Journal C'est à dire 291 - Février 2023

L E P O R T R A I T

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Charles Nicod, l’insatiable globe-trotter Après un an de voyage autour du monde, le jeune Villérier est revenu avec des images, des anecdotes et des souvenirs plein la tête. Il expose une partie de ses photos de voyage jusqu’à début mars au café associatif L’Éco’lette au Bizot. Villers-le-Lac

D e son aventure d’un an à tra vers plusieurs continents, Charles Nicod ne pourra pas tout montrer ni raconter. Pour faire partager une partie de ce qu’il a vécu, le jeune originaire de Villers-le Lac a donc sélectionné une vingtaine d’images, des photos qu’il a lui-même prises, avec sa sensibilité, et qu’il expose en ce moment au café associatif

monde. “La plupart du temps, je dormais en tente ou dans un hamac. Quand c’était impossible ou que les conditions climatiques étaient trop compliquées, je dormais chez l’habitant, et plus rare ment dans des petites pensions ou auberges.” Charles a démarré son périple par la traversée de l’Amérique du Sud, puis des États-Unis, avant de partir explorer

l’Océanie. “Je n’avais pas prévu d’explorer l’Asie ni l’Afrique, ce sera pour une autre fois” dit-il. S’il a traversé des paysages époustouflants de beauté, ce sont les rencontres avec les autochtones qui l’ont

L’Éco’lette, au centre du vil lage du Bizot. Des paysages urbains ou campagnards, des tranches de vie saisies sur le vif, des regards, des ambiances… C’est comme cela qu’il se raconte. Parti le 2 janvier 2022 de

“L’humanité a encore de beaux jours devant elle” estime le jeune homme.

Charles Nicod a posé ses bagages dans le Haut-Doubs pour quelques semaines.

beaucoup marqué, notamment avec certaines tribus. Il s’est également fait quelques frayeurs. “Onm’avait prévenu par exemple qu’en Nouvelle-Zélande, il y a beaucoup de gangs armés. Certains reconnaissables par leur tatouage en forme de bouledogue. Je me promenais dans ce pays quand j’ai vu un jour un gars sortir de sa voiture avec un énorme tatouage de bouledogue sur la tête… J’ai vraiment eu peur, mais tout s’est

Villers-le-Lac, il est revenu de son péri ple 11 mois plus tard, le 2 décembre. Et encore, quand il dit revenu, il oublie de préciser que depuis deux mois, il a encore bourlingué en Europe, Angle terre, et Irlande notamment. L’insai sissable Charles Nicod a tout de même fini par poser ses valises dans sonHaut Doubs natal le 10 février. C’est en stop et en quasi-autonomie que le jeune homme a parcouru le

à travers les réseaux sociaux. De ce voyage, Charles Nicod espère également en tirer un livre qu’il a commencé à écrire. Cette parenthèse voyageuse, Charles s’apprête à la refermer. Formé dans le domaine de l’électronique industrielle, il ne posera pourtant pas ses valises dans le Haut-Doubs, pas plus qu’en Suisse en tant que frontalier. “Je vais repartir au Québec, là où j’ai déjà tra vaillé un an en formation. J’ai signé mon contrat de travail, j’ai trouvé un appartement. Je pense m’y installer pour deux ou trois ans.” Mais Charles a déjà un autre horizon en tête : il compte bien profiter du système qué bécois dit de “congés différés” pour pren dre six mois de vacances après un an et demi de travail, “pour aller à la décou verte de l’Asie” dit-il. L’insatiable voya geur n’a donc pas fini de parcourir le monde… n J.-F.H. EXPOSITION DE SES PHOTOS VISIBLES jusqu’au début du mois de mars Les mercredis, vendredis, samedis et dimanches Café L’Éco’lette au Bizot (centre du village)

la population. Chacun roulait dans son van, je n’étais jamais pris en stop. L’in dividualisme est assez frappant si on le compare aux autres pays que j’ai tra versés, et je me suis aperçu que c’étaient les personnes qui ont le moins qui m’ont donné le plus.Avec toutes les belles ren contres que j’ai faites, toutes les belles personnes que j’ai rencontrées, généreuses et accueillantes, je me dis quand même que l’humanité a encore de beaux jours devant elle” affirme l’aventurier de 25 ans. Charles Nicod avait placé son voyage de près d’un an sous le signe de la liberté. Son appareil photo en bandou lière et muni de plusieurs caméras dont un drone, il en a profité pour jouer les apprentis documentaristes sur ce thème. “Toute personne a le droit de définir sa propre notion de la liberté et d’y prétendre.À travers un recueil pho tographique captant le message porté par chaque rencontre, je veux ainsi ren dre compte des différentes interpréta tions du mot liberté qui existent selon les pays.Ainsi je veux montrer les nom breuses facettes qu’on peut attribuer à cette notion, suivant sa culture, son identité et que chacun peut l’atteindre et la développer” expliquait le jeune homme avant de partir. Régulièrement, il a envoyé de ses nouvelles du monde

bien passé finalement.” Le globe-trotter a eu également quelques petites déceptions.Notamment le long de la Route 66 aux États-Unis où il s’attendait à beaucoup plus d’échanges avec les routards qui l’em pruntent. “C’est aux États-Unis que j’ai sans doute eu le moins d’échanges avec

Il a rapporté de son périple de près d’un an des cen taines d’images

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