Journal C'est à dire 291 - Février 2023

Anthony Gloriod : 07 86 50 05 23 I anthony@publipresse.fr I publipresse.fr Vous avez besoin d’un logo ? d’un site internet ? Contactez-moi !

20 février 2023 N° 291

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUB L I C I TÉ - ANNONCE S

NOS PETITES STATIONS FONT DE LA RÉSISTANCE ! LA NEIGE SAUVE LES VACANCES D’HIVER

S O M M A I R E

Avec les amis des Fontenottes. L’association des Amis des Fontenottes, à Montlebon, se mobilise avec la mairie pour créer à l’emplacement de l’ancienne école, une salle de convivialité. Le bâti ment devrait sortir de terre en 2024. (page 4) Les anges gardiens de l’église. Le clocher de l’église de Derrière-le-Mont à Montlebon souffre. Avec les bénévoles, la commune tente de trou ver des financements pour des travaux de restauration. (page 9) Jeanne-d’Arc voudrait s’étendre. Le groupe scolaire Jeanne-d’Arc à Morteau souhaite rait engager des travaux d’extension et notamment créer un vrai self pour les élèves. (page 14) Sur les traces de l’ancienne mine. ÀFlangebouche, unemine de lignite a fonctionné pendant plus de 150 ans. Nous sommes partis sur ses traces… (page 30)

La station du Val de Morteau s’adapte pour proposer un maximum d’activités aux vacanciers.

(Le dossier en pages 17 à 25)

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R E T O U R S U R I N F O

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Un tableau de Slash pour Slash

Passage de témoin au Téléthon du Val de Morteau

ÉDITORIAL

Résilience L’hiver, et ses caprices. Mais aussi ses cadeaux. Si la neige a fait cruellement défaut pour les vacances de Noël, elle est tombée comme une offrande à partir du 20 janvier sur notre massif. Ces pré cipitations, suivies d’un temps froid et ensoleillé dans l’ensemble, ont offert aux vacanciers de notre zone, et offrent encore à ceux qui ont la chance d’être en séjour dans le Haut-Doubs, des conditions de pratique des sports d’hiver idylliques. La glace a même permis aux visiteurs de découvrir les charmes de certains plans d’eau du secteur et de s’adonner aux joies du patin ou du hockey. Vue sous cet angle, la carte postale du Haut-Doubs est belle. Mais derrière ce décor parfait, personne ne peut cacher les inquiétudes des acteurs du tourisme face aux bouleversements climatiques qui touchent en premier lieu sans doute nos régions de moyenne montagne. Les saisons hivernales où le ski alpin fonctionnait plus de 100 jours par hiver et où la saison du nor dique s’étalait en continu de novembre à fin mars, tout cela fait sans doute partie d’un passé, proche, mais révolu. Pour autant, faut-il renoncer à proposer une offre touristique hivernale ? Sans doute pas. Les collectivités locales, comme la communauté de communes du Val de Morteau, dans un esprit de résilience sans doute pétri de bon sens paysan, continue à mettre tout enœuvre pour proposer aux vacanciers une offre neige dès que l’or blanc fait son appa rition. Grâce à un travail dans la dentelle de ses équipes, et à du matériel inno vant, les pistes peuvent être damées dès que les premières chutes de neige sont suffisantes. La souplesse et la réactivité sont devenues les maîtres mots en matière de politique touristique hivernale. Et preuve que cette sorte de realpolitik fonctionne, c’est que de nou veaux acteurs du cru, jeunes pour la plupart, continuent à s’investir dans cet écosystème hivernal, fût-il éphémère certaines années, en proposant des animations de plus en plus variées aux touristes désormais demandeurs “d’ex périences” plus que d’activités. Certaines stations de moyenne montagne ont annoncé la couleur, à l’image de Méta bief qui a clairement programmé la fin du ski alpin après 2030. Ici, dans nos petites stations à caractère familial, on s’adapte, simplement, à ce que la nature voudra bien nous donner. Et tant qu’il y aura de la neige, il y aura du plaisir ! Bonnes vacances à ceux ont la chance d’y être encore. n Jean-François Hauser

L es bénévoles du Téléthon se sont réunis le 9 février dernier à la salle des fêtes de Villers-le-Lac pour tirer le traditionnel bilan de la précé dente édition. Après plusieurs annulations, le challenge était d’abord de remobiliser les troupes. Sur ce point, le prési dent du comité d’organisation PatriceMollier peut se dire satis fait. “L’édition 2022 s’est bien déroulée, malgré quelques temps morts pendant le week end. Mais la dynamique est bien là, le Téléthon est relancé à l’échelle du Val de Morteau et

sur ce point, c’est une vraie réussite” commente le président sortant. Sur le plan financier, l’association organisatrice a pu signer un chèque de 20 200 euros au profit de l’As sociation française contre les myopathies (A.F.M.). “Nous leur avions annoncé qu’on essaierait de leur verser 15 000 euros, c’est donc mieux que prévu” ajoute M. Mollier. Cette réunion du 9 février servait de bilan, mais a aussi permis de tracer l’avenir de la mani festation dans le Haut-Doubs. Patrice Mollier a transmis le

flambeau à une nouvelle équipe d’organisation, rajeunie, qui pilo tera l’édition 2023. L’association organisatrice est pour la pre mière fois présidée par une femme, Jennifer Rognon. “Avec ce nouveau comité, l’avenir du Téléthon dans le Val de Morteau est assuré, c’est une grande satisfaction pour moi” ajoute Patrice Mollier qui sera toujours là pour donner un coup de main aux nouveaux pilotes d la mani festation. Le prochain Téléthon aura lieu à la salle des fêtes de Villers-le-Lac les 8 et 9 décem bre prochains. n

Ngoc Thanh LE a peint

dans le reflet des lunettes de Slash, le visage de Meegan Hodges, la compagne du guitariste (photo Yvon Joubay).

