Journal C'est à Dire 86 - Février 2004
Le journal gratuit du Haut-Doubs
Une maison médicale à Morteau. C’est l’idée de l’entrepreneur Serge Salvi qui envisage l’installation de médecins, kinésithé- rapeutes et autres dentistes dans les locaux réaménagés de l’entreprise horlogère Ambre. (page 4) Maîche : le centre-ville fait peau neuve. Le chantier débutera dès l’automne. 2 millions d’euros sont investis par la munici- palité pour redynamiser le cœur de ville. Les travaux devraient durer plus de six mois. (page 8) Le Russey : les projets foi- sonnent. La communauté de communes prépare plusieurs projets d’envergure dont la maison des services, la mise en place d’une chauf- ferie bois, la création d’une halte-garderie ou encore la restauration des berges du Dessoubre. (page 11) La Jeanne d’Arc à l’honneur. Gros plan sur une des associations embléma- tiques du Plateau maîchois. (page 10) Les couleurs de Mélanie. À 28 ans, Mélanie Bachmann a fait le choix de vivre de sa peinture. La jeune originaire de Grand’Combe-Chateleu expose au Conseil général jusqu’au 31 mars. (page 24) Venez découvrir notre gamme 2004 de taille-haies et tronçonneuses REMONNAY Motoculture Z.I. Mondey - 25500 MORTEAU Tél. 03 81 67 09 25 Service après vente, dépannage Des conseils de spécialiste Votre revendeur spécialisé : S O M M A I R E
25 février 2004 N° 86
5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 Mensuel diffusé à 21 500 exemplaires - Distribution La Poste I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S Le journal du Haut-Doubs
Quoi de neuf sur le Plateau de Maîche ?
(Dossier pages 8 à 20)
Dans le Haut-Doubs horloger, les cantons de Pierrefontaine-les-Varans, Morteau et Le Russey sont renou- velables. Dans les deux premiers cantons, le conseiller sortant brigue un nouveau mandat. Sur le secteur de Morteau, le départ de Claude Ver- mot suscite des vocations multiples. Une primaire se profile à droite.
Élections cantonales : le Haut-Doubs mobilisé les 21 et 28 mars. (pages 6 et 7) Politique
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R E T O U R S U R I N F O
L’actualité bouge, les dossiers
Montbenoît : le projet de gendarmerie sur les rails
ÉDITORIAL
Sournois Les manœuvres politiques s’exercent parfois discrète- ment, voire sournoisement, à l’abri des regards. Illus- tration. Le journal C’est à dire consacre en ce mois élec- toral, deux pages aux élec- tions cantonales de mars. Particulièrement concerné, le Haut-Doubs horloger sera le théâtre de trois scrutins, dans les cantons de Pierre- fontaine-les-Varans, Le Rus- sey et Morteau. En toute objectivité, la rédaction a choisi de citer tous les can- didats déclarés à l’heure de notre bouclage et d’entendre les argumentations des conseillers généraux sortants et des candidats issus des principales formations poli- tiques représentées dans ce secteur. Seulement, l’un d’entre eux manque à l’ap- pel : Jean Bourgeois, maire de Villers-le-Lac et surtout membre de la communauté de communes du Val de Mor- teau. Contacté, celui-ci a refu- sé de répondre à nos ques- tions au nom d’une promes- se de silence signée par lui et les 7 autres maires des communes membres de la communauté de communes du Val, à la demande de son président Jean-Marie Biné- truy. Motif : un article paru dans notre édition de novembre dernier où nous mettions en cause certains aspects du fonctionnement de la communauté de com- munes. Conséquence de cet- te initiative peu démocra- tique initiée par Jean-Marie Binétruy : les maires - y com- pris ceux avec qui le journal C’est à dire entretient de cor- diales relations - sont inter- dits de parole concernant les sujets relatifs à leur com- mune ! (voir le droit de répon- se en page 5). Seuls quelques- uns osent contester cette déci- sion autocratique. Derrière la bonhomie de façade affi- chée par certains élus se cachent parfois des méthodes dignes des plus sombres régimes anti-démocratiques, témoins d’une époque où la presse était considérée com- me l’ennemie des pouvoirs en place. Un temps qui n’est apparemment pas tout à fait révolu dans le Haut-Doubs. À notre grand regret. ■ Jean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Imprimé à Impram - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2004 Crédits photos : C’est à dire, Nicolas Bouveret. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)
A près le vin et le fromage, le bois. Le projet d’une A.O.C. pour les résineux jurassiens est soutenu par l’ensemble des acteurs de la filiè- re forestière. Il a été présenté officiel- lement le 13 janvier à Malvilliers près de Neuchâtel. Une opération impor- tante aussi bien pour les Suisses que pour les Français. Tous estiment néces- saire de se différencier et de se posi- tionner vers le haut de gamme. La démarche A.O.C. correspond à cette stratégie. À la demande d’un groupe de travail réunissant les acteurs de la filière, l’As- sociation Régionale pour le Dévelop- pement de la Forêt et des Industries du Bois (A.D.I.B.) s’est vue confier, côté français, la maîtrise d’œuvre de l’éla- boration d’une demande d’Appellation d’Origine Contrôlée pour les résineux du massif du Jura. En France, la loi d’orientation fores- tière a été modifiée en 2001. Les pro- duits forestiers peuvent bénéficier du même type de protection et de valori- sation que les produits agricoles et agroalimentaires. Les résineux du Jura sont confrontés à une forte concurrence de bois scandinaves et de produits issus d’autres régions françaises, en évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. N otre région est régulièrement le théâtre d’un tournage. Ce fut le cas, avec Monsieur Bati- gnole, ou l’Adversaire, comme nous l’avions souligné dans nos colonnes. En janvier, c’est Hélène Laurca et son équipe du magazine de Fran- ce 3 nationale “La Ruée vers l’air” qui a fait étape dans le Haut-Doubs. Plus précisément, c’est le pays sau- get qui est mis à l’honneur dans
