Journal C'est à Dire 86 - Février 2004

S P É C I A L P L A T E A U D E M A Î C H E

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La bibliothèque, phare de la culture maîchoise Château du Désert Dépourvue de salle de spectacle adap- tée et de théâtre digne de ce nom, Maîche concentre la plupart de ses animations cul- turelles au château du Désert. Et ça marche.

U ne exposition sur l’Afrique ancestrale (du 2 mars au 25 avril), l’animation peut paraître réservée aux initiés. Il n’en est rien. Fidèle à son créneau, la bibliothèque de

prendre, c’est en quelque sor- te la ligne directrice suivie par la bibliothèque de Maîche, qui noue des partenariats réguliers avec les écoles et les collèges du secteur. Par ailleurs, la

Maîche cherche à allier l’exigence au populaire. À travers toutes les exposi- tions qu’elle accueille (la plupart se font en collabo- ration avec les

salle de lecture de la bibliothèque ras- semble 750 adhé- rents. Expositions temporaires et acti- vités lecture font de l’endroit un petit centre culturel,

“À Neuchâtel, on soutient

à fond le dossier.”

musées de Baume-les-Dames), la bibliothèque draine un lar- ge public. “Ici, on fait un peu office de centre culturel. Nous nous devons d’accueillir le grand public, et notamment les jeunes, mais aussi les plus initiés. Nous faisons en sor- te que les “experts” y trouvent aussi leur compte. On imagi- ne nos expositions comme une page d’encyclopédie à la por- tée de tout le monde” confie Sylvie Lacoste, la directri- ce. Montrer pour mieux com-

modeste par les moyens, ce qui ne l’empêche pas de voir sa réputation grandir d’an- née en année. ■ Exposition “Afrique ancestrale” du 2 mars au 25 avril Fête de l’oiseau (en collaboration avec les Gazouillis du Plateau) du 8 au 16 mai Renseignements au 03 81 64 18 61

Sylvie Lacoste et Judith Mercier, les deux permanentes de la bibliothèque de Maîche, devant l’entrée de la récente exposition “sorcières”.

Damprichard Silvant S.A. achète Créat’Heure et L.B.

Association

C’est une association phare du pays de Maîche. La Jeanne d’Arc compte 480 licenciés répartis dans les différentes activités sportives qu’elle propose. La Jeanne d’Arc a le vent en poupe

Le monde industriel bou- ge sur le pays maîchois. L’entreprise Silvant S.A. de Damprichard vient d’in- tégrer deux sociétés : L.B. à Maîche et Créat’Heure à Damprichard. C’ est officiel ! La socié- té Silvant de Dam- prichard a repris les activités de l’entreprise maî- choise L.B. qui connaissait des difficultés compromet- tantes pour son avenir. La transaction a eu lieu le

nos produits” indique Raphaël Silvant, P.D.G. de la socié- té. Dans l’opération, l’entre- prise de Damprichard a pérennisé à Maîche 14 emplois sur 16. Par contre, L.B. a changé de nom pour devenir Silaque. 2004 est une année impor- tante pour Silvant S.A. qui poursuit sa stratégie de déve- loppement. Elle apporte une valeur ajoutée à son activi- té en absorbant des entre- prises comme L.B. qui n’est pas la seule à entrer dans son giron.Début janvier, Silvant S.A. a aussi repris l’entreprise

L orsque l’on fait le tour d’horizon du paysage associatif maîchois, on ne peut pas passer à côté de la Jeanne d’Arc. 480 licenciés, un ensemble d’activités diverses et variées, des équipes sportives performantes, une participation active aux mani- festations, des événements en prépa- ration, cette association donne sur tous les fronts. Ses membres viennent

