Journal C'est à Dire 248 - Novembre 2018

Le journal gratuit du Haut-Doubs

o f f r e s s p é c i a l e s GRAND CONFORT du 03/11 au 08/12/18

19 novembre 2018 N° 248

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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Une robe de Miss Made in Morteau.

C’est le créateur mortuacien Cyril Varrault qui a conçu la robe que portera Miss Franche-Comté lors de l’élec- tion de Miss France le 15 décembre. Elle compte par- mi les favorites. (page 6) Le Téléthon, ça se passe aux Gras. Les bénévoles des Gras ont conçu une édition 2018 du Téléthon qui se veut avant tout festive. Tout se passe- ra au cœur du village. Programme. (page 14) 10 000 euros l’hectare de terre. Les 50 hectares d’une exploitation agricole d’Avou- drey sont au cœur d’une bataille financière. L’affaire est entre les mains de la justice. (page 35) Migrant avant l’heure. Le Mortuacien Lou Van Keune a fui le Laos dans les années soixante-dix pour trouver refuge en France, puis à Morteau. Parcours. (page 51)

(Dossier en pages 21 à 26)

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ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. “Hello my bio” trace son chemin

Grogne Gilets jaunes, bonnets rouges et bientôt quoi ? Des sans-culotte à l’assaut de l’Élysée avec la tête du président Macron au bout d’une pique ? Le mouvement de grogne des gilets jaunes dont l’objectif était non pas de paralyser le pays mais de créer le chaos en France n’avait rien de crédible, rien de sponta- né, rien de défendable sur la for- me. Il s’apparentait davantage à une insurrection plus poujadiste que citoyenne. Pour preuve, les deux premiers partis à avoir sauté sur cette occasion pour tenter d’infu- ser leur discours délétère, ce sont les deux plus populistes de France, à savoir le Rassemblement natio- nal et la France insoumise, ces deux mouvements qui font feu de tout bois pour attiser la vindicte dans une période où la France a besoin de courage politique. Quelle mouche a piqué ces automobilistes à s’in- fliger le même sort que celui qu’ils subissent à longueur de semaine, à savoir ronger leur frein dans les bouchons et dépenser toujours plus de carburant ? Mais c’est le sys- tème entier qu’il faut revoir, celui qui a concentré les travailleurs en ville, qui a vidé les campagnes et obligé ceux qui n’ont plus le choix à vivre à des dizaines de kilomètres de leur travail ! Ce mouvement incongru prouve néanmoins le malai- se général et l’impatience de plus en plus intolérante de ces Français blasés. Et cet accès de colère qui était incontrôlable n’empêche pas d’estimer que l’entêtement du gou- vernement concernant la taxation toujours plus lourde du gasoil tour- ne à l’autisme. Non pas qu’il ait tort de vouloir engager la transition éco- logique par une incitation à aban- donner le diesel, mais il pourrait sans doute être plus habile en bais- sant plutôt les taxes touchant l’es- sence sans plomb dans une pério- de où de toute manière le prix du baril ne cessera d’augmenter. Voilà une mesure plus incitative. Mal- heureusement, l’actuel gouverne- ment paie à son insu des décen- nies de folie fiscale que rien ne semble pouvoir arrêter. C’est d’au- tant plus dommage que sur le fond, c’est le seul qui ose engager cet- te fameuse transition que person- ne, et notamment pas une Ségo- lène Royal totalement discréditée sur la question, n’avait eu le cou- rage de mener à bien. Elle, c’est devant les bonnets rouges qu’elle avait flanché. Chacun sa couleur porte-poisse. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Novemlre 2018 Crédits photos : C’est à dire, A.F.M., F. Dumortier, V. Guillaud, E. Milhem, C. Varrault, Ville de Maîche.

H abitué à révéler des talents précoces, le chef de Vil- lers-le-Lac Hugues Droz (Le France) a un nouveau motif de satisfaction depuis le 8 novembre dernier. Ce jour-là à la Foire gastronomique de Dijon, le jeune Joffrey Piffaut, le second d’Hugues Droz, a décroché la deuxième place et le prix du jury pour son dessert dans la caté- gorie des jeunes espoirs. Ce jeu- ne cuisinier “très méritant” selon le chef étoilé de Villers-le-Lac tra- vaille depuis quatre ans auprès La décision, si elle est appliquée, devrait occasionner une aug- mentation de 70 % pour ce car- burant réservé aux engins de chantier ! Pour marquer le coup, elle organisait à Dijon le 5 novembre une autre manifes- tation alors même que le projet de loi est discuté à l’Assemblée nationale. “Pour une entreprise de T.P. du Doubs de 20 salariés, cela représentera 25 000 euros de surcoût supplémentaire par an. Pour une autre réalisant 3,5 millions de chiffre d’affaires, ce sera 700 000 euros de plus ! A ux manifestations liées à l’augmentation du prix des carburants qui se multiplient s’ajoutent celles des professionnels. La fédé- ration régionale des Travaux publics de Bourgogne-Franche- Comté (F.R.T.P.) a réalisé à Besançon une opération escar- got fin octobre pour dénoncer une augmentation que personne dit n’avoir vue venir… “On va rogner nos marges. Alors que les entreprises commencent tout jus- te à se remettre à flot, le gou- vernement met un coup d’arrêt net aux prochaines embauches et aux investissements !” En syn- thèse, voilà comment la F.R.T.P. analyse la décision de l’État de supprimer le taux réduit de fis- calité du gazole non routier (G.N.R.) dans son projet de loi de finances 2019.