L a communauté de communes du canton de Montbenoît (C.C.C.M.) attend le feu vert du ministère de la Défense pour lancer la construc- tion d’une nouvelle gendarmerie àMont- benoît. Le dossier est finalisé, le permis déposé, l’architecte peaufine ses plans. L’objectif est de créer deux bâtiments dont un qui abritera la gendarmerie et l’autre 6 logements réservés aux gen- darmes et leur famille. Le projet lancé il y a plus de 3 ans a évolué depuis son origine. L’étude ini- tiale prévoyait des pavillons comme nous l’avions décrite dans une de nos éditions en décembre 2001. Mais, pour des raisons de coût, la communauté de communes a fait machine arrière en allant vers la construction d’un petit col- lectif. Du côté des services de la
C.C.C.M., on explique que le montant de l’opération est “de 1,132 million d’eu- ros subventionnés par l’État à hauteur de 18 %. Le Conseil général devrait lui aus- si apporter sa contribution.” Selon une source proche de ce dos- sier, les autorités auraient donné leur accord pour que le projet puisse enfin se concrétiser. Une décision que la com- munauté de communes savait immi- nente. “Ça fait deux exercices qu’on pro- gramme ce chantier. Il semble que cet- te fois le dossier aboutit.” Cependant, dans le meilleur des cas, les travaux ne commenceront pas avant le mois de juin voire septembre. La collectivité a encore à engager les procédures d’ap- pels d’offres pour missionner les entre- prises amenées à travailler sur le pro- jet. ■
Une appellation d’origine pour les résineux jurassiens
provenance notamment du Massif Cen- tral. Ce qui est vrai d’un côté, l’est aus- si de l’autre. Faute d’avoir des scie- ries, les cantons de l’arc jurassien suis- se exportent une grande partie de leur bois vers la France. De ce fait, les pro- priétaires forestiers suisses doivent tout mettre en œuvre afin d’assurer le maintien des relations commerciales avec les acheteurs comtois. “Le mar- ché est difficile. On subit une concur- rence des pays de l’Est. De plus, la qualité des bois jurassiens est connue. On doit se mobiliser pour formaliser cette reconnaissance” , indique Pier- re Bonhôte, le président de l’asso- ciation suisse pour l’A.O.C. (Appel- lation d’Origine Contrôlée)“ Bois du Jura”. Deux hypothèses sont envisagées, soit deux A.O.C. nationales coor- données, soit une A.O.C. transfron- talière portée par une entité inter- professionnelle unique. Ces travaux permettront de déposer cette année un dossier de demande de recon- naissance en A.O.C. auprès de l’I.N.A.O. (Institut National des Appel- lations d’Origines) côté français et de l’Office fédéral de l’agricul- ture côté suisse. ■
Hommage au pays sauget sur France 3 le 28 février
cette émission diffusée sur la chaî- ne le samedi 28 février à 10 h 40. Le concept du magazine est origi- nal et proche des gens et des pro- duits du terroir qui font l’âme d’une région authentique. Hélène Laurca part à leur rencontre pour faire découvrir aux téléspectateurs une fruitière à comté en expliquant le processus de fabrication du fro- mage. Elle fait aussi une halte dans
une ferme à tuyé, et à l’abbaye de Montbenoît. C’est là, dans l’an- cienne cuisine des moines que Mes- sieurs Nicod (premier ministre) et Querry (membre du gouvernement) vont révéler les origines de la Répu- blique du Saugeais qui a son hym- ne. Plus tard, on découvrira com- ment est fumé le cochon dans le “tuyé” et comment on dégustera le boudin. Hélène Laurca ira jusqu’à
Dommartin pour rencontrer Étien- ne Saillard qui s’adonne à la mar- queterie. Certains téléspectateurs diront peut-être que les gens d’ici connais- sent déjà tout cela. C’est vrai, mais cette émission a une autre finalité. C’est aussi une vitrine du pays sau- get à l’échelle du territoire national via le petit écran. C’est ce qu’on appelle un bon coup de pub. ■
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V A L D E M O R T E A U
Morteau
En bref
Projet de création d’une maison médicale C’est dans les locaux de l’entreprise Ambre que Serge Salvi pro- jette de créer une maison médicale où pourraient s’installer des médecins, kinés, infirmières ou dentistes.
● Radio scolaire Dans le cadre du projet d’action radio en milieu sco- laire franco-suisse “Toi et Moi” initié par Jean-Marie Girardot de Radio collège Villers, des rencontres inter- nationales auront lieu les 12 et 13 mars prochains au Barboux. Elles réuniront dif- férents établissements sco- laires et radio français et suisses. L’objectif est de concevoir plusieurs émis- sions qui seront diffusées le 21 mars sur les radios locales de l’Arc jurassien. Spectacle La troupe de théâtre de la M.J.C. de Morteau pré- sente : “L’amour, côté cour”, un spectacle constitué d’une douzaine de scènes douces-amères de notre temps. Un spectacle qui marie le pathétique et le comique pour évoquer les aléas de la relation amou- reuse sous un jour moder- ne. Après une première à Morteau le 14 février, la piè- ce sera donnée à Noël-Cer- neux le samedi 27 mars et à Pontarlier le samedi 3 avril. Rens. 03 81 67 04 25. ●
L’ entreprise Salvi (peinture, aménage- ment intérieur) rue Fontaine L’Épine à Morteau, se prépare à aménager dans de nouveaux locaux plus spa- cieux situés à quelques pas de son établissement actuel. Elle s’apprête à s’installer dans le bâtiment réhabili- té de la société Ambre. Cet investissement ouvre de nou- velles perspectives de déve- loppement pour Sodex Sal- vi. “Nous occuperons toute la partie de l’ancienne bijou- terie où nous allons créer un show room et un espace de vente. L’intérêt est de pou- voir présenter nos produits sur de grandes surfaces, pour qu’un client se rende comp- te de l’effet d’une peinture appliquée sur un mur par exemple. On veut montrer aux gens ce que l’on sait fai- re en termes de sols, déco- ration, plafonds, aménage- ment intérieur. À l’étage, nous
lement d’un pôle santé qui offrirait de multiples ser- vices de soins. “Nous avons découpé cet espace en quatre modules de 180 m 2 à 240 m 2 . Ils seront totalement viabi- lisés, prêts à accueillir une activité médicale ou para-
aurons nos bureaux” indique Serge Salvi, porteur du pro- jet. Mais avec ses 1 600 m 2 de surface, le bâtiment Ambre est vaste. L’entreprise Sal- vi n’occupera pas la totalité de l’espace. C’est le deuxiè-
médicale.” Pro- chainement, Ser- ge Salvi va réunir ces pro- fessionnels de la santé pour leur faire visiter les
me volet de cette opération immobi- lière. Serge Salvi entend créer une maison médicale dans la seconde moitié du bâti-
Un pôle santé qui offrirait de multiples services de soins.
