Journal C'est à Dire 164 - Mars 2011
Le journal gratuit du Haut-Doubs
28 mars 2011 N° 164
Le journal du Haut-Doubs
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
Piscines couvertes, écologiques, spas… CES PARTICULIERS QUI SE JETTENT À L’EAU
S O M M A I R E
Le Bélieu : patrimoine en péril. Un habitant du Bélieu relance le projet de valori- sation des ruines du château de Réaumont. La balle est dans le camp des élus et de l’État. (page 7) 22 000 euros de prime au recteur ? Les syndicats d’enseignants dénoncent le système de prime au mérite attribuée au recteur qui l’en- courage, selon eux, à supprimer des postes. (page 8) Villages au top, villages en berne Le journal C’est à dire a décortiqué les derniers chiffres du recensement de l’I.N.S.E.E. Les villages de la bande frontalière poursuivent leur croissance démogra- phique, d’autres périclitent lentement. Résultats. (pages 18 et 19) Le canton du Russey à gauche. En s’imposant face à l’U.M.P. Denis Leroux, le socialiste Gilles Robert remporte une victoire his- torique dans le canton du Russey. (page 20) Le porc comtois fait recette. Les ventes en hausse de saucisse de Morteau et l’arri- vée de l’I.G.P. pour la saucisse de Montbéliard incitent l’abattoir de Valdahon à moderniser son outil de pro- duction. pour augmenter ses cadences. (page 46)
(Dossier pages 21 à 29)
R E T O U R S U R I N F O
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L’association Rhin et Danube renaît dans le Val
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Humilité Le canton du Russey est peut-être le seul du Doubs à avoir fait hon- neur à la démocratie en cette mor- ne période électorale qui vient de s’achever. Avec un taux de partici- pation record de plus de 65 %, il a été le canton le plus civique du département. Exemplaire, il l’a été également du point de vue de l’engagement de deux candidats simples, sincères et impliqués cha- cun à sa manière dans ce canton. Les électeurs ont accordé leur confiance à un homme qui n’est ni d’appareil ni de réseau et qui a construit sa légitimité au fil des ans, à force de rencontres, d’implication locale, d’enracinement à ses terres. Gilles Robert autant que Denis Leroux ont pris la peine, avec tout le sérieux et la proximité que l’on attend du personnel politique, d’aller à la ren- contre des habitants de leur can- ton, de faire de la pédagogie en expliquant à chacun le rôle véritable que joue dans leur quotidien le conseiller général. Loin des nau- séabondes querelles de chiffonniers auxquelles se livrent les partis, ils ont pris leurs électeurs pour des adultes. La classe politique tant cha- hutée, souvent à raison, trouve ici une illustration parfaite du com- portement que l’on attend de ses représentants. L’exemple du Rus- sey est hélas un cas presque isolé tant ailleurs la forme a pris le pas sur le fond. Que dire du taux d’abstention inégalé jusqu’alors de près de 54 % à Morteau, qui a d’ailleurs valu à Albert Rognon l’inédite mésaventure de ne pas être élu au premier tour alors qu’il avait recueilli plus de 55 % des suffrages. Dans ce chef-lieu de canton qui abri- te pourtant un député et une conseillère régionale. Ont-ils seule- ment manqué à leurs devoirs en ne parvenant pas à convaincre leurs concitoyens de l’utilité de se rendre aux urnes ou cette abstention record doit-elle aussi sonner comme l’aveu de leur propre échec ? Que pen- ser aussi des résultats catastro- phiques dans le canton de Besan- çon-Ouest, fief du président du Conseil général en personne qui a attiré moins de 40 % des électeurs aux urnes ! Comment dès lors sié- ger sans remords quand on a été élu dans l’indifférence d’une majo- rité d’électeurs ? Ces “grands” élus seraient bien inspirés de prendre exemple plus souvent sur la modes- tie et lʼhumilité de ces “petits” élus de terrain qui contribuent à récon- cilier le citoyen et la politique. J ean-François Hauser
cipé à la Résistance” rappelle René Binétruy, et qui s’est enga- gée “dans la Première Armée.” Placée sous les ordres du Géné- ral de Lattre de Tassigny, elle a joué un rôle essentiel dans la libération de notre pays. C’est cette génération qui par son engagement a conduit à “l’établissement de la paix et à la construction de l’Union Euro- péenne” rappelle René Biné- truy, membre actif de l’association. En faisant renaître l’association Rhin et Danube dans le Val de Morteau, ces anciens combattants nous invi- tent à perpétuer avec eux le devoir de mémoire.
L e 18 mars, aux Fins, des anciens combattants membres de Rhin et Danu- be étaient réunis en assemblée générale pour faire renaître dans le Val de Morteau cette association qui a été dissoute il y a un an au niveau natio- nal puis départemental. Au ter- me de cette réunion, les 45 membres présents se sont donc prononcés pour la consti- tution d’une nouvelle associa- tion sous le nom de “Rhin et Danube Val de Morteau”. Pré- sidée par Maurice Pidoux, elle est composée d’hommes et de femmes de la génération qui a subi “la défaite en 1940, parti-
Intermarché vend
à nouveau du porc comtois
viande de porc comtoise. Com- me eux, je vis sur place. Faire travailler les locaux est quelque chose de primordiale.” Le boycott par Intermarché s’est achevé en janvier. “C’est un choix de ma part de ne pas pénaliser toute une filière” dit Jérôme Descateaux. De son côté, le président des éleveurs comtois de porcs s’en félicite : “ce que je retiens, c’est que le client aime ce produit. Il était demandeur” ajoute Philippe Monnet qui ne cache pas que les éleveurs sont toujours sur la brèche. Selon lui, il faudrait que le prix d’achat des porcs augmente de 25 à 30 centimes d’euros pour que les produc- teurs puissent faire face à l’augmentation des matières premières. En tout état de cau- se, voilà le consommateur ras- suré.