de ce dernier. “Maintenant que je suis auprès de lui depuis quatre ans, j’avais envie de concourir auprès d’autres cuisiniers de ma génération” commente Joffrey qui s’est donc inscrit au concours intérregional des jeunes espoirs. Le thème du concours était “d’hier et d’aujourd’hui” avec deux plats à travailler : le bœuf Charolais d’une part, et la poire et le cas- sis pour le dessert. “Après quelques essais et conseils pré- cieux et avisés de mon chef Hugues Droz, j’ai réalisé pour un bœuf Charolais dans la commu- nion de la Bourgogne et de la Franche-Comté et en dessert, des “Nuances de goûts et de couleurs de la poire au cassis.” Après 3 h 40 d’épreuves et 6 candidats au total, le jury, présidé par Oli- vier Walch, le chef du château du Clos Vougeot, a donc classé Jof- frey Piffaut second avec, en pri- me, le premier prix pour les des- serts. “Je suis vraiment très satis- fait et heureux de ce résultat. J’ai encore un long chemin devant moi, et je vais continuer à travailler et essayer d’atteindre le meilleur” ajoute le jeune second promet- teur. n Cette hausse concerne égale- ment les agriculteurs. Pour une ferme exploitant environ 100 hec- tares en zone comté, il faut comp- ter 8 000 à 9 000 euros par an pour faire fonctionner les trac- teurs. Avec la hausse, la factu- re passerait à 13 600 euros ! Les communes du Haut-Doubs char- gées du déneigement seront elles aussi impactées. Lors du congrès des élus de la montagne, le cas de L’Alpe-d’Huez (Isère) a été évoqué : ce sera 300 000 euros supplémentaires par an ! À Pon- tarlier, une saison de déneige- ment coûte en moyenne 600 000 euros pour une ville qui gère 200 km de réseau et 15 tour- nées. Ce chiffre pourrait à l’ave- nir exploser ! n Cela va éroder de 60 % les marges de nos entreprises” ana- lyse Jean-Pierre Dauge, secré- taire général de l’organisme pré- sidé par Vincent Martin. Solution simple : répercuter la hausse sur la facture ? “Impossible car la plu- part de nos contrats ont déjà été signés” indique un professionnel. Il demande un lissage de la haus- se sur 5 ans. “Nous sommes prêts à tout bloquer” prévient la F.R.T.P. Le secteur représente 11 000 emplois dans la région, 2 220 dans le Doubs. “Nous projetons d’embaucher 2 000 salariés entre 2019 et 2021 sur le plan régional. C’est remis en cause” poursuit la Fédération.

N ous avions présenté dans notre numéro de sep- tembre l’itinéraire d’Élo- die Milhem, cette jeune femme originaire de Montlebon qui a créé une ligne complète de pro- duits naturels et durables sous la marque “Hello my bio”, alors que sa petite entreprise démar- rait. Elle avait alors lancé un finan- cement participatif afin de l’ai- der dans son lancement. Élo- die Milhem a atteint ses objec- tifs. Elle organisait le 4 novembre dernier à Morteau une petite réunion de restitution et de remer- ciement à destination de ses pre- miers soutiens. “Ce financement participatif a atteint la somme de 6 635 euros alors que je misais sur 6 000 euros, les choses se sont vraiment accélérées. J’ai fait la remise des contreparties en main propres pour les personnes du Haut-Doubs à la Guimbarde début novembre. Tout se met en place et j’en suis réellement satis- faite” note la créatrice d’entre- prise qui précise que les longues démarches afin d’obtenir la label- lisation bio “sont toujours en cours et elles devraient aboutir bien- tôt. Toutes les matières premières

Élodie Milhem a réuni ses premiers contributeurs à Morteau début novembre. L’aventure “Hello my bio” continue.

deux partenariats avec des ven- deurs en ligne de produits fabri- qués par des producteurs locaux. Et je suis toujours à la recherche d’autres distributeurs, notam- ment dans le Haut-Doubs” pré- cise-t-elle. Pour parfaire son réseau, elle a également mis en place un système de vendeurs indépendants à domicile. “Le réseau commence à prendre de l’ampleur, ce qui me ravit.” Ceux qui souhaiteraient rencontrer Élo- die Milhem pourront le faire sur les prochains marchés de Noël de Villers-le-Lac et de Gran- d’Combe où elle sera présente avec ses produits. n

que j’utilise sont bio” insiste-t- elle. Depuis son lancement, l’entre- preneuse a été sollicitée par les offices de tourisme de Mont- béliard et de Belfort (la région où elle réside désormais) pour pro- mouvoir sa gamme de produits cosmétiques et d’entretien. Dans le Haut-Doubs, elle a déjà trou- vé un premier distributeur avec la pharmacie Leneutre de Gran- d’Combe-Chateleu. “J’ai égale- ment un partenariat avec un pro- ducteur de fruits qui a ouvert une boutique qui regroupe 17 arti- sans locaux, un autre avec une épicerie en vrac à Audincourt,

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cette sphère que ce passionné d’histoire souhaiterait orienter sa future carrière. n J.-F.H. Il a ravivé la mémoire des Poilus Les Fins Mikail Dangaç était un des deux représentants de l’académie à se rendre sous l’Arc de Triomphe à Paris pour rapporter la flamme du soldat inconnu dans le Doubs. Parcours d’un patriote.

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O n peut avoir à peine 18 ans et déjà la fibre patriotique. Mikail Dangaç est de ceux-là. Le 6 novembre dernier, en com- pagnie d’une jeune Bisontine, Mikail a fait le voyage à Paris pour représenter l’académie de Besançon sous l’Arc de Triomphe afin d’aller chercher la flamme que les deux jeunes ont ensui- te rapportée à Besançon. Le len- demain, les participants au cross départemental de l’U.N.S.S. la brandissaient durant l’épreu- ve. Et le 11 novembre, Mikail défilait à Besançon entre le rec- torat et le monument aux morts des Glacis avec le même flam- beau. Ce parcours mémoriel, Mikail l’a vécu avec émotion, lui qui avait commencé à s’impliquer dans cette vie citoyenne en deve- nant délégué du conseil aca-

combattants à l’entrée des cime- tières. Il ne renie pourtant rien de ses origines. “Ceux qui renient leurs origines et leur culture sont les plus dangereux” estime-t-il. Et pour lui, un drapeau, ça se respecte. “Quand on vit sous un

démique alors qu’il était en 1 ère au lycée de Morteau. “J’ai tou- jours aimé m’impliquer dans la vie collective. Pour moi, cette flamme du souvenir a quelque chose de sacré, c’est un symbo- le patriotique très fort. Entrete-

nir la mémoire, c’est un devoir” estime le jeune habitant des Fins qui poursuit désormais ses études à la faculté d’écono-

drapeau, il faut tou- jours le respecter. J’ai toujours mis un point d’honneur à respecter le drapeau français et le pays dans lequel je

Son rêve ? “Devenir ambassadeur.”

mie de Neuchâtel. Son rêve ? “Devenir ambassadeur” répond- il. Ce jeune Français dont la famil- le est originaire de Turquie prô- ne l’ouverture et la tolérance. “Entretenir la mémoire est la seule façon de conserver la paix dans le monde” ajoute Mikail qui avait également participé le 1er novembre dernier à la traditionnelle quête des anciens

vis.” Dans ses études à Neuchâtel, il a la chance de côtoyer des jeunes venus étudier du monde entier. Un brassage qui renforce le jeu- ne du Val de Morteau à prô- ner l’échange et le dialogue. Il dit s’intéresser de près à la poli- tique. “Mais pas la politique politicienne, celle de l’O.N.U., du Parlement européen, de l’Unes- co.” Et visiblement, c’est vers

Le jeune homme était sous l’Arc de Triomphe à Paris le 6 novembre dernier.