locaux. La commercialisation des modules débutera en mars, d’abord en direction de ce public spécialisé dans le cadre de la création de la maison médicale. “L’idée est lancée” note Serge Salvi. Si elle devait échouer, les locaux seront loués à des entreprises du tertiaire qui disposeront de locaux neufs pour déve- lopper leur activité. ■ T.C.
ment. L’idée est innovante à Morteau où il n’existe pas de telle structure. “Le bâti- ment est proche du cabinet de radiologie. Nous ne sommes pas très loin non plus du laboratoire d’ana- lyses, il y a une facilité d’ac- cès, un parking, il me sem- blait intéressant de créer un lieu où l’on permettrait à des médecins, des kinés, den- tistes, infirmières, de se regrouper.” Il s’agirait fina-
Serge Salvi : “Il me semblait intéressant de créer un lieu où l’on permettrait de se regrouper à des médecins, des kinés, dentistes, infirmières.”
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V A L D E M O R T E A U
Droit de réponse
La communauté de communes répond Le président de la communauté de communes du Val de Morteau, Jean-Marie Binétruy, a souhaité faire part de sa réaction suite à la publication d’un article dans notre numéro de novembre dernier relatif au fonctionnement de la structure qu’il préside. Jugeant que le contenu de cette réponse comporte certains éléments contestables, la rédaction de C’est à dire a choisi d’apporter quelques commentaires afin de clore ce débat avec tous les éléments d’appréciation nécessaires à une totale compréhension des faits reprochés. Tout cela, en conformité avec les dispositions de la loi du 29 juillet 1881 relative au droit de la presse.
Dans le courrier d’accompagnement de ce droit de réponse, Jean-Marie Binétruy ajoute la phrase suivante : “Je vous signale par ailleurs que les huit maires, lassés de vos attaques partisanes contre l’un ou l’autre d’entre eux, et soucieux, quel que soit le contexte, de la cohésion de leur intercommunalité, ont décidé de ne plus répondre à vos sollicitations.” Précision de la rédaction n° 3 : Faut-il rappeler qu’au moment des élections législatives notamment, c’est sans aucu- ne hésitation que Jean-Marie Binétruy a accepté de répondre aux questions du Jour- nal C’est à dire et de La Presse Pontissa- lienne pour largement exposer son pro- gramme, ce que nous avions fait avec plai- sir. Par ailleurs, la rédaction de C’est à dire reste toujours ouverte aux débats avec l’en- semble des élus du Haut-Doubs.
Précision de la rédaction n° 1 : Contactée par nos soins, la Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (D.D.C.C.R.F.) indique qu’avant la réforme du code des mar- chés publics du 8 janvier 2004, elle était convoquée à toutes les commissions d’appels d’offres sans pouvoir y assis- ter de façon systématique. “En moyen- ne, une seule personne est convoquée à 10 commissions par jour, c’est impos- sible de se rendre à chacune d’elle.” Elle ne supervise donc pas tous les dos- siers d’appels d’offres. Cependant, le cas échéant, si la D.D.C.C.R.F. consta- te une anomalie, elle le signalera sur le procès-verbal soumis ensuite au contrô- le de la légalité. Depuis le changement de code des marchés publics, la D.D.C.C.R.F. est désormais convoquée aux commissions d’appels d’offre des marchés publics d’État et invitée seu- lement aux commissions d’appels d’offres des collectivités territoriales.
Les huit maires de la communauté de communes du Val de Morteau réunis le 22 décembre sur convocation du président, Jean-Marie Biné- truy, considèrent comme diffamatoires pour les élus et pour les services les allégations rapportées par le mensuel gratuit C’est à dire de novembre. Ils tiennent à apporter les précisions suivantes : - l’extension de la compétence assainissement pour la communauté de communes, acceptée à l’unanimité par le conseil communautaire, a été validée par l’ensemble des conseils municipaux à la fois pour des raisons juridiques et fiscales consécutives justement au contrôle de la Chambre régionale des Comptes sur la période 92 à 96 qui ne relève d’ailleurs aucune illégalité. Elle ne modifie en rien le système de consul- tation des entreprises. Depuis plus de dix ans, la communauté de communes procède aux appels d’offres pour le compte des communes en matière d’assainissement. - Ces commissions d’appel d’offres ont toujours été réunies dans le strict respect des procédures imposées par le Code des Marchés publics qui précise qu’en plus des élus (au nombre de 5 titulaires et 5 suppléants et du président) désignés pour la durée du mandat par le Conseil communautaire, doivent siéger le percepteur et un représentant de la Direction Départementale de la Concurrence, de la Consom- mation et de la répression des Fraudes ainsi que dans certains cas lorsque cette commission se réunit en jury, des personnes qualifiées : le Directeur des Services Techniques, le Service départemental d’assis- tance technique pour les stations d’épuration, un représentant des services de l’équipement, ou des professionnels. - Le choix de la commission a toujours été unanime. L’entrepri- se la mieux disante (celle qui offre les meilleures garanties en matiè- re de technicité, de moyens, de délais d’exécution, de stabilité) a tou- jours été la moins disante (celle qui offre le meilleur prix). - En ce qui concerne l’affectation à la communauté de communes de per- sonnels et de locaux indépendants, les maires unanimes reconnais- sent que les coûts de fonctionnement seraient sans doute au moins mul- tipliés par deux (comparaison avec des Établissements Publics de Coopé- ration intercommunale de même population). Il faudrait en effet recher- cher des locaux ou les construire, assumer les charges d’entretien et de viabilisation. Il faudrait embaucher des personnels spécifiques. Le conseil communautaire a d’ailleurs voté à l’unanimité une majoration de la contribution pour frais de personnels de 50 000 qu’elle verse à la ville de Morteau reconnaissant la contribution considérable consen- tie par le bourg centre à ce fonctionnement à la fois très économique pour la communauté de communes du fait de la mutualisation des charges et particulièrement intéressant grâce à la diversité des compétences dont elle peut ainsi disposer. - Les maires de la communauté de communes considèrent enfin comme totalement fantaisistes les affirmations tendant à faire croire que la séparation des collectivités permettrait d’obtenir des conditions plus avantageuses des entreprises lors des appels d’offres. En conclusion, l’ensemble des maires de la Communauté de Com- munes du Val de Morteau, soucieux de la cohésion de leur inter- communalité parfaitement assurée depuis plus de trente ans, condam- nent avec fermeté les articles qui visent, en donnant l’anonymat, à ses détracteurs à jeter la suspicion sur le fonctionnement de cette struc- ture. Ce courrier a été signé par Jean-Marie Binétruy, président de la C.C.V.M., Annie Genevard, maire de Morteau, Jean Bourgeois, maire de Villers-le-Lac, Gérard Colard, maire des Fins, Albert Rognon, maire de Montlebon, Évelyne Boillot, maire de Grand’Combe-Chateleu,
Précision de la rédaction n° 2 : Pourtant, une entreprise locale de travaux publics nous a affirmé ne jamais avoir reçu l’appel d’offres relatif à un chantier datant de 2003, pour lequel elle avait compéten- ce à répondre. Malgré plusieurs demandes écrites auprès de la communauté de com- munes, elle n’a jamais reçu le dossier d’ap- pel d’offres.
