La Presse Pontissalienne 225 - Septembre 2018
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Mensuel d’information du Haut-Doubs
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LES NOUVELLES BONNES ADRESSES DU HAUT-DOUBS
Bienvenue à l’auberge du Vourbey, au cœur du domaine nordique des Fourgs.
Les 21 et 22 juillet Le Conifer : 25 ans d’aventure ferroviaire L’événement en p. 6 à 8
PROJET IMMOBILIER Encore un ancien hôtel transformé en logements p. 25
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Rédaction : “Publipresse Médias” - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018
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Nouveaux bus, nouveau look, nouveau service
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La Ponta’Beach en mode journées thématiques
Accueil C’est au moment où l’Europe se déchire sur le sort réservé aux migrants, sur fond du lamentable feuilleton des bateaux sanitaires rejetés de port en port, que l’on portait au Panthéon les restes d’une des plus grandes voix pour la cohésion en Europe : Simone Veil. Celle qui, ayant retenu la douloureuse leçon de la déportation, aura œuvré toute sa vie pour que ne soit jamais dis- tendu le lien que les pays européens avaient su créer entre eux au sortir de la guerre, serait bien malheureuse de voir aujourd’hui l’état de délitement de l’Europe. Il est naturellement compré- hensible, à première vue, pour les pays riverains de la Méditerranée, Italie en première ligne, et pour ceux qui sont des destinations visées par ces mal- heureux, d’avoir des craintes et de vou- loir éviter les débordements ou les appels d’air. Cet effet de masse effraie, c’est logique. Seulement, pour peu qu’on prenne un peu de hauteur sur la situation et qu’à l’échelle de ce conti- nent de plus de 350 millions d’habitants on prenne la peine de discuter, et de ne pas s’arrêter à l’état de l’opinion, une sortie de crise est envisageable. Car humainement, à moins de raison- ner comme ces esprits étriqués, par- fois ceux-là même dont la famille a obtenu il y a quelques décennies de la France l’hospitalité et qui veulent aujourd’hui refermer la porte derrière eux, on ne peut pas laisser dans cet état de déréliction des situations huma- nitaires semblables. Si le sujet cristal- lise les peurs, c’est sans doute aussi parce que par le passé, l’accueil ne s’est pas accompagné de l’intégration. En toute inconscience, on a formé, c’est le cas en France, des ghettos dans des quartiers aujourd’hui à l’abandon et qui sont devenus, hélas, le terreau de dérives en tous genres. Mais si l’ac- cueil était organisé avec un minimum de doigté, comme ce bel exemple des Couloirs humanitaires gérés dans le Doubs par la Pastorale des migrants et qui a permis à quelques familles d’être accueillies dans notre départe- ment, et notamment dans le Haut- Doubs, avec un vrai travail d’accueil et d’intégration à la clé, les points de vue évolueraient. Que sont quelques mil- liers, voire dizaines de milliers de réfu- giés intégrés dans une Europe aussi vaste et aussi riche ? Comme une goutte d’eau dans laMéditerranée, hélas deve- nue cimetière de nos dissensions. ■ Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Acollaboréàcenuméro :MagalieTroutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2018 Commission paritaire : 0222 D 79291 Créditsphotos: L.P.P.,Apach’Évasion,CabinetArtéo,F.Cahez,L.Che- viet,Huguenin-Margand,J.Laffly,L.Lépeule,J.-C.Lengacher,Lynko.
S i Laura Flessel minis- tre des Sports n’a pas répondu à l’invitation de la Ville pour venir inaugurer la 4 ème édition de la Ponta’Beach, le peuple pon- tissalien et du Haut-Doubs devrait être présent en masse. D’abord pour venir encoura- ger les plus longtemps possi- ble l’équipe de France. “On a eu le feu vert de la préfecture pour suivre le parcours de l’équipe de France et retrans- mettre quelles que soient les équipes qualifiées les demi- finales les 10 et 11 juillet ainsi que la finale du 15 juillet. L’ac- cès est gratuit bien sûr mais il y aura un dispositif de sécurité assez strict avec la canalisa- tion des entrées sur le Grand Cours du côté de l’école Jeanne d’Arc” , explique Philippe Bes- son, l’adjoint aux sports.
placé par un mur d’escalade sur glace… synthétique en seconde semaine. De quoi s’ini- tier aux sensations de la vraie cascade sur glace avec cram- pons et piolets. “On retrouvera l’airbag jump les 7 et 8 juillet. On va tracer un petit parcours V.T.T. et proposer chaque jour des chasses au trésor.” Les grands classiques : ping-pong, pétanque, sports de ballon, bil- lard, échecs restent d’actua- lité. Sans oublier le food-truck pour calmer les petites faims. Si certains doutaient de l’inté- rêt d’une telle manifestation, plus aucune voix ne s’élève pour la critiquer. La dimension sociale de la Ponta’Beach est pleine et entière par sa capa- cité à proposer des jeux et des animations aux jeunes qui n’ont pas tous l’opportunité de par- tir en vacances ■
Beaucoup de nouveautés figu- rent au programme : journée du don du sang le 7 juillet, jour- née des familles le 8 juillet, jour- née du sport adapté le 9 juil- let et, enfin journée de la petite enfance le 10 juillet. “On avait beaucoup de demande vis-à- vis des bébés. On proposera des animations adaptées et on mettra aussi à disposition des tables à langer et de quoi chauf- fer les biberons.” Le Grand Cours sera ouvert tous les jours jusqu’à 22 heures en sachant que les clubs sportifs organi- seront toutes sortes d’anima- tions, tournois, concours en soirée. De nouveaux équipe- ments agrémenteront ce ren- dez-vous estival qui rayonne bien au-delà des limites de la C.C.G.P. L’espace trampoline installé dans la semaine de 30 juin au 6 juillet sera rem-
Les nouveaux bus T.C.P. seront plus confortables et répondront aux normes accessibilité.