L es célébrités du monde de la musique et du cinéma sont une source d’inspiration pour Ngoc Thanh LE, artiste peintre ins tallé au Bélieu. C’est en s’intéres sant à des visages connus, aux quels il donne une expression singulière, qui se détache sur un fond wildstyle graffiti , que Thanh se fait connaître. Après avoir convo qué sur ses toiles Gainsbourg, Bri gitte Bardot, Marlon Brando, Robert De Niro, John Travolta, Prince, Al Pacino, Freddie Mercury, David Bowie, Clint Eastwood, ou Bruce Lee, il a peint pour la première fois Slash, l’emblématique guitariste

des Guns n’ Roses. Ce tableau très rock est une com mande pour Slash lui-même ! “Une personne qui connaît Slash est venue vers moi. Elle avait vu mon travail et elle m’a demandé de faire son portrait. Elle voulait profiter du passage du groupe à Munich cet été pour lui offrir le tableau” raconte Thanh. Ce fut fait. L'œuvre est désormais en Californie, à Los Angeles, là où vit le charismatique guitariste des Guns n’ Roses. “C’est une fierté pour moi. J’ai du mal à me rendre compte” confie Thanh dont les tableaux commen cent à s’exporter. n

Patrice Mollier

a passé le flambeau à un nouveau comité d’or ganisation.

Les buralistes se sentent soutenus

En tant que président de la fédération départemen tale, Frédéric Roland repré sente les 210 buralistes du Doubs (photo archive Càd).

L e gouvernement a officialisé le mois dernier un vaste plan de soutien aux buralistes. À l’échelle nationale, c’est une enve loppe de 290 millions d’euros sur 5 ans qui est débloquée au profit de la profession, dans la continuité d’un premier plan de soutien qui couvrait les années 2018-2022 et qui avait aidé les buralistes àmoder niser leurs points de vente. Ce nou veau plan prévoir notamment une enveloppe de 20 millions d’euros par an pour financer les travaux de sécurisation des bureaux de tabac souvent la cible des cambrioleurs dans un contexte où le prix d’un paquet de cigarettes dépasse actuellement les 10 euros. Des dis positifs de lutte contre le trafic illicite de tabac seront également financés par ce plan, notamment des scan ners et autres lecteurs de plaques d’immatriculation. Enfin, la com mission que touchent les buralistes sur la vente du tabac et des ciga rettes a elle aussi été revue à la

hausse : elle passera de 8,1 aujourd’hui à 8,35 % d’ici 2025, dans un contexte où la contrebande de cigarettes (et donc la baisse des ventes chez les buralistes) n’a jamais été aussi forte. Pour les aides financières à la modernisation, les plus petits com merces seront les plus aidés, ils toucheront 50 % de subvention s’ils engagent des travaux de sécu risation. “Nous ne pouvons que nous féliciter de la signature de ce plan. Nous sommes reconnus à juste titre comme des commerces d’utilité locale avec toutes les pres tations que l’on propose mainte nant : paiement des impôts, tim bres-amendes, délivrance de cartes grises…C’est aussi le résultat d’un gros travail de fond mené par notre fédération à l’échelle nationale” se félicite Frédéric Roland, le patron du Celtic Café aux Fins, à la tête de la fédération des buralistes du Doubs qui regroupe 210 profes sionnels. n

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. : 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2023 Crédits photos : Càd, A.D.M.R., Gaspachos, A. Mange - O.T.P.H., M.J.C. Villers-le-Lac, Mystically, C. Nicod, S.M.M.O.

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Les Amis des Fontenottes investissent dans un nouvel espace d’accueil Montlebon C’est le nouveau gros projet de l’association des Amis des Fontenottes. Depuis trois ans, elle s’investit pour voir émerger un abri de pique-nique pour les randonneurs, en lieu et place de l’ancienne école qui a brûlé dans les années 1960. Le bâtiment devrait être ouvert en 2024.