Immobilier

Depuis 2015, les notaires du Val de Morteau constatent un tassement du prix des maisons. Elles se négocient désormais à un prix médian de 243 200 euros. Le prix des maisons en baisse dans le secteur de Morteau

L es écarts de prix se maintiennent entre les différents secteurs du Doubs en matière d’im-

mobilier. Ainsi on peut passer d’un prix d’appartement ancien à 860 euros le mètre carré sur le secteur de Montbéliard, le plus faible du département, à 2 390 euros pour le plus cher du côté de Mont d’Or-Deux lacs. Le secteur de Morteau reste un des plus porteurs avec un mètre car- ré dans l’ancien de 2 070 euros en prix médian. Les tarifs de l’ancien continuent légèrement à augmenter dans le Val de Mor- teau. Du côté de Maîche, le mètre carré médian dans l’an- cien tombe à 1 720 euros le mètre carré. Les prix moyens dans l’ancien à l’échelle du département du Doubs (1 640 euros) restent lar- gement inférieurs à ceux à ceux pratiqués désormais dans les plus attractives métropoles fran- çaises comme Bordeaux où le mètre carré atteint les 3 970 euros ou Lyon (3 730 euros). Plus cher que le prix du neuf sur le Haut-Doubs ! En revanche, le prix des mai- sons anciennes accuse, lui, un léger tassement (- 3,5 %) par rapport à l’année précédente dans le Val de Morteau. C’est ce qui ressort du traditionnel observatoire de l’immobilier que les notaires de Franche-Comté présentent tous les ans à l’au- tomne. Le prix médian d’une maison ancienne sur le secteur de Mor-

Mikail Dangaç réside aux Fins, il poursuit ses études à Neuchâtel.

A vos côtés depuis plus de 50 ans

teau était cette année de 243 200 euros. À titre de com- paraison, le prix médian d’une maison était à 270 000 euros dans le secteur de Pontarlier qui reste le plus prisé du dépar- tement. Quant au prix des terrains à bâtir, avec une surface moyen- ne désormais située entre 7 et 8 ares, il reste élevé dans le sec- teur de Morteau à 140 euros le mètre carré. n M tre Sacha Vetter, notaire à Morteau : “Malgré des prix qui ne repartent pas à la hausse, la confiance semble retrouvée” (photo archive Càd).

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Publi-information L AGENCE, la nouvelle enseigne de l’immobilier Une nouvelle enseigne immobilière s’est

L’équipe de LAGENCE de Valdahon est animée par Alexandre Bonnet (à droite).

implantée à Métabief, Valdahon et Morteau. Il s’agit de LAGENCE. Elle a été créée par des professionnels de l’immobilier qui connaissent parfaitement le marché local qu’ils pratiquent depuis de nombreuses années.

L’ union fait la force ! C’est sur cette idée que des agents immobiliers indé- pendants de Mor- teau, Métabief et Valdahon ont décidé de s’associer pour créer LAGENCE. Cette nou- velle enseigne qui rayonne sur l’ensemble du Haut-Doubs, est née de la volonté de Cédric Valion, Alexandre Bonnet, Alain Choquet et Virgile Itz- stein. Les deux premiers avaient fondé Morteau Immo- bilier et Valdahon Immobilier, tandis que leurs homologues géraient les agences Swixim de Morteau et de Métabief. D’un commun accord, ils ont abandonné leurs enseignes respectives pour installer à la place celle de LAGENCE. “Ce qui nous a plu dans ce pro- jet d’association, c’est que nos compétences et nos expériences sont complémentaires. Nous avons aussi des savoir-faire en

commun entre nos trois agences, ce qui nous permet d’assurer une continuité de service tout au long de l’année pour le confort de nos clients” disent les nouveaux associés. Ajoutons que les fondateurs de LAGENCE exercent leur métier depuis plus de 15 ans sur le Haut-Doubs dont ils sont originaires. Ils connais- sent parfaitement ce territoi- re, les gens qui y vivent, et le marché de l’immobilier.

Cédric Valion (à droite) est à la tête de l’équipe de LAGENCE de Morteau.

client. Notre force est la proxi- mité avec les gens. Nos trois agences immobilières sont implantées à Morteau, Val- dahon et Métabief. Nous connaissons toutes les parti- cularités du marché sur ce ter- ritoire triangulaire qui com- prend également Pontarlier” assurent Alain Choquet, Cédric Valion, Virgile Itzstein et Alexandre Bonnet. Les quatre associés exercent chacun leur profession sur

“Prestation sur mesure pour chaque client.”

Cette proximi- té leur permet de faire un tra- vail sur-mesu- re pour le compte de chaque client. “Nous appré- hendons notre métier comme une prestation sur mesure pour chaque

le secteur géographique qu’ils connaissent. Cette expertise assure aux clients la qualité du service dans les domaines de la transaction, la vente de neuf (appartements, mai- sons, terrains), la location et la gestion. À LAGENCE, les estimations de biens sont éta- blies sur des critères précis appuyés sur la connaissance du marché local. Les compé- tences en bâtiment des quatre associés sont essentielles pour

les aider dans cette analyse et dans le conseil aux vendeurs et aux acheteurs. LAGEN- CE déploie de nouveaux moyens de communication pour garantir la vente dans les meilleurs délais. À LAGEN- CE encore, les biens sont gérés rigoureusement pour le comp- te de bailleurs privés. “Nos équipes suivent des forma- tions juridiques pour appor- ter le meilleur service au client en fonction des évolutions de

la réglementation et ce, qu’il s’agisse de transaction, de loca- tion ou de gestion.” Cette nouvelle enseigne indé- pendante qui comprend actuel- lement une vingtaine de col- laborateurs, est adhérente à la FNAIM (Fédération natio- nale de l'Immobilier). Dans le cadre de son développement, elle recrute des agents com- merciaux sur Pontarlier et Morteau. Ils viendront com- pléter l’équipe déjà en place. n

Alain Choquet (à gauche) et Virgile Itzstein (à droite) gèrent LAGENCE de Métabief.