F ini les grands bus pon- tissaliens qui roulent à vide. Plus qu’une impression, ce sentiment d’inadéquation entre l’offre et le besoin ne sera plus d’ac- tualité à partir du 9 juillet, jour de la mise en place du nou- veau réseau de bus dans la capitale du Haut-Doubs. Sym- bole du changement : Pon- tabus disparaît pour T.C.P. “Tous mobiles” : le sigle signi- fiant Transport en Commun de Pontarlier. Cette mutation s’accompagne d’une nou- velle charte graphique. Le parc roulant vieillissant est remplacé par véhicules plus modernes, plus respectueux de l’environnement et aux normes accessibilité. Lemain- tien d’un service régulier n’est plus remis en cause mais le tracé de la ligne qui va de Pon- tarlier-Village auBois deDoubs via le centre-ville a été opti- misé. “Cette ligne couvrira 85%des besoins remplis par l’ancienne ligne 1. Les 15 % restant sont transférés sur le service à la demande” , explique Monique Schirlin, directrice marketing chez Kéo- lis Monts-Jura. Le serrage de ceinture appliqué à la ligne fixe se détend au profit du ser- vice à la demande, ex-Ticto trop connoté personnes
âgées. Un service avec davan- tage de points d’arrêts et bénéficiant de plages horaires étendues en semaine. Ce ser- vice sur réservation est ouvert à tous. Il fonctionnera tous les jours du lundi au samedi ainsi que le dimanche et jours fériés. “Sur le plan de la desserte, on se rapproche d’un service porte à porte pour les per- sonnes de plus de 75 ans et les personnes à mobilité réduite.” Enfin, et même si ce n’est pas dans ses obligations, la Ville a souhaité maintenir un ser- vice scolaire en autocar où les enfants seront assis et sécurisés par le port de la ceinture, ce qui n’était pas le cas dans les grands bus. “Ce service sera mis en place à la rentrée.” D’un commun accord avec la Ville, la des- serte méridienne des collèges passe à la trappe. La grille tarifaire reste toujours aussi abordable avec un ticket à l’unité à 1 euro ou l’abonne- ment annuel scolaire à 88 euros. Au final, la facture du budget transport pour la Ville devrait s’alléger de 25%, soit 170 000 euros d’écono- mies. L’objectif de fréquen- tation est estimé à 158 000 voyages annuels contre 149 500 voyages en 2017. ■
Le ventre- glisse sera toujours d’ac- tualité pour cette 4 ème Ponta’beach (photo Ville de Pontarlier).
E.P.A.G.E. : mise en route espérée au 1 er janvier 2019
“D ans l’absolu, il semble qu’on ait levé toutes les difficultés. On constate sur ce territoire une mobilisation des élus qui sont à peu près tous d’accord pour mettre en place une politique de l’eau dans sa globa- lité” , explique Philippe Alpy qui pilote ce gros dossier consistant à créer un nouveau syndicat mixte sur les bassins du Haut-Doubs et de la Loue. En l’occurrence un Éta- blissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux (E.P.A.G.E.) qui regroupera neuf communautés de communes d’Arbois à Villers- le-Lac en passant par Ornans. Soit un territoire de 2 500 km 2 pour une population de 130 000 habitants. Ce nouveau syndicat fusionnera le syndicat mixte de la Loue et celui des milieux aquatiques du Haut-
de pouvoir valider l’E.P.A.G.E. au 31 décembre” , poursuit Philippe Alpy en associant dans ce pilotage Maurice Demesmay, le président du syndicat mixte de la Loue et Béatrix Loison, vice-présidente du Conseil départemental du Doubs en charge de l’environnement. En mars dernier, le Département du Doubs avait décidé d’accom- pagner financièrement les territoires qui s’organisaient sur la compé- tence de l’eau. “L’E.P.A.G.E. sera structuré sur deux sites entre Frasne et Ornans où sera situé le siège. Cette organisation procède d’une logique de proximité avec les ter- ritoires.” ■ Philippe Alpy est le grand ordonnateur de ce futur grand syndicat.
