Journal C'est à Dire 189 - Juin 2013

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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25 juin 2013 N° 189

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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S O M M A I R E

L’école d’horlo fait polémique. Professeur non payé, élèves déçus, condamnation du responsable : les charges sont lourdes pour l’as- sociation F.T.S.H. qui forme des futurs horlogers. (page 4) Crise de l’automobile. À Morteau, sur le site de Bourbon Automotive Plastics, la direction comme le personnel démentent les menaces de fermeture du site. (page 5) Le F.C. Morteau-Montlebon à la croisée des chemins. Alors que le club de football accède pour la première fois en C.F.A. 2, son entraî- neur quitte ses rangs. (page 10) Père Max, l’exorciste du diocèse. Le frère Max de Wasseige est l’exorciste du diocèse de Besançon. Les rites, la parole forte et une bonne dose d’humour, c’est avec ces armes qu’il panse les blessures de l’âme. (page 24)

Des sorties en kayak sur les bassins du Doubs, c’est possible avec la M.J.C. de Villers-le-Lac.

(Le cahier vacances en pages 34 à 51)

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Morteau solidaire des manifestations en Turquie

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Villers-le-Lac : le radar-tronçon opérationnel mi-juillet

Trêve “Voilà l’été j’aperçois le soleil, les nuages filent et le ciel s’éclaircit” disait la chanson. Cette parenthè- se estivale tombe sans doute plus que d’autres années, à point nom- mé. Le printemps aura été plombé non seulement dans le ciel, mais sur- tout par un climat délétère qui semble avoir sapé le moral des Français, plus irascibles que jamais. Il faut dire qu’outre la météo, les motifs de colè- re étaient nombreux en ce printemps calamiteux. Sur ce point, ce n’est pas terminé puisqu’on sent encore les remugles des innombrables affaires qui ont secoué la France flot- ter dans l’atmosphère de ce début d’été : on croyait le paroxysme atteint au moment de la trahison d’État du fraudeur Cahuzac, mais au fil des semaines on voit que cet exilé fiscal n’est peut-être qu’un arbre qui cache une forêt plus sombre encore. Puis a surgi l’interminable feuilleton Tapie qui met au jour une organisation quasi-mafieuse d’un État dont les têtes ont définitivement perdu leurs repères. Passons sur les pratiques validées au profit d’un Claude Guéant qu’on croyait être un des plus loyaux serviteurs de l’État. On s’est là enco- re trompé. Arrêtons là cette litanie qui explique en grande partie pour- quoi en ce début d’été enfin enso- leillé, les Français ont plus que jamais l’impérieux besoin de couper avec ce climat. Alors un conseil, un seul : décrochez, relativisez, respirez et pour ceux qui le peuvent, faites une trêve loin de votre quotidien et du marasme ambiant qui plombe le moral de la France. Pour les autres, le conseil que nous leur suggérons est de profiter à plein des innom- brables animations et activités qu’offre le Haut-Doubs, comme à son habi- tude, en période estivale. Passer une journée à randonner dans les gorges du Doubs ou sur les crêtes juras- siennes, enchaîner avec la visite d’un musée, s’échapper dans un des nom- breux festivals programmés en Suis- se voisine et terminer sa journée par une fête authentique dans un vil- lage où les bénévoles se donnent sans compter. Histoire d’égayer cet- te période estivale qui doit se vivre ici comme une parenthèse salutaire avant une rentrée qui ne s’annonce peut-être pas sous des auspices for- cément réjouissants sur tous les plans. D’ici là, bon été à tous. Jean-François Hauser est édité par Publiprese Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2013 Crédits photos : C’est à dire, A. Chopard-Lallier, M. Bournel-Bosson, Organisateurs. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Ont collaboré : David Aubry, Morgane Bretillot.

de. “Face à la politique dictato- riale du premier ministre Erdo- gan, le peuple turc montre son désaccord vis-à-vis des différentes lois qu’il impose : interdiction de boire de l’alcool dans les rues, interdiction de la vente d’alcool le soir, interdiction de s’embrasser dans les rues, etc.” Au 8 juin, ces manifestations avaient déjà provoqué la mort de 3 personnes, 4 353 ont été bles- sées lors des répressions, dont 47 dans un état grave, 10 ont per- du un œil… “Ces chiffres risquent malheureusement d’augmenter encore” notent les organisateurs de cette manifestation qui avaient reçu le soutien du Front de Gauche représenté par le Mor- tuacien Claude Faivre, d’E.E.L.V. par François Mandil et de la C.G.T. par Huguette Blondeau. “Nous protestons tous face à cette poli- tique et soutenons de tout cœur les pacifistes turcs” notent ces organisations.

P lus d’une centaine de per- sonnes se sont réunies le 8 juin dernier sur la place de l’Hôtel-de-Ville à Morteau dans le but de soutenir le mouvement pacifiste en Turquie. Ces mani- festations avaient commencé fin mai en Turquie suite au projet d’urbanisation du gouvernement A.K.P. et la destruction du parc Gezi place Taksim à Istanbul pour le transformer en complexe com- mercial. “Ce projet néfaste et démocratiquement illégitime a suscité une résistance courageuse qui est allée en s’amplifiant” notent les membres de l’association Ami- tié et Jeunesse et de l’association Culturelle Franco-Turque. Le mou- vement qui s’est amplifié au fil des semaines lie désormais la laï- cité, les droits de l’homme et la démocratie. Malgré la répression policière, les pacifistes ont conti- nué de protester et le mouvement s’est propagé à d’autres villes de la Turquie et à travers le mon-