L es magasins Intermarché de Maîche et Morteau avaient boycotté le porc comtois après l’opération coup-de-poing menée par les éleveurs. Les produits sont à nouveau dans les étals. Rappel des faits. Vendredi 26 novembre, les éleveurs de porcs francs-comtois via la F.D.S.E.A. mènent une opéra- tion coup-de-poing pour dénon- cer la baisse du prix de la vian- de de porc en lâchant dans les allées de l’Intermarché de Maîche trois cochons vivants. Groin levé, ils déambulent dans les allées pendant que la pres- se et les télévisions médiatisent l’événement. Problème, les éle- veurs se sont visiblement “trom- pés” de cible à en croire Jérô- me Descateaux, le président- directeur général des Inter- marchés de Maîche et Mor-
teau… dont les magasins sont en effet les plus gros acheteurs de porc de Franche-Comté avec près de 200 tonnes de viande commandées chaque année aux abattoirs de La Chevillotte à Valdahon. La réaction du responsable de l’enseigne qui dit n’avoir “jamais fermé le dialogue avec ces éle- veurs” n’a pas tardé. Dès le lun- di, soit deux jours après l’opération, toutes les viandes de porc comtoises ont été reti- rées des deux magasins Inter- marché ! Une décision radi- cale conséquence d’agissements et de méthodes que le P.D.G. condamne. Jérô- me Descateaux s’explique : “ils ont cassé une belle mécanique rodée depuis 28 ans. Dans mes magasins, j’ai toujours déve- loppé les produits régionaux notamment en vendant de la
La nouvelle association compte 45 membres.
Energizer est définitivement morte
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capacité de production dans le segment des produits alcalins et que les coûts de production en Suisse sont les plus élevés du groupe” explique la direction. En plus de la fermeture du site de La Chaux-de- Fonds, la société entreprendra diverses mesures de restructuration de la pro- duction aux États-Unis et en Asie. Les collaborateurs du site chaux- de-fonnier ont formulé des pro- positions visant un éventuel maintien du site et un renforce- ment du plan social proposé. Sur cette base, “Energizer a amé- lioré de nombreuses compo- santes du plan social” affirme la direction, notamment en aug- mentant les montants alloués aux services de transition de carrière (outplacement), à̀ la for- mation, aux indemnités pour enfants à̀ charge, aux assu- rances-maladie ainsi qu'aux indemnités de licenciement. Ces discussions ont permis d’augmenter l’enveloppe du plan social qui est passé en fin de négociations à 27,5 millions d’euros.
L a décision que tout le mon- de redoutait est tombée le 9 mars : après trois semaines de consultation (voir notre précédente édition), la direction du géant américain des piles a annoncé “à grand regret” la fermeture de son usi- ne de La Chaux-de-Fonds, lais- sant sur le carreau 226 salariés, dont une quarantaine de tra- vailleurs frontaliers. La fermetu- re devrait être effective d'ici juillet. En novembre 2010, la société- mère Energizer Holdings Inc. (Saint-Louis, Missouri) avait annoncé le lancement d'un plan de restructuration étendu, en vue d'améliorer sa compétitivité glo- bale. Cette initiative était moti- vée par de nombreux facteurs, dont les tendances de dévelop- pement des appareils et ses conséquences sur le segment des piles primaires, ainsi que par un environnement concurrentiel agressif. La fermeture de l'usine de La Chaux-de-Fonds résulte de l’étude entreprise dans le cadre de ce plan, puisque “le groupe connaît un excédent de
Le printemps arrive !
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est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie
B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2011 Crédits photos : C’est à dire, Boîte à Cas-Choux, Jardin Passion, Salon du Val. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.
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Montlebon
Laure, 11 ans, atteinte du syndrome de Prader-Willi
nome, dont le caractère fort la conduit parfois à la colère, autre conséquence de la maladie, est scolarisée à l’école Pergaud en C.L.I.S. (classe d’inclusion sco- laire). En parallèle, elle est sui- vie par le S.E.S.S.A.D. de Mor- teau (service d’éducation spé- ciale et de soins à domicile). L’année prochaine, elle devrait être prise en charge dans une unité localisée d’inclusion sco- laire au collège. Il est même pré- vu qu’elle déjeune avec ses petits camarades à la cantine. Un test pour Laure qui entretient un rapport particulier à la nourri- ture. Et puis il y a les loisirs. Ses parents ne cessent de la moti- ver pour l’inviter à participer à des activités. “Ce sont des enfants qui ont besoin d’être sti- mulés. On tire Laure vers le haut
tant qu’on le peut. Plus elle gran- dit et plus c’est difficile. Elle a tendance à remettre en cause les activités que nous lui proposons, elle nous questionne en perma- nence. Ce n’est pas simple au quo- tidien. La difficulté de dialogue apparaît comme les prémices à la crise d’adolescence.” Il y a une activité à laquelle Lau- re ne dit jamais non, c’est l’équitation. Au contact des che- vaux, elle rayonne de bonheur. T.C. Renseignements : Réunion d’information sur le syndrome de Pra- der-Willi organisée par l’association du même nom le 21 mai à Franois.
La famille Ruprecht a appris à vivre avec la maladie de Laure qui est née avec un syndrome neurogénétique rare. Une vingtaine de cas en Franche-Comté sont recensés, dont deux dans le Val de Morteau.