Indiscutablement, cette structure est une bonne école. Mais que serait cet- te réussite sans des cadres bénévoles solides ? Ils sont 39 au total à se mobi- liser pour que tous les membres de l’association puissent s’épanouir dans la discipline de leur choix. “Nous avons 290 licenciés de moins de 16 ans. Au- delà de 16 ans, ils sont 169” ajoute- t-il. Ces chiffres montrent que l’as-

nastique. Tout cela se fait en parte- nariat avec la municipalité de Maîche. “En juillet, nous proposons un centre aéré qui dure 3 semaines. L’an- née dernière, nous avons eu 86 ins- criptions différentes” ajoute Jean-Clau- de Borne. Un succès ! Cette structure est en émulation per- manente. Elle envisage même d’ou- vrir encore son champ d’activité. Mais comme d’autres associations, elle est confrontée cette fois-ci au problème majeur de l’encadrement. Créer de nouvelles disciplines implique de trou- ver des gens compétents et formés pour les animer. C’est là que le bât blesse. “ Nous ne voulons pas concur- rencer ce qui se fait déjà en termes d’activités sur le Plateau de Maîche. Si on devait élargir nos prestations, nous irions probablement vers des acti- vités plus culturelles et plus seulement sportives.” Des pistes de réflexion sont à l’étude, mais rien n’est décidé. La Jeanne d’Arc assure son avenir, elle qui est née en 1913. Elle a toutes les raisons d’aborder avec sérénité ses 100 ans qu’elle fêtera dans quelques années encore. ■

17 février 2004. Pour Silvant S.A., spéciali- sée dans la fabrication d’accessoires métal- liques de luxe desti- nés à la maroquinerie et la bijouterie, il y a trois raisons au rachat de L.B. Tout d’abord, cette entreprise dont

Créat’Heure de Damprichard posi- tionnée sur le seg- ment de l’horlogerie bijouterie et maro- quinerie. “Notre objectif aujourd’hui est de faire de la croissance externe” commente Raphaël

“Notre objectif

de tout le Plateau et s’in- vestissent dans une des sections proposées. La plus attractive est le handball puisqu’elle compte 170 licenciés. “Nous sommes affiliés à la fédération française de handball” précise

sociation parvient à drainer un public jeune. “Nous avons aussi une section tennis de table avec 19 joueurs. Les autres disciplines comme la gymnastique, le tir à l’arc, la section éveil de l’enfant sont toutes attachées à la Fédéra- tion Sportive et Culturelle de

aujourd’hui est de faire de la croissance externe.”

“Nous avons aussi une sec- tion tennis de table avec 19 joueurs.”

une des activités principales est le laquage des produits, était un fournisseur de Sil- vant S.A. “Nous avons vu l’op- portunité de préserver un savoir-faire. Ensuite, nous élargissons l’offre des acces- soires de luxe avec la pro- duction de stylos que fabri- quait L.B. Enfin, on peut pour- suivre l’activité laquage pour

Silvant. Cette extension basée sur le rachat d’autres socié- tés montre que Silvant S.A. a le vent en poupe. Actuel- lement, l’entreprise emploie 79 salariés pour un chiffre d’affaires 2003 de 5,5 millions d’euros. Petit à petit, les cartes sont redistribuées dans le pay- sage industriel du plateau de Maîche. ■

Jean-Claude Borne, vice-président de l’association. Il faut dire que cette acti- vité est brillamment défendue par les filles qui évoluent actuellement dans le championnat de Nationale 2. On peut rappeler aussi que c’est à la Jean- ne d’Arc que Raphaëlle Tervel, cham- pionne du Monde de la discipline fin 2003 avec l’équipe de France, a fait ses premiers pas.

France (F.S.C.F.).” Compte tenu de la diversité des dis- ciplines, l’association maîchoise est amenée à se déplacer dans le cadre de compétitions, mais aussi à rece- voir. Le programme 2004 est déjà bien rempli. Le 4 avril, elle devrait orga- niser les championnats de tir à l’arc F.S.C.F. en salle. Les 4 et 6 juin, elle recevra le concours régional de gym-

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