8 tués au cours des cinq premiers mois de l’année dans le département, contre 16 l’an dernier sur la même période. Même si les chiffres de l’accidentologie sont un peu moins effrayants, la préfecture du Doubs souhaite continuer son combat contre l’insécurité routière. Notre département est désormais qua- drillé par 23 radars fixes, 7 ont été installés sur la seule année 2012. Celui qui enregistre le plus de détections est le radar-tronçon ins- tallé le long de la voie des Mercureaux qui des- cend sur Besançon : 1 393 détections par mois en 2013 contre 586 par mois en 2012. Effi- cace. Le deuxième radar-tronçon du département est en cours d’installation sur la commune de Villers-le-Lac. Le point d’entrée de la zone de contrôle se situera entre le carrefour giratoi- re et le pont sur le Doubs et le point de sor- tie avant le carrefour de la R.D. 447. soit environ 4 km de zone contrôlée. ce radar- tronçon a été retenu pour les raisons suivantes : une accidentologie avérée sur cette section avec 4 accidents ayant provoqué 2 tués et 2 blessés hospitalisés depuis 10 ans et une

configuration favorable à la mise en place d’un tel dispositif (section avec des accès limi- tés, section relativement longue, alignements droits au niveau des deux radars, limitation de vitesse homogène sur la section…). “Il sera mis en service courant juillet” précise la pré- fecture du Doubs qui assume totalement cet- te politique faite de prévention et de répres- sion. “J’assume en effet qu’il y ait des contrôles de la vitesse, de l’alcool, des stupéfiants, et de la répression si les comportements sur la route sont dangereux” commente Stéphane Fratacci, le préfet du Doubs. Un troisième radar-tronçon est à l’étude sur la commune d’Épeugney, là où trois personnes avaient per- du la vie en avril 2012. Le préfet Fratacci tient à rappeler pour ceux qui accusent l’État d’organiser un racket avec les radars que “les recettes des radars ne sont pas de l’argent de poche pour l’État : elles ser- vent à entretenir les équipements existants, financer les actions de sécurité et de pré- vention routière et de reverser ces sommes pour l’amélioration des infrastructures de trans- port.”

Ils étaient plus d’une centaine, d’origine turque ou de partis politiques français, à soutenir les manifestants en Turquie. De rouille et de tôle…

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À plusieurs reprises, nous avons été contactés par des lecteurs étonnés de voir s’amasser aux abords de la sal- le des fêtes de Villers-le-Lac des machines métalliques souvent rouillées, qu’ils considèrent com- me un vrai danger potentiel pour les utilisateurs de l’équipement public. Sensibilisé également à cette question, le maire Jean Bourgeois avait tenté plusieurs fois de faire entendre raison aux responsables de cette situation, l’entreprise Remonnay, spécia- lisée dans la construction méca- nique. Cette dernière recherchait en vain depuis plusieurs mois un site suffisamment vaste pour stoc- ker ces imposantes machines d’occasion qu’elle récupère auprès de clients en Europe et qu’elle recycle en partie. C’est désormais chose faite puisque l’entreprise Remonnay a enfin

trouvé un terrain de 2,5 hectares à l’entrée de Mulhouse, au bord de l’A 36, un site stratégique pour elle puisqu’elle est souvent en relation avec l’Allemagne pour ses machines. “Chaque fois qu’un camion fait le voyage pour Mul- house, il enlève des morceaux de machines. Le site va être vidé petit à petit. C’est une bonne nou- velle” se réjouit le maire de Vil- lers. Des parties de machines ont déjà quitté les lieux. La maison vétuste située sur le terrain devrait être démolie. Nous avons cherché en vain à contacter l’entreprise Remonnay, dépositaire de plusieurs brevets dans son domaine d’activité et qui mérite certainement, de par la grande technicité de son savoir- faire, un reportage sur ses acti- vités qui se développent désor- mais au-delà des frontières euro- péennes.

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V A L D E M O R T E A U

Formation

seurs et les locaux que nous louons. Ma formation (pour le C.A.P.) est à 4 800 euros, contre 9 600 euros au G.R.E.T.A. et 15 600 à l’A.F.P.A. Je ne fais pas d’ombre au G.R.E.T.A., d’ailleurs je travaille avec celui de Delle. Mon objectif est de placer des jeunes en entreprises. Dix ont pu être placés. Je vais d’ailleurs ren- contrer d’autres entreprises pour des partenariats.” La F.T.S.H., qui devra comme toutes les associations organi- ser une assemblée générale et présenter ses comptes, serait- elle philanthrope ? Le verdict tombera le 4 juillet avec le résul- tat des élèves admis ou non en C.A.P. E.Ch. L’examen du C.A.P. remis en question ? Les candidats au C.A.P. en hor- logerie qui ont passé lʼexamen au lycée de Morteau estiment “avoir bénéficié de mauvaises conditions dʼexamens.” Ils se sont réunis en collectif et ont adressé une lettre au recteur dʼacadémie dans laquelle ils pointent du doigt les dysfonc- tionnements : manque de maté- riel, non-respect de lʼanonymat et ouverture des plis avant le début de lʼépreuve ou encore travail sur un mouvement chi- nois. À lʼheure où nous bou- clions ces lignes, le recteur dʼacadémie nʼavait pas donné suite à nos questions.

La nouvelle école d’horlogerie fait polémique Créée en octobre, l’association F.T.S.H. est sur le point d’être poursuivie par un de ses professeurs qui n’a jamais été payé pour les cours dispensés. Des élèves évo- quent “un manque de matériel” pour des formations payées 4 800 euros. Le créateur de cette association se défend. Mais les charges sont lourdes.

L’ horlogerie fait tourner les aiguilles des garde- temps. Les têtes aussi. Dans ce marché floris- sant, certains se sont lancés dans le business de la formation : c’est

le cas de la F.T.S.H., autrement connue sous le nom de Forma- tion et de Transfert des Savoirs Horlogers installée à Montbe- noît et à Maîche. Cette asso- ciation (loi 1901) dont nous annoncions la présence dans le numéro de mai fait des vagues. Sous couvert de transmission de savoirs, elle fait payer des formations transmises par des professeurs qui sont soit des hor- logers de renom soit des retrai- tés du domaine. Elle en a le droit. Elle transmet ainsi les bases du métier. Attention, elle n’offre pas de diplôme mais prépare ses élèves à l’examen. Prix de l’heure : 10 euros. C’est moins cher que les autres sur la pla- ce, moins efficace aussi ? Premièrement, des élèves se sont plaints de la formation. “Je ne suis ni satisfait des cours, ni de certains professeurs. Il y avait souvent un manque de matériel et un manque de présence des profs” témoigne l’un d’entre eux qui a déboursé 4 800 euros pour 600 heures.