À 11 ans, Laure a la mali- ce despetitesfillesdeson âge.Maisellen’estpasune enfant tout à fait comme les autres. Elle est née avec le syn- drome de Prader-Willi, une mala- die neurogénétique rare qui s’accompagne le plus souvent de retards moteurs et mentaux, et de troubles de l’alimentation pouvant conduire à l’obésité. En Franche- Comté, on dénombre une vingtai- ne de cas dont deux dans le Val de Morteau(unenaissancesur15000à 20 000 en France). À l’occasion des dix ans de l’antenne régionale de l’association Prader-Willi, Élo- die Ruprecht, la maman de Lau- des stades de la vie et des per- sonnes qui en sont atteintes. Après une grossesse sans encombre, ce n’est qu’à la nais- sance du bébé que les médecins ont établi le diagnostic suite à de multiples examens. “Les enfants atteints du syndrome de Prader-Willi sont hypotoniques, c’est-à-dire qu’ils ne bougent pas” résume Élodie. La faiblesse du tonus musculaire de Laure se traduisait aussi par une absen- ce du réflexe de succion. “Pen- dant quatre mois, elle a donc été alimentée par une sonde. Ce n’est pas facile d’admettre qu’il y a un problème, ça l’est encore moins de l’accepter” confie la maman. Une situation pénible à vivre pour les parents qui découvraient l’existence de cette pathologie neurogénétique avec leur enfant. Pour en savoir davantage, le pre- mier réflexe de la jeune mère a été d’aller chercher des ren- seignements sur Internet. Une démarche qu’elle ne recommande re, parle de cette maladie non hérédi- taire en général, qui connaît des évolutions diverses en fonction
pas au regard de l’abondance d’informations déroutantes et inquiétantes parfois qui circu- lent le sujet. “On trouve des choses très générales alors que chaque cas est particulier.” Aujourd’hui, si elle avait un conseil à donner aux parents confrontés à cette situation, ce serait de se rap- procher de l’association Prader- Willi auprès de laquelle elle a elle-même trouvé une écoute. Finalement, toute la famille a appris à vivre avec cette mala- die pour accompagner Laure dans son développement. Élodie Ruprecht est particulièrement attentive à l’alimentation de sa fille. “Elle n’a pas le réflexe de dement, ces enfants peuvent ren- contrer des problèmes de sur- poids avec toutes les conséquences que cela peut avoir. C’est pour cette raison qu’ils doivent suivre un régime hypocalorique. Dès le début, nous avons été très stricts sur la nourriture” dit-elle. Cet- te rigueur alimentaire, contrai- gnante, sans sucre et sans matiè- re grasse, ne facilite pas l’intégration sociale de ces enfants écartés des goûters d’anniversaire, eux qui ont déjà un tempérament plutôt indé- pendant. Mais Laure se porte bien phy- siquement. Cependant, elle suit une scolarité adaptée à son ryth- me. La jeune demoiselle auto- Élodie Ruprecht avec une photo de leur fille lorsqu’elle était bébé. Depuis, le couple a eu un deuxième enfant, un garçon. Cette seconde gros- sesse a nécessité un suivi particulier. satiété. Comme chez toutes les personnes qui ont le syndrome Prader- Willi, manger, chez elle est une obsession. Rapi-
Inscription au 03 81 48 20 82. www.prader-willi.fr
Ses parents ne cessent de la motiver.
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“J’ai démissionné pour l’intérêt du club” Le président démissionnaire du Football-club Morteau- Montlebon s’explique sur la décision qui l’a amené à quit- ter son poste, six mois à peine après son arrivée. Football
En bref…
Montlebon Videz votre grenier ! À lʼoccasion de la 22 ème gran- de Foire du 1 er mai, le Comi- té d'Animation de Montlebon organisera, comme chaque année, un vide-greniers à l'extérieur, sur la place du vil- lage. Toute personne inté- ressée peut contacter Alain Jacquet au 03 81 67 33 05 ou 06 82 22 94 92 ou sur alain- jacquet@neuf.fr Rugby Le Rugby-club de Morteau annonce l'ouverture de sa bou- tique en ligne sur le site du club (http://rcmorteau.free.fr). Il suffit de cliquer sur le lien “boutique” (en bas à droite) de la page d'accueil. On peut y trouver différents vêtements de qualité du partenaire Dua- rig brodés au logo du club. Montre Suite à lʼacquisition de la col- lection horlogère dʼYves Droz par la communauté de com- munes du Val de Morteau, les tarifs dʼentrée suivants ont été validés : individuel adultes (6 euros), individuel jeunes (3 euros), individuel enfants (moins de 12 ans) : gratuit. Pass Musée de la Montre- Musée de lʼHorlogerie de Mor- teau : 10 euros.
contacts. Je regrette d’autant plus le fait d’avoir été contraint de démis- sionner car je m’étais pas- sionné pour ce club. J’ai peut-être voulu révolu- tionner ce club trop vite. Càd : Étiez-vous en désaccord sur certaines décisions ? P.G. : À mon sens, des choix ont été faits en dépit du bon sens. Comme la priorité mise sur le recru-
tement alors que la vraie priorité est d’obtenir enfin ce terrain synthétique qui nous fait tant défaut. S’il y avait une seule priori- té à privilégier entre le ter- rain synthétique et la mon- tée en C.F.A. 2, c’est clai- rement le synthétique. Avec 20 équipes, c’est un outil qui permettra juste- ment de pérenniser les résultats sportifs et l’engagement des coaches . Et c’est bien le club qui
doit être le fer de lance de ce projet, réalisable très rapidement. Mon grand regret est de ne pas avoir pu mener à bien ce pro- jet jusqu’au bout. Càd : Reviendrez-vous un jour au F.CM.M. ? P.G. : Si on me demande d’aider le club en montant tel ou tel dossier, je le ferai volontiers. Propos recueillis par J.-F.H.