D oucement mais sûre ment, le projet d’un abri de pique-nique fait son chemin, freiné par la période du Covid. L’année 2023 devrait voir s’accélérer ce projet desAmis des Fontenottes, le permis de construire étant en passe d’être déposé. Pouvant accueillir jusqu’à une quarantaine de personnes, le futur abri de pique-nique per mettra aux randonneurs, très nombreux à passer aux Fonte nottes, de s’installer pour se res taurer. L’accès se fera via un digicode pour éviter tout abus. Un W.-C. et un point d’eau en extérieur seront accessibles sur une terrasse abritée. “La demande est assez forte, tous les deux-trois jours, des groupes de randonneurs venus de Besançon, Pierrefontaine-les-Varans etc. passent dans le hameau”, constate Claude Billod,membre de l’association. Il faut dire que dans les alentours, on trouve peu d’abris ou même de points d’eau. “Il y en a un au Gardot en intérieur mais il n’est pas tou jours ouvert” , précise Claude. L’abri a été dessiné par l’archi

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En bref… l Villages fleuris Axé sur la thématique du chan gement climatique et des actions à mettre en place pour accompagner les communes dans la construction de leur aménagement végétal, le pal marès des villes et villages a récompensé cette année cin quante structures dans le département. Voici les lauréats dans le Haut-Doubs. 1 fleur : Le Russey, Vernierfontaine, Métabief. 2 fleurs : Charque mont, Gonsans, Morteau, Ornans, Pontarlier, Valdahon. 3 fleurs : Charmoille, Malbuis son. Dans la catégorie Fermes en activité, les trois lauréats sont tous issus du Haut-Doubs. 1 er prix : G.A.E.C. du Séquoia à Arçon. 2 ème prix : Ferme Auberge du Tartot à Fournets Luisans. 3 ème prix : G.A.E.C. des Allai à Orchamps-Vennes. La catégorie fermes anciennes a récompensé Norbert Boiteux des Bréseux (1 er prix), Claudine Brenet de La Cluse-et-Mijoux (2 ème prix) et Marie-Françoise et Jean-Marie Regnaud de Mal brans (3 ème prix). Enfin, la coo pérative La Brune-La Mare à Maisons-du-Bois-Lièvremont a reçu le premier prix pour les fruitières et coopératives. Le second prix est revenu à la fro magerie de Gellin. l Séisme L’associationAmitié Jeunesse de Morteau se mobilise tou jours pour un appel aux dons en faveur des sinistrés du récent séisme en Turquie et en Syrie. Point de collecte au local de l’association (16, rue Fontaine-l’épine à Morteau). Renseignements au 06 51 62 88 86.

Et parce que l’association des Amis des Fontenottes regorge de talents et de bonnes volontés, la maçonnerie et la charpente seront réalisées par des béné voles. L’ossature sera en on peut apercevoir l’église, restaurée grâce aux bons soins de l’association. L’architecte de Montlebon Hervé Monney s’est inspiré de l’ancienne ferme pour dessiner le futur abri de pique-nique. En fond,

porté par l’association et la mai rie qui apporte son concours financier sur un peu moins de la moitié de la somme. “La com mune est également maître d'œu vre” , souligne l’édile.

emplacement. En 1881, la ferme a été transformée en école qui a accueilli les élèves des hameaux. En 1961, la bâtisse est victime d’un incendie. Un préfabriqué est installé provi soirement en 1964.Mais comme souvent, le provisoire peut être amené à durer. Le préfabriqué, devenu vétuste, a été démoli seulement en 2022 et a dû subir une opération de désamiantage. “Il a disparu selon les normes en vigueur” , précise Catherine Rognon, la maire. C’est à la fois pour répondre à une demande croissante des ran donneurs mais également pour faire disparaître cette “verrue” que les Amis des Fontenottes se sont attelés à ce projet d’abri de pique-nique. Le coût, qui atteint plus de 100 000 euros, est sup

tecte de Montlebon, Hervé Mon ney et s’appuie sur le style de l’ancienne ferme construite en 1700 qui se tenait au même

revanche fabriquée par un professionnel du coin. Le projet comprend éga lement un aménage ment extérieur avec notamment des tables de pique-nique afin de profiter de la vue plon

Si l’association reste dynamique, et ce depuis 35 ans, et continue de récolter des fonds, notamment grâce à la fête des Fontenottes chaque dernier dimanche de septembre,

Les dons pour soutenir le projet sont bienvenus.

geante sur le Val de Morteau. En attente de la validation du permis de construire, l’associa tion et lamairie tablent sur 2024 pour l’ouverture de cet abri. Comme les randonneurs pour qui il est destiné, le projet est en marche. n L.P.

son budget est loin d’être exten sible. Chaque don, de la part de particuliers ou de professionnels, est le bienvenu. La chaîne de solidarité, qui imprègne l’identité duHaut-Doubs, est déjà effective grâce à certaines entreprises du secteur qui prêtent du matériel notamment.

En 1881, cette ancienne ferme a été convertie en école jusqu’à l’incendie en 1961. Un préfabriqué avait été installé “provisoirement”. Utilisé comme point de chute de randonneurs ou par les bénévoles lors de la fête des Fontenottes, il a été démoli en 2022 car devenu beaucoup trop vétuste.

Une association pour conserver le patrimoine C réée il y a 35 ans, l’association qui compte aujourd’hui une soixantaine de membres, avait pour but de restaurer l’église du XVII ème siècle. réfection du toit, des façades, des peintures intérieures, installation du chauffage au sol avec du carrelage - “la seule église du département à avoir un chauffage au sol” sourit Claude Billod - le chantier était lourd. Depuis, les membres n’ont pas cessé leurs actions afin de conserver le patrimoine de leur hameau. Restauration de la croix du Colporteur avec ajout d’un panneau explicatif, restauration d’une vierge, d’un monument… Le projet de l’abri de pique-nique est l’un des plus importants. Mais tous ont un seul objectif : garder l’âme et la beauté des Fontenottes. n Facebook Les Amis des Fontenottes

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Montlebon C’est bientôt le retour au jardin

Esprit paysan s’installera d’ici la fin de l’année Morteau La F.D.S.E.A. du Doubs vient d’acquérir un bâtiment communal place du Champ de Foire pour en faire un magasin de producteurs locaux. L’ouverture est prévue en fin d’année.