Ils sont dix à avoir passé le C.A.P. en candidat libre au lycée de Morteau dont les résultats seront connus le 4 juillet. Ce premier couac est corroboré par le témoi- gnage d’autres élèves qui disent “n’avoir pas eu ou peu de dessin technique dans leur formation” , élément principal pour valider le diplôme. Un professeur va même plus loin. Il décide de poursuivre l’association présidée par Yan- nick Moricci qui, selon lui, lui doit plus de 4 000 euros, via une

L’association n’offre pas de diplôme mais prépare ses élèves. Son fonctionnement est décrié.

Je suis triste pour les jeunes.” Beaucoup ont en effet contrac- té un emprunt pour suivre ces cours ou demandé à leurs parents de les aider. Ce pro- fesseur avoue avoir appelé à plu- sieurs reprises le président de l’association pour régler la situa- tion. “Je lui ai facturé mes pres-

à toute la formation parce qu’ils étaient malades ou ils ne vou- laient pas venir le samedi matin aux examens blancs. En plus, ils ont eu une organisation d’examen scandaleuse au lycée de Morteau (lire par ailleurs)” dit le prési- dent de l’association. Au sujet de l’accusation du pro- fesseur à son encontre, le pré- sident a aussi sa vision : “Il a été payé, même trop payé. Il n’est plus chez nous. Je fais travailler les élèves dans de bonnes condi- tions. Les professeurs sont avec moi” explique-t-il. S’il a créé cette association, Yan- nick Moricci - qui est aussi pre- mier adjoint a u maire à La Sommette - dit l’avoir fait dans le but de permettre à des personnes de retrouver un emploi. “Je ne fais pas d’argent. J’en fais pour payer les profes-

Un différend judiciaire avec le

G.R.E.T.A. de Morteau Avant dʼêtre président de la F.T.S.H., Yannick Moricci était conseiller en formation au G.R.E.T.A. du Haut-Doubs jus- quʼen 2012. Il a été radié de la structure après avoir été jugé le 19 avril 2012 par le tribu- nal de Besançon pour détour- nement de fonds entre le 6 jan- vier 2011 et le 3 octobre 2011. Le tribunal a prononcé 50 jours amende de 6 euros à son encontre avec dispense dʼinscription de la condamna- tion à son casier judiciaire.

société de recouvrement. “J’ai été très déçu du sys- tème de formation. Je suis arrivé en février mais j’ai décidé de partir car la formation était trop désor- donnée et il manquait de

tations via ma société. Il ne respecte pas ses engagements. J’engage une procédure.” La F.T.S.H. qui veut se développer à Besançon en ouvrant un atelier

“Mon objectif : l’emploi des jeunes.”

de polissage dans les anciens locaux de Breitling se défend. Yannick Moricci son président répond aux accusations : “Ce que disent les élèves, c’est faux ! , rétorque-t-il. Avec 600 heures, on n’est jamais assez préparé et certains élèves ne sont pas venus

matériel et de programme. Les gens qui travaillaient sur le chro- nographe étaient mélangés avec ceux qui préparaient le C.A.P., dit Jean-Marie Tissot, expert en horlogerie, formateur au C.F.H. de Genève et créateur de trois écoles de formation en Belgique.

Publi-information Les Papeteries Comtoises changent de main Madame Reboul, créatrice des

K atherine Reboul cherchait une personne qui avait la même conception du travail qu’elle, fai- te de proximité, de conseils avi- sés, de souci de maintenir l’emploi local. Fanette Guinchard, originaire de La Som- mette, correspondait parfaitement aux cri- tères énoncés par Katherine qui a décidé de céder son affaire pour s’occuper de ses enfants. La transmission de son entre- prise sera effective à partir du 4 juillet. Fanette Guinchard a déjà travaillé plu- sieurs mois aux Papeteries Comtoises. Papeteries Comtoises à Morteau cède son commerce à Fanette Guinchard. Changement dans la continuité : même sourire, mêmes conseils et mêmes services.

Fanette Guinchard (à gauche) reprend les Papeteries Comtoises. Elle succède à Katherine Reboul.

Revenue en France après avoir passé un an en Chi- ne, elle a donc décidé de reprendre les rênes des Papeteries Comtoises, dont l’activité est en constante augmentation depuis leur création en 2006. “J’ai la même conception du travail que Katherine. Mon objectif est que les Papeteries Comtoises s’inscrivent durablement dans la vie économique du Val de Morteau en offrant aux clients un vrai service de qualité et de proximité” commente la jeune repre- neuse.

Si la direction du magasin change, les produits restent les mêmes. Papeterie, mobilier de bureau, services généraux (emballage, cartonnage, papier cadeau…), loisirs créatifs et beaux-arts, le choix est vaste. Avec parfois des produits spéci- fiques qu’on ne trouve même pas dans les grandes surfaces spécialisées. “L’offre

en matière de loisirs créatifs devrait être encore plus étoffée” ajoute Fanette Guin- chard, prête à relever ce beau défi de la reprise d’entreprise. Prêtes, les Pape- teries Comtoises le sont déjà aussi pour la rentrée des classes où les listes des fournitures scolaires peuvent être pré- parées durant tout l’été.

“Un vrai service de qualité et de proximité.”

HEURES D’OUVERTURE : le lundi de 14 heures à 18 h 30 du mardi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 13 h 45 à 18 h 30 le samedi de 9 heures à 12 heures et de 14 h 30 à 18 heures

V A L D E M O R T E A U

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Morteau “Il n’y a pas de menace sur l’emploi” Patrick Findeling, le P.D.G. du groupe Plastivaloire est rassurant sur l’avenir du site Bourbon Automotive Plastics de Morteau. La direction procède actuellement à des changements industriels. Elle ferme une ligne de chrome et en modernise une autre pour optimiser l’outil de production.