C’ est à dire : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre démission ? Pascal Germann : Juste après mon arrivée au club, j’ai eu plusieurs surprises. La première, flagrante, c’était le manque d’informations sur la façon dont est géré ce club. J’ai demandé des documents de gestion que l’on a eu du mal à me communiquer. Ensuite, les choses sont devenues très compliquées avec l’ancien président et conflit entre nous s’est aggravé. Pour le bien du club, j’ai décidé de partir. Mon départ est donc dû à un conflit de personne entre nous deux. Càd : Vous ne remettez donc pas en cause tout le reste ? P.G. : En juin dernier, on est venu me chercher pour prendre la présidence d’un toujours trésorier du club (N.D.L.R. : Bruno Zaccardi) avec qui les rela- tions se sont com- pliquées. Le
P.G. : Il ne faut surtout pas, d’autant que pendant ma présidence, j’ai renoué d’excellentes relations avec les municipalités de Mor- teau et de Montlebon pour qu’elles continuent à suivre le club dans ses projets. J’ai renoué de très bons
club où je ne connaissais quasiment personne. Je m’y suis impliqué pleine- ment en souhaitant don- ner le maximum d’informations aux membres du comité. Ce club était dirigé à la ver- ticale, j’ai souhaité chan- ger le mode de gestion, en mettant en place un sys- tème d’informations hori- zontal, ça n’a pas été enten- du. Ceci dit, je tiens vrai- ment à souligner que j’ai trouvé en arrivant un super-club, très bon sur le remarquable. J’ai aussi beaucoup de reconnais- sance envers les personnes du comité. Je le répète, si j’ai démissionné, c’est vrai- ment pour l’intérêt du club. Un club ne peut pas vivre dans le conflit. Càd : Ne pensez-vous pas que ce départ pré- maturé peut nuire au club ? plan sportif, avec un encadrement au top autant chez les seniors que chez les jeunes, et une école de foot
“Un club ne peut pas vivre dans le conflit.”
Pascal Germann est arrivé en juin 2010 à la tête du F.C.M.M., il a démissionné le 7 février dernier.
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C’est le printemps des déchets dans les talus ! Les abords de certaines rues de Morteau sont de véritables dépotoirs. Pourtant, ce ne sont pas les poubelles qui manquent en ville. Environnement
D es papiers en pagaille, des bouteilles, des plas- tiques, des mégots à foi- son, des paquets de cigarettes et même parfois des préserva- tifs usagés, les abords de cer- taines rues de Morteau restent de véritables dépotoirs mal- gré l’effort de la municipalité pour les entretenir. Dans le parc du G.R.E.T.A., les canettes de soda lancées par-dessus la clô- ture brillent sous le soleil. Même constat du côté du château Per- tusier. Au centre-ville, des détri- tus sont laissés pêle-mêle dans le sous-sol d’un immeuble régu- lièrement squatté… Ce ne sont pourtant pas les pou- belles qui manquent en ville ! La rue du collège, la rue Saint- Michel, l’avenue Charles-de- rement sensibles. À y regar- der de plus près, ces itinéraires sont ceux fréquentés par les col- légiens et les lycéens qui se ren- dent dans les grandes surfaces de Morteau pour s’acheter de quoi grignoter. Certains ne s’embarrassent pas de l’emballage de la marchandi- se et le jettent négligemment par terre, à quelques mètres d’une poubelle parfois. “C’est flagrant, en période de vacances, il y a beaucoup moins de papiers qui traînent” constate Pierre, un Mortuacien, qui par civisme Gaulle, la rue de la Guron, ou encore la rue Pasteur sont des secteurs particuliè-
mais aussi par exaspération s’est mis à ramasser ces déchets indésirables qui jonchent les abords de son domicile. “Ce qui est plus grave encore, c’est quand les bouteilles de soda ne sont même pas vides ou que l’on trou- ve des sandwiches dans le talus” déplore-t-il. La municipalité de Morteau a pris la mesure du problème. Depuis 2008, elle emploie une personne chargée de ramas- ser ces déchets en bord de rue. “Cet employé communal passe quotidiennement au centre-vil- le. Dans les endroits fréquentés, il y en a partout. C’est un phé- nomène qui existe, si on ne les ramassait pas ce serait pire” observent les services de la mai- rie. ramassés la veille, signe d’un incivisme qui ne recule pas. Pro- blème d’éducation, de négligence, il y a un peu de tout cela dans ces gestes devenus machinaux chez certains jeunes. “Nous avons prévu de mener une action de sensibilisation à destination de ce public près du stade car on s’aperçoit que beaucoup de déchets sont jetés près des tri- bunes” précise la municipalité. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à avoir ce genre de com- portement. L’incivisme des adultes s’apprécie au pied des Chaque jour, rebe- lote, des nouveaux détritus ont pris la place de ceux
“Une action de sensibilisation.”
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bacs de collecte dédié au tri sélectif. Des déchets sont là, négligemment, alors que leur place est en déchetterie. “Ce n’est pas qu’un problème d’adolescence estime la mairie. Les gens pensent que ce n’est pas grave. À partir du moment où ils paient des impôts, ils consi- dèrent que la collectivité peut
enlever ces détritus. Cela ne se fait pas, mais c’est toujours moins pire que de s’en débar- rasser dans un bois.” L’année dernière, la communauté de communes du Val de Morteau a pris la décision de retirer les bacs de collecte de déchets verts après y avoir trouvé des objets qui n’y avaient pas leur place.
Des déchets sont jetés par terre, parfois même au pied d’une poubelle.
Morteau La mairie s’intéresse au bâtiment E.D.F.
dédiés au stationnement et à un dépôt de bennes de tri sélectif. Une étude de faisabilité qui avait été réalisée en 2008 par la S.E.D.D. avait déjà validé le positionnement stratégique de ces terrains ainsi que les conditions économiques de leur aménagement, incluant la construction de logements, d’espaces dédiés aux services publics ou de locaux commer- ciaux.