Doubs. Il aura pour compétence le grand cycle de l’eau : protection de la ressource, aménagement de l’espace, préservation des milieux aquatiques, de la morphologie des cours d’eau, sans oublier la pré- vention des inondations. Les com- munautés de communes conti- nueront à gérer la production, la distribution et le transport de l’eau. “On nous envie nos paysages juras- siens en oubliant parfois qu’ils mas- quent une ressource en eau très sensible, d’où l’intérêt de susciter une solidarité autour des enjeux de l’eau de l’amont à l’aval. Aujourd’hui, on est encore dans la phase de consultation des communautés de communes qui doivent modifier leurs statuts pour adhérer au nou- veau syndicat. Elles doivent se pro- noncer rapidement dans l’objectif
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L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018
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TOURISME Le vice-président de la Région évoque les grandes orientations
“100 millions d’euros seront investis dans le tourisme régional”
L a Presse Pontissalienne : Il reste beau- coup à faire sur le plan du tourisme dans notre région Bourgogne-Franche- Comté, notamment en matière d’hô- tellerie haut de gamme qui reste l’un de nos points faibles, particulièrement de l’ancien- ne Franche-Comté ? Patrick Ayache : À Besançon selon une étude, il manque environ 300 chambres et nous sommes prêts à aider les inves- tisseurs à créer les structures néces- saires. Dans le Haut-Doubs, tout a évo- lué très vite et de nombreux professionnels sont montés en gam- me. Je pense notamment à la réalisa- tion soutenue par la Région des tra- vaux à l’Hôtel du Lac à Malbuisson (les Rives sauvages). D’ici 2022, près de 100 millions d’euros vont être inves- tis par la Région pour le tourisme régio- nal. Les projets bouillonnent ! Nous avions prévu 18 millions d’euros pour favoriser l’hébergement touristique : je pense que l’on va dépasser très rapi- dement ce chiffre avant l’échéance de 2022. Nous avons également prévu 36 millions pour les grands équipe- ments structurants, 22 millions d’eu- ros pour l’itinérance. Là aussi les pro- jets autour des canaux explosent, notamment au niveau du canal de Bourgogne. On pourrait investir très rapidement 4 millions d’euros tant ces projets sont nombreux. On commence par lancer ce plan d’investissement autour des canaux le long de la Saô- ne et du Doubs. Les professionnels ont compris cet intérêt pour ce mode tou- ristique. Enfin, nous apportons 15 mil- et rassure : les Francs-Comtois ne seront pas oubliés. Réunis à Arc-et-Senans par la Région, les acteurs du tourisme ont entendu parler de Chine, de vins de Bourgogne, et d’investissements. Patrick Ayache, vice-président de la Région en charge du tourisme lève le voile sur les défis à relever
Patrick Ayache ici à la Saline royale d’Arc- et-Senans lors de la conférence régionale du tourisme en Bourgogne- Franche- Comté le mois dernier.
le vignoble de Bourgogne et la Franche- Comté, les beaux paysages, les lacs du Jura. L’idée, c’est que les Chinois vien- nent à Paris et que nous leur déve- loppions un pack ici et qu’ils puissent repartir depuis Dole. Cet aéroport a une autre qualité : il peut se dévelop- per parce qu’il n’y a pas d’habitations à proximité. L.P.P. : On a l’impression que la Région mise tout sur la Chine… P.A. : Non. Ce n’est pas pour autant que nous baisserons nos efforts sur les clientèles qui viennent déjà chez nous : les Suisses, Allemands, Belges… L.P.P. : Êtes-vous d’accord avec Marie-Guite Dufay lorsque celle-ci dit que les Comtois ne savent pas communiquer ? P.A. : Oui c’est vrai. Les Comtois ne sont pas dans la démonstration. L.P.P. : Besançon joue-t-elle petit bras en matière de tourisme ? P.A. : Non ! Besançon est parti un peu tardivement mais Jean-Louis Fousse- ret a bien compris l’enjeu et le posi-
tionnement du Grand Besançon sur l’outdoor et le trail par exemple. C’est une bonne stratégie. L.P.P. : L’inscription de la Citadelle à l’Unes- co promettait des milliers de visiteurs en plus : ils ne sont forcément pas là. Comment faire ? P.A. : Sans doute, mais l’inscription au patrimoinemondial n’est pas une garan- tie de succès, c’est le projet autour du site labellisé qui crée le succès. Je me souviens en tout cas du travail réali- sé par Jean-Louis Fousseret et les équipes pour obtenir ce label. C’était une vraie aventure. L.P.P. : Un mot sur le Pass tourisme qui devrait arriver en 2019. P.A. : Nous voulons, à l’image de la Car- te jeunes, proposer un florilège de ser- vices avec ce pass. Ce ne sera pas sim- plement une petite carte en carton pour dire “allez de tel endroit à tel endroit”mais un service offert aux usa- gers pour les inciter à se rendre sur d’autres sites régionaux. Peu de régions le font encore. Propos recueillis par E.Ch.