D epuis quelques semaines, des bruits courent à Morteau sur le sort de Bourbon Automotive Plastics.Desmenaces sérieuses pèseraient sur l’avenir de l’équipementier automobile vic- time de la crise qui frappe le sec- teur. Or, tant du côté du person- nel que de la direction, on dément

ces commentaires alarmistes. La situation est difficile certes, mais l’activité se maintient avec des hauts et des bas. Il n’y a en vue ni plan social, ni fermeture de site. “Les salariés se posent des ques- tions. Il y a une ambiance par- ticulière liée à l’incertitude du contexte. On entend dire que Fabi est foutue. Ce n’est pas le cas !

Findeling, P.D.G. du groupe Plas- tivaloire dont Bourbon Auto- motive Plastics est une des filiales. “Sur ces deux lignes, une est obsolète et l’autre est en limi- te de rentabilité. Nous allons arrêter celle qui est obsolète au mois de juillet car nous perdons de l’argent. En revanche, nous investirons plusieurs millions d’euros dans la seconde pour la moderniser.” Patrick Finde- ling est venu à plusieurs reprises à Morteau ces derniers mois afin de définir le projet industriel pour ce site de production dont la situa- tion est stabilisée jusqu’en 2015. Les investissements à venir vont permettre d’honorer “des mar- chés que nous avons pris” ajoute encore le P.D.G. du groupe. Selon nos informations, le site morutacien de Bourbon Auto- motive Plastics a reçu des nou- velles encourageantes de Peu- geot, un de ses principaux don- neurs d’ordres. L’équipementier

Pour l’instant, on a du boulot” lâche un ouvrier. L’usine emploie 320 personnes dont une cin- quantaine d’intérimaires. C’est l’arrêt programmé d’une des deux lignes de chrome qui alimente la rumeur sur l’avenir de l’entreprise. Pourtant, il s’agit bien d’un choix industriel cal- culé comme l’explique Patrick

la cadence monte à 630” apprend- on auprès du personnel. “Il n’y a pas de menace sur l’emploi àMor- teau” rassure Patrick Findeling.

tent pas en cause les mesures sociales engagées par la direc- tion. Il n’y a pas de licenciements, mais en revanche, un plan d’incitation au départ est pro- posé aux salariés. On annonce également un gel des salaires, une mesure qui fera partie des points discutés entre les syndi- cats et la direction dans la négo- ciation annuelle obligatoire qui démarrera fin juin.

du Haut-Doubs fournit au constructeur des baguettes chromées qui ornent la 2008, le nou- veau crossover de la

Il précise néanmoins que des postes intérimaires devraient être suppri- més en septembre suite à l’arrêt d’une ligne de

“On a du boulot.”

marque au Lion. “Pour l’instant, nous en sommes à 400 véhicules jour. Il n’est pas impossible que

chrome. Si les investissements prévus sont de bon augure, ils ne remet-

Des mesures sociales doivent être discutées à la fin du mois de juin entre la direction et les syndicats. Parmi elles : le gel des salaires.

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V A L D E M O R T E A U

Obsèques civiles : à quand un local approprié ? Au nom de la laïcité, le Mortuacien Claude Faivre récla- me que la mairie de Morteau aménage un local destiné aux obsèques civiles. Selon lui, la loi le prévoit. Morteau

En bref…

Spectacle Lʼhumoriste Roland Magdane sera en spectacle à la salle des fêtes de Villers-le-Lac samedi 12 octobre prochain. Les réser- vations sont dʼores et déjà ouvertes. Tarif préférentiel de 25 € au lieu de 30 € jusquʼau 15 août. Renseignements : M.J.C. de Villers-le-Lac au 03 81 68 13 91. Aéroport Le 6 juin, lʼaéroport des Épla- tures à La Chaux-de-Fonds inaugurait sa nouvelle liaison à destination de lʼîle dʼElbe (Tos- cane). Rens.: 00 41 32 910 55 66. La Sommette Tous les tracteurs, même à gazon, sont invités à La Som- mette pour la grande fête pré- vue le 1 er septembre dans les rues du village. À partir de 11 h, la manifestation sera lancée par lʼharmonie de Pierrefontaine- les-Varans, avant le repas, puis le défilé des tracteurs déco- rés et la fameuse course à pédales pour enfants. La soi- rée se poursuit avec un repas et un feu dʼartifice. Lʼentrée est gratuite. Fête du tracteur dimanche 1er septembre à par- tir de 11 h à La Sommette. Ren- seignements : 03 81 56 02 84.

“À Morteau, si vous avez choisi des obsèques civiles, mieux vaudrait oublier momentanément vos convictions et prier pour avoir beau temps lors de la cérémonie. Puisque vous ne devriez pas l’avoir trop sollicité par ailleurs, le bon Dieu devrait vous accorder cet- te unique et ultime faveur. Sinon, inutile de mourir car, s’il pleut ou vente, personne n’entendra votre éloge funèbre. Nul ne sau- approprié à l’organisation des obsèques civiles. “Nous sommes quand même dans un État laïc” ajoute-t-il plus sérieusement. Pour lui, “ce manque de solen- nité est une mauvaise manière faite aux morts et une épreuve supplémentaire infligée aux familles.” Et “la commune et son maire s’honoreraient de faire enfin ce qu’il faut pour que leurs obsèques se déroulent dans la dignité et le recueillement. C’est d’autant plus nécessaire qu’elles ra donc quel être d’exception vous étiez de votre vivant” ironi- se Claude Faivre, un Mortuacien qui milite pour la création d’une salle ou d’un abri