Vide depuis la fin de l’année dernière, le bâti- ment autrefois occupé par E.D.F. au Clos-Jeune pourrait être racheté par la mairie qui en ferait des logements. L’étude est lancée.
C’ est une des consé- quences du délitement des services publics en milieu rural. E.R.D.F. (Élec- tricité Réseau Distribution Fran- ce) continue à restructurer ses services et c’est dans ce cadre- là que l’entreprise parapublique a abandonné en décembre der- nier son bâtiment du Clos-Jeu- ne (à proximité de la chapelle). E.R.D.F. a regroupé ses implan- tations de Morteau, de Maîche et de Pont-de-Roide au Russey, “centre” de sa zone d’intervention. “Dans ce cadre, E.R.D.F. a informé la commu- ne de son intention d’aliéner sa propriété foncière de la rue du
Clos-Jeune, d'une superficie de 3 265 m 2 ” notent les services de la ville de Morteau. Les élus mortuaciens ont bondi sur l’opportunité de récupérer
cet espace “situé à 5 minutes environ du centre-ville et à proxi- mité de nombreuses sur- faces commerciales” et qui “bénéficie d'une situation privilégiée
Sur le plan juridique, la ville dispose d’un droit de priorité sur tout projet de cession d’un immeuble appar- tenant à l’État ou à
Un terrain d'une superficie de 3 265 m 2 .
des sociétés dont l’État détient la majorité du capital. Le conseil municipal s’est prononcé una- nimement en faveur de cette option. Les négociations ont démarré avec E.R.D.F. en vue d’un accord de vente.
dans une perspective de déve- loppement d'un habitat de qua- lité et d’un commerce de proxi- mité à l’intérieur du centre-vil- le” estime la mairie qui est déjà propriétaire d’une des parcelles voisines, 600 m 2 actuellement
Les services de l’électricité ont définitivement quitté Morteau en fin d’année dernière.
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Le château de Réaumont en attente de reconnaissance De cette forteresse médiévale, il ne reste que quelques ruines qui ne sont pas dénuées d’intérêt. Pascal Cue- not, un habitant du Bélieu, s’est lancé dans une cam- pagne de sensibilisation pour attirer l’attention des élus et des services de l’État sur l’importance qu’il y a à valoriser ce site. Le Bélieu Lors des premières fouilles, des poteries ont été décou- vertes. Elles sont conser- vées pour
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l’instant à la Citadelle de Besançon.
L’ engouement du public pour l’exposition consa- crée au château de Réau- mont lors de la dernière fête du Bélieu a conforté Pascal Cuenot dans ses convictions. Selon cet habitant du village qui se pas- sionne pour l’histoire de cette for- teresse médiévale, il est urgent de sauver et de valoriser les ves- tiges qui peuvent l’être encore. “Sans argent, on ne peut rien fai-
re. C’est le nerf de la guerre. Il s’agit maintenant de monter un projet solide, de le promouvoir intelligemment et de trouver les personnes compétentes pour tra- vailler sur le site” dit-il. Sans intervention, le temps fini- ra par avoir raison de ce bâti- ment historique de 90 mètres de long et de 30 mètres de large. Bâti sur un éperon rocheux, ce château avait une position stra-
tégique offrant une vue dégagée sur tout le plateau du Russey. Sur place, une partie de l’imposant donjon et du mur d’enceinte est encore visible. On distingue également les traces d’un puits et de deux autres tours. “Le nom de ce château apparaît pour la première fois ans les années 1300-1330. C’était le centre de la seigneurie de Réaumont qui englobait les villages alentour” raconte l’historien local Henri Leiser. Il ajoute : “Cette forte- resse s’est trouvée en opposition à Morteau qui était sous la pro- tection de Louis de Neuchâtel. Ils
de consolider certaines parties du château. Des poteries et des carreaux de faïence ont été découverts. Tout s’est arrêté au début des années quatre-vingt- dix, par lassitude sans doute. De son côté, Henri Leiser a conservé toutes les archives pho- tographiques et les documents liés à ces recherches. L’urgence maintenant est de sécuriser le site avant d’envisager de nou- velles fouilles. Une partie du donjon menace de s’effondrer. Les promeneurs qui s’aventurent sur les lieux doivent donc fai- re preuve de prudence. “Il fau-
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se sont faits la guerre pen- dant trente ans.” Le conflit s’est arrêté en 1357. Henri Leiser connaît bien ce sujet. Il faisait partie du petit groupe de béné-
drait entreprendre des travaux. Mais cela ne peut pas être qu’une affaire de bénévoles. Il faut faire intervenir des professionnels” poursuit
(D.R.A.C.). Ils confirment “le caractère emblématique” de cet- te forteresse qui pourrait être protégée au titre des monuments historiques. Les services de l’État précisent encore qu’il y avait beaucoup d’édifices de ce type en Franche-Comté. Aussi impor- tant soit ce château, sans moyens financiers, un programme de restauration des vestiges est illusoire. “Vu le contexte actuel,
ce sera difficile de trouver des subsides pour financer une tel- le opération” suppose Henri Lei- ser. qui estime qu’il faudrait créer une association pour défendre les intérêts du château. De son côté, Pascal Cuenot veut y croire. Il ne désespère pas que les élus locaux finissent par s’approprier le dossier pour le faire avancer. T.C.
“Entre- prendre des travaux.”
voles qui dans le cadre de la sec- tion archéologique de la M.J.C. de Morteau avait entrepris il y a plus de vingt ans des fouilles à Réaumont. L’opération qui s’étala sur plusieurs années a permis de dégager des murs, et
Pascal Cuenot qui estime que ce château est porteur d’une valeur ajoutée touristique pour le Haut-Doubs. Des contacts ont été pris avec les services de la Direction Régio- nale des Affaires Culturelles
Pascal Cuenot souhaite qu’un programme de conservation soit engagé pour sauver les vestiges qui peuvent l’être encore.