L’ association Autour d’un jardin, créée par Dominique Sanvido à Montlebon, se projette déjà au printemps. Elle pro gramme deux ateliers, les 25 mars et 1 er avril. “La saison redémarre avec ces deux ateliers consacrés aux arbres fruitiers” note la prési dente. Le premier atelier, le 25 mars de 14 heures à 16 heures, est dédié à la greffe. Il sera animé par Cyrille Parratte et se doublera d’une mini bourse aux greffons. Le rendez-vous est fixé chez Mireille et Pierre Portat au hameau des Vuillaumiers à Montlebon. Le second rendez-vous est fixé le 1 er avril, cette fois au jardin de la ferme-musée de Grand’Combe-Chateleu sur le thème de “la taille de fructification en lune descendante”, également animé par Cyrille Parratte. Les inscriptions se font au 06 42 44 30 05 (5 euros par séance). À vos bottes ! n

E n agriculture, le militantisme syndical ne se limite pas aux actions spectaculaires pour défendre la cause paysanne. C’est du moins la vision de Florent Dornier, le président de la F.D.S.E.A. duDoubs. “La diversification caractérise depuis 10 ou 15 ans l’évolution de l’agri

si possible dans le périmètre du cen tre-ville” , poursuit Florent Dornier. Le syndicat et les producteurs ont pris contact avec les élus mortuaciens ravis à l’idée d’accueillir une vitrine des savoir-faire agricoles. La commune de Morteau est propriétaire d’un bâtiment à l’entrée du Champ de Foire qui com

prend une partie habitation et un ancien local associatif de 117 m 2 . On trouve aussi à l’arrière un espace de libre de 250 m 2 attenant au bâti ment. “La vente du local et

culture. On est aussi là pour faciliter l’installation de ces nouveaux entrants. En géné ral, ils assurent tout le cycle de vie d’un produit jusqu’à sa commercialisation. Ce qui

La cession a été validée pour un montant de 72 000 euros.

Les jardiniers amateurs sont impatients de se retrouver.

sous-entend d’acquérir toutes sortes de compétences techniques, économiques, comptables…” Pour mener à bien ce projet mortuacien, la F.D.S.E.A. du Doubs a pris attache avec sa consœur de Haute-Saône qui a déjà supervisé la création des maga sins Esprit paysan à Vesoul et Froide conche. À Morteau, le projet est porté par le syndicat pour accompagner un groupe de dix producteurs locaux consti tué en association et présidé par Henri Mamet, agriculteur aux Fins et unique fabricant de mont d’or fermier. “On a lancé une étude de marché pour mesurer la viabilité d’un tel commerce sur le Val deMorteau. Il s’agit bien d’unmaga sin de producteurs locaux et pas uni quement de produits locaux. L’objectif est de proposer 80 % du panier de la ménagère avec des fromages, produits laitiers, fruits et légumes, salaisons, viande… On cherchait également un emplacement attractif et facile d’accès,

de la parcelle a fait l’objet d’une déli bération au conseil municipal du 23 jan vier dernier. La cession a été validée à l’unanimité pour un montant de 72 000 euros. L’opération implique aussi un reclassement de ces espaces dans le domaine privé. Pour la commune, cela permet de diversifier l’offre commerciale sur le centre-ville et de requalifier le linéaire situé entre le rond-point et la gare” , note Cédric Bôle, le maire de Morteau. Des travaux d’aménagement vont être effectués pour une ouverture prévue en novembre ou décembre. “On est encore en phase d’instruction. On est sur un site protégé au niveau des monu ments historiques à cause de la proxi mité du Château Pertusier. On a sollicité l’entreprise Simonin pour les travaux en charpente et ossature” , complète Flo rent Dornier, soucieux de faire travailler les entreprises du secteur. n F.C.

Villers-le-Lac

La ronde des paysages du massif jurassien Le club patrimoine de la M.J.C. prépare l’exposition “Profondeur de champ” à partir du 22 avril. Une promenade en plein air à la découverte de 52 panneaux mettant à l’honneur les paysages du massif jurassien. Les organisateurs cherchent encore des parrains pour financer les photos.

T ombée dans une forme d’oubli, le secteur de Combe-la-Fève avait reconquis le cœur des Vil lériens etVillériennes pendant la crise sanitaire en étant tout simplement dans le périmètre de sortie autorisé au plus fort de la pandémie. Jouant de cette complicité retrouvée, laM.J.C. avait inauguré l’an dernier ce concept d’expo plein air ciblé alors sur la faune jurassienne.Cette année, c’est la section “Patrimoine” de la M.J.C. qui prend en charge l’événement. Une mission dans les cordes de ce groupemultipliant les actions de valorisation du patri moine, qu’il soit bâti ou naturel : ran donnée, livret explicatif. “L’édition 2022 avait attiré près de 4 000 visiteurs, d’où l’idée de renouveler l’expérience en chan geant uniquement le thème. On a pri vilégié les paysages jurassiens” , explique Thierry Munier, le responsable du groupe patrimoine. Une trentaine de photographes ont postulé et les orga nisateurs en ont retenu quinze en sélec tionnant les plus beaux clichés. Le choix de la qualité. “Ils viennent, pour la plupart du Doubs, du Jura et de la

L’exposition Profondeur de Champ laisse à voir quelques uns des paysages emblématiques du Massif Jurassien comme ici les cascades du Hérisson.