sont de plus en plus fréquentes” ces obsèques civiles. Pour appuyer son propos, Clau- de Faivre se base sur une dis- position de loi qui donne la pos- sibilité aux communes de mettre une salle communale à dispo- sition des administrés. La loi du 20 décembre 2007 laisserait d’ailleurs au conseil municipal la possibilité de délivrer gra- tuitement une autorisation d’occupation du domaine public communal lorsque celle-ci ne le “pour faire semblant de ne pas pleurer”, comme le chantait Bras- sens, car, par mauvais temps, elles sont vraiment à pleurer, ces obsèques civiles sur le parking du funérarium. Les pieds trem- pés, grelottant sous les para- pluies, on essaie vainement de capter quelques bribes de la vie du défunt. On n’entend rien ou presque rien des paroles des proches, si dures à écrire, si dures à dire, qui se perdent dans la bourrasque. Par beau temps, c’est présente pas un carac- tère commercial pour le bénéficiaire de l’autorisation. Dans son “réquisitoi- re”, Claude Faivre ajoute : “On rigo-

“La commune a su trouver les fonds pour l’église.”

Qu’elles se déroulent devant le funérarium ou directement au cimetière, les cérémonies civiles sont organisées dans des conditions difficiles parfois.

lisations. “La commune a su trou- ver les fonds pour refaire le toit de l’église (505 500 euros) et amé- nager le pourtour de la mairie (1 872 131 euros)” termine un brin plus politique Claude Faivre, ancien élu de l’opposition à Mor- teau. Pour qu’une commune puisse accéder à ce genre de demande, les élus doivent prendre au préa-

lable une délibération en ce sens au conseil municipal. L’autre solution serait qu’un privé amé- nage un lieu omni-culte au sein d’un funérarium comme il en existe par exemple à Besançon ou à Avanne. Mais il y a sans doute trop peu d’obsèques civiles dans le Haut-Doubs pour envi- sager un tel investissement. J.-F.H.

à peine mieux, sauf quand le bruit des voitures et des camions livrant la Fabi ouvre les prises de parole.” Et c’est la même cho- se lorsque ces obsèques ont lieu directement au cimetière. Les partisans d’une telle solu- tion réclament juste un lieu abri- té, convenable, qui serait affec- té en priorité à cet usage, mais qui pourrait avoir d’autres uti-

PUBLI-INFORMATION

Val Confort Énergie s’installe dans le bâtiment Music Plus Spécialisée dans la distribution poêles à bois et granulés de la marque autrichienne Rika, l’entreprise Val Confort Énergie s’installe dans les anciens locaux de Music Plus aux Fins. Ouverture prévue en septembre.

S itué dans la zone des Prés Mouchets aux Fins, le bâtiment de Music Plus ne sera pas res- té longtemps inoccupé. Une entreprise voisine s’apprête à y prendre ses quartiers. Il s’agit de la société Val Confort Énergie, spécialisée dans la distribution de poêles à gra- nulés bois de la marque Rika sur toute la Franche-Comté. Depuis sa création en 2006 par Yannick Guérard, cette société ne cesse de se déve-

lopper. En 2011, elle a ouvert un magasin à Houtaud (face au supermarché Leclerc) où

gie s’est portée acquéreur des murs de Music Plus. “Nous étions trop à l’étroit dans nos

les clients découvrent une grande partie des produits distribués par cette enseigne dans un espace d'exposition de 300 mètres carrés.

anciens locaux que nous louions, et nous manquions de visibi- lité. Ce nouveau bâti- ment est suffisamment vaste pour aménager un show room spacieux

“Proximité avec la clientèle.”

À Houtaud, Laurence Longchamp vous accueille dans le show room de Val Confort Énergie.

l’été. L’ouverture du magasin Val Confort Énergie aux Fins est prévue pour le mois de septembre. Plusieurs nouveautés accom- pagnent cette mutation. Tout d’abord le magasin sera ouvert tous les jours en semaine, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Les clients pourront venir se renseigner sur les poêles et prendre un rendez- vous avec un professionnel pour une étude personnali- sée. “Derrière ce projet, il y

et allemand. “Ces poêles ont la particularité d’être grand confort et silencieux. Leur lon- gévité est un autre atout. Ils ont aussi un très bon rende- ment” résume le fondateur de Val Confort Énergie qui a cinq collaborateurs. Les arguments des systèmes de chauffage proposés par cette entrepri- se seront facilement véri- fiables dès l’ouverture de son nouveau show room dans la zone des Prés Mouchets aux Fins.

a cette notion de proximité avec la clientèle à laquelle nous sommes profondément attachés. Nous voulons amé- liorer encore notre niveau de service” annonce Yannick Gué- rard. Ce qui ne change pas chez Val Confort Énergie, c’est la qua- lité des produits distribués. Cette enseigne au savoir-fai- re reconnu sur l’ensemble du Haut-Doubs distribue des poêles Rika, une marque lea- der sur les marchés autrichien

C’est pour accompagner sa croissance et améliorer enco- re la qualité d’accueil de ses clients sur le Haut-Doubs Hor- loger que Val Confort Éner-

dans lequel les clients pour- ront voir fonctionner les poêles à granulés bois” annonce Yan- nick Guérard. Des travaux vont être engagés pendant

Toute l’équipe de Val Confort Énergie

s’apprête à emménager dans l’ancien bâtiment de Music Plus.

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac “Je ne vais pas faire du Jean Bourgeois” À 58 ans, Dominique Mollier conduira la liste de l’équipe sortante à Villers-le-Lac. Si elle reconnaît devoir beau- coup au maire actuel Jean Bourgeois, elle veut appor- ter sa propre personnalité à la gestion des affaires com- munales si elle est élue en 2014.

D.M. : Oui. 50 % de l’équipe actuelle repart avec moi, dont quatre adjoints. Il y a dans le groupe des gens qui ont fait leurs preuves, des gens de tous les hori- zons, et d’autres qui n’auraient jamais pensé à se présenter si nous ne les avions pas sollicités. Officiellement, nous serons en campagne cet automne. Càd : Serez-vous en rupture avec le travail de Jean Bour- geois ou au contraire, allez- vous agir dans la continuité ? Dominique Mollier termine son second mandat à Villers-le-Lac où elle est adjointe.