Précision de la rédaction n° 4 : Il s’agirait plutôt d’une unanimité de faça- de. Car ce sont bien deux maires de la com- munauté de communes dont nous préser- verons une fois encore l’anonymat pour ne pas les compromettre, qui nous ont volon- tairement signalé avant novembre der- nier, les dysfonctionnements de la collec- tivité que nous avons relatés ensuite dans nos colonnes. Ils ont en effet signé le cour- rier de Jean-Marie Binétruy. Non pas sans remords, puisque l’un d’entre eux, de sa propre initiative, a contacté la rédaction du journal du C’est à dire pour faire part de son désarroi, avant même que C’est à dire ait connaissance de l’envoi de ce courrier signé par les huit maires.
Jean-Paul Bulliard, maire des Gras, Joseph Moner-Banet, maire des Combes et Daniel Boillon, maire du Bélieu.
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C A N T O N A L E S 2 0 0 4
Élections cantonales : 3 cantons renouvelables dans le Haut-Doubs
Du rififi à droite dans le Val… Canton de Morteau La droite est divisée sur le canton de Morteau où le candidat U.M.P. Albert Rognon sera oppo- sé à Jean Bourgeois qui se présente sur la lis- te “majorité départementale”.
Albert Rognon : “Rapidité de décision, rapidité d’exécution” Réaction En même temps que les élections régionales qui ont lieu tous les 6 ans selon un scrutin de listes départemen- tales, les élections cantonales auront lieu cette année les 21 et 28 mars. Ce scrutin est à deux tours. Dans le Haut- Doubs horloger, trois cantons sont concernés : Pierrefontaine-les-Varans d’abord, où Jean-Marie Pobelle brigue un troisième mandat. Le Russey ensuite où l’U.M.P. Daniel Leroux tentera une deuxième élection, notamment contre le maire du Russey, le socialiste Gilles Robert. Et Morteau, un canton à part avec un duel à droite opposant le maire de Montlebon Albert Rognon, à celui de Villers-le-Lac Jean Bourgeois. Ce dernier, à notre grand regret, a refu- sé de s’exprimer dans ces colonnes (voir notre éditorial page 2). Cette primaire sera arbitrée par le conseiller municipal mortuacien Jean-Marie Wakenhut, socialiste. Tour d’horizon des principales forces en présence. Signa- lons qu’à l’heure où nous bouclions notre édition, le dépôt officiel des candidatures n’était pas encore ouvert.
C’ est une droite divi- sée qui se présente aux élections canto- nales de Morteau. D’un côté, il y a Albert Rognon, maire de Montlebon qui est le can- didat investi par l’U.M.P. Et de l’autre, Jean Bourgeois, maire de Villers-le-Lac, sans étiquette, mais de la même couleur politique, se présen- te sur la liste majorité dépar- tementale initiée par Clau- de Girard. Le président du Conseil général, député U.M.P., envoie ses propres soldats aux élections, faisant fi des choix officiels du par- ti. Cette position de l’élu a conduit les instances locales de l’U.M.P. à exclure le 19 février deux de ses membres qui ont décidé de suivre Claude Girard. Ce rififi à droite apporte de la confusion au débat démo- cratique. En particulier sur le canton de Morteau où Jean-Marie Binétruy, dépu- té U.M.P. et Annie Genevard (U.M.P.) qui a des ambitions régionales, apportent sans ambiguïté leur soutien à Jean Bourgeois. On aurait pu sup- poser qu’au nom de cette même logique politique, Jean-
Marie Binétruy, président de la communauté de communes du Val de Morteau, garde finalement sa neutralité dans ces élections en ne soutenant aucun des deux maires de l’intercommunalité. Mais voilà, en politique, la logique a parfois bon dos. Le verdict des urnes scellera l’épilogue de cette division de la droite tenue cependant par un code de bonne conduite. À l’issue des primaires, il est convenu que le candidat de droite (U.M.P., ou majorité dépar- tementale) qui aura reçu le moins de voix, se retire au bénéfice de l’autre. Alors, de Jean Bourgeois ou d’Albert Rognon, que le meilleur gagne. Ce duel sera arbitré, certainement par le F.N., et par la gauche en la person- ne du socialiste mortuacien Jean-Marie Wakenhut. ■ CARTE D’IDENTITÉ DU CANTON : Superficie : 131 km 2 Population : 18 166 Nombre de communes : 7
Soutenu par Évelyne Boillot, maire de Gran- d’Combe-Châteleu et Philippe Schaller, agri- culteur, Albert Rognon, 63 ans, candidat U.M.P., entend porter l’alternative.