66 %” , invite Thierry Munier. Comme l’an dernier, une sortie décou verte nocturne sera organisée dans l’été sans que la date soit encore définie. Cette version au flambeau agrémentée d’un stand buffet-buvette avait emporté un franc succès. n Exposition profondeur de champ du 22 avril au 1 er octobre Combe-la-Fève (Villers-le-Lac)

Suisse.” Le concept de “Profondeur de champ” demeure inchangé avec une boucle de 2 km laissant à voir 52 panneaux pay sagers de 90 x 60 cm. Les photos sont imprimées sur les plaques pour mieux résister aux intempéries ou à la curio sité desmontbéliardes qui fréquentent aussi Combe-la-Fève en été. “Comme pour l’an dernier, il est possible de par rainer des photos pour 50 euros. Cette somme est déductible des impôts à

La commune a accepté la vente de l’ancien local associatif situé à l’entrée du Champ de Foire.

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Le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs lutte contre l’illettrisme Morteau et Maîche

Journée découverte de l’horlogerie le 24 février Le G.R.E.T.A. organise le 24 février dans ses locaux àMorteau une journée décou verte de l’horlogerie. Ouverte à tous sur inscription, cette journée est consacrée au démontage et à l’assemblage d’un mouvement. “Cela permet de découvrir le domaine ou de valider son projet d’orientation, explique Laurence Bassi. L’idée est de voir, concrètement, les conditions de travail, à quoi s’attendre si on entre en formation : la précision, le travail sur les établis, etc.” Cette journée découverte est limitée à 12 places. Inscription par téléphone ou mail. n

Le G.R.E.T.A.-C.F.A. du Haut-Doubs propose tout au long de l’année une formation linguistique à destination des personnes en situation d’illettrisme. Ce dispositif vise une meilleure insertion dans le monde du travail.

dépend de la personne. Avant l’entrée en formation, un entre tien est réalisé pour déterminer quelles compétences sont à tra vailler et la durée (elle peut varier de 220 heures à 250 heures). Une certification CléA est délivrée à l’issue du dispositif. Le but in fine est l’acquisition

ou encore dans la représenta tion de l’espace et du temps. Pour le G.R.E.T.A., l’une des premières difficultés consiste à identifier les personnes qui ont besoin de la formation. “C’est très très difficile d’iden tifier ce public, convient Lau rence Bassi, conseillère en for mation continue au G.R.E.T.A.

E n France, 2,5millions de personnes âgées entre 18 et 65 ans sont en situation d’il lettrisme, soit 7 % de la popu lation selon les chiffres de l’I.N.S.E.E. Dans le Haut

des compétences de base.Mais depuis peu, l’accent est vrai ment mis sur l’accueil de per sonnes souffrant d’illettrisme. Ces dernières rencontrent des problèmes dans la maîtrise de l’écriture, de la lecture, du calcul

Doubs, le G.R.E.T.A.-C.F.A. pro pose depuis plusieurs années une formation linguistique, financée par la Région, destinée majoritairement aux personnes les plus fragiles rencontrant des difficultés dans la maîtrise

d’une autonomie et une meilleure inté gration dans le monde du travail. L’illettrisme peut être un frein à l’accès

L’une des portes d’en trée est de s’adresser à l’entourage.” La seconde difficulté est de les faire venir vers l’organisme et

Pour une meilleure insertion professionnelle.

à l’emploi. Pour ceux qui ont déjà un travail, il peut arriver à unmoment une rupture dans le parcours. “Soit un licencie ment, soit le départ de la per sonne au sein de l’entreprise qui aidait le collègue en diffi culté. La formation sert à sécu riser et évoluer dans son emploi” , précise la conseillère en formation continue. Sur Pontarlier et Morteau, il est possible de commencer une formation rapidement tout au long de l’année. “On essaie de les intégrer au plus vite, de les sécuriser car c’est un public fra gile” , relève Laurence Bassi.À Maîche, des sessions régulières sont aussi programmées. n L.P.

de les faire entrer dans la for mation. “C’est compliqué, car souvent, ces personnes ont une sorte de rejet de l’école” , reprend Laurence Bassi. L’objectif de la formation est donc de conso lider leurs compétences et l’uti lisation d’outils numériques. Pas de cours façon école mais des mises en situation concrètes, dans la conduite de projets. Cela comprend des visites d’entreprises de la mai son France Services, d’ateliers pratiques sur le plateau tech nique du G.R.E.T.A., à raison de trois heures le matin et trois heures l’après-midi. Les for mateurs sont spécialement for més pour accompagner ce public. La durée de la formation

L’atelier horlogerie du G.R.E.T.A.

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Par petits groupes, les personnes bénéficiant de la formation linguistique travaillent sur des cas concrets afin d’être le plus autonomes possible.

