La Presse Pontissalienne 225 - Septembre 2018

MOUTHE - RÉGION DES LACS 24 BAIGNADE

La Presse Pontissalienne n° 225 - Juillet 2018

Analyses sanitaires L’eau est bonne à Saint-Point L’Agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté a analysé la qualité des eaux de baignade. Les sites des Grangettes et Saint-Point-Lac sont jugés de “bonne” qualité. Ceux de Malbuisson, Oye-et-Pallet, Montperreux, Labergement, de qualité “excellente”.

C omme elle le fait tous les ans, l’Agence Régio- nale de Santé (A.R.S.) de Bourgogne-Franche- Comté met en œuvre pendant la saison estivale, une surveillance sanitaire de la qua- lité de l’eau. “Ce contrôle régle- mentaire comporte des analyses microbiologiques de l’eau et des relevés de paramètres physico- chimiques à une fréquence bimensuelle entre le 1 er juillet et le 31 août. Un premier prélè- vement a lieu vers le 15 juin, pour contrôler la qualité de l’eau avant l’affluence des baigneurs” signale l’agence. Et en cas de mauvais résultat, l’A.R.S. peut demander au gestionnaire de

jugée simplement “suffisante”. De manière générale, l’A.R.S. recommande de se “baigner dans des zones surveillées, où le contrô- le sanitaire affiche des résultats satisfaisants.” Près d’une soixan- taine de sites sont ainsi réper- toriés comme d’excellente qua- lité sur l’ensemble de la grande région. Un seul est marqué d’un point rouge (qualité insuffisante), à Coulanges-sur-Yonne (Yonne). Et pour cet été 2018, deux sites de baignade antérieurement ouverts seront fermés dans le Jura pour la saison 2018 en rai- son d’une qualité de l’eau clas- sée “insuffisante” depuis 5 ans. Il s’agit des sites de Belmont et Ounans.

fermer la baignade et réalise un prélèvement dit de recontrôle. Les analyses du contrôle sani- taire sont sur certains sites com- plétées par des recherches de cyanobactéries. Car “certaines espèces de ces micro-algues peu- vent produire et libérer des toxines à l’origine de risques sanitaires pour les baigneurs, les usagers d’activités nautiques ou les consommateurs des pro- duits de la pêche. Les effets les plus fréquents actuellement connus font suite à des contacts (irritation de la peau, du nez, de la gorge et des yeux) ou à une ingestion (maux de ventre, diarrhées, nausées, vomisse- ments)” ajoute l’agence. La qua-

lité des eaux de baignade est évaluée en 4 classes : excellen- te, bonne, suffisante et insuffi- sante. Les baigneurs du Haut-Doubs peuvent être rassurés car l’eau du lac Saint-Point oscille entre “bonne” et “excellente.” Les sites des Grangettes et Saint-Point- Lac sont jugés de “bonne” qua- lité. Ceux de Malbuisson, Oye- et-Pallet, Montperreux, Labergement, de qualité “excel- lente”. Tous les lacs et points d’eau du Jura voisin sont, eux, considérés comme excellents (lacs de Chalain, Clairvaux…), à l’exception de la Loue à Port- Lesney et à Parcey dont la qua- lité de l’eau de baignade est

en France en 2015, suivies ou non de décès, dont 32 en Bour- gogne-Franche-Comté. Il est ainsi recommandé de “se bai- gner dans les secteurs surveillés et de respecter les consignes locales de sécurité, d’apprendre à nager et d’accompagner les enfants au bord de l'eau, de ne jamais surestimer ses capacités physiques, et d’éviter la baignade dans les 2 heures qui suivent un repas copieux ou une consom- mation d’alcool.” Mieux vaut prévenir que guérir. n J.-F.H.

Sur les 81 sites de baignades naturelles recensés en Bour- gogne-Franche-Comté, 58 ont été jugées de qualité excellen- te. Et 6 sites de baignade natu- relle ont fait l’objet d’interdic- tions ponctuelles, de quelques jours, ou durables (plusieurs semaines), généralement à cau- se de la prolifération excessive de cyanobactéries. L’A.R.S. réitère également ses conseils “pour se baigner en tou- te sécurité” car sur le territoire national, ce sont près de 1 300 noyades qui ont été recensées

Au lac Saint-Point, on peut se baigner, l’eau est de qualité “bonne à excellente” selon les endroits (photo archive L.P.P.).

Pour en savoir plus : http://baignades.sante.gouv.fr

CHAUX-NEUVE

Un commerce multiservices Chantal Guinchard fidèle au poste depuis 30 ans Toujours souriante et disponible,

Car si le tourisme qui aurait plutôt tendance à stagner appor- te une plus-value indéniable, le développement repose aussi sur les locaux. Chaux-Neuve a pro- fité de l’attrait du travail fron- talier et de nouveaux habitants sont venus occuper les nouveaux lotissements. “Ils jouent le jeu. Je profite aussi de la présence du centre de vacances tout proche” apprécie Chantal Guin- chard qui a aussi agi pour répondre aux besoins des habi- tants. Le dépannage n’est pas incompatible avec la qualité. À Chaux-Neuve comme ailleurs, on privilégie de plus en plus les bons produits du terroir qu’on retrouve donc Chez Chantal. “Dans la mesure du possible, je m’approvisionne chez des four- nisseurs locaux.” Passé le cap des premières années à budget serré, l’affaire a évolué positivement. De quoi voir l’avenir sereinement. S’il lui reste encore quelques années avant la retraite, Chantal Guin- chard songe bien sûr à prépa- rer la suite. “J’envisage de remettre d’ici quatre ou cinq ans le commerce et la maison qui va avec. On souhaite surtout que l’activité perdure.” n

elle a su adapter et faire évoluer son commerce multiservices aux attentes de la clientèle locale et touristique. Un vrai sacerdoce.

Q uand on aime, on ne compte pas…ses heures. La réussite d’un com- merce en milieu rural, c’est d’abord une question de disponibilité. “Il faut une gran- de amplitude d’ouverture” , recon- naît la commerçante qui n’a guè- re eu le temps de profiter de la neige ou du soleil en pleine sai- son touristique. À quoi bon dis- poser d’un bel emplacement au centre du village si on ne sait pas le valoriser ? Peu de risque donc de trouver portes closes Chez Chantal et c’est ainsi depuis le 15 avril 1988. Le travail n’a jamais fait peur à Chantal et Pierre-Jean Guin- chard. Le couple était venu s’ins- taller à Chaux-Neuve dans les années quatre-vingt pour exploi- ter ensemble la fromagerie. “Au bout de quelques années, on a saisi l’opportunité de reprendre l’épicerie” , poursuit Chantal Guinchard qui gère seule la bou-

tique tandis que son époux part travailler en Suisse.Avec le recul, elle constate : “On n’a pas vu le temps passer.” Pied au plancher en hiver et en été, elle profite des périodes creuses pour prendre quelques congés et préparer la saison d’après. Sans oublier de déve- lopper son commerce multiser- vices. On trouve un peu de tout

Chez Chantal : tabac, journaux, souvenirs, dépôts de pain, épicerie de dépannage, sans oublier que c’est aussi une station- service Avia. “On l’a remise aux normes au prin- temps 2017” , pour- suit celle qui sait l’intérêt que pro- poser un tel servi- ce à la population qui le lui rend bien.

“Les habitants d’ici jouent le jeu.”

“On n’a pas vu le temps passer”, note Chantal Guinchard qui s’est donnée à fond pour la réussite de son commerce.

Made with FlippingBook - Online catalogs