C àd : Quels sont vos projets pour le can- ton ? A.R. : Je vais tout d’abord poursuivre les dossiers qui ont été engagés pour les mener à leur bonne fin com-
mettre aussi à l’économie d’évoluer. C’est aussi un pro- jet novateur pour développer le tourisme en s’appuyant sur Villers-le-Lac qui doit être l’aile touristique du canton. Enfin, le conseiller général est un homme de terrain qui doit être à l’écoute, vigilant et bienveillant à l’égard des enfants et des personnes âgées. Un de mes objectifs est de me rendre chaque mois dans une commune du can- ton. Càd : Et l’économie ? A.R. : Le Conseil général contribue à l’économie en tant que donneur d’ordre. Si l’on fait une 2x2 voies, on favo- rise la communication. Quand
Albert Rognon : “Les habitudes sont faites pour être changées.”
on refait un collège, on fait intervenir des corps de métier. Nous participons à l’écono- mie par les projets que l’on mène. Càd : Qu’est-ce que vous apporte votre expérience d’entrepreneur aujour- d’hui en retraite ? A.R. : Mon expérience pro- fessionnelle m’apporte une rapidité de décision et une rapidité d’exécution dans ce qui doit être entrepris. C’est aussi la parole donnée aux darités, sociale, territoriale et financière, avec les communes et l’intercommunalité. Aujour- d’hui, 35 % du budget du Conseil général est consacré à une mission sociale. Je crois que l’on peut dépenser mieux et avec une meilleure effica- cité en améliorant les condi- tions de vie des personnes han- dicapées. En permettant aux plus modestes d’accéder à des logements de qualité, en défen- dant l’allocation personnalisée d’autonomie (A.P.A.), ou enco- re en luttant contre l’exclu- sion : R.M.I., R.M.A. dont la gestion est confiée aux Dépar- tements.
autres. Quand un chef d’en- treprise engage sa signatu- re, il doit l’assumer jusqu’au bout. Càd : Vous aurez contre vous Jean Bourgeois, mai- re de Villers-le-Lac. Tra- ditionnellement, le candi- dat de Villers-le-Lac gagne ces élections ? A.R. : Vous savez, en démo- cratie, tout le monde doit avoir sa chance. Et les habitudes sont faites pour être chan- gées. ■ sont soulevés à l’échelle nationale. Mais localement, quelle réalité ont-ils ? J.-M.W. : Ils ont une réalité locale. Le Rmiste mortuacien, la jeune mère de famille, avec un enfant à Morteau, la per- sonne handicapée sont concer- nées par cela, tout comme une famille qui a besoin d’un loge- ment social. Dans notre région frontalière, où l’immobilier atteint des prix de plus en plus élevés, les gens de reve- nus modestes, qui travaillent en France ont de plus en plus de difficultés d’accéder à un logement de qualité. Càd : Vous n’êtes pas mai- re. Est-ce un handicap pour prétendre à un mandat de conseiller général ? J.-M.W. : Certains conseillers généraux, parmi les plus tra-
me la démo- lition du Sanatorium ou la réno- vation du collège de
“Tout le monde doit avoir sa chance.”
Morteau. Pour ma part, je me sens concerné par l’environ- nement et la qualité de vie de mes concitoyens. Ce sont des bus qui vont des endroits les plus reculés du canton aux écoles. Des routes de qualité pour que les gens se dépla- cent en toute sécurité, et per-
Jean-Marie Wakenhut : “Je crois que l’on peut dépenser mieux” Réaction Candidat du P.S., Jean-Marie Wakenhut, conseiller municipal de Morteau et vice-président de l’Espace Jeunes du Haut-Doubs a des atouts pour réussir.
vailleurs, n’ont jamais été maires. Justement, ils ont pu consacrer tout leur temps à leur mandat. Si je me suis engagé dans cette élection, c’est que je suis sensible à la vocation du Département. Je suis un homme qui est à l’écoute des habitants et de leurs problèmes, un homme proche des jeunes et qui sait travailler en équipe. Un hom- me qui en l’absence d’un autre mandat se consacre pleine- ment à sa mission. ■
C’ est à dire : Votre résultat était honorable aux cantonales de 1998, est-ce que cette fois-ci, la gauche a ses chances dans le can- ton ? Jean-Marie Wakenhut : Je suis en effet encouragé par le fait qu’aux dernières canto- nales, le conseiller général sortant avait été mis en bal- lottage. Au second tour, j’avais recueilli plus de 43 % des suf- frages, ce qui correspondait à une forte progression de la gauche sur le canton. En 2001, il y a eu aussi le résultat des municipales où la liste que je présidais a réuni 46 % des suf-
frages. Je crois que nous avan- çons à petit pas. Ce qui est difficile à évaluer est de savoir comment sera accueillie ma candidature dans les com- munes du canton. Càd : Outre l’économie, l’éducation, ou l’agriculture, le volet social tient naturellement une place impor- tante dans votre projet. Le dépar- tement a selon vous une mission sociale à affirmer ? J.-M.W. : Le département est au cœur de toutes les soli-
“Certains conseillers les
Propos recueillis par T.C.
plus travailleurs n’ont jamais été maires.”
Jean-Marie Wakenhut : “En l’absence d’un autre mandat de maire, je me consacre pleinement à sa mission.”
Càd : Ces grands thèmes
C A N T O N A L E S 2 0 0 4
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Canton de Pierrefontaine-les-Varans Jean-Marie Pobelle roule sur du velours Le conseiller général sortant brigue un nouveau mandat dans ce canton rural avec la route des Microtechniques comme colonne vertébrale. Il n’aura que peu d’opposants à sa réélection.