V A L D E M O R T E A U

La robe de Miss Franche-Comté, du Made in Morteau Morteau C’est le créateur mortuacien Cyril Varrault qui a conçu le modèle pour le moins original que portera Lauralyne Demesmay le 15 décembre à Lille au concours de Miss France. On lève une partie du voile…

P our le fleuriste et créa- teur mortuacien Cyril Varrault, c’est la der- nière ligne droite d’un marathon qui l’aura littérale- ment épuisé : concevoir et fabri- quer la robe que portera la gra- cieuse Lauralyne Demesmay au soir du 15 décembre sur la scè- ne du Zénith de Lille. La com- mande tenait en quelques mots : que ce “costume” reflète l’iden- tité de la région. “On m’a deman- dé de faire quelque chose d’ori- ginal” ajoute Cyril Varrault. Le résultat l’est pour le moins… Il

ne faudra en effet pas s’attendre à une robe de gala ou de prin- cesse classique. Lauralyne Demesmay risque de détonner à côté de certaines de ses concur- rentes. Imaginez une armature en alu- minium supportant un balan- cier d’horloge comtoise, quelques lames de bois servant à fabri- quer les boîtes de mont d’or, un délicat bustier et quelques coque- licots pour apporter un peu de couleurs. “Ce n’est pas une robe, c’est un peu une armure. Lau- ralyne passera peut-être pour

une extraterrestre aux yeux de certains, mais c’est le pari que nous avons fait et que nous espé- rons gagnant” indique Cyril Var- rault qui a apporté lui-même sa création à Lille et qui surveillera de près notre protégée franc- comtoise depuis son siège V.I.P. du Zénith le soir de la cérémo- nie. Avec cette création, lui qui avait organisé Miss Doubs en 2010 et fait venir Miss France Chloé Mortaud, à Morteau, signe là son grand retour dans l’univers des Miss.

Cyril Varrault apporte les dernières retouches à sa création qui ne sera dévoilée que le 15 décembre au soir de l’élection de Miss France. Petit avant-goût…

À l’issue du concours Miss Fran- ce, le costume de Miss Franche- Comté (et peut-être France !) reviendra à Morteau où il sera exposé pendant un certain temps

tegrue pour les sangles” ajoute le créateur qui, depuis la semai- ne dernière, trépigne d’impa- tience jusqu’au jour J où le regard de millions de téléspec-

final. “Elle a vraiment toutes ses chances. Et comme c’est la 50 ème Miss Franche-Comté, la 20 ème robe que je crée et mon 40 ème anniversaire cette année, tous les ingrédients sont réunis pour réus- sir !” sourit le créateur mor- tuacien. Mais quel que soit le résultat, il aura réussi son pari en met- tant sous le feu des projecteurs ses créations, et son Haut- Doubs. n J.-F.H.

au musée de l’horlo- gerie. “Et l’an pro- chain, il sera égale- ment montré porté à Horlo’Troc car j’ai reçu un beau soutien de

tateurs se posera sur sa dernière création. Pour le moment, Miss Franche-Comté comp- te parmi les favorites du scrutin. Aucune rai-

Le costume sera exposé au musée de l’horlogerie.

Le fleuriste- créateur mortuacien s’était déjà distingué avec d’autres réalisations.

son de s’emballer pour autant. On a déjà d’autres favorites ne pas se qualifier pour le sprint

Norbert Oudot pour l’aspect hor- loger, ainsi que du sanglier Patrick Salvi de Vaux-et-Chan-

La Fraternité ne répète plus “en boîte de nuit” Villers-le-Lac Grâce à 1 000 heures de travail bénévole, les musiciens ont réduit les problèmes acoustiques de leur salle de répétition en ouvrant le grenier. La commune a fourni le matériel.

L a partition a été suivie à la lettre. Sans aucune fausse note. Quand le comité directeur de la Fraternité lance l’idée d’en- gager les travaux d’isolation acous- tique de sa salle de répétition, située dans les ex-locaux de l’usine Parrenin à Villers-le-Lac, beaucoup de musi- ciens s’interrogent. “C’était effective- ment un challenge que nous avons lan- cé en mars. Nous l’avons réussi, tous ensemble. Cela prouve que nous savons faire autre chose que de la musique” présente Thierry Munier, vice-prési-

Concert le 25 novembre à la salle des fêtes # *)$ ,- )% , ',- - -+* '*(,')#( -* ,$-+*-$ %'*+,- *- *&! (% ',++, -*$$% * ) ,&-" )-&%+#&! (,-,(-" ),- #%+%)#&(, -"%)),'*- ) $%)$,'(- -+*-&*++,-",- (,&-",- #++,'&! +,! *$ - ,)(' ,-,&(-+# ', - n

Thierry Munier présente

les travaux acoustiques menés dans la salle de répétition.

320 à 500 m 2 : “Le résultat est fan- tastique au niveau du bruit. C’est beau- coup plus sonore et lorsque les enfants de l’éveil musical se retrouvent ici, c’est moins bruyant alors qu’ils sont plus nombreux” commente le musicien.

dent de la Fraternité et chef de chan- tier. Le constat était connu : il fallait réduire le “bruit” dommageable pour les tympans des 50 musiciens : “Avant de lancer les travaux, la mairie a enga-

flûtistes, parents d’élèves, ils ont don- né de leur temps pour débarrasser, couper, poser des plaques acoustiques et un escalier tournant. De l’isolation supplémentaire a été posée : elle rédui- ra la facture de chauffage. Du gagnant- gagnant pour la commune. La partie électricité a été réalisée par les employés communaux. Ce travail d’équipe sera présenté samedi 24 novembre lors d’une inaugura- tion officielle par la troupe de Pascal Vuillemin, le chef. n E.Ch.

gé un acousticien. Son résul- tat fut sans appel : lorsque nous jouions “forte”, les 100 décibels étaient largement dépassés, soit le bruit d’une

“Un beau challenge que nous avons réussi.”

Pour en arriver là, 1 000 heures de travail (bénévoles) ont été néces-

boîte de nuit” indique le vice-président. Les travaux qui ont débuté en mars, achevés en septembre, ont permis l’agrandissement de l’espace passé de

saires. La mairie a fourni le maté- riel pour cette salle qui lui appartient (pour 15 000 euros). La troupe s’est chargée du reste ! Trompettistes, alto,

Les musiciens, des plus jeunes aux plus anciens, ont apporté leur pierre à l’édifice.

V A L D E M O R T E A U

22 millions d’euros pour le lycée de Morteau Morteau C’est une des opérations-phares du mandat pour la Région Bourgogne-Franche- Comté, gestionnaire des lycées. La première pierre de l’extension du lycée a été posée par la présidente Marie-Guite Dufay.