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Jusqu’à 22 000 euros de prime pour les recteurs Les syndicats d’enseignant ne décolèrent pas. Selon eux, la modi- fication de la prime au mérite attribuée aux recteurs est une maniè- re de les encourager à supprimer des postes. Le rectorat prétend que les critères d’attribution de cette récompense ne sont pas éco- nomiques mais pédagogiques et éducatifs. Éducation
Le montant de la prime que percevra cette année le rec- teur Éric Martin comme ses 29 homologues en France n’est pas encore arrêté.
D ans le milieu enseignant, on murmure déjà qu’ÉricMartin, le recteur d’académie de Besan- çon, serait promis à une pri- me aumérite de 22 000 euros cette année. Une coquette somme qui correspond au maximum de la récompense allouée par l’État à ses fonctionnaires à condi- tion bien sûr qu’ils remplissent les objec- tifs qui leurs sont assignés. Pour l’instant, le montant de cette prime annuelle ne relève que de la rumeur. Il ne sera défi- que le montant de l’enveloppe soit infé- rieur depuis que le calcul de la prime au mérite a été modifié. Jusqu’ici, tous les recteurs étaient soumis au même traitement : 19 000 euros pour chacun. Ce système est caduc depuis novembre 2010. L’indemnité exception- nelle se décompose désormais en deux volets : une part fixe de 15 200 euros et une part variant de 0 à 6 840 euros qui dépend de la réalisation des objec- tifs fixés par le ministère de l’Éducation Nationale. Cette évolution exaspère les syndicats ni que plus tard dans l’année. Néanmoins, il est possible que le recteur de Besançon, com- me ses 29 homologues en Fran- ce perçoivent ces 22 000 euros. Mais il n’est pas exclu non plus
enseignants. “C’est une prime à la cas- se adaptée à l’Éducation nationale” estime Denis Baron, secrétaire dépar- tementale de la F.S.U. qui enseigne au lycée Victor-Hugo à Besançon. Pour les syndicats, il ne fait aucun doute que cette prime vient encourager les rec- teurs à supprimer les postes. “Cette carotte est une manière de les inciter à agir sans état d’âme. Les recteurs sont dans une fonction obéissante. S’ils n’obéissent pas assez, l’État a la possi- autant paraît-il que cette année. 285 au total, primaire et secondaire confon- dus. “Dans le second degré, on rend 177 postes alors que les effectifs attendus pour la rentrée prochaine sont en haus- se de 183 élèves. Au lycée Victor-Hugo, ce sont 7,5 postes qu’il faut rendre. Pour- tant, les effectifs ne bougent pas. On n’est plus en train de dégraisser le mam- mouth, cette fois-ci on a attaqué la moel- le des os” peste Denis Baron. Le Rectorat est habitué à ce genre d’attaques portées par les syndicats enseignants. Néanmoins, sur la ques- bilité désormais de jouer sur l’aspect financier” s’indigne Nadine Castioni, co-secrétaire départementale du S.N.U.I.P.P. Et des postes, jamais l’Académie de Besançon n’avait eu à rendre
“On a attaqué la moelle des os.”
tion de la prime au mérite, l’administration de la rue de la Conven- tion à Besançon tient à recadrer les choses. Selon les services du Rectorat, son calcul n’a aucun lien avec les sup- pressions de postes. Les objectifs fixés aux recteurs sont d’un ordre “éducatif et pédagogique” , et pas économique. “Apporter aux élèves une aide indivi-
actuelle. “Franchement, le Rectorat se moque des professionnels que nous sommes, des élèves et de leurs parents explique Denis Baron. Car associer la prime au bien-être des jeunes dans les classes alors que par ailleurs on sup- prime des postes, c’est quand même fort de café !” T.C.
dualisée dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité, élever le niveau de formation des jeunes, faire réussir tous les élèves ou prévenir le décrocha- ge scolaire” , c’est sur ce genre de cri- tères que serait évalué le montant de la prime au mérite. Pour les syndicats, ce discours est en parfaite contradiction avec la politique
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Les jardiniers refleurissent avec le printemps Retour à la nature, aux valeurs sûres ou effet de mode ? Le jardin fait un retour en force dans le Haut-Doubs. Une association de passionnés cultive ce loisir. Pro- chain rendez : le grand troc de plantes du 4 juin. Montlebon
En bref…
Cirque Lʼassociation bisontine Passe- Muraille a programmé une jour- née de découverte des activi- tés “cirque” à Morteau vendre- di 20 mai à partir de 17 h 30. Au programme, déambulation jeune public, cabaret cirque… Rens. au 03 81 83 01 08. Spectacle Vendredi 8 avril, spectacle “Dia- bleries et Duperies” à 18 h 30 à la Salle de convivialité du Lycée agricole des Fontenelles. Les diableries sont un mys- tère dans lequel les diables sont mis en scène avec mali- ce et turbulence. Tromperie, vantardise et tricherie sont les maîtres mots de la duperie. Mais en fait, qui dupe qui ? Rens. au 03 81 43 81 26. Jalmalv LʼAssociation “Présence, Écou- te, Accompagnement” J.A.L.M.A.L.V. Haut Doubs pro- pose une conférence “La gra- titude : dire merci à la vie”, mar- di 29 mars à 20 h 15 à la sal- le du théâtre dʼOrchamps- Vennes. Entrée et participa- tion libre. Et si dire “Merci !” était l'une des clés de notre bien-être ? Conférence ani- mée par Rosette Poletti, psy- chothérapeute, conférencière. Rens. au 03 81 67 17 13.