36, Rue principale 25210 LES FONTENELLES Cuisines - Bain Rangements
La qualité à votre portée…
L e conseiller général du canton de Pierrefon- taine-les-Varans peut dormir sur ses deux oreilles. Les batailles politiciennes que se livrent à certains endroits les prétendants à un poste de conseiller général ne le font pas frémir. Et pour cause, il n’aura quasiment pas d’op- position dans ce canton qu’il tient depuis 12 ans. La gauche pour chacun de ces partis, joueront les trouble-fête. “Je n’ai pas vu beaucoup de gens se manifester pour me suc- céder. J’estime aussi que j’ai encore beaucoup de choses à faire pour ce canton” com- mente-t-il sereinement. En retraite officiellement depuis un an, cet ancien agri- culteur et ex-président du Crédit Agricole de Franche- Comté aura donc tout son temps pour se consacrer aux affaires cantonales. Un can- moribonde n’a pas pu trouver un candidat pour tenter de lui bar- rer la route. Seuls le F.N. et le P.C., avec une candidature annoncée
ton préservé du chômage (moins de 5 %), une popula- tion qui augmente (+ 600 habitants depuis 1992) mal- gré un sensible déséquilibre entre l’Est (région d’Or- champs-Vennes) et le Nord (secteur de Pierrefontaine)… la vie semble un long fleuve tranquille dans les terres élec- tives de Jean-Marie Pobel- le. Pourtant, celui qui est aus- dynamique intercommunale avec le canton de Vercel. Nous venons d’adopter un schéma d’aménagement pour les dif- férents secteurs.” Parmi les projets étudiés figure notam- ment la création d’une zone d’activités sur la commune de Vennes (à proximité des meubles Perrin), zone qui serait dédiée à la filière bois. Des entreprises comme les chalets Myotte-Duquet de Fournets-Luisans seraient notamment intéressées. Autre si maire de Loray depuis 1989, refu- se de ronronner. “Nous sommes depuis plusieurs années dans une
projet en cours, que devra défendre Jean-Marie Pobel- le, la poursuite du chemin de randonnée entre Gilley et la Grâce-Dieu (canton de Bau- me-les-Dames), via Consola- tion. Consolation justement, dont la vocation de centre spi- rituel évoluera progressive- ment en pôle touristique avec hébergement et restauration. “Il s’agit de repositionner le site de façon laïque, tout en lui conservant son caractère spirituel. Ce site constitue un formidable vecteur de déve- loppement pour le canton” esti- me le conseiller général. Irrigué par la route des Micro- techniques, le canton de Pier- refontaine table sur ce moyen de communication pour pour- suivre son désenclavement. “La portion entre les Âges-de- Loray et Épenoy ouvre en sep- tembre prochain et celle qui relie les Âges aux meubles Per- rin sera engagée fin 2005. Dès le mois de mars 2004 sera réa- lisé un tronçon provisoire le long du bois de Loray, qui per- mettra de faire les travaux sur cette portion. Après les tra-
vaux, elle sera transformée en piste cyclable.” Le maintien des services publics, la construction prochaine d’une nouvelle gendarmerie à Orchamps-Vennes (automne 2004), une politique raison- née de développement de l’ha- bitat, comptent parmi les dos- siers que Jean-Marie Pobel- le souhaite défendre dans les 6 prochaines années s’il est réélu. Ce dont peu d’habitants du canton doutent, à moins d’un mois du scrutin. ■
Tél : 03.81.43.70.16 - Fax : 03.81.43.74.73
Une zone d'activité dédiée à la filière bois.
J.-F.H.
Jean-Marie Pobelle s’aligne dans la course aux cantonales pour un troisième mandat.
CARTE D’IDENTITÉ DU CANTON : Superficie : 2 464 km2 Population : 6 894 Nbre de communes : 20 Conseiller général : Jean-Marie Pobelle depuis 1992
Canton du Russey Daniel Leroux retrouve Gilles Robert sur sa route
Le conseiller général brigue un second mandat. Outre une candidature communiste, il devra aussi compter avec celle de Gilles Robert, maire du Russey. Daniel Leroux est soutenu par 20 maires sur 22.
L orsqu’il s’est présenté en 1999 pour succéder à Jean-Fran- çois Humbert, les observateurs n’avaient pas manqué de s’éton- ner de l’étiquette politique affichée par Daniel Leroux, plus assimilé alors à un écologiste bon teint qu’à un libéral. Étiqueté aujourd’hui U.M.P., il n’hésite pas à affirmer son appartenance à la grande famille de la majorité départementale tout en réitérant son attachement à une “écologie de terroir.” En 5 ans, il a su gagner la confiance du président du Conseil général qui l’a bombar- dé président de la commission finances ainsi que celle des maires Leroux. Il s’engage donc confiant dans la course aux cantonales, avec quelques projets dans sa besace pour les années à venir. “Si je ne pouvais faire qu’une seule chose, c’est créer des logements médicalisés pour les personnes âgées dépendantes, pour- quoi pas dans le dernier étage qui reste disponible de la future maison des services. Il y a d’énormes besoins dans ce domaine” commente-t-il. Pour le reste, il souhaiterait géné- raliser les réseaux A.D.S.L. (inter- net haut débit) sur le canton, “gage impératif de l’attractivité économique de son canton, qui sont aujourd’hui 20 sur 22 à sou- tenir sa candidature. Seuls les maires du Russey (et pour cause) et du Bizot ne soutiennent pas Daniel
du secteur” et promet “la program- mation dans les 5 ans d’une caser- ne de pompiers pour Le Russey, implantée vers la future zone d’ac- tivité située derrière Super U.” Il renouvelle aussi son intention de Sans “esprit guerrier” , il compte pour mener à bien ses intentions pour le canton, sur la bonne entente avec le maire du Russey… pour peu qu’il le batte au prochain scrutin des 21 et 28 mars. Car Daniel Leroux rencontre sur sa route Gilles Robert, candidat du P.S. qui se présente pour la troisième fois aux élections cantonales. Mais cette fois-ci le premier magistrat du difficulté. Mais je pense bénéficier d’atouts supplémentaires. Aujour- d’hui je suis maire du Russey et jusque-là je pense avoir fait du bon travail“ dit-il. Dans son bilan d’élu, on retient en priorité la création d’une zone d’activité sur sa com- mune. En prétendant à la fonction de conseiller général, il a des ambi- tions pour le canton et le départe- ment. Sa ligne de conduite est avant tout sociale. “Nous avons besoin de crèches et de structures d’accueil pour les personnes âgées. Pour l’ins- tant, nous avons un projet de mai- Russey a pris de l’assu- rance, sans pour autant nier que la majorité des maires du canton sont acquis à la cause de son adversaire. “Je mesure la
Une caserne de pompiers dans les 5 ans.
Daniel Leroux, maire de Mont-de-Laval, a pris du grade en tant que responsable depuis trois ans de la 1 ère commission
son des services intercommunale, dans laquelle nous allons installer une halte garderie. Je crois que tout cela demande à être musclé et ren- forcé.” La solidarité est un thème qui lui est cher. Cela passe aussi par l’économie. “Il ne s’agit pas d’une politique d’assistance, mais au contraire d’une politique de création d’emploi à travers deux projets. Je veux fixer des entreprises généra- trices d’emploi et défendre le servi- ce public menacé au Russey. Par
exemple, les services de l’équipement ont manqué de disparaître.” Gilles Robert trace son chemin dans un paysage politique local qui ne porte pas les couleurs de la gauche. Mais selon lui, “les esprits évoluent.” Son élection à la mairie du Russey en est la preuve. Il se lance dans la bataille des cantonales en met- tant en avant sa volonté de “réunir et d’unir” , plutôt que son apparte- nance politique. ■ J.-F.H. et T.C.
