Journal C'est à Dire 86 - Février 2004

S P É C I A L P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche

Laval-le-Prieuré

Claude Vienot, bénévole depuis 28 ans Chef de corps des sapeurs-pompiers de Maîche depuis 1992, Claude Vienot est passionné. Il est aussi pré- sident de l’association des jeunes sapeurs-pompiers.

Maire et mère : le double défi de Sophie

S uite au décès de l’ancien maire, Sophie Faivre a été élue le 18 jan- vier à la tête de la commune de Laval-le-Prieuré. Âgée de 34 ans seu- lement, la jeune maman de 3 garçons (10, 8 et 5 ans) est épaulée par l'équi- pe municipale. Conseillère depuis 3 ans déjà, son implication lui avait permis de découvrir le fonctionnement d'une municipalité. “Aujourd'hui, cela deman- de plus de disponibilité et d'implica- tion, précise-t-elle. Le côté relation- nel me plaît beaucoup, le fait de m'in- Depuis le 18 janvier, Sophie Faivre est mairesse d’une petite commune de 35 habitants. Maman de 3 gar- çons, elle doit concilier sa vie de famille et ses responsabilités d’élue.

À 49 ans, Claude Vie- not a derrière lui 28 années de bénévolat auprès des sapeurs-pom- piers de Maîche. Il a gravi les échelons pour être aujourd’hui lieutenant et chef de centre. Il est éga- lement mécanicien auto- mobile au garage Schell à Maîche. Comme les quelques Maîchois qui ne travaillent pas en zone fron-

l’association des jeunes sapeurs-pompiers et for- me une vingtaine de jeunes de 12 à 16 ans à devenir pompiers professionnels. Ajouté à une semaine de garde tous les 15 jours, Claude Vienot donne beau- coup de son temps. “La vie privée en prend un coup, confie-t-il. Mais ce sont les contraintes de tous les pom- piers. Et quand ma femme m’a connu, j’étais déjà pompier.”

talière, il est sou- vent appelé pour les interventions journalières. Le centre en effectue 300 chaque année. “Nous manquons

vestir pour les gens. C'est très enrichis- sant au niveau cul- ture personnelle. Il faut savoir être à l'écoute des habi- tants.”

“La vie privée en prend un coup”, confie-t-il.

“Le côté relationnel me plaît beaucoup.”

Quand il aura atteint l'âge de la retraite, Claude Vienot pense ne pas pouvoir rester

Dans la continuité de la municipali- té précédente, Sophie Faivre et son équipe souhaitent développer les constructions sur la commune, afin d’augmenter les recettes des impôts locaux. Actuellement en plein budget, les réunions se multiplient. “Ces nou- velles fonctions équivalent à un petit mi-temps, estime-t-elle. Je reste dis-

sans une activité. Pour l’heure, le souci premier est la nouvelle caserne qu’es- pèrent tous les sapeurs-pom- piers volontaires. Géré par le service départemental, le nouveau centre de secours se fera vers la gendarme- rie, certainement fin 2006. ■

de personnel sur place, donc nous sortons plus, précise Claude Vienot. Sur 40 sapeurs-pompiers volon- taires, nous sommes seule- ment 10 à travailler à Maîche la journée.” Depuis 1994, Claude Vie- not est aussi le président de

Mère de 3 enfants et maire de sa commune, Sophie Faivre concilie les deux depuis janvier dernier.

prochaines années, tout en tenant comp- te de l'évolution de sa vie de famille. Après un mois et demi seulement d'oc- cupation de ses nouvelles fonctions, il est trop tôt pour en décider. ■

ponible pour mes trois enfants et mon mari. Il faut concilier les deux.” Quant à un prochain mandat, Sophie Faivre a le temps d'y réfléchir. Elle compte déjà voir comment se passeront les 3

L’ACTU DU MOIS

Notre équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions

PRESTATION FAMILIALE : LA NOUVEAUTÉ Au 1 er janvier 2004 est entrée en application la prestation d’accueil du jeune enfant (la PAJE). Selon le Gouvernement, cette nouvelle prestation vise à sim- plifier et améliorer l’aide apportée aux parents de jeunes enfants et ce, pour leur permettre de mieux concilier leur vie familiale et professionnelle.

N otre personnel salarié en Franche- Comté (une juriste et une conseillère accueil) ainsi que les équipes de bénévoles sont à votre dis- position pour répondre à toutes les ques- tions relatives au statut du travailleur frontalier (emploi, contrat de travail, protection sociale, fiscalité, etc.). Venez rejoindre notre association forte de ses 26.500 membres, qui œuvre depuis 40 ans à la défense des travailleurs fron- taliers. Cinq fois par an, vous recevez le Frontalier magazine. Sur demande de votre part, vous pou- vez obtenir le Guide du Transfrontalier (gratuitement à notre siège ou dans nos

antennes ou par la poste contre remi- se d'un timbre de 2 Euros). Une per- manence téléphonique est assurée par les juristes de l’association. Si besoin, un rendez-vous peut être fixé avec une juriste, un spécialiste en fiscalité ou avec un assistant social.

L a PAJE se substitue, pour les enfants nés ou adoptés à compter du 1 er janvier 2004, à l’ensemble des prestations liées à la petite enfance : allocation d’adoption, alloca- tion pour jeune enfant (APJE), allocation paren- tale d’éducation (APE), aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée (AFEAMA), allocation de garde d’enfant à domi- cile (AGED). Les familles qui bénéficient des anciennes prestations continuent de les per- cevoir jusqu’à leur terme. Toutefois, si une nou- velle naissance ou une adoption intervient à partir du 1er janvier 2004, les familles concer- nées bénéficieront alors du nouveau disposi- tif pour chaque enfant à leur charge. La PAJE se décompose en quatre prestations : - une prime à la naissance ou à l’adoption, attri- buée sous condition de ressources. La prime de 808,31 est versée pour chaque enfant à naître lors du 7 ème mois de grossesse, ou pour chaque enfant adopté ou accueilli en vue d’une adoption au plus tard le 2 ème mois qui suit l’ar- rivée de l’enfant au foyer. - Une allocation de base, également attribuée sous condition de ressources. L’allocation d’un montant de 161,66 par famille est versée à compter du 1 er jour de naissance du ou des enfants et ce, pendant trois ans. - Un complément de libre choix d’activité des-

tiné au parent qui cesse son activité profes- sionnelle ou qui décide de travailler à temps partiel pour s’occuper d’un enfant. Il remplace l’APE, mais contrairement à cette dernière, est attribué dès le 1 er enfant. Le droit à ce com- plément est subordonné à une condition d’ac- tivité antérieure variant selon le nombre d’en- fants à charge. - Un complément de libre choix du mode de garde est attribué aux parents poursuivant une activité afin de compenser le coût de l’emploi d’une assistante maternelle agréée ou d’une garde à domicile. Son versement est lié à l’exer- cice d’une activité professionnelle procurant un minimum de revenus. ■ Question/réponse Le contrat de travail que me propose mon nouvel employeur comporte une période d’essai de trois mois. Est-ce légal ? La loi fixe à un mois la durée effective du temps d’essai pour tous les contrats à durée indéter- minée conclus en Suisse entre un salarié et son employeur. Il peut toutefois être prévu par écrit une durée inférieure, ou prolongée à trois mois au maximum.

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Hasna CHARID - Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier

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