C’ est à dire : Jean Bour- geois vousa-t-il propo- sé deprendre latêtede liste,oùa-t-ilfaituntourdetable de ses adjoints ? Dominique Mollier : Lorsque Jean Bourgeois s’est présenté en 2008, il nous a dit qu’il s’agissait de son dernier mandat. À un an et demi des élections de 2014, il a demandé à ses adjoints si l’un d’entre eux se sentait prêt à prendre la relève. J’ai répondu “oui”, et mes collègues m’ont tout de suite suivi dans ce choix. Càd : Qu’est-ce qui vous pous- se à vouloir briguer un man- dat de maire ? D.M. : Le mandat m’intéresse. Le fait de voir évoluer Jean Bour- geois dans cette fonction m’a don- né envie de m’engager. J’ai été élue en 2001 dans son équipe. Il m’a nommée adjointe à l’état civil et j’ai siégé à différentes commis- sions. En 2008, pour mon second mandat, j’ai conservé ma fonc- tion, et je siège à la communau- té de communes du Val de Mor- teau en tant qu’élue à la gestion des déchets ménagers et à

l’économie. Cette expérience a révélé enmoi l’envie de m’investir pour la collectivité. J’ajoute que j’ai vécu une période de chôma- ge dans mon parcours profession- nel durant laquelle je me suis consacrée à la mairie. J’ai pu mesurer plus encore l’étendue de la responsabilité et la néces- sité d’être présent pour condui- re les projets. Càd : Faut-il comprendre que si vous êtes élue vous aban- donnerez votre profession d’assistante commercia- le ? superwoman ! J’estime que pour faire les choses correctement, il faut être libéré de ses obligations professionnelles. Évidemment, je ne prendrai cette décision qu’en fonction du résultat des élections de mars 2014. Càd : Votre liste est-elle déjà prête ? D.M. : Si je suis élue mai- re, j’abandonnerai ma pro- fession pour travailler à temps complet pour la mai- rie. Je ne suis pas une

Càd : Quel mot d’ordre avez- vous fait passer à vos colis- tiers ? D.M. : Je leur ai dit que s’ils s’engageaient pour défendre des intérêts particuliers, un quartier, une route, une rue, une asso- ciation, ils se trompaient. Nous sommes là pour défendre un inté- rêt collectif et pour construire un projet pour Villers-le-Lac. Càd : C’est la première fois qu’une femme conduit la lis- te à la suite dumaire sortant. Avez-vous eu droits à quelques remarques de la part de la gent masculine ? D.M. : Je m’attendais à quelques regards machistes. Je n’ai pas ressenti cela, ni de la misogy- nie d’ailleurs. Les mentalités évo- luent dans le bon sens et c’est bien. Càd : Finalement, fallait une loi pour amener la parité en C’ était un passage magnifique. Un peu perdu,certes,mais joli parce que le randon- neur parcourait les gorges du Doubs entre Grand’Combe-des- Bois et le barrage du Châtelot au fil de l’eau. Depuis deux ans, une partie duG.R.5 est déviée.LeG.R. 5 : c’est l’un des plus grands sen- tiers en Europe. Il relie lamer du Nord à la mer Méditerranée sur 2 600 kilomètres. Des chutes de pierres en contre- bas de Grand’Combe-des-Bois ont obligé la Fédération fran- çaise de randonnée pédestre à prendre des dispositions en fer- mant le secteur. Heureusement, une déviation est mise en pla- ce pour les randonneurs au niveau de Grand’Combe-des- Bois jusqu’au Pissoux. Président de la section Villers- le-Lac-Val de Morteau de ran- donnée, Christian Limacher veille avec ses adhérents sur ce chemin. Ils le balisent avec la fameuse couleur blanche et rou- ge et l’entretiennent. “Cette Ce qui était provisoire va perdurer. Fermé depuis deux ans suite à des chutes de cailloux, le sentier du G.R. 5 dans les Gorges du Doubs est toujours dévié par la crête. Les randon- neurs s’adaptent. Randonnée

politique ? D.M. : Passer par la loi pour impo- ser la parité était une obligation dans certaines villes. Les femmes ont besoin d’être encouragées à s’engager, car trop souvent enco- re, elles pensent qu’elles ne seront pas capables. La loi peut les aider. Càd : Vous affronterez la lis- te de Thierry Munier en 2014. Redoutez-vous la campagne des municipales ? D.M. : Les gens me connaissent. Je suis tenace ! Cela fait 8 ans que je côtoieThierryMunier dans le cadre de la M.J.C. et du conseil municipal où nous échangeons parfois vertement. C’est impor- tant pour la démocratie qu’il y ait deux listes. LesVillériers pour- ront choisir en fonction des pro- jets de chaque liste. Càd : Villers-le-Lac est la com- mune la plus importante de la communauté de communes

après Morteau. Votre commu- ne pourrait-elle revendiquer la présidence de la C.C.V.M. ? D.M. : Villers-le-Lac aura six élus à la communauté de communes contre quatre aujourd’hui.Àmon sens, il n’est pas acquis que la présidence de la C.C.V.M. revien- ne à Morteau. D’autres élus à la communauté de communes seraient sans doute prêts à occu- per cette fonction. Càd : Votre liste est apolitique. En revanche, vous êtes à l’U.M.P. Allez-vous quitter ce parti ? D.M. : Nous sommes apolitiques en effet. J’étais à l’U.M.P. J’ai démissionné de ce parti ce qui me permet d’être plus libre par rapport à mes colistiers qui vien- nent d’horizons politiques dif- férents.

“Je ne suis pas une superwo- man.”

D.M. : Je ne ferai pas du “Jean Bourgeois”, tout d’abord parce que nous avons deux sensibilités différentes du fait de

notre parcours professionnel. Lui vient du public et moi du privé. Ensuite, je suis une femme. Je lui dois beaucoup car c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier. Je m’inscrirai dans la continuité, mais j’apporterai ma propre per- sonnalité dans la gestion de la commune.