(économie, finances) au Conseil général.
CARTE D’IDENTITÉ DU CANTON : Superficie : 188,20 km 2 Population : 6 085 Nombre de communes : 22
S P É C I A L P L A T E A U D E M A Î C H E
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Quoi de neuf sur le Plateau de Maîche ?
Le Plateau de Maîche continue à vivre malgré la regrettable annulation du Carnaval cette année encore. Du Russey à Damprichard, de Mont-de-Laval à Charquemont, l’actualité du Plateau reste bouillonnante dans les domaines associatif, éco- nomique ou sportif. À côté des nouvelles du Plateau, ce numé- ro de C’est à dire consacrera plusieurs pages à quelques figures locales, qui contribuent par leur engagement dans des domaines très divers, à donner son identité à cette partie du Haut-Doubs si singulière. Le sec- teur de Maîche servi… sur un plateau. Le centre-ville fait peau neuve Maîche Le projet d’aménagement et de redynamisation du commerce de centre-ville a été adopté en conseil municipal. Les travaux commencent à l’automne, ils dure- ront jusqu’à l’été 2005. Coût du chantier : 2 millions d’euros.
M aîche se paye un lifting . Le conseil municipal du 9 février dernier a approuvé dans ses grandes lignes l’ambitieux projet d’aménagement du centre-ville. À l’unanimité, moins une abstention, celle du conseiller municipal Denis Monnet qui émet un avis réservé sur la réduction de largeur de certaines voiries. “Affirmer le caractère urbain du centre, renforcer son attractivité en redynamisant son réseau com- mercial, mettre en scène les princi- paux équipements ainsi que le patri- moine architectural et urbain du centre” , tels sont les objectifs pour- suivis à travers ce chantier qui devrait démarrer “en septembre ou octobre” selon Joseph Parrenin, maire de la ville. Les travaux d’aménagement du centre-ville se dérouleront en plu- sieurs phases. “Avant de procéder aux travaux proprement dits d’amé-
quelques jets d’eau.” Autour de lamai- rie sera créée une “zone 30 km/h” pour limiter autant que possible les flux de voitures. L’entrée de chaque commerce, notamment dans la rue Charles de Gaulle, sera matérialisée par une zone pavée. Les places de parking au pied de l’église seront aus- si supprimées. D’après un récent
nagement des voiries et travaux pay- sagers, il s’agira d’abord d’enfouir tous les réseaux (électricité, éclaira- ge public, téléphone et câble)” préci- se la secrétaire générale de la mai- rie. Ces travaux se dérouleront au moins jusqu'à la fin de l’année. Ensui- te pourra débuter l’embellissement du centre-ville, dans un périmètre
La place de la mairie est souvent envahie de véhicules ? Ceux-ci deviendront indésirables.
et les commerçants maîchois ont été consultés lors d’une première réunion publique le 19 janvier dernier. Plu- sieurs questions ont fusé, telles que la présence ou non d’arbres dans ce nouveau schéma, le risque d’oc- cupation de la future esplanade de la mairie par des scooters bruyants ou encore le coût de ce projet. D’après les derniers chiffres, ce coût avoisi- nera les 2 millions d’euros T.T.C. “On peut espérer, au mieux, obtenir 76 %
de subventions, ce qui serait très important” précise la mairie. Le maire de Maîche - après avoir laissé passer les élections régionales de mars - annonce pour avril pro- chain l’organisation d’un week-end de présentation du projet, avec expo- sitions, projections vidéo et débat. Histoire pour la populationmaîchoise de s’approprier pleinement ce pro- jet d’envergure. ■ J.-F.H.
qui part de la place de l’église à l’entrée de la pla- ce duChamp-de-Foire, ain- si que jusqu’au carrefour des rues Montalembert, Sainte-Anne et du Mont-
comptage effectué par la D.D.E., le nombre de places total au centre de Maîche serait sensiblement le même, voire supérieure. Joseph Parrenin pense
Un week-end de présentation
du projet en avril.
Miroir. Deux points forts ont été rete- nus par le cabinet d’urbanisme char- gé des études : la place de l’Église et la place de la Mairie. Par exemple, la place de la Mairie changera pro- fondément de physionomie. Finies les places de parking en épi devant l’hôtel de ville, place à une zone amé- nagée de pavés rendue aux piétons et “certainement agrémentée de
quant à lui qu’il y “en aurait peut- être une petite dizaine en moins, au maximum.” (voir le comptage de la D.D.E. ci-dessous). Les sens de cir- culation ne seront pasmodifiés. L’amé- nagement de tous ces espaces se déroulera à partir du printemps 2005 pour se terminer “à l’été 2005” selon le maire. Tous les riverains du centre-ville
Zoom Quelle place pour la voiture ? Nombre de Nombre de places actuelles places après travaux
Rue Montalembert Parking M.A.R.P.A.
16
23
20 + 30
24 + 28
Place Caisse d’Épargne sous-total Montalembert
12 78
15 90
Place de la mairie
14
10
R.D. 437 magasin Roxane à pharmacie centrale
12
15
R.D. 437 magasin Roxane à l’Encrier R.D. 437 boucherie sous-total R.D. 437
10 + 11 sur trottoir
15
0
3
36 + 11 sur trottoir
43
Église le long de la R.D. 464
10 60 70
11 + 4 37 + 16
Église côté château sous-total église
65
Total général
184 + 11 sur trottoir
198
Source D.D.E.
La première ébauche du projet (ici la place de la mairie) tel qu’il a été présenté au conseil municipal.