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Les anges gardiens de l’église de Derrière-le-Mont Montlebon

l’église de Derrière-le-Mont construite en 1764 témoigne d’un entretien régulier et minutieux. Unmois sur deux,Maxime Jac quot et sa femme Jeannette se relaient avec Bernadette Sauge afin d’ouvrir et fermer tous les jours le lieu de culte. “Si on n’est pas là, personne ne le fait…” , résume simplementMaxime Jac quot. À 89 ans, l’ancien horloger a la mémoire aussi précise qu’une pendule. L’entendre raconter anecdotes et histoires sur le hameau qui l’a vu naître et où il a vécu toute sa vie, c’est remon ter le temps où tout prend vie. De sa maison familiale où se tenait un restaurant qui faisait office de boulangerie, d’épicerie et où le téléphone a été installé en 1909 en passant par l’histoire des deux écoles, et bien sûr celle de l’église, Maxime Jacquot se souvient des moindres détails. “L’église a été construite en deux fois. Le clocher a été ajouté en 1878” , retrace l’alerte octogénaire qui ajoute les yeux riants à ce souvenir. “On a changé le coq en 1967, l’abbé Ferreux l’a béni et j’étais là, au-dessus de l’échafau

Depuis quelque temps, le clocher de l’église de Der rière-le-Mont souffre de l’humidité. Si l’édifice est sécurisé, la commune tente de trouver des financements pour des travaux de restauration. En attendant, trois habitants du hameau se relaient afin d’entretenir ce patrimoine.

Maxime Jacquot, avec sa femme Jeannette et Bernadette Sauge, veille sur l’église de Derrière-le Mont.

D ans l’église paroissiale de Saint Jean-Bap tiste, les missels sont sagement rangés

devant les bancs impeccablement alignés. Quelques fleurs ornent les autels. Bien que très peu de messes s’y tiennent encore,

églises, il est difficile pour la commune de 2 000 habitants de financer des travaux sur ce patri moine. “On ne néglige pas pour autant nos églises. On réfléchit à une sorte de mécénat ou de souscription” , souligne l’élue s’ap puyant sur l’exemple de l’asso ciation desAmis de Fontenottes, créée pour refaire l’église de ce hameau. “Ce qu’on veut, c’est que notre patrimoine soit entretenu” , précise-t-elle tout en saluant chaleureusement le travail dévoué et bénévole d’habitants, à l’image deMaxime et Jeannette Jacquot, et Bernadette Sauge, les anges gardiens de Saint Jean Baptiste. n L.P.

la vie des habitants, sonnant à 7 heures, midi et 19 heures. Si une panne survient, il prévient immédiatement lamaisonPrêtre de Mamirolle, campaniste de métier.Vigilant, il a fait débran cher l’orgue pour prévenir tout risque d’incendie. dité. “On le surveille mais il n’y a pas de danger immédiat, ras sure lamaire Catherine Rognon. On a fait venir une entreprise qui a sécurisé l’endroit. On ne prend pas les choses à la légère, il va falloir un jour le restaurer.” Montlebon possédant trois Malgré tous ces bons soins, l’église accuse le temps. Le clocher subit les assauts de l’humi

dage.” S’appuyant sur sa canne, il contemple les deux immenses peintures murales disposées sur les collatéraux. “Elles ont été peintes en 1949 et 1950 directe ment sur place par Viebert, un peintre originaire de Morteau, replace cente de croix. L’autre figure la Vierge Marie. En arrière-plan, on distingue la vierge duRondot. Dans les gens représentés, on reconnaît ceux du village. J’ai connu tout ce monde-là.” L’homme reste attentif au bon état des cloches, qui rythment Maxime Jacquot. L’une présente l’église de Der rière-le-Mont avec la des

L’église a été construite il y a 259 ans.

Le clocher de l’église, construit dans un second temps en 1878, souffre aujourd’hui de suintements d’humidité. Photo d’archives tirée du livre de Bernard Vuillet et Georges Caille “Le Val de Morteau et les Brenets en 1900”.

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Près de 2 millions d’euros pour la communauté de communes Villers-le-Lac

C’est dans l’extension flambant neuve de l’école du Centre à Villers le-Lac que le nouveau contrat P@C a été signé entre le Département et la communauté de communes du Val de Morteau. Près de 2 millions d’euros sont attribués pour la période 2022-2028.

L e lieu n’a pas été choisi par hasard. L’école du Centre à Villers-le-Lac, une des plus importantes de la circonscrip tion a fait l’objet d’une extension : deux étages de 400 m 2 chacun, des salles de motricité, une grande bibliothèque… La nouvelle aile, indépendante, peut également servir à d’autres fins, à d’au tres structures. Coût de l’opération :

ciblée pour le bloc communal ou inter communal sur ces projets structurants qui aménagent un territoire” observe la présidente. Accueillant près de 400 élèves au pri maire, 200 ans en maternelle, l’école de Villers-le-Lac témoigne du dyna misme du territoire. Et des probléma tiques qui vont découler à l’avenir, notamment la question du logement.