Propos recueillis par T.C.

Les randonneurs déviés

DU 26 JUIN AU 30 JUILLET 2013

pour leur sécurité

REMISES JUSQU’À - 60 %

non plus par le Meix-Musy mais par Les Fins et Morteau. Actuellement, il est difficile d’estimer le nombre de passages sur cet axe. “La fréquentation

déviation fait désormais remon- ter les randonneurs vers le Pla- not puis ensuite vers le Pissoux. Ensuite, ils reprennent le sen- tier qui descend et rejoignent la

plate-forme du barra- ge de Biaufond” explique ce dernier. Les randonneurs évi- tent donc “un passage isolé” explique le ran- donneur. Cette dévia-

est accrue entre juillet et août paraît-il” dit le représentant du G.R. dans le Val de Morteau. Il m’est arrivé de croi- ser quelques Hollan- dais notamment.” Cet-

Un itinéraire bis par Les Fins.

tion ne semble donc pas avoir de conséquences sur l’activité des gîtes ou des restaurants locaux. Après Villers-le-Lac, il existe néanmoins un itinéraire bis qui fait transiter les usagers

te déviation prise pour des rai- sons de sécurité devrait perdu- rer. Les randonneurs sont pré- venus. Il ne leur reste plus qu’à suivre le panneau blanc et rou- ge.

2 rue Maulbronn (face Super U) 25800 VALDAHON - 03.81.51.68.79 Ouvert du Mardi ou samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h

Le G.R. 5 passe à proximité des Échelles de la mort. Ensuite, il est dévié.

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Morteau

Jean Friedli lègue sa collection personnelle au musée de l’horlogerie Cet horloger qui a effectué toute sa carrière à

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Bienne se passionnait notamment pour les com- toises et les pendules de cheminée. Un beau cadeau pour le musée mortuacien.

“C’ est la première fois qu’on reçoit un don de cette ampleur” , apprécie Grégory Maugain, le conservateur, en évoquant les 110 pièces qui sont venues com- pléter les collections du château Pertusier. À l’origine de ce beau geste, un passionné d’horlogerie. Jean Friedli est né à Pontarlier en 1936. Sa mère, Paulette Mer- cier, était native d’Arc-sous-Cicon. Son père de nationalité suisse était venu en France après la grande guerre pour y exercer le métier de fromager. Souffrant de poliomyélite, le donateur a suivi son apprentissage horloger à l’usine Omega de Bienne. Com- plètement investi dans sonmétier, il se prit au jeu de réaliser sa propre collection d’horloges com- toises et de pendules de chemi- née… Des pièces acquises chez les brocanteurs, antiquaires et en fréquentant les salles des ventes du secteur. Dans ses pérégrinations, ce col- lectionneur était souvent accom- pagné par l’abbé Vuillin qui l’avait baptisé et Léon Patoz de Pontarlier. Jean Friedli parta- geait son existence entre Bien- ne et le Val de Morteau où il comptait quelques amis fidèles. Dans un courrier adressé au musée, son frère Marcel Fried- li raconte qu’ils avaient eu l’occasion de visiter ensemble le musée de l’horlogerie. Un vrai

coup de cœur apparemment. Jean Friedli est décédé le 17 juillet 2012. “Nous sommes allés une première fois à Bien- ne avec Constant Vaufrey pour repérer ces dons. L’entreprise Meubles Gautier nous a mis à disposition deux camions pour le déménagement qui remonte à mars dernier” , poursuit Gré- gory Maugain qui souligne aus- si que le légataire a aussi fait don de sa maison biennoise à l’association des paralysés de Suisse. La collection vaut surtout par la diversité de ses pièces. Avec les horloges et les pendules, elle comprend aussi des mouve- ments, des réveils, des outils, un établi. Sans oublier quelques “tableaux comtois” dont un modè- le fabriqué à Morteau par la mai- son Pétolat. Ces nouvelles pièces sont disséminées dans les diffé- rentes salles du musée. De quoi renforcer l’activité du site qui accueille entre 14 000 et 15 000 visiteurs par an. “Et qui vit tou- jours”, rappelle en passant son conservateur. F.C. “Grâce à ce legs, le musée enrichit sa collection d’horloges comtoises”, explique Grégory Maugain, le conservateur du musée devant un des plus beaux modèles.

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La donation de Jean Friedli comprend 110 pièces d’horlogerie dont 80 pendules de cheminée.

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Zoom “On a répondu aux exigences des joueurs” P ascal Boillot est un président par intérim heureux mais bousculé. Avec la montée, une finale de Coupe de Franche- Comté (perdue 3-0 face à Pontarlier le 20 juin), les dos- siers sʼaccumulent sur son bureau. Besoin de trouver deux mini- bus pour transporter les joueurs, de répondre à leurs demandes (financières) et surtout trouver un nouvel entraîneur, cʼest du tra- vail en perspective. “Nous avons des pistes, dit-il sans dévoiler le nom du futur coach . Le départ de Kiko est une perte. Nous avons toutefois un groupe de qualité que lʼon espère garder mais il faut rassurer les joueurs. Ils attendent le nom de lʼentraîneur… Nous avons discuté des primes de match et nous avons répondu à leurs exigences. On travaille avec les sponsors. Nous avons nommé Joël Amiotte directeur sportif. Il chapeaute toutes les équipes. Pour le synthétique, on espère pour le printemps prochain.”

V A L D E M O R T E A U

Morteau Foot : “Ce n’est pas l’argent qui me fait partir” L’entraîneur du F.C. Morteau-Montlebon a hissé le club en C.F.A. 2, fait historique. Christophe Caschili exauce un vœu qu’il avait promis à son père décédé mais va toutefois quitter le club pour La Chaux-de-Fonds, en Suisse, où il retrouvera des équipements de qualité. Entretien.