S P É C I A L P L A T E A U D E M A Î C H E
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Une nouvelle zone d’activités aux Bichets ? Économie Autre projet dans les cartons de la municipalité maîchoise : l’implantation aux abords de la R.D. 437 d’une zone d’accueil pour artisans et entreprises du tertiaire. C’ est un des dossiers sur les- quels la communauté de communes du Plateau maî-
Projet
Ce n’est qu’un lointain projet mais les premières études sont déjà couchées sur le papier. Il s’agi- rait de dévier les centaines de véhicules quotidiens qui traversent le centre-ville. Le contournement de Maîche à l’étude
chois travaillera sans doute dès l’an prochain. Responsable du dévelop- pement économique, c’est elle qui aurait en charge l’étude d’un tel projet qui serait localisé, selon nos informations, entre le hameau des Bichets et les terrains de sport de Maîche. Sur une surface de “3 à 4 hectares” , cette zone d’activités pour-
T out est à imaginer, aucune idée de finan- cement n’est encore arrêtée, les emprises foncières ne sont pas encore précisées, mais la volonté de la muni- cipalité est bien là : il serait nécessaire pour son équilibre
deux possibilités de tracé sont à l’étude. La première consis- terait, à l’entrée de Maîche depuis Saint-Hippolyte, à bifurquer en direction de la Rasse, pour remonter ensui- te à hauteur du cimetière, voi- re du site des Tuileries. La
raient accueillir les entreprises qui en feraient la deman- de, dans des domaines aussi divers que l’artisa- nat ou les services. Si pour l’instant, la mairie de Maîche
Le dernier secteur susceptible d’être aménagé.
futur que la cité maî- choise dispose d’une voie de contourne- ment. Un tel projet ne se réalisera pas dans les toutes pro-
deuxième hypothè- se serait de démar- rer des Bichets pour rejoindre par-der- rière, la zone indus- trielle route de Cer-
Un urbaniste a déjà réalisé
un schéma sommaire.
chaines années. “Si tout est terminé dans 20 ans, ce sera bien” commente le maire Maîche qui souhaite dès maintenant lancer la dyna- mique d’une réflexion sur le sujet. Un cabinet d’architectes a jeté sur le papier les pre- miers traits de ce qui pour- rait devenir la future “voie de contournement et de desserte de Maîche.” “On ne peut pas se contenter de ce flux de voi- tures et de camions dans Maîche” , poursuit l’élu. Selon les premières études,
nay. La portion entre cette zone et la route de Saint-Hip- polyte n’a pas encore été étu- diée. L’urbaniste de Delle Phi- lippe Régnier a déjà réalisé un schéma sommaire de ces hypothèses. Conscient que ce projet d’envergure ne se fera pas du jour au lendemain et qu’il nécessitera aussi l’im- plication du Conseil général, le maire de Maîche affirme qu’il “est nécessaire de s’ins- crire dès maintenant dans une telle réflexion et de com- mencer à y travailler.” ■
reconnaît qu’il n’y a “pas spéciale- ment de demandes de la part des entreprises” , les élus considèrent cette future zone comme une sor- te de vitrine pour le pays maîchois, visible depuis la R.D. 437 reliant Morteau à Maîche. Cet emplace- ment serait le dernier secteur sus- ceptible d’être aménagé aux abords de la départementale. À terme, Maîche souhaite rééquilibrer la pré- sence de son tissu industriel (concen- tré pour l’instant route de Cernay), au profit des sorties en direction de Morteau et de Belleherbe. ■
La communauté de communes de Maîche compterait sur cette future zone pour en faire une vitrine depuis la départementale 437.
P U B L I - I N F O L’agence Havas
devient Thomas Cook
L’agence Thomas Cook située en face d’Intermarché.
Effectif depuis janvier 2004, ce changement se traduit par l’adhésion de l’agence de voyage mortuacienne au sein d’un groupe qui figure parmi les leaders du marché du tou- risme mondial. Pour les candidats au voyage, c’est la garan- tie d’une offre élargie, agrémentée de prestations particu- lièrement attractives. Un nouveau monde s’ouvre à vous.
“P
également pour l’agence mortuacien- ne une nouvelle technique de travail. Thomas Cook dispose de ses propres catalogues de voyages en France et à l’international. Le groupe a de nom- breuses disponibilités hôtelières, un parc de 76 000 lits réservés ou allot- tements. “Avec tous ces outils, on a des productions exclusives qui permettent de mieux répondre aux exigences en termes de destinations, de confort, de sécurité et de prix serrés sans jamais renier la qualité de la prestation. En devenant Thomas Cook, c’est plus facile de proposer des départs à partir des aéroports les plus proche : Bâle, Mulhouse, Zuri- ch, Genève…” L’implication de Thomas Cook dans le monde du voyage et des loisirs ne s’arrête pas là. Thomas Cook, c’est
une flotte de 87 avions, c’est 11 chaînes hôtelières, c’est des rapports privilégiés avec 32 tour-opérateurs implantés dans le monde entier. Le groupe est un partenaire du Club Med. “Pour le client, c’est autant d’avan- tages qui complètent encore la qua- lité de la prestation.” Fondé sur les traces de Thomas Cook véritable inventeur du tourisme moder- ne, à l’origine du concept de voyage organisé, le groupe qui porte son nom cultive ce savoir-faire unique. En se rapprochant de l’association huma- nitaire Care et en rédigeant une char- te éthique du voyage, Thomas Cook affirme sa volonté d’impliquer le voya- geur dans le respect des cultures d’ac- cueil et dans la préservation de l’en- vironnement des pays à destination. Autant de bonnes raisons de s’adres- ser à l’agence Thomas Cook la plus proche de chez vous soit à Morteau,
Maîche ou Pontarlier. “Dans le métier, le plus difficile n’est pas de faire venir les clients mais de pouvoir proposer les produits qui leur conviennent. Avec Thomas Cook, on met tous les atouts de notre côté pour les satisfaire.” Un plus pour cette agence de voyage déjà plusieurs fois primée sur les offres “der- nières minutes”. ■ Thomas Cook Voyages 3 route Prés des Combes 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 20 20 Fax : 03 81 67 63 11
résent dans tous les métiers du voyage et des loisirs, le groupe international Thomas Cook dis- pose de la puissance nous per- mettant de proposer le plus grand choix de destinations au meilleur prix” , indique Marc Guinard, qui gère l’agen- ce en compagnie de sa sœur Cécile.
Second groupe de tourisme européen, troisième acteur mondial, Thomas Cook, c’est près de 28 000 collaborateurs et 3 600 agences implantés aux quatre coins du mon- de. “Thomas Cook est pré- sent dans plus d’une centai- ne de pays. C’est rassurant de savoir qu’en cas de pro-
“Proposer des départs à partir des aéroports les plus proches.”
blème à l’étranger, on puisse traiter directement avec l’agence Thomas Cook locale plutôt que de passer par un inter- médiaire.” Le changement d’enseigne implique
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