C’est donc dans la poursuite du premier contrat P@C que le second a été signé début janvier sur la période 2022 2028. Près de 2millions d’eu ros (1 950 000 euros) sont attribués à la communauté

1 958 554 euros. Le Dépar tement, via le contrat P@C a ainsi pris en charge 200 000 euros, soit le plafond maximal à attribuer à un projet. “La communauté de communes a voté à l’unani

Priorité sur la jeunesse et la petite enfance.

de communes du Val de Morteau sur cette période. Cette somme sera répartie sur trois priorités : le développement des équipements scolaires, périscolaires et de la petite enfance, la redynamisa tion de la vie sportive et associative locale et enfin la requalification urbaine et la transition écologique. Ce dernier volet comprend notamment l’intercon nexion entre les communes. “Il s’agit de sélectionner des projets en lien avec la vie du quotidien” , a précisé Cédric Bôle, président de la com’com. 20 mil lions d’euros sont alloués sur ces trois

mité l’attribution des 200 000 euros, soit l’enveloppe maximale pour l’école de Villers” , souligne, reconnaissante, la maire Dominique Mollier. Le lieu est donc symbolique de l’enga gement des deux collectivités, Dépar tement et com’com. Au moment de signer un nouveau contrat, la présidente du Département Christine Bouquin n’a pas caché sa satisfaction ni boudé son plaisir en visitant les nouveaux locaux. “La jeunesse est au cœur de nos préoccupations, a-t-elle ainsi souligné. Les contrats P@C sont une politique

Christine Bouquin et Cédric Bôle ont signé le nouveau contrat P@C pour la période 2022-2028, début janvier à Villers-le-Lac.

l’équité territoriale. L’objectif étant de construire des projets au plus près des habitants et répondant à leurs besoins. n L.P.

loppe globale représente 92 millions d’euros sur la période 2022-208.Via ce dispositif, le Conseil départemental œuvre pour le développement équilibré des territoires, la cohésion sociale, et

priorités intercommunales, soutenues donc en partie par le P@C du Dépar tement. À l’échelle du département, 14 autres contrats P@C vont être signés. L’enve

Les championnats de France de paracyclisme dans le Haut-Doubs en 2024 ? Handisport Le club Handisport Pontarlier-Morteau-Maîche projette d’organiser les championnats de France de paracyclisme les 8 et 9 juin 2024, au centre-ville de Pontarlier. Une première.

En bref…

l Urssaf Nadine Poirot est la nouvelle médiatrice à l’Urssaf Franche Comté. Le dispositif de médiation permet de trouver une solution juste et adaptée aux situations les plus compliquées pour les employeurs ou pour les particuliers (travailleurs frontaliers en Suisse, cotisants redevables de la contri bution subsidiaire maladie, employeurs de personnel de mai son…). La médiation est ouverte à tout usager ayant formulé une réclamation restée sans réponse depuis plus d’un mois. La saisine du médiateur peut se faire direc tement depuis son espace en ligne : Rubriquemessagerie > Nou veau message > Motif “un autre sujet” > Demander une médiation. l Restos du cœur Les Restos du Cœur organisent leur grande collecte nationale les 3, 4 et 5mars. L’association appelle les personnes à donner des mar chandises lors de leur passage en magasin durant ces 3 jours, et fait un appel aux bénévoles : environ 1 500 bénévoles d’un jour sur des créneaux de 2 à 3 heures sont nécessaires pour aider à effectuer cette collecte à l’échelle du dépar tement du Doubs. Inscriptions sur le site collecte.restosducoeur.org, et rens. au 03 81 41 92 11.

Il y aura six courses en ligne le samedi et les épreuves contre la-montre auront lieu le lende main. Le club Handisport Pon tarlier-Morteau-Maîche souhaite apporter une dimen sion à ces championnats qui dépasse largement le cadre sportif. “On imagine une semaine dédiée au Handisport avec des animations, des confé rences… On est en train de constituer le comité d’organi sation et d’engager des actions de communication pour se faire connaître. C’est une très grosse organisation. On compte aussi sur le soutien financier des col lectivités territoriales. Le club était présent au marché de Noël à Pontarlier. On organise un concours de tarot le 26 février à la salle Toussaint-Louverture.” La Ville de Pontarlier a déjà donné son accord de principe au club. “Cela entre dans nos objectifs de soutenir le sport handicap. On est actuellement en train de travailler sur l’éla boration des parcours. On avance bien. Un tel événement permettra aussi d’apporter de l’animation au centre-ville” , estime Philippe Besson, l’ad joint aux sports. n

C e club qui a vu le jour en 1986 a pour voca tion de donner des moyens aux personnes en situation de handicap de

pratiquer la compétition en paracyclisme ou en para-athlé tisme. “On s’investit aussi dans la promotion du handicap par l’organisation d’événements. Ce

pour organiser ces champion nats qui se tiendront juste avant les J.O. Paralympiques de Paris 2024. Pour cet événement, on devra aussi s’affilier avec la Fédération Française de Cyclisme et travailler avec le vélo-club” , explique Philippe Zonca, responsable sportif au sein de Handisport Pontarlier Morteau-Maîche. Nancray avait déjà organisé ces championnats en 2013 sous l’égide du comité départemental Handisport du Doubs. Le paracyclisme comprend qua tre disciplines : tandem, solo, tricycle et handbike. “Le projet a été présenté en octobre dernier au service des sports de Pon tarlier. À la différence de ce qui s’est passé à Nancray, on sou haite mettre l’accent sur l’in clusion avec le choix d’un circuit au centre-ville. C’est le public qui viendra ainsi au contact des compétiteurs” , justifie Phi lippe Zonca. 200 para-athlètes sont attendus pour ces championnats qui se dérouleront les 8 et 9 juin 2024.

projet de championnats de France paracyclistes s’inscrit dans cette double dynamique. On a obtenu l’aval de la Fédé ration Française Handisport

Le paracyclisme comprend quatre disciplines dont le tricycle.