M algré une suréléva- tion des bâtiments et la création de classes supplémen- taires dès 1998, soit dix ans après son ouverture, l’établis- sement d’enseignement initia- lement construit pour 800 élèves doit à nouveau pousser les murs. “Il est devenu exigu au vu du nombre croissant d’élèves (1 200 désormais), notamment dans les

espaces comprenant les ateliers, l’infirmerie et la vie scolaire” indique la Région. Marie-Guite Dufay est venue le 19 octobre sceller la première pierre de ces travaux d’exten- sion qui permettra d’accueillir les nouveaux ateliers d’horlo- gerie, une cafétéria, une salle polyvalente et des espaces pour l’enseignement général. “On a beau être très actifs dans la réha-

bilitation des lycées, on ne met pas 22 millions sur tous les lycées actuellement. Ce lycée de Mor- teau est emblématique de la richesse technique et technolo- gique sur le domaine de l’usi- nage, des microtechniques, de l’horlogerie et de la joiaillerie. C’est un lycée qui gagne toujours plus en attractivité car les métiers auxquels ils forment sont très attractifs. Un jeune qui choisit

La première pierre a été posée par Marie-Guite Dufay, présidente de Région, en présence notamment d’élèves et d’enseignants.

tension représenteront une superficie de près de 8 400 m 2 . Les travaux qui battent leur plein et seront livrés en plu- sieurs tranches doivent être tota-

le système de l’apprentissage en entreprise pour une des trois années de Bac Pro. L’actuel lycée Edgar-Faure est l’héritier d’une longue filiation

une formation professionnali- sante à Morteau aura un travail à la sortie et une belle carrière. Il est donc important qu’on soit au rendez-vous des nécessités de ce lycée” commente la présidente. Du point de vue architectural, l’extension a été voulue “sobre, avec des volumes simples ryth- més par des puits de lumière et une homogénéité de toiture entre l’extension et la partie des ateliers restructurés” note le cabi- net Archi + Tech qui a été rete- nu pour le projet. L’ensemble des locaux restruc- turés et la construction de l’ex-

lement achevés au premier trimestre 2022. Pour Sophie Labre, la proviseure d’Ed- gar-Faure, “ces tra- vaux permettront aux

née en 1836 avec la création d’une pre- mière école munici- pale d’horlogerie, devenue école-atelier en 1947, centre d’ap- prentissage pour 320

“C’est un lycée qui gagne toujours plus en attractivité.”

élèves dans les années cinquante, collège technique dans les années soixante et lycée polyvalent à la fin des années quatre-vingt. n J.-F.H.

700 élèves en filière générale et aux 500 en filière professionnelle de bénéficier de conditions de travail optimales” note-t-elle. Le lycée expérimente cette année

L’architecte a voulu créer une homogénéité de toiture entre la partie existante rénovée et les parties nouvelles (images Archi + Tech).

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Les Parents du Val ouvrent le débat Morteau Une nouvelle association baptisée “Les Parents du Val” propose des débats mensuels autour des thématiques liées aux réalités quotidiennes des élèves. Premier débat le 20 novembre au lycée de Morteau.

Les débats sont ouverts aux parents, aux enseignants mais aussi aux élèves et à tout le personnel des établisse- ments.

E n créant cette asso- ciation sous l’impul- sion de Sophie Labre, la proviseure du lycée de Morteau, Véronique Guillaud qui est membre de la fédération des parents d’élèves F.C.P.E. a souhaité ouvrir les discussions le plus largement possible. Sans doute que les trois tentatives de suicide d’élèves du lycée l’an der- nier, dont deux avaient hélas abouti à un décès, ont incité la nouvelle proviseure à trouver tous les moyens pour libérer la parole. rencontres, on ne se sera donc ni dans l’entre-soi de spécia- listes des questions éducatives, ni dans le cours magistral de conférenciers. “Les débats pro- posés par les Parents du Val se veulent ouverts à tous, com- me dans un café. Nous invitons bien sûr les parents d’élèves, mais aussi les enseignants, le personnel non enseignant des établissements et même les élèves. Car les sujets traités doivent être ceux qui concernent les élèves au quotidien” indique Véronique Guillaud. Le premier débat a donc lieu ce mardi 20 novembre à 18 heures au lycée de Morteau sur le thè- me du “Climat scolaire, décro- chage et raccrochage”. “L’idée de ce premier débat est née d’une discussion que nous avions eue avec une famille qui avait reti- ré son enfant du lycée car il avait décroché. Il n’était pas dans la Les Parents du Val mettent donc en action cette volonté d’ouverture. Dans ces

section qu’il avait souhaité et a donc subi toute son année. Ce jeune a été ensuite remis dans la bonne section et il a immé- diatement raccroché. Sa mère a voulu témoigner et ce sera donc la base de ce premier débat. Un représentant de la mission de lutte contre le décrochage sco- laire sera également présent, ainsi qu’un psychologue” ajou- te l’association. Les Parents du Val ont déjà lis- té plusieurs autres thématiques vail” qui sera mise au débat. Et plus tard, d’autres thèmes seront au programme : “Mon corps, l’image de soi, le rapport aux autres”, “Trop d’écrans infor- matiques ?”, “Les addictions au tabac et à la drogue, prévenir et guérir”, “Les troubles du com- portement alimentaire” en pré- sence d’une nutritionniste, “Les réseaux sociaux, utilité et dan- ger”, “Connaître et comprendre le travail des enseignants, construire des liens parents- élèves-établissement”, ou enco- re “Être une jeune femme”, en présence de l’infirmière scolai- re et d’une sage-femme, etc. Toutes les personnes intéres- sées par les rencontres orga- nisées par les Parents du Val peuvent contacter l’association sur lesparentsduval@gmail.com, elles recevront ensuite le pro- gramme. n J.-F.H. qui seront débattues tout au long de l’an- née. Le 18 décembre par exemple, c’est la question “Comment organiser son tra-

Le 18 décembre, “Comment organiser son travail”.

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TWC a quitté les lieux, qui pour la remplacer ? Les Fins L’unité logistique a démé- nagé à Étalans avec 22 employés dont 7 ne suivent pas le projet d’entreprise. Les locaux pourraient être repris par une industrie mor- tuacienne.