puisque ce sont en vérité 125 millions qui sont dépensés. Par souci d’honnê- teté intellectuelle avec la présidente Marie-Guite Dufay, nous avons tenu à faire le distinguo entre ce qui révè- le des dépenses de fonctionnement (communication et promotion) et l’in- vestissement. Ce sont 100 millions pour l’emploi, les entreprises, le terri- toire. Il y a une vraie volonté politique de faire du tourisme un levier du déve- loppement économique. L.P.P. : Dommage d’en prendre conscience seulement maintenant… P.A. : Les collectivités n’ont pas consi- déré le tourisme à sa juste valeur. Aujourd’hui, toutes les régions s’en emparent. Le tourisme est passé de 5,7 à 6,3 % de notre P.I.B. Notre sou- tien a permis de créer des emplois qui sont non délocalisables. Nous sommes par exemple en passe de créer une val- lée de la gastronomie entre Dijon et Marseille. Il y a 30 ans, le tourisme, c’était prendre l’autoroute pour des- cendre à la mer.Aujourd’hui, un regain pour le slow tourisme arrive. On doit proposer une offre gastronomique et hôtelière. L.P.P. : Y a-t-il trop d’autoflagellation de notre part lorsque nous affirmons que nos sites tou- ristiques peinent à décoller ? P.A. : Non. Je crois que nous pouvons vraiment doper la fréquentation des sites en les dotant de l’outillage numé- rique nécessaire. Nous nous y attelons. Nous voulons une stratégie marketing pour nos grands sites que nous aide- rons en développant par exemple la réalité virtuelle, en créant un cluster où les entreprises innovantes pour- ront proposer leurs inventions. L.P.P. : Lesquels seront retenus ? P.A. : Les 5 grands sites de France et les sites Unesco. Tout n’est pas enco- re arrêté. Il y aura un partenariat public-privé. L’enjeu est faramineux, car l’histoire est encore plus belle lors- qu’elle est racontée par exemple en 3D.
L.P.P. : Du côté des pro- fessionnels du tourisme à Besançon et en Franche- Comté, l’impression est donnée que la Bourgogne tire la couverture. Pour preuve la campagne de publicité dans le métro parisien où seulement le mot “Bourgogne” était pré- senté. Comprenez-vous la frustration ? P.A. : J’ai compris la frustration. Mais cela renvoyait à une marque. Ne l’oublions pas : lorsque nous dis- cutons à l’internatio- nal, le mot magique, c’est la Bourgogne. À
“Nous visons les touristes chinois à fort pouvoir d’achat.”
nous de faire ruisseler les touristes sur tous nos sites. Il faut éviter le repli identitaire. L.P.P. : Vous étiez à Hong-Kong avec la pré- sidente Marie-Guite Dufay il y a quelques semaines. Pour y faire quoi ? P.A. : Nous avons rencontré 60 tour- opérateurs là-bas au salon Vinexpo grâce au Comité régional du tourisme et à la Chambre de commerce et d’in- dustrie qui ont fait un travail extra- ordinaire de préparation. Grâce à nous, les tour-opérateurs ont pu entrer et visiter notre stand où la qualité fran- çaise était symbolisée par le stand de la Bourgogne-Franche-Comté. Nous visons les touristes chinois à fort pou- voir d’achat. Nos correspondants asia- tiques nous connaissent bien et sont amoureux de nos vins de Bourgogne. On a senti un engouement ! L.P.P. : Comment les attirer ensuite à Besan- çon, puis dans le Haut-Doubs ? P.A. : Nous avons imaginé une ligne aérienne Hong-Kong-Dole Tavaux. Nous sommes prêts à faire des travaux sur la piste. Des compagnies aériennes sont intéressées et ce sujet a été évo- qué durant le séjour. La localisation de l’aéroport est formidable : il est entre
Repères
Saison record Le Doubs en matière touristique a connu une saison touristique 2017 excep- tionnelle. L’hôtellerie a connu une progression de + 9,4 % avec 763 973 arri- vées et 1 074 185 nuitées) et surtout l’hôtellerie de plein air (+ 14,9 % soit 109 073 arrivées et 355 036 nuitées). Haut-Doubs En nombre de nuitées des touristes français, c’est sur le Grand Besançon avec 34 % des nuitées totales du département que l’impact est le plus fort, suivi par le Haut-Doubs (24 %), le Pays de Montbéliard (17 %), Doubs central (12 %), Loue-Lison (8 %) et enfin le Pays Horloger (6 %). Citadelle La Citadelle de Besançon reste le site le plus visité du Doubs avec 281 288 visiteurs en 2017 (+ 4 % par rapport à 2016), suivie par la Saline royale qui voit sa fréquentation augmenter de 27 % (127 587 visiteurs) et celle de Dino- Zoo à Charbonnières-les-Sapins de + 1 % (124 931 visiteurs), la cathédrale Saint-Jean (124 000), le musée des Maison comtoises à Nancray (41 522), et plus loin le F.R.A.C. (19 000), la maison natale de Victor Hugo (16 334).
lions d’euros pour les activités touristiques. À cela, il faut ajouter les 6 millions d’euros que nous donnons au C.R.T. pour la promo- tion. L.P.P. : Les budgets “tou- risme” des deux anciennes Régions ont été fusionnés. Forcément l’enveloppe est plus importante mais le ter- ritoire plus vaste. Ces 100 millions, n’est-ce pas un effet d’annonce ? P.A. : Non. C’est ambi- tieux et ce montant est bien plus important que les deux budgets précédents réunis
“J’ai compris la frustration avec la
campagne Bourgogne à Paris.”
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018
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TOURISME Agrément handicap en cours Ambiance relax au camping du Larmont Entre la ville et la campagne, le camping municipal situé au pied du Larmont coule des jours paisibles loin du brouhaha des vacances, ce qui ne l’empêche pas d’afficher complet en haute saison.