Christian VALZER , votre nouveau conseiller SAFTI sur le secteur du Haut-Doubs Le marché de l’immobilier ne cesse d’évoluer. C’est un milieu où il faut savoir s’adapter aux demandes des clients afin de leur offrir le service qu’ils recherchent pour réaliser leur projet de vie. Vous souhaitez VENDRE, ACHETER, LOUER ou ESTIMER GRATUITEMENT votre bien ?

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En bref…

Jeanne d’Arc aimerait pousser les murs Morteau

l Orgue Concert “Chœur, violoncelle et orgue” organisé par lesAmis des concerts d’orgue du Locle (A.C.O.) le dimanche 26 février à 17 heures au Temple du Locle. Avec l’Ensemble Cantocello, Pascal Crittin (direction), Pascal Desarzens, violoncelle et Martine Reymond, orgue. Entrée libre, collecte vivement recomman dée. l Théâtre Mélanie Pugin, metteuse en scène de la troupe de Montlebon les Gaspachos (voir notre article en pages agenda) propose au nom de la troupe, des stages de théâtre “Expérience théâtrale”. Si vous souhaitez essayer sur deux jours cet art qu’est le théâ tre, avec ses bienfaits, expéri menter, se divertir sans avoir à apprendre de texte, juste s’amu ser et pourquoi pas vous donner la première impulsion pour deve nir comédien(ne), n’hésitez pas à vous inscrire à la prochaine session programmée les 17 et 18 juin prochains. Pour plus de renseignements, Mélanie est joi gnable au 06 82 30 30 45 ou via la page Facebook “Expérience théâtrale” ou “Troupe théâtrale de Montlebon Les Gaspachos”.

Arrivé aux limites de ses capacités d’accueil, le groupe scolaire Jeanne d’Arc prépare un projet de construction d’un nouveau self. L’étude de faisabilité démarre.

R ien n’est encore acté, le financement du pro jet n’est pas encore connu, mais l’intention est bien là : le groupe scolaire Jeanne d’Arc se sent un peu à l’étroit. Et son nouveau directeur Ghislain Bonnet le confirme : “De par notre emplacement dans ces bâtiments historiques rue de la Chaussée

au centre de Morteau, nous sommes limités dans nos capa cités d’extension, ce qui nous

oblige à mettre certaines familles en liste d’attente pour l’accueil de leurs enfants. Parce que nous souhaitons donner aux élèves les meilleures conditions d’accueil, nous refusons de faire du rem

“Les élèves sont servis à table, il n’y a pas de self.”

plissage, alors qu’il y a la demande en face. Nous ne vou

Ghislain Bonnet est le nouveau directeur de l’établissement. Il est originaire des Combes. C’est son troisième poste de directeur.

par son prédécesseur Jean-Fran çois Batlogg. Les études de fai sabilité techniques viennent de démarrer. Si le projet est réali sable, viendra ensuite le temps de son chiffrage. Et des éven tuels travaux si l’institution est en capacité financière de les mener. “J’espère que ce projet pourra être confirmé !” conclut le nouveau directeur. n J.-F.H. l L’école regroupe 10 ensei gnants, le collège 27. l Une douzaine de personnels administratifs et techniques com plète l’effectif. l Jeanne d’Arc est sous tutelle d’un conseil d’administration et de l’Organisme de gestion de l’enseignement catholique (O.G.E.C.).

dent plus aux standards actuels de la restauration collective. Les élèves sont servis à table, il n’y a pas de système de self avec du choix dans les menus. Notre pro jet consisterait donc à construire un nouveau bâtiment pour abri ter le self et les espaces du self actuel seraient redéployés pour d’autres activités scolaires” pré sente Ghislain Bonnet. La réflexion avait été entamée

lons pas surcharger les classes” développe le responsable de cet établissement privé qui accueille au total 660 élèves, répartis entre l’école maternelle et élé mentaire (236 élèves) et le col lège situé de l’autre côté de la rue (422 élèves). Les besoins les plus importants se situent sans doute au niveau de la restauration scolaire. “Les bâtiments anciens ne correspon

La cantine est actuellement aménagée sur plusieurs demi-niveaux. Peu pratique.

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Jeanne d’Arc en chiffres

l Le groupe scolaire Jeanne d’Arc propose 3 classes de maternelle, 6 classes de primaire (1 C.P., 1 CE1, 1 CM1, 1 CM2 et deux classes de double niveau CE1 CE2 et CM1-CM2). l Le collège abrite 4 classes par niveau, de la 6 ème à la 3 ème .

l Jeanne d’Arc propose deux sec tions sportives spécifiques : foot et pêche, à partir de la 6 ème , et deux autres partagées avec le collège public Bouquet : gym et handball. l Une nouvelle option est prévue : rugby, en collaboration avec Bouquet.

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Les collégiens sont scolarisés en face des écoliers de primaire et de maternelle. Autre contrainte : Jeanne d’Arc ne dispose pas de gymnase.