Journal C'est à Dire 260 - Décembre 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

Un nouveau groupe associatif de la L.P.O. Sancey-Belleherbe Une vingtaine de passionnés et de défenseurs des oiseaux se sont regroupés sous la houlette de Denis Frésard pour constituer un groupe local de la Ligue de protection des oiseaux (L.P.O.).

excessive.” L’information et l’éducation sont au cœur des préoccupations de la Ligue. “Nous avons en général dans la région de bons rapports avec les chasseurs, ils sont en majorité prévenants et au fait de cette situation” note Alain Cachot, membre du groupe. “Nous travaillons avec l’A.C.C.A. (AssociationCommunale et Inter- communale de Chasse Agréées) de La Grange pour essayer de se comprendre mutuellement dans le cadre de la préservation de zones marécageuses essen- tielles aux oiseaux” ajoute Denis Frésard. Les missions de la L.P.O. sont nombreuses et variées. Denis met en avant les comptages. Ce maillage du territoire par les

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F ondée en 1912 pour stopper le massacre du macareux moine de Bretagne, la L.P.O. mène avec son président emblé- matique Allain Bougrain- Dubourg un combat acharné pour la défense des espèces.

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Denis Frésard, un des anima- teurs du groupe de Sancey-Bel- leherbe constate que “les popu- lations d’oiseaux se sont effondrées de 30 % en 15 ans et les facteurs en sont connus : des- truction de l’habitat, utilisation massive de pesticides et chasse

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pour informer le public : confé- rences, projections ou participa- tions à des animations locales. Le 14 juin 2020, le groupe orga- nisera à Sancey la “Fête de la nature”, une manifestation d’en-

groupes locaux et d’autres asso- ciations comme “Les Gazouillis du Plateau”, permet une remon- tée d’informations valorisées au niveau national. Ces comptages révèlent par exemple la situation

matifs.Alain Cachot précise qu’il “existe également des offres pour les collectivités et les entreprises.” Denis Frésard conclut : “On n’est pas des pessimistes, on y croit encore.” Mais on sent bien la déception vis-à-vis d’un pouvoir politique qui ne tient pas ses promesses. Sur les 64 espèces d’oiseaux chassées en France, 20 sont sur la liste rouge de l’U.I.C.N. (Union Internationale de conservation de la Nature). La tourterelle des bois qui a disparu du Royaume- Uni a perdu 80 % de ses effectifs dans le monde, en France elle est toujours chassée.

vergure dont les détails seront connus d’ici quelques mois. En attendant, l’ac- cent est mis sur les refuges L.P.O. auprès

précaire de l’hiron- delle de cheminée. “Cette espèce a perdu 30 % de sa popula- tion en 10 ans dans notre territoire. Elle

“Les populations d’oiseaux se sont effondrées de 30 % en 15 ans.”

des particuliers. Il suffit de dis- poser d’un jardin, d’une terrasse oumême d’un balcon et la L.P.O. propose de labelliser cet empla- cement privé. Pour 35 euros, la Ligue fournit un nichoir, un pan- neau “refuge” et des livrets infor-

nichait dans les constructions anciennes qui petit à petit dis- paraissent ou sont rénovées avec des matériaux qui ne permettent plus aux oiseaux de consolider leurs nids” préciseAlain Cachot. Les animations se succèdent

Le groupe L.P.O. de Sancey-Belleherbe.

La vitalité par le tourisme Saint-Hippolyte L’autre centre-bourg de la nouvelle communauté de communes du plateau de Maîche, s’impose par son offre touristique. Saint-Hippolyte attire les touristes tout en maintenant un cadre de vie agréable pour sa population.

I déalement situé au confluent des vallées du Doubs et du Dessoubre et aux portes du plateau de Maîche, Saint-Hippolyte est le point de passage obligé de nom- breux itinéraires touristiques. Élise Pourny, de l’Office duTou- risme du Plateau Horloger confirme que “la saison bat son plein de mai à septembre. La clientèle est à 30 % étrangère (Suisses et Allemands majori- tairement). Beaucoup de touristes alsaciens passent un week-end” , complète-t-elle. Il faut dire que l’offre d’accueil est importante. Deux hôtels et cinq restaurants en ville ainsi qu’une dizaine de gîtes et de chambres d’hôtes dans un secteur proche se par- tagent les faveurs des touristes. “Nous avons une clientèle axée sur la randonnée et la nature, il faut dire que tous les tracés G.T.J. (Grandes Traversées du Jura) passent ici” précise Élise Pourny. Depuis peu, un prestataire pro- pose des offres de séjour et de randonnées depuis Saint-Hip- polyte. Les adeptes d’une balade à la journée trouvent ici un par- king facile et l’ensemble des par- cours et informations nécessaires à l’Office duTourisme. “Le label

La ville de Saint-Hippolyte et ses hôtels-restaurants.

Claude. Lui-même motard, il dirige depuis 35 ans l’hôtel-res- taurant “Le Bellevue”. “Nous devons évoluer pour coller au marché touristique. Début 2020, nous rénovons notre établisse- ment afin d’être prêts pour la prochaine saison.”

vices à destination de la popu- lation.À ce sujet, Serge Cagnon le maire de Saint-Hippolyte déclarait récemment que “compte tenu de la topographie de la ville (très peu de ressources foncières exploitables) et l’absence notoire d’industrie susceptible de dyna- miser le territoire, nous nous devions de trouver des solutions de services pour la population.” Entre la traditionnelle “Fête de la Saucisse” et les festivités de Noël, de nombreuses manifes- tations jalonnent la vie de la commune. Saint-Hippolyte aurait-elle trouvé sa voie vis-à- vis de sa grande voisine Maîche ? n Ph.D.

“Cité de caractère” pousse beau- coup de touristes de passage à s’arrêter afin de découvrir cette cité de patrimoine” ajoute la res- ponsable. Des visites guidées sont d’ail- leurs organisées par l’office une fois par semaine. L’été, les

Le reste de l’année, la ville n’est pas un sanctuaire mais reste très vivante. 2019 restera pour tous la date de la mise à disposition du public de la “Maison

motards envahissent la place du village et les terrasses des bars et des restaurants. Depuis longtemps Français, Suisses et Allemands sillonnent en groupe les routes

“Nous avons une clientèle axée sur la randonnée et la nature.”

Prélot - Avenir et Culture”. Cette vieillemaison demaître, achetée par la Ville, concentre de mul- tiples activités culturelles et ser-

sinueuses des vallées et du pla- teau. “Être vu et boire un verre à côté de sa machine, c’est un vrai plaisir” , ajoute Dominique

Dominique Claude, propriétaire de l’hôtel-restaurant “Le Bellevue”.

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