à chacun ses vacances, à chacun son camping. Celui de Pontarlier pri- vilégie le calme, la détente, le confort sans rogner sur l’authenticité d’un séjour en tente ou en caravane. On y trou- ve 59 places de camping, 8 cha- lets dont un répondant aux normes accessibilité et 20 empla- cements “stop accueil camping-
car”. “Le mobilier intérieur des huit chalets a été refait à neuf. Ils n’ont pas tous la même capa- cité avec quatre chalets de quatre places, deux chalets de six places et deux chalets de sept places” , explique Virginie Hubert qui entame sa vingtième année aux commandes de cet équipement municipal. Le camping du Larmont a décro-
ché sa troisième étoile en 2013. Une marque de confort et de crédibilité attribuée pour cinq ans avant d’être renouvelée en 2019. “On tient à rester un vrai camping” , souligne Danielle Thiébaud-Fonck, l’élue en char- ge du camping. Ce qui n’em- pêche pas d’engager des travaux de modernisation. La salle télé sera équipée d’un espace cuisi- ne à destination des vacanciers sans moyen de réchauffer la tambouille. Bientôt terminé, le “préau” toujours au service des randonneurs qui disposeront d’un abri pour monter ou démon- ter une tente quand il pleut à verse. Ce qui n’est pas rare dans le Haut-Doubs… Le camping du Larmont pour- suit sa mise aux normes acces- sibilité. “On a sollicité l’agré- ment handicap mais pas seulement pour les personnes à mobilité réduite. On s’est équi- pé à l’accueil d’une borne audi- tive à destination des malen- tendants.” A l’échelle du camping,
Virginie Hubert et Sabrina Pichetti travaillent à l’année surla structure.
recherche de tranquillité et qui apprécie aussi la proximité de la ville. Un concept qui fonc- tionne. “En 2016, on enregistre une progression d’activité de 22 % par rapport à l’année réfé- rence 2012, celle de la reprise de la gestion du camping par la Ville. L’an dernier, on se situait à + 25 %” , précise Danielle Thié- baud-Fonck. La structure affiche depuis six ans un budget à l’équi- libre voire légèrement bénéfi- ciaire. “Le chiffre d’affaires varie entre 100 000 et 120 000 euros pour un total des dépenses autour de 95 000 euros” , complète Vir- ginie Hubert qui travaille avec une autre salariée à temps plein, Sabrina Pichetti.
toutes les rampes ont été confi- gurées ou reconfigurées avec une pente à 2 %. Sans oublier aussi la signalétique visuelle qui permet aux déficients men- taux de repérer plus facilement les chalets où ils dorment. Si
En pleine saison, le taux de rem- plissage moyen frôle les 90 %. Dernière statistique : la clien- tèle étrangère atteint parfois 30 % hors saison. Pontarlier est aussi une étape très appréciée pour les rassemblements de cam- ping-cars qui viennent réguliè- rement se poser au pied du Lar- mont. “Ils viennent parfois jusqu’à 30 véhicules. On tra- vaille bien avec cette clientèle notamment en intersaison. Ces personnes s’intéressent au patri- moine, à la culture. Elles visi- tent des monuments, des musées…Elles peuvent se rendre en ville à pied. Pour eux, c’est idéal.” ■ F.C.
tout va bien, le camping devrait obtenir son agré- ment cet automne. S’il ne bénéficie pas de la proximi- té du lac ou de l’at- trait d’une piscine, le camping du Lar- mont vient en com- plément de l’exis- tant. Il attire une clientèle à la
Une clientèle à la recherche de tranquillité.
Tous les samedis à 18 heures pendant les vacances ou à l’occasion des rassemblements de camping-cars, le cam- ping du Larmont organise des pots d’accueil très appréciés.
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018
RIEN N’ARRÊTE LE CONIFER !
Le petit train touristique du Haut-Doubs fête son 25ème anniversaire cet été. Une histoire peu banale, portée à bout de bras par Louis Poix et une ribambelle de bénévoles particulièrement dévoués à la cause ferroviaire. Retour haut en couleur sur un train pas comme les autres (photo d’introduction J.-C. Lengacher). l Les Hôpitaux-Neufs 30 000 voyageurs en 2017 Le Conifer, 25 ans d’aventure ferroviaire
Pour remettre sur rail un petit train touristique dans le Haut-Doubs, il fallait sans doute être un peu fou ou follement passionné, techniquement au point, habile diplomate, leader charismatique, humain et respecté. Car l’histoire du Conifer c’est d’abord et avant tout celle d’un homme, Louis Poix, dit Loulou, toujours persuadé de débarquer un jour sur le quai de la gare de Pontarlier.