En bref…

l Horlogerie L’exposition des horlogers du Val de Morteau a refermé ses portes au Château Pertusier de Morteau. Parallèlement à l’exposition, un catalogue rai- sonné était mis en vente, les 500 exemplaires édités ont été vendus pendant la pério- de de l'exposition. Suite à une forte demande, 200 de plus ont été réimprimés et sont dis- ponibles depuis le 19 novembre au musée de l’horlogerie, vendus au prix de 45 euros. l Quartiers Le maire de Morteau a mis en place des réunions de quar- tier afin de proposer “un moment d’échange au plus près de vos initiatives et vos préoccupations” dit-il. Les pro- chaines ont lieu le 20 novembre aux ateliers municipaux, le 27 novembre à la salle des fêtes et le 29 novembre au chalet des Arces. l Jeux Olympiques Le Département du Doubs s’est positionné pour orga- niser un événement “fédéra- teur et inclusif” dans le cadre des Jeux paralympiques de 2024 qui auront lieu en Fran- ce. C’est le souhait de sa pré- sidente Christine Bouquin.

E n 2011, avec près de 100 salariés, TWC était aux Fins la plus impor- tante unité de la firme The Watches Connection dont le siège est - toujours - à Paris. Ensuite, le groupe a scindé l’ac- tivité. En mars dernier, ils n’étaient plus que 43 employés, puis 22 après l’été. Désormais, le site des Fins loué par TWC sonne creux. En septembre, les 22 salariés qui assurent la logistique, la gestion des stocks, la prépara- tion des commandes, le service après-vente des montres, la comptabilité, l’informatique, ont déménagé les 7 000 m 2 de locaux. Ils ont transféré l’acti- vité à Étalans dans les anciens

TWC développe son activité de plate-forme logistique à Étalans, dans les anciens locaux de Vieille Matériaux.

Les bâtiments aux Fins pour- raient ne pas rester vides très longtemps. “J’ai bon espoir” indique le maire des Fins Bru- no Todeschini sans en dire plus. Selon nos informations, une entreprise du Val de Morteau spécialisée dans la conception et la fabrication d’habillage de montres haut de gamme s’est positionnée pour y transférer ses activités. Les mètres carrés industriels sont convoités. n

rent pas pour autant au pro- jet d’entreprise. Ce sont, d’ici la fin de l’année, 7 d’entre eux qui seront licenciés “en accord.” Ils seront remplacés. “Le démé- nagement a rapproché des sala- riés de leur domicile et éloigné d’autres. Nous avons dit : testez et nous analyserons ensuite.” Les kilomètres ont pesé lourd dans la balance “ainsi que l’ave- nir” , déclare un salarié sous cou- vert d’anonymat.

d’articles griffés, TWC gère l’ex- pédition ou le service après-ven- te en Europe entière de marques comme Police, Cerruti, Jean- Paul Gaultier, Le Temps des Cerises, Christian Lacroix, Cly- da et Scooter. Quatre nouvelles marques sont distribuées par la firme : “La conjoncture est bonne avec des anciennes marques et des nouvelles qui fonctionnent bien” dit la direc- tion. Tous les salariés n’adhè-

ché dans la zone de Morteau d’autres locaux mais nous n’avons pas trouvé. À Étalans, il y avait ce site libre pour accueillir notre plate-forme logistique de montres et bijoux, adaptée à nos besoins” présente Krzystof Giecold, directeur général adjoint de TWC et res- ponsable du site. Spécialisée dans la distribution

locaux de la société Vieille Matériaux, rue du Tertre. Une autre personne a migré dans des locaux à Morteau, rue Fontaine-l’Épi-

Une entreprise mortuacienne intéressée.

ne. “Si nous avons déménagé, c’est parce que le site était sur- dimensionné. Nous avons cher-

V A L D E M O R T E A U

La Grande Guerre a révolutionné l’industrie horlogère Histoire

tage du soldat. Pour autant, pen- dant toute la Grande Guerre, les montres officiellement déli- vrées aux officiers et aux sol- dats britanniques et français étaient des montres de poche. Ceci perdurera jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Ceux qui voulaient des montres- bracelets devaient soit les bri- coler eux-mêmes, soit les ache- ter sur les propres deniers. Les ventes de montres-brace- lets ont dépassé celles des montres de poche seulement en 1930. n F.C. Beaucoup de ces montres étaient livrées sans marque sur le cadran avec la simple men- tion “Swiss made” sur le mou- vement. Elles étaient souvent habillées de boîtes américaines ou anglaises. Lorsque la guer- re prend fin en 1918, le taux de production en Suisse est tel que le ralentissement brutal des com- mandes met en difficulté de nom- breux fabricants qui se retrou- vent avec d’importants stocks d’invendus. n Les riches heures de l’horlogerie helvétique Dès le début de la guerre, les fabricants du Haut-Doubs ont été comme partout privés des principaux chefs d’ateliers et du personnel mobilisés au front. À cela s’ajoutent les difficultés d’approvisionnement en matières premières et en pièces déta- chées. Sans oublier le besoin de participer à l’effort de guer- re en produisant des pièces d’ar- mement, des munitions, des détonateurs… Dans ces circonstances, même en travaillant 24 heures sur 24, tous ont dû se tourner vers la Suisse pour importer des mou- vements et des horlogers. Le volume exceptionnel et l’urgence imposés par les armées de tous les pays en guerre ont finale- ment contraint des maisons hor- logères suisses comme Ulysse Nardin ou Vacheron Constan- tin à se tourner vers la sous-trai- tance, chose inimaginable dans l’univers de l’horlogerie.

Ce conflit, dramatique sur le plan humain, fut aussi à l’origine de nombreuses avancées technologiques dans l’armement mais aussi dans l’horlogerie en accélérant par exemple le passage de la montre de poche à la montre-bracelet. Il confortera aussi l’avènement de l’in- dustrie horlogère suisse.