autrefois cultivées pour leurs ver- tus médicinales.” L’association prépare déjà son prochain grand rendez-vous de l’année : les “Rendez-vous au jardin” et le grand troc de plantes qui auront lieu le samedi 4 juin prochain à la salle des fêtes de Derrière-le-Mont (Montlebon). “Le troc se prépare dès mainte- nant pour les jardiniers ama- teurs qui ont envie d’y partici- per. Ils peuvent commencer à fai- re leurs boutures qu’ils pourront techniques, des astuces. Les gens sont toujours fiers de montrer ce qu’ils ont réussi à faire pousser” commente Dominique Sanvido qui a contracté la passion du végétal “depuis toute petite grâ- ce à mes grands-parents qui vivaient en milieu rural.” Comme d’autres membres de l’association, elle organise régu- lièrement des visites de ses “jar- dins d’altitude” , histoire d’échanger quelques secrets avec d’autres passionnés. J.-F.H. échanger sur place contre d’autres. Le troc de plantes, ce n’est pas pour faire de bonnes affaires mais avant tout pour échanger des conseils, des
E n cette fin du mois de mars, la nature du Haut-Doubs s’éveille.On ne peut pas dire que c’est maintenant que les jardins mon- trent leurs plus beaux visages mais c’est en ce moment que tout se joue. Les jardiniers, en ébul- Des formations à la M.F.R. des Fins La Maison Familiale et Rura- le des Fins organise des ses- sions de formation ouvertes à tous entre mars et mai. Après “Lʼart de bouturer” les 28 et 29 mars, dʼautres ses- sions sont au programme : “Greffe des fruitiers” lundi 11 avril en fin de journée, “Taille des arbres fruitiers” jeu- di 14 avril et “Que faire au jar- din” les lundi 2 et jeudi 5 mai. Avec visite du jardin dʼun par- ticulier et conseils avisés de lʼanimateur Cyrille Parratte. 15 euros par cycle de 4 heures.
lition, le savent bien. Ils n’attendent d’ailleurs pas le prin- temps pour s’activer. L’association “Autour d’un jardin”, installée à Montlebon depuis 2009 en regrou- pe une bonne vingtaine qui se réunit tout au long de l’année pour
parler,échanger,se former, sortir et s’enrichir l’un l’autre des techniques et autres astuces en matiè- re de jardinage. Potager, ou d’ornement, car “tous
Le troc de plantes, samedi 4 juin.
les aspects du jardin sont concer- nés. Il y a aussi bien les férus de jardin potager que les passion- nés de fleurs dans l’association” résume Dominique Sanvido, la présidente pour qui “la vision un peu française, un peu Louis XIV des jardins est aujourd’hui totalement dépassée. La passion du jardin s’est élargie à beau- coup de monde” estime-t-elle. L’association “Autour d’un jar- din” s’est installée dans l’ancien jardin de curé attenant au cou- vent des Minimes que lui a mis à disposition la mairie de Mont- lebon. Dans cet espace vert, les membres de l’association ont commencé à introduire de nou- velles espèces, comme “les simples, ces plantes aromatiques
Renseignements au 03 81 67 44 88 ou 03 81 67 53 89
Chaque année, Dominique Sanvido organise des visites de son jardin de rocailles à Derrière-le-Mont.
Avec Ecodoubio le photovoltaïque est encore plus rentable En cinq ans, l’entreprise EcoDouBio s’est construite une solide réputation en Franche-Comté dans le domaine de l’installation de panneaux photovoltaïques. Ce n’est pas lié au hasard.
P u b l i - i n f o
L a société EcoDouBio gère chaque projet avec une précision horlogère. Basée aux Fins, elle est spéciali- sée dans l’étude, la conception et l’installation de systèmes photovoltaïques. Un métier qui ne supporte pas l’à peu près. Elle intervient autant pour les particu- liers que pour les professionnels qui lui font
confiance car ils trouvent auprès d’elle des interlocuteurs compétents capables de les conseiller pour construire un projet en cohé- rence avec leurs besoins et leur budget. “Notre objectif est de trouver la meilleure synergie pour que le client soit gagnant” explique Samuel Jacquet fondateur d’EcoDouBio qui vit son métier avec passion depuis cinq ans.
Ce professionnel démontre au quotidien que l’installation de panneaux photovoltaïques est toujours une opération rentable pour le client. Il avance plusieurs arguments dont le premier est la qualité des équipements. “Je travaille avec des fabricants de panneaux allemands et avec un fabricant français depuis peu. Nos produits sont garantis 25 ans.” Ces systèmes ont un rendement tel, qu’une ins- tallation est amortie sur un délai de 6 à 9 ans si l’on tient compte du prix toujours inté- ressant auquel E.D.F. rachète l’électricité produite par des panneaux photovoltaïques privés. “Le prix est garanti sur vingt ans par E.D.F. Une fois l’installation amortie, les reve- nus liés au rachat de l’électricité par E.D.F. sont au bénéfice du client” explique-t-il. Un exploitant agricole qui construit un nou- veau bâtiment a intérêt a y poser de pan- neaux photovoltaïques puisque les reve- nus liés à la production électrique permet- tront de couvrir les remboursements d’un emprunt. Tout cela se calcule et Samuel Jacquet accor- de une attention particulière à la prépara- tion d’un projet. “On s’occupe de tout : du suivi administratif, des études, de l’installation des panneaux et du suivi de son rendement.” À chacune de ses étapes la qualité est là.
Bénédicte Reveron et Samuel JACQUET à gauche, déplacement chez leur fabricant SOLARWATT (exclusivité région Doubs).
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Les mots pour le dire Le Mortuacien Chafic Zadhdoudi - nom de scène Shaffik Sufira - initie depuis plusieurs années les jeunes Mortuaciens à l’art de la composition à travers des ateliers d’écriture. Il sort son premier album solo le 5 avril. Musique
E n finir avec cette idée préconçue que le hip-hop, le rap et la poésie urbai- ne ne sont pas canton- nés aux banlieues sinistres des grandes villes. Eh oui, àMorteau,
cette culture-là est bien présente, elle touche beaucoup de jeunes, et n’est pas seulement l’apanage d’une certaine couche sociale ou d’une certaine population issue de l’immigration.
Il suffit d’assister une fois aux ateliers d’écriture prodigués pour le C.C.A.S. par Chafic Zadhdou- di à la M.J.C. de Morteau pour s’en convaincre. Tous les same- dis, ce jeune de 25 ans futur édu-
cateur spécialisé qui termine sa formation à Besançon, anime des ateliers d’écriture à destination des adolescents. Le bouche-à- oreille aidant, il a été repéré par le service culturel de la ville dans le cadre du festival annuel de hip- hop programmé en janvier àMor- teau. “Poser des mots sur des idées, c’est ce que j’apprends à ces jeunes âgés de 13 à 21 ans, sur des thèmes qui les intéressent. Puis on tra- vaille sur les rimes et sur l’interprétation. Dans ce groupe très éclectique, chacun s’enrichit de la culture et des idées des autres” résume Chafic Zadhdou- di. De ces groupes de travail est né en 2009 un collectif de jeunes Mortuaciens baptisé “La plai-
doirie d’une jeunesse”, qui écrit ses textes et les met en musique. En parallèle de sa formation et de son contrat au C.C.A.S., l’artiste mortuacien continue à composer, lui qui a écrit ses pre-
“Ma rue est vers l’art” sort dans les bacs le 5 avril. Ce premier album solo à consonance rap tein- tée de jazz et de soul sera dispo- nible dans quelques commerces de Morteau. C’est l’album d’un
miers textes à 13 ans. En 2006, il sort son premier C.D. 6 titres, “avec les moyens du bord.” En 2007, avec
jeune de 25 ans qui a la musique et les mots dans la tête mais tout à la fois la tête sur les épaules.
“Ma rue est vers l’art” dans les bacs le 5 avril.
d’autres musiciens de Besançon, il sort une première compilation hip-hop et les premiers concerts dans les salles régionales s’enchaînent. Il peaufine son tra- vail de composition avec plu- sieurs autres groupes les années suivantes tout en mûrissant son premier album solo.
“Je vis une passion et j’aime la partager dans le cadre des ate- liers d’écriture que j’anime” dit- il. Un premier clip tiré du titre “Lettres de noblesse” accompagne la sortie de l’album. À découvrir notamment sur facebook avec “Shaffik Sufira” en mots-clés. J.-F.H.
Shaffik Sufira, alias Chafic Zadhdoudi, un gamin du quartier du Tremplin qui transmet sa passion des mots.
Artisanat Prix Stars et Métiers : deux lauréats dans le Val de Morteau
Le chantier naval franco-suisse à Villers-le-Lac et l’institut Évasion Beauté à Morteau figurent par- mi les 5 entreprises artisanales du Doubs récom- pensées au prix Stars et Métiers.
bateaux de transport de passa- gers. La fabrication du premier bateau à propulsion électrique sorti du chantier naval fran- co-suisse remonte à 1988. “On a aussi construit en 2000 le plus grand bateau électrique de plai- sance. L’embarcation en ques- tion circule aujourd’hui en Alsa- ce. Elle peut transporter jusqu’à 150 personnes” , explique Ray- mond Michel, le dirigeant de cette entreprise de 12 salariés. navettes des systèmes de pro- pulsion électrique à énergie solaire. “Un bateau électrique, c’est moins polluant, silencieux et ça ne dégage aucune odeur désagréable. Le coût du solai- re électrique revient 10 fois moins cher que le diesel. Il faut quand même compter 10 ans pour amortir l’investissement.” Daniele Roussel-Galle de l’institut Évasion Beauté se dis- tingue en remportant le prix de la dynamique commerciale. Là aussi, une belle marque de reconnaissance pour une affai- re qui n’a cessé de se diversifier dans les activités du bien-être et de la détente. Et ça continue. Pour preuve, cette extension de 100 m 2 entreprise récemment et qui symbolise bien cette volon- té d’amélioration constante. Il y a encore et c’est tant mieux, de la ressource dans le tissu commercial et artisanal du Val de Morteau. Toujours à la page des innovations technolo- giques, le constructeur de bateaux villérier a installé sur ses propres
O rganisé par les Banques Populaires et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, le prix Stars et Métiers honore les chefs d’entreprises artisanales pour leur savoir-faire et leur réussite en matière d’innovation technolo- gique, managériale, commercia- le et stratégique. En 2010, plus de 2 000 candidats de tous les métiers de l’artisanat et de tou- te la France ont participé aux sélections départementales et
régionales. Dans le Doubs, la remise des prix s’est déroulée le 17 mars dernier à Besançon. Sur les 5 lauréats doubistes, 2 sont ins- tallés dans le Val de Morteau.
Le chantier naval fran- co-suisse s’illustre dans la catégorie “stratégie globale d’innovation”. Juste récompense
Une juste récompense.
d’une dynamique axée sur la mise en application des éner- gies renouvelables dans les
L’équipe du chantier naval vient tout juste d’inaugurer la sortie de son dernier bateau électrique à énergie solaire.
Remerciements à toutes les entreprises et artisans locaux : Electricité/climatisation : BALOSSI-MARGUET Plomberie : GIRARD JEAN-LOUIS Menuiserie/Agencement: F-C AGENCEMENT Plâtrerie/Peinture : CHATELAIN MICHEL
Carrelage : CUENOT MICHEL-JEAN Serrurerie : REMONNAY DANIEL Maçonnerie : BONJOUR JEAN-MARC Voilage : DUBOIS JEAN-MICHEL Architecte : GERALD GUILLAUME Maître d’