“J’ espère bien que Dieu me prête vie assez long- temps pour assister à cet événement” , sou- rit malicieusement Loulou Poix qui a toujours su rallier à sa cause des bénévoles, et des élus de tous bords pour défendre l’in- térêt de son bébé sur rails. N’at- tendez pas de lui un récit linéai- re et monotone de l’histoire du Conifer. Ce n’est pas franche- ment le genre de lamaison,mais réjouissez-vous d’anecdotes croustillantes, de défis impos- sibles, ou improbables, détaillés dans un discours haut en cou- leur et beaucoup plus cohérent qu’il n’y paraît. “Je suis né aux Hôpitaux-Neufs près de la gare. On voyait des trains tous les jours et on passait tous nos jeu- dis à jouer entre les wagons. Je crois que tout est venu de là” , se souvient l’intéressé qui ne ces- sera de cultiver sa passion tout en développant son entreprise de travaux publics. Un métier et des outils bien utiles quand on veut reconstruire une ligne ferroviaire, celle du Pontarlier- Vallorbe inaugurée en 1875 et fermée pratiquement un siècle plus tard. Entre autres faits d’armes, elle fut empruntée le
Sans Louis Poix, pas de Conifer. L’homme ne compte plus le temps, la sueur et l’argent investis pour développer cet excellent produit touristique.
26 avril 1945 par le train qui ramenait en France le maréchal Pétain et son épouse exilés en Allemagne depuis la Libération. En 1992, le projet de recons- truction d’une ligne en vue d’une exploitation touristique prend forme. Cela aboutit à la créa- tion de l’association Le chemin de fer touristique Pontarlier- Vallorbe. “On s’est préparé en vue des championnats du mon- de de V.T.T. organisés en 1993 à Métabief. Chaque jour, un vil- lage de la station proposait une
remettre l’été venu. Mais rien n’arrête le Conifer. Le service d’été est mis en place en 1994. “C’est aussi l’année où l’on a commencé à servir des fondues en nocturne. Les groupes étaient accueillis dans des wagons pos- taux.” Deux ans plus tard, plus de 10 000 voyageurs emprun- tent le petit train touristique entre Les Hôpitaux-Neufs et le passage à niveau du Touillon. Autre événement marquant, en août 1996 avec l’arrivée de la 030 Tigerli qui est devenu l’em- blème du Conifer. “On a prati- quement fait le tour de France avec cette loco de manœuvre très puissante.” Pour mener à bien son chantier, Loulou Poix peut compter sur une solide équipe de bénévoles qu’il a su “embringuer” dans son défi. L’association en compte aujourd’hui 150 dont 75 actifs. Elle emploie juste un saison- nier l’été. Le Conifer ne connaît pas la crise du bénévolat. “Il faut toujours garder à l’esprit que ce ne sont pas des salariés. Tout est dans la nuance et chaque effort mérite récompense.” Le Conifer rejoint Fontaineronde en 1997. L’escale va durer dix- sept ans. Pour diverses raisons, la commune de Montperreux
animation. Aux Hôpitaux-Neufs, on a proposé de poser 400 mètres de voie ferrée. On a utili- sé à l’époque le matériel roulant de l’associationVal de Travers.” Le tremplin idéal pour lancer le pro- jet en profitant des 130 000 specta- teurs présents aux championnats du monde. Les rails traversaient à l’époque le cara- vaneige, il fallait déposer la ligne en hiver pour la
du Téléthon. Souvenir, souve- nir. Grâce à l’intercession du Conseil départemental et de son prési- dent Claude Jeannerot acquis à la cause de Loulou Poix, le petit train poursuit son chemin en direction du château de Joux. Il se rapproche peu à peu du lieu-dit Combe Mottat à l’in- tersection avec la R.D. 44 qui permet de rejoindre Montper- reux et le lac Saint-Point. Plus que tout autre, Loulou Poix sait l’importance d’un bon carnet d’adresses. Il n’a pas hésité à prendre des responsabilités en présidant pendant une dizaine d’années l’Union des Exploi- tants de Chemins de fer Tou-
refuse de laisser passer le train sur son territoire. De guerre las- se, Loulou Poix confie le dossier au Conseil général du Doubs qui à l’issue de longues négo- ciations finira par acheter en 2013 les parcelles traversées par l’ancienne ligne. Autre exploit à signaler en 2001 lors dumémorableTéléthon télé- visé à Pontarlier. Le Conifer est de la partie avec comme défi l’installation de 600 m de voies entre la rue Jeanne d’Arc et les casernes Marguet. Final en apo- théose quand la Tigerli rentre dans une carcasse de T.G.V. en bois plus vraie que nature confec- tionnée plusieurs semaines auparavant par les compagnons
ristiques. Cette fédération dont il est maintenant président d’honneur regroupe 86 chemins de fer touristiques en France. Nouveau coup de pub en 2013 lors du rachat du wagon-res- taurant de l’Orient-Express. Cela vous pose un train… “Tout était à refaire ou presque. Ce wagon était conservé vers Nice. On l’a fait réparer à Nevers et les bénévoles ont tout refait l’in- térieur.” En 2017, le Conifer a transpor- té 30 000 voyageurs. On ose ima- giner ce qu’il adviendra de la fréquentation quand les passa- gers pourront descendre au pied du fort de Joux. n F.C.
Rien n’arrête le Conifer.
La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018 7
l Fête
Les 21 et 22 juillet
Un 25 ème anniversaire à toute vapeur L’association du Conifer met les petits rails dans les grands pour célébrer son quart de siècle d’existence. Un événement marqué par l’inauguration d’une nouvelle loco vapeur type 150 Y.