L a montre de poche ou montre-gousset fut déjà en soi une petite révolu- tion qui remonte à la deuxième moitié du XIX ème siècle. “Elle traduit une mutation sociale et technique de l’heure collective vers l’usage individuel de l’heu- re. La montre de poche déclenche alors un essor formidable de l’in- dustrie horlogère avec l’appa- rition d’unités de production mécanisées aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Suisse” , rappelle Jean-Claude Vuez, passionné d’horlogerie à l’origine de l’ex- position “De la poche au poi- gnet”. Au début du XX ème siècle, les impératifs militaires donnent une nouvelle impulsion à l’heu- re individuelle d’une part et à la montre-bracelet dont les pre- miers exemplaires ne sont que des adaptations de la montre de poche pourvue d’anses où se glisse une chaînette permettant le port au poignet. “On en ver- ra notamment lors de la guerre des Boers en Afrique du Sud qui se déroula de 1899 à 1902.” Plusieurs sociétés se partagent en quelque sorte la paternité de la montre-bracelet : “Dimier Bro- thers & Co”, la maison Cartier, Rolex… Dans les tranchées, la consultation de la montre de poche se révèle vite contrai- gnante. Pas facile à extraire ou à ranger dans le gousset, elle peut aussi aggraver d’éven- tuelles blessures si touchée par un éclat d’obus. Les soldats ont donc ressenti assez vite l’inté- rêt de la porter au poignet. “L’évolution s’est faite de façon progressive. Au départ, il s’agis- sait de mettre la montre-gous- set dans un bracelet porté sur le poignet droit tout simplement parce que l’on avait l’habitude de consulter sa montre de poche en la tenant au creux de la main droite. Une erreur car c’est sou- vent le bras le plus sollicité donc celui où la montre est la plus malmenée.” Le passage à la montre-brace-

let induit aussi une miniatu- risation du format. On adapte d’abord les montres féminines, ce qui n’est pas sans susciter quelques mâles réticences. La mise au poignet implique de basculer le remontoir de 12 heures à 15 heures D’autres détails vont peu à peu s’impo- ser. L’œil n’étant pas encore habitué à une lecture rapide sur une montre qui n’est pas tenue en main, d’où l’adoption du 12 ou XII en rouge pour faciliter l’orientation du regard. Les anses soudées sont remplacées par les cornes positionnées à 12 heures et 6 heures Les gros chiffres arabes plus lisibles se substituent aux cadrans à chiffres romains. Peu à peu se dessine le style de la montre militaire dite montre de tran- chée ou “trench watch”. Au début, les boîtes des pre- mières montres-bracelets ont des fonds à charnière comme les montres de poche. Certains points communs vont subsister comme la grosse couronne de remontoir très cannelée facile à actionner avec les doigts engourdis par le froid ou avec des gants. Le verre reste le point vulnérable de la montre-brace- let. Les fabricants vont mettre au point des dispositifs de protec- tion ingénieux : coque métal- lique, grille de protection plus ou moins ajourée. Autre évo- lution pratique avec l’appari- tion sur certains modèles d’un double marquage de taille et de couleur différenciés pour faci- liter la lecture de l’heure sur 24 heures. La question de lisi- bilité des montres se pose aus- si dans le fond des tranchées. La solution viendra en 1915 d’une invention de Marie Curie avec l’application de peinture au radium sur les aiguilles. Une trouvaille qui aura aussi de graves conséquences sur la san- té du personnel chargé d’ef- fectuer cette opération. La montre s’impose rapidement un élément indispensable du paque-

Jean-Claude Vuez passionné d’horlogerie fait découvrir les spécificités des montres des poilus à Grégory

Maugain, le conservateur du musée de l’horlogerie à Morteau.

V A L D E M O R T E A U

Téléthon aux Gras : le compte à rebours est lancé Les bénévoles s’activent pour les derniers prépa- ratifs du Téléthon qui revient aux Gras cette année avec une formule qui se veut simple et conviviale. Tout se passera au cœur du village. Les Gras

Plusieurs groupes assureront l’ambiance : les Grunk, La Cage au folk (venu du Luxembourg), les Split, Let Dzur. À noter la tombola avec notam- ment un premier lot de valeur à gagner : “Un vélo électrique Hydro de chez Proxy-Cycle, d’une valeur de 2 000 euros” précise l’organisation. En avant-goût de ce Téléthon

7,8 km sur les hauteurs du vil- lage se fera en musique avec la fanfare de Grand’Combe et le cor des Alpes. “La vente de flam- beaux aura lieu le soir même.” Le chapiteau ouvrira ses portes dès 19 heures avec les tradi- tionnels stands de boissons et de restauration : bières, escar- gots, huîtres, œufs au lard, kebab, fondue géante, soupe aux

fait à nouveau étape aux Gras cette année, après deux éditions mémorables en 2003 et 2010. Mais si tout est calé dans le pro- gramme des animations, il res- te encore un sacré boulot pour les bénévoles des Gras à l’ap- proche de la manifestation qui aura lieu les 7 et 8 décembre prochains. Notamment toute la partie montage et logistique.

Élisabeth Forgeron, la prési- dente, peut compter sur une équipe de 14 personnes au sein du comité et elle sait qu’avant le jour J, les forces vives du vil- lage sauront se mobiliser. Le Téléthon 2018 aura donc lieu sur la place principale des Gras, au cœur du village. “Les struc- tures seront plus modestes que lors des deux éditions précé- dentes où un chapiteau de 1 200 m 2 avait été monté sur la plaine des Saules. Cette année, nous montons deux chapiteaux en L sur la place, autour de la Poste, sur une surface globale de 600 m 2 . Nous avons privi- légié le côté convivial avant tout. L’idée de cette édition 2018 est de faire vivre tout le cœur du village. Les chapiteaux seront chauffés et dotés d’un plancher, tout est fait pour donner aux gens l’envie de rester” note la responsable. Côté budget, les organisateurs ont voulu éga- lement la jouer modeste et entre les sponsors qui ont répondu présents, la vente de tickets de tombola et la commercialisa- tion de verres à Pontarlier siglés Rosillards 2018, l’équilibre finan- cier est déjà assuré. “Nous espé- rons ainsi pouvoir dégager un bénéfice intéressant pour l’A.F.M.” Sur le plan des animations, ce sera du non-stop dès le vendredi soir. Le départ de la marche aux flambeaux qui fera un tour de

“T out est prêt, tout est calé” affirment Éli- sabeth Forgeron et Gilles Chopard-

Lallier, deux des piliers de l’as- sociation Rosillards 2018 char- gée d’organiser et d’accueillir le Téléthon du Val de Morteau qui

pois, vin chaud, cham- pagne et autres réjouissances. “Pen- dant la marche, un vin chaud sera offert à mi- parcours” note Gilles Chopard-Lallier.

2018, un concert est programmé le same- di 24 novembre à 20 heures à l’église de les Gras, organi- sé par la chorale “Inter’vals” dirigée

Un funambule fera une démonstration de slack-line.

par Claudine Mouton, qui a invité la chorale “Et si on chan- tait” du Territoire de Belfort, dirigée par Dominique Tisse- rand, ancien dirigeant de la “Chantorelle” et originaire des Gras. Ce concert est donné au profit du Téléthon. Ainsi que le loto organisé par le club du 3 ème âge des Gras, et qui se déroule le vendredi 30 novembre à 20 h 30 à la sal- le du Pré-Rondot à Gran- d’Combe-Chateleu, également au profit du Téléthon 2018. “On a tout fait pour que ce Téléthon rapporte le plus possible à l’A.F.M. mais aussi et surtout pour faire une belle fête aux Gras dans un vrai esprit de village” résume Élisabeth Forgeron. n

À l’intérieur et autour des cha- piteaux, d’autres attractions attendent les visiteurs : jeux en bois, lâcher de ballons, maquillages, balades en chiens de traîneau, calèche… Et, sans doute l’attraction la plus ori- ginale, “un funambule fera une démonstration de slack-line au- dessus du village.” Le fil rou- ge du Téléthon 2018 sera consti- tué de deux sapins dessinés sur une grande plaque d’épicéa et qu’il faudra remplir avec des rondelles de bois sur lesquels les participants pourront écri- re un message ou réaliser un dessin. La musique et les asso- ciations sportives seront éga- lement de la partie durant les deux jours : accordéon avec l’éco- le de Magali Cuenin, sonneurs de toupins, aïkido, country, etc.

J.-F.H.

Élisabeth Forgeron et Gilles Chopard-Lallier, deux des chevilles ouvrières de cette édition 2018 du Téléthon.

Près de 4 millions d’euros récoltés en Bourgogne-Franche-Comté Si l’engouement autour du Téléthon tend à s’éro- der un peu au fil du temps, il reste tout de même 541 communes mobilisées à l’échelle de notre région Bourgogne-Franche-Comté pour précisé- ment 3,963 millions d’euros collectés l’an dernier. Solidarité La thérapie génique marque des

À quoi sert cet élan de générosité à l’échelle d’une région ? “L’an dernier, 34 millions d’euros ont été engagés pour l’ai- de aux malades en Bourgogne- Franche-Comté. Car réduire les situations de handicap générées par la maladie, c’est aider les malades et les familles à réa- liser leur projet de vie, en atten- dant les traitements” explique l’A.F.M. À l’échelle de la région, 12 professionnels accompagnent les familles atteintes de mala- dies neuromusculaires. Pour ces malades de la région, le Téléthon reste essentiel. Cer- tains d’entre eux, à l’image d’Hugues, un jeune Bisontin, ont été les pionniers des essais de thérapies innovantes. Aujour- d’hui, ils ont l’espoir de guérir car leur maladie a été traitée avec succès par théra- pie génique. Hugues est atteint d’une amyotrophie spinale, une maladie neuromusculaire invalidante qui le prive de la marche. À 24 ans, Hugues intègre un poste d’alternant dans une agence bancaire à Besançon et suit en parallèle

un master en gestion de patri- moine à Dijon. Sa maladie ne l’empêche pas d’être indépen- dant et il vit seul dans ses deux appartements adaptés. “C’est moi qui ai fait ce choix et je l’as- sume. Je me donne les moyens d’arriver à ce que je veux faire” témoigne-t-il. Aujourd’hui, son ambition est de décrocher un emploi dès son diplôme en poche, et d’acheter un appartement : “Je n’ai pas d’attache et je vais postuler dans des grandes villes comme Paris qui sont accessibles. Je souhaite pouvoir exercer tout de suite comme gestionnaire de patrimoine. Je m’en suis donné les moyens et je sais que j’en suis capable aujourd’hui” dit ce mala-

points contre des maladies du muscle, avec des pre- miers résul- tats probants chez des bébés et des enfants (pho-

to A.F.M.- Téléthon).

compagnement de proximi- té : les Référents Parcours de Santé (R.P.S.). Ces professionnels les accom- pagnent à chaque étape de la maladie (diagnostic, soins, pri- se en charge médicale adap- tée, prévention de l’aggrava- tion de la maladie…) s’assu- rent que chacun bénéficient de réponses adaptées à ses besoins (soins, compensation, droits, vie sociale…) et puisse réali- ser son projet de vie. 18 ser- vices régionaux en France réunissent 171 professionnels financés directement grâce aux dons du Téléthon. “Notre mot d’ordre c’est : écoute et pré- vention. Lorsqu’une famille fait appel à nous, nous faisons en

nir un diagnostic précis. Mel- vyn a subi de nombreux tests. Nous avons rencontré plusieurs professionnels, de l’orthopédis- te aux généticiens et les hypo- thèses se multipliaient. Durant cette période, nous sommes pas- sés par des émotions très dif- férentes, très dures mais on se met rapidement en mode combat” explique Jennifer, la maman de Melvyn. Depuis le diagnostic, le petit garçon béné- ficie de soins appropriés, qui ont permis dans un premier temps de stabiliser son état puis de l’améliorer : “La pri- se en charge a été très précise une fois qu’on savait ce qu’avait Melvyn. Elle a été mise en pla- ce très rapidement et Melvyn

sorte de l’éclairer sur la situa- tion en question ou de propo- ser des solutions. Par exemple, dans le cadre d’une prise en charge spécifique, nous faisons l’interface entre les profes- sionnels et la famille. Nous pou- vons également intervenir auprès d’un employeur pour expliquer les difficultés d’oc- cuper un poste et envisager des adaptations si nécessaire. Nous sommes parfois un interlocu- teur auprès des maisons dépar- tementales du handicap” explique Anne-Laure Descou- tures, Référent Parcours de Santé dans notre région. Plus de renseignements sur www.telethon2018.fr. n J.-F.H.

a pu regagner en autonomie. Quel bonheur de se sentir victorieux contre la maladie ! La prochaine éta- pe doit être celle des traite- ments.” Lorsqu’une famille apprend le diagnostic d’une maladie rare, c’est un véritable saut dans l’inconnu. Quelle est cette maladie ? Comment va-t-elle évoluer ? Quels sont les spé- cialistes ? Comment accepter la perte de la marche ? Quelles aides pour financer un fauteuil roulant ou un aménagement de domicile ? Pour aider les malades neuromusculaires et leurs familles dans leur quo- tidien avec la maladie, l’A.F.M.- Téléthon a créé un métier d’ac-

de qui a bénéficié des progrès de la recherche génétique. Le petit Melvyn, 6 ans, vit dans la périphé- rie de Besançon. Le garçonnet souffre

Quelles aides pour financer un fauteuil roulant ?

d’une laminopathie, une mala- die qui, peu à peu, le prive de ses muscles. Petit, Melvyn est très cambré. Inquiets, ses parents consultent. De rendez- vous en examens, les médecins multiplient les diagnostics : “On a mis un an et demi pour obte-

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