C’ est à dire : Le F.C. Morteau-Montlebon accède en C.F.A. 2, l’équivalent de la cinquième division. Était-ce inespéré ? Christophe Cashili : Voilà des années que nous approchions de la montée en terminant soit deuxièmes soit troisièmes du championnat. Nous savions en début d’année qu’il fallait tou- jours s’appuyer sur nos jeunes talents mais aussi de bénéficier de l’appui de cadres. C’était le seul moyen pour être plus ambi- tieux. J’ai recruté Johnny Szli- kowicz qui a apporté de la confiance aux plus jeunes. De monter, ce n’est finalement pas une surprise car nous avons su analyser nos forces et nos fai- blesses. Càd : Votre club prend une nouvelle dimension et pour- tant, vous ne serez plus là pour l’accompagner. Confir- mez-vous votre départ pour La Chaux-de-Fonds, en Suis- se ?

C.C. : Oui, au 30 juin je ne serai plus à Morteau et rejoindrai La Chaux-de-Fonds. Comme je l’ai dit, je laisse un groupe extraor- dinaire qui peut viser le main- tien. Au premier match, j’avais dit aux joueurs que c’était à eux de vivre leur histoire. Moi, j’ai passé 8 ans ici en division hon- neur et 3 en D.H.R. Càd : Pensez-vous avoir fait le tour ou ce départ est motivé par d’autres raisons, peut-être humaines, voire matérielles ? C.C. : Voilà 10 ans que j’attends de la mairie (de Montlebon) un terrain synthétique. On vient de nous dire que ce sera enco- re repoussé d’un an. C’est un peu la goutte d’eau. S’entraîner sur des terrains en sable et jouer sur un terrain non roulé, c’est la catastrophe ! Càd : Vous n’en voulez donc pas aux dirigeants ? C.C. : Bien sûr que non. Je leur

j’entraînerai sera en 2 ème ligue inter. En terme hiérarchique, c’est le même niveau qu’ici avec toutefois un niveau de jeu un peu plus bas. Càd : Pas de regrets ? C.C. : Il y a eu une réception émouvante. Je souhaite que le meilleur à ce club de Morteau.

dois beaucoup. Je veux rester sur cette image-là. J’avais pro- mis à mon père, aujourd’hui décédé, que je monterais le club en C.F.A. 2 et qu’une fois après ça, je lâcherais les commandes. Je tiens promesse. J’ai vécu de grands moments et je dois beau- coup à Joël Amiotte.

Càd : Pourquoi la Suisse ? Pour l’argent ? Allez-vous inciter des joueurs à vous suivre ?

“J’ai vécu de grands moments.”

Propos recueillis par E.Ch.

Le hand se refait une place dans le Val Morteau

C.C. : Ce serait malhonnête de ma part. Les joueurs sont atta- chés au club. Je vais seulement demander à Johnny Szlikowicz s’il veut me suivre car lui avait dès le mois de février déclaré son intention de partir. La Suis- se, ce n’est pas l’argent qui me fait partir là-bas sinon il y a bien longtemps que je serais parti de Morteau. Même si je vis du foot- ball, je vais là-bas par rapport au projet du club qui est ambi- tieux. Il y a des moyens extra- ordinaires. Le club que

Le club de Morteau se struc- ture et se bonifie sur le ter- rain et en dehors. Après le titre régional des filles (14 ans), le maintien de leurs aînées en Nationale 2, la structure connaît un succès avec sa classe à horaires aménagés. Un nouveau pré- sident est aux manettes. N ouveau président, même tactique. Cyril- le Humbert a été élu à la tête du club de handball C.A. Morteau après le départ de Thierry Finck pour raisons personnelles et profes- sionnelles. “Je m’inscris dans la continuité de l’ancien prési- dent” rappelle d’emblée Cyril- le Humbert, dont les trois filles jouent à Morteau. Le club, fort d’environ 200 licenciés, se struc- ture au fil des années comme le font également Maîche et Orchamps-Vennes. “Le but sera à terme de créer un territoire de handball en version Pays Hor-

Cyrille Humbert (à gauche), nouveau président du handball de Morteau accompagné par Raphaël Lucas.

loger” espère l’instance mortua- cienne. Morteau et Maîche l’ont testé déjà cette année avec un regroupement pour l’équipe des filles, qui s’est maintenue en Nationale 2 féminine. Morteau a aussi ses “Experts” régulièrement détectés par la Ligue de Franche-Comté. Le club est, certes, loin de l’époque 1994-1995, celle où les garçons avaient accédé jusqu’en Natio- nale 2. Les nostalgiques appré- cieront : “On ne veut toutefois par reproduire les mêmes erreurs, corrige Raphaël Lucas, membre de l’encadrement au club. À cette époque, nous étions allés chercher des “mercenaires”. Aujourd’hui, notre volonté, c’est la formation. En contrepartie, nous allons à la rentrée ouvrir un créneau pour les adultes qui voudront tester ou reprendre le hand” dit-il. Pour ce faire, le

club propose les services d’un entraîneur diplômé d’État. Un second devrait arriver. Un sérieux qui a permis à la struc- ture d’obtenir le label “argent” de l’école de hand qui reconnaît les compétences des éducateurs et entraîneurs. En plus de cela, deux classes aménagées au col- lège Bouquet sont proposées, permettant aux enfants de pra- tiquer plus facilement leur sport. Bonifié par le titre régional des moins de 14 ans féminines, l’avènement des garçons (du même âge), et la finale attein- te par l’équipe réserve senior, le C.A. Morteau espère un pro- chain millésime 2013-2014 tout aussi savoureux. À eux de jouer. Renseignements : http://camorteau-hand- ball.e-monsite.com/

Le F.C. Morteau-Montlebon accède pour la première fois de son histoire à la C.F.A. 2. Le club a fêté dignement l’événement.

Les équipes 14 ans (garçons et filles) ont réalisé un parcours sportif exemplaire (ici au tournoi de Nice).

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