Secteur Métabief 2 parcelles disponibles à partir de
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l Zoom Le Conifer en images
Les bénévoles restaurent depuis 12 ans la nouvelle merveille du Conifer : la 150Y, un monstre d’acier qui doit être chauffé pendant plus d’un jour avant de démarrer.
P our assister au “tchut, tchut” de la nouvelle merveille du Conifer, ren- dez-vous le samedi matin à 10 heures en gare des Hôpitaux-Neufs. L’inau- guration se fera notamment en présence de Jaap Nieweg, le président de la Fédération européenne des chemins de fers touristiques. On ne sait jamais, cela peut toujours servir. Cette fameuse locomotive a vu le jour à Ber- lin en 1943.Avec le tender qui l’accompagne, cela représente un attelage de 160 tonnes, d’une puissance de 1 800 C.V. Un monstre. “On l’a achetée il y a 12 ans. Depuis, on la restaure avec les bénévoles. Il faut compter un jour et demi pour la chauffer. Elle rou-
lera cet été mais sur 3 ou 4 jours d’affilée” , précise Louis Poix. Pendant ce week-end ferroviaire, quatre locomotives à vapeur circuleront entre la
gare des Hôpitaux-Neufs et Fontaineronde. La fête se dérou- lera aussi à l’intérieur du nou- veau dépôt de l’association où seront exposés des modèles réduits ferroviaires, des voi- tures anciennes, cartes postales, peintures… Le public trouve- ra sur place restauration et ani- mation musicale. n F.C.
“La France passera le premier tour.”
Zoom Une restauration franco-suisse
Le Conifer fait revivre une partie de la ligne Pontarlier-Vallorbe inaugurée en 1875 et qui fonctionna pendant un siècle environ. L’ancienne gare des Hôpitaux-Neufs.
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avec la relève Maxime et au-dessus, de gauche à droite, Nicolas et Pau.
Partie de la gare des Hôpitaux-Neufs en 1993, la nouvelle ligne touristique développée par Loulou Poix s’étend progressivement en direction de Fontaineronde.
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018
8
Le Conifer en images (suite)
Aujourd’hui, le Conifer poursuit sa voie vers le château de Joux avant de rallier dans un futur plus ou moins proche Pontarlier.
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En 2013, le Conifer décroche ses lettres de noblesse
en intégrant l’authentique
wagon-restaurant de l’Orient-Express.
État civil de juin 2018
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Depuis le 8 janvier, les portes de la brigade ne sont plus ouvertes 7 jours sur 7 mais 3 jours par semai- ne. “Cela permet d’ouvrir deux jours à Frasne et à Levier.À Pontarlier, la popu- lation avait deux services publics ouverts avec la Police et la gendarmerie en conti- nu alors que celle du bassin de Frasne n’avait droit à rien. Cette population ne mérite-t-elle pas les mêmes égards ?” comment le chef d’escadron Samuel Pruniaux, commandant de la compa- gnie de Pontarlier. Désormais, Frasne et Levier ont droit à une présence de gendarmes. Le poste de Mouthe sera de son côté davantage ouvert dans une logique saisonnière, à savoir l’été et l’hiver. Tout ceci avec des moyens humains constants. Ces mutations ont été possibles grâce au lancement de la Police de sécurité au quotidien (P.S.Q.), réforme du ministère de l’Intérieur. Carte blanche est donnée à chaque com- mandant pour qu’il l’adapte à son ter- ritoire. Et le Haut-Doubs ne ressemble à aucun autre territoire avec des flux de circulation nombreux, une proxi- mité avec une frontière et une zone jugée “riche”. “La P.S.Q. permet de prendre en compte que la gendarmerie est un service public comme les autres, chargé d’une mission de sécurité” pour- suit le commandant. Gendarmes com- me policiers ont souvent été pointés du doigt pour n’être jamais là au bon endroit, au bon moment. “Nos efforts sont mis là où la délinquance est pré- sente… Et ce n’est pas forcément où se trouve la population. Nous ne sommes pas toujours visibles et les personnes ont besoin de se sentir protégées. Dans le Haut-Doubs, nous savons que les fron- taliers partent tôt au travail.Nous allons nous recentrer sur certaines heures. Cet- te visibilité nous permettra d’être en contact avec la population” ajoute Samuel Pruniaux. La gendarmerie a mis en place un ser- vice en ligne (gendarmerie.inter- ieur.gouv.fr) où 24 heures sur 24, vous pouvez avoir une réponse à une ques- tion ou déclarer un fait. Si le com- mandant Pruniaux avoue que le lien entre militaires et civils n’est pas rom- pu dans le Haut-Doubs, il admet avoir besoin de “relais” dans les plus petites communes. Pas facile d’être présent aussi bien à Sarrageois, Petite-Chaux, qu’àArçon ouBugny… “On va travailler en partenariat avec des associations de commerçants, des agriculteurs, pour obtenir un meilleur résultat” explique celui qui dirige 111 hommes répartis à Pontarlier,Valdahon,Morteau. Points positifs : les accidents routiers dimi- nuent et les vols ont baissé après le pic connu en 2016 avec 150 cambriolages enregistrés en l’espace de 5 semaines. Il s’agissait d’un groupe d’individus venus de l’Est de l’Europe, particuliè- rement bien organisé que les gendarmes pontissaliens ont appréhendé. Les képis ne sont pas uniquement cachés à l’en- trée de LaGauffre à La Cluse-et-Mijoux, prêts à vous flasher… ■ E.Ch. La gendarmerie de Pontarlier diminue ses horaires d’ouverture pour ouvrir des permanences ailleurs sur le territoire. ENSEIGNEMENT Trois formations à la rentrée Essai transformé pour l’antenne pontissalienne du C.F.A. du sport Après deux ans sous tutelle du C.F.A. de Moirans-en-Montagne, l’antenne pontissalienne portée par l’association Haut-Doubs Sport Formation sera autonome à la rentrée. Une reconnaissance. L’antenne pontissalienne a accueilli sa première promotion en 2016. Une mise en route en douceur avec trois candidats qui ont préparé sur deux ans le B.P.J.E.P.S. mention Sports col- lectifs complété ou pas de la mention Activités Physiques pour Tous. “L’idée de départ, c’est de faire de sa passion, sonmétier. Comme dans l’apprentissage classique, la formation se dérou- le en alternance avec une semai- ne de cours théorique et trois semaines en structure. Ce qui implique pour chaque jeune de trouver un club, une collectivi- té ou une maison de quartier qui l’accueillera pendant son appren- tissage” , complèteAudrey Fores- tier, responsable de l’antenne pontissalienne duC.F.A. du Sport Bourgogne-Franche-Comté. La seconde promotion comptait aussi trois apprentis. Il y a fort à parier qu’ils seront beaucoup plus nombreux à la rentrée pro- chaine car Haut-Doubs Sport Formation volera de ses propres ailes. L’essai s’est donc avéré “Une belle expérience” É galement licencié au C.A.P. Rugby où il joue depuis l’âge de 7 ans, Tanguy Roz, 24 ans termine sa première année au C.F.A. du sport. Après avoir suivi un parcours assez varié mais sans vraiment trouver sa voie, il se prend au défi de l’enca- drement sportif lui qui entraînait déjà depuis deux ans les jeunes de moins de 8 ans à l’école de rugby. “Je prépare le B.P.J.E.P.S. avec les deux mentions sports collectifs et activités physiques pour tous. C’est une belle expérience” , explique celui qui se sent com- me un poisson dans l’eau à la M.P.T. des Longs Traits, sa struc- ture support de formation. Responsable des 9-11 ans, il intervient en périscolaire et dans le centre de loisirs mis en place lors des vacances scolaires. “J’ani- me aussi un cours de step avec un public handicapé le mercredi matin.” ■ A ctivités périscolaires, centres aérés, clubs, centre de vacances, asso- ciations diverses et variées qui gravitent autour bien-être, du sport santé : le champ d’intervention des édu- cateurs ou animateurs sportifs est très large. Les besoins sont larges sachant qu’il devient de plus en plus compliqué de trou- ver des bénévoles qualifiés pour encadrer des activités. Le Haut- Doubs sportif et associatif se trouve de plus en plus confron- té à cette problématique qui fut à l’origine de la création en 2016 de Haut-Doubs Sport Forma- tion. “Cette association est une unité de formation apprentis (U.F.A.) habilitée par Jeunesse et Sports pour former des édu- cateurs sportifs” , résume Sylvie Gille, présidente de Haut-Doubs Sport Formation. Cette U.F.A. a d’abord fonctionné sous la tutelle du C.F.A. du sport Bour- gogne-Franche-Comté de Moi- rans-en-Montagne. “On gagne en maturité et en autonomie” J eune rugbyman pontissalien de 23 ans, Hugo Louvrier par ailleurs titulaire d’un Bac pro vente a choisi de s’engager dans la formation en 2016 après deux années d’expérience profession- nelle peu concluantes dans le commerce. “J’ai effectué mon apprentissage au C.A.P. rugby. Je garderai un très bon souvenir de ces deux années où j’ai décou- vert le volet administratif des acti- vités sportives, l’approche com- merciale avec le sponsoring, la recherche de partenaires, sans oublier aussi l’encadrement des jeunes. Avec ce type de forma- tion, on gagne en maturité et en autonomie” , témoigne Hugo Lou- vrier. ■ concluant. L’offre se densifie aussi avec un troisiè- me B.P.J.E.P.S. mention Activi- tés de la Forme. Une formation qui permet de répondre notam- ment aux besoins des salles demus- culation, des clubs de fitness qui auraient plu- tôt tendance à se développer. “On Il sera autonome à la rentrée. Très à l’aise avec les jeunes, Tanguy Roz a semble-il trouvé sa voie dans l’animation sportive. enregistre déjà une vingtaine de demandes sur les trois forma- tions. Pour être retenus, les can- didats passeront des tests de sélection fin août. Ils doivent être majeurs au moment des tests” , poursuit Audrey Fores- tier. ■ Hugo Louvrier a effectué son apprentissage au C.A.P. rugby, le club dans lequel il évolue encore. Informations : www.cfa-sport.fr
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