Journal C'est à Dire 248 - Novembre 2018

L A P A G E D U F R O N T A L I E R

L’Arc jurassien attire les étudiants Étude Avec une hausse de plus de 7 000 étudiants en cinq ans, les établissements d’enseignement supérieur de l’Arc jurassien franco-suisse affichent une belle attractivité.

Exemple du dynamisme du système suisse : l’E.P.F.L. de Lausanne qui accueille des étudiants de 120 nationalités différentes (photo archive Càd).

A utant le dire tout de suite, cette hausse de 7 000 nou- veaux étudiants est davan- tage marquée dans la par- tie suisse de l’Arc jurassien. La rai- son : l’attractivité de plusieurs éta- blissements qui contribue au dyna- misme de l’enseignement supérieur suisse et à son rayonnement à l’in- ternational. L’observatoire statistique transfrontalier de l’Arc jurassien

lation, alors que dans l’Arc jurassien suisse, les 43 200 étudiants représen- tent 17 % de l’enseignement supérieur suisse, plus élevé que son poids démo- graphique qui est de 14 %” nuancent les statisticiens de l’O.S.T.A.J. Autre constat : la moitié des étudiants sont des étudiantes, leur part étant légèrement plus élevée dans l’Arc juras- sien français (51 %) que dans l’Arc jurassien suisse (48 %). “Toutefois, cet-

(S.T.S.) présentes dans plusieurs lycées. Côté suisse, trois hautes écoles uni- versitaires, six hautes écoles spécia- lisées et deux hautes écoles pédago- giques sont présentes dans l’Arc juras- sien suisse et dispensent une forma- tion à 43 200 étudiants. La présence de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (10 500 étudiants), la plus réputée, renforce le poids de l’Arc juras- sien suisse au sein de l’ensemble de la Suisse. Elle attire d’ailleurs de plus en plus d’étudiants français. Cette ouverture à l’international est d’ailleurs particulièrement marquée à l’École polytechnique fédérale de Lau- sanne : elle concerne la moitié des étu- diants, issus de 120 nationalités dif- férentes ! n

phiquement. En effet, l’université, qui représente la majorité des effectifs de l’enseignement supérieur, est locali- sée dans la principale ville de chaque académie, de même que la plupart des grandes écoles (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, etc.). Le reste de l’enseignement supérieur se répar- tit davantage sur le territoire, notam- ment dans les villes préfecture de département, avec quelques écoles spé- cialisées (paramédicales, sociales, etc.), de petites antennes universitaires, ain- si que les établissements des filières courtes (qui permettent d’obtenir un diplôme deux ans après le baccalau- réat) composés des Instituts universi- taires technologiques (I.U.T.) et des Sections de techniciens supérieurs

ment des enseignants. Ces hautes écoles font partie du degré tertiaire. Les études s’y déroulent, depuis les années 2000, selon le système de cré- dits (E.C.T.S.) pour les niveaux bache- lor et master. Confédération et can- tons se partagent la tâche de la for- mation dans les hautes écoles. Les can- tons sont responsables des universi- tés, des H.E.P. et des H.E.S., ils financent entièrement les H.E.P. et pour une grande partie les universi- tés cantonales et les H.E.S. La confé- dération dirige et finance les écoles polytechniques fédérales et verse des contributions financières aux univer- sités et aux hautes écoles spécialisées. En France, l’enseignement supérieur est souvent très concentré géogra-

(O.S.T.A.J.) vient de livrer une étude intéressante sur ce sujet de l’enseignement supérieur. Les établissements de l’en- seignement supérieur de l’Arc Jurassien comptent au total 78 000 étudiants (côtés français et suisses

te parité masque de fortes disparités selon les filières, les étudiantes restant mino- ritaires dans les filières les plus techniques.” En Suisse, le paysage de l’enseignement supérieur est formé essentiellement de trois types de hautes

56 % relèvent d’un établissement situé dans la partie suisse.

confondus), dont 56 % relèvent d’un établissement situé dans la partie suis- se du territoire. La plupart d’entre eux sont détenteurs d’un diplôme sanc- tionnant la fin de l’enseignement secon- daire, baccalauréat côté français, matu- rité côté suisse. “Les 34 500 étudiants de l’Arc jurassien français pèsent peu dans l’ensemble national (1,3 %), un poids comparable à celui de sa popu-

écoles : les hautes écoles universitaires (H.E.U.), y compris les écoles poly- techniques, qui offrent un enseigne- ment académique traditionnel, les hautes écoles spécialisées (H.E.S.) qui transmettent des compétences fonda- mentales en lien étroit avec la pra- tique professionnelle, et les hautes écoles pédagogiques (H.E.P.) qui assu- rent la formation et le perfectionne-

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