20 h). l Horlogerie (bis) La marque Bulgari a inauguré ses nouveaux locaux de production à Saignelégier en Suisse début novembre. Au total, près de 125 personnes travaillant sur le site Bulgari des Franches-Montagnes.
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L’éducation canine bienveillante Villers-le-Lac Johan Lambon s’est installé sur les hauteurs
aboyer et encoremoins leur maî- tre leur crier dessus. Pas de traces non plus de “baballes” à aller chercher ou de “su-sucre” en guise de récompense. Des paroles douces, du tact et de la bienveillance guident laméthode employée par Johan Lambon, récemment installé au lieu-dit la Courpée en tant que compor- tementaliste et éducateur canin. Une méthode basée sur la recherche d’un juste équilibre entre la culture humaine et la culture animale, un climat de confiance, une saine collabora- tion. Originaire de Bretagne, le pro- fessionnel a choisi de s’installer ici pour des raisons familiales, et parce qu’aussi, il y a très peu d’éducateurs canins dans le sec- teur, hormis en Suisse voisine. “J’utilise des méthodes complè- tement opposées à ce que l’on peut trouver dans les clubs d’édu- cation canine traditionnels : ordres de bases, chiens perpé- tuellement attachés pour effectuer les “ordres”, exercices longs et hautement contraignants pour le chien, et pour les humains qui s’investissent dans “la corvée de dressage du chien” pensant bien faire…” expose-t-il. Ici, c’est tout le contraire. Johan Lambon pré- fère à ces méthodes classiques des ateliers pédagogiques où les sager d’une spiritualité dont nous avons perdu le sens pro- fond. “Nous avons perdu notre énergie vitale, notre lien au monde, ce qu’on appelle “la spi- ritualité”. Or, ces peuples avaient ce lien direct avec les éléments. Mes peintures témoignent de la vie elle-même, sans détours, sans fards, et sans fardeaux” explique Jean-Pierre Sergent, heureux d’exposer au Musée des beaux- arts à la demande de Nicolas à faire de l’art contemporain. Cependant, j’aime inviter des artistes dont le travail dialogue avec nos collections. Cela permet de les regarder autrement” explique-t-il. Ses œuvres font écho à la collection égyptienne et aux peaux peintes amérin- diennes que conserve l’établis- sement. En regardant “les quatre piliers du ciel” dans les détails, on découvre des scènes érotiques, Surlapierre, son direc- teur. Pour ce dernier, les œuvres de Jean- Pierre Sergent ont toute leur place. “Le musée n’a pas vocation
de Villers-le-Lac en tant que comportementaliste et éducateur canin. Avec une méthode bien à lui, basée sur le respect de la “culture canine”.
C e n’est sans doute pas en hurlant sur son enfant et en le traitant d’incapable qu’on lui donnera les meilleures chances de réussir. Tout en marquant la différence entre l’homme et l’ani- mal, Johan Lambon appréhende l’éducation canine un peu comme
on le ferait pour inculquer à ses enfants les bonnes bases dans la vie. Sur l’immense terrain où ils s’ébattent,Wooden, un énergique malinois d’1 an, et Gouache, un débonnaire croisé husky de 11 ans, ont l’air heureux. Ici, on n’entend pas les deux chiens
Les ateliers sont destinés à renforcer la relation de confiance des maîtres avec leurs chiens.
le respect de ce qu’il appelle “la culture canine” , inspiré qu’il a été dans sa formation par une référence en ma matière, l’édu- cateur canin Jean-Jacques Démarie qu’il considère un peu comme son mentor.
chiens évoluent en liberté sur un terrain adapté, et où les pro- priétaires des chiens voient leurs compagnons jouer et apprendre ensemble. “Ainsi en renforçant la sociabilité, et les bons com- portements relatifs à la commu-
pour aller rechercher et retrouver mes clés. Dans ma méthode édu- cative, je laisse aux chiens la marge afin qu’ils s’autonomisent” complète le professionnel qui a déjà ses premiers clients depuis son installation il y a un peu plus d’un mois. Pour une session complète de quelques semaines à raison de deux heures par semaine, ses tarifs oscillent autour de 400 à 450 euros pour un travail com- plet. À terme, Johan Lambon souhaiterait faire de son activité une sorte de “centre de loisirs du chien ouvert aux maîtres afin de fédérer le plus de personnes autour du travail effectué ici. ” n J.-F.H.
Avec Johan Lambon, le chien n’est pas condi- tionné par l’homme,mais ce dernier lui apprend se “responsabiliser” et à prendre les bonnes ini- tiatives dans tous les
nication chien-chien, et chien-humain, indispen- sables à l’équilibre psy- chologique et émotionnel de nos chiens, nous ren- forçons le lien entre l’ani- mal et son propriétaire
400 à 450 euros pour un travail complet.
contextes. “J’avais perdu une fois mes clés de voiture et dans la panique, c’est mon chien qui est devenumaître de la situation, contrairement à moi, et qui a pris en quelque sorte le pouvoir
de manière ludique et amusante, car ce qui compte ce n’est pas un chien fonctionnant comme un robot ou un ordinateur qu’on programme, mais d’avoir une belle relation avec ce dernier” plaide Johan Lambon. Le tout, dans la bonne humeur et dans
Plus de renseignements sur www.pactedeschiens.fr
Johan Lambon avec ses deux chiens Wooden et Gouache.
“Les quatre piliers du ciel” de Jean-Pierre Sergent Exposition Le Musée des beaux-arts de Besançon expose jusqu’en octobre prochain 72 œuvres de l’artiste d’origine mortuacienne. Un hymne à la vie et un dialogue avec les collections du musée.
En bref…
l Concert L’association des Amis des concerts d’orgue du Locle orga- nise un concert dimanche 19 jan- vier 2020 à 17 heures au Temple du Locle : “Les opéras de Rameau revisités”. Avec Henri- Charles Caget aux percussions et Yves Rechsteiner à l’orgue. Entrée libre, collecte vivement recommandée. l Suisse D’après nos confrères du Fron- talier Magazine, la Suisse arrive à la première place en Europe en termes de performance éco- nomique selon le Centre de la compétitivité mondiale. Sur le plan mondial, la Suisse arrive en quatrième position, juste devancée par Singapour, Hong Kong et les États-Unis. l Goumois En 2021, le pont de Goumois qui relie la France à la Suisse dans le canton de Maîche sera fermé à la circulation pour cause de travaux de renforcement de la structure. Des déviations seront mises en place par Biau- fond et Bremoncourt. Ce pont emprunté aujourd’hui par des centaines de frontaliers tous les jours était autrefois la route qui reliait Paris à Berne.
E n empruntant les deux grands escaliers du Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon, le visiteur est accueilli au premier palier par les œuvres contemporaines de l’artiste franco-new-yorkais Jean-Pierre Sergent, originaire de Morteau. 72 de ses peintures sur Plexiglas au format carré ont été installées de manière à créer une fresque monumentale de 80 mètres car- l’œil du visiteur. L’impression se confirme une fois arrivé au balcon. De là, il faut prendre le temps de détailler “les quatre piliers du ciel” pour apprécier la lecture inhabituelle dumonde que soumet l’artiste au public. Par sa façon de mettre en scène le corps humain dans ses tableaux, de puiser des symboles dans des civilisations anciennes comme celle des Mayas, Jean- Pierre Sergent devient le mes- rés qui recouvre par- faitement les angles de chaque cage d’es- calier. Pour commen- cer, c’est la couleur de l’ensemble qui fixe
“Nous avons perdu notre énergie vitale.”
Jean-Pierre Sergent : “Mes peintures témoignent de la vie elle-même.”
des rites initiatiques, des sym- boles. Les tableaux expriment le chamanisme, l’extase, la transe. “Beaucoup de gens n’ont plus de plaisir, plus de désir. On
dissociation” constate Jean- Pierre Sergent. En cela, ses séri- graphies nous invitent à réfléchir sur ce que nous sommes. n T.C.
ne peut pas dissocier la mort, la sexualité… toutes les sociétés anciennes comme les Hindous l’avait compris. Or, notre pensée ne fonctionne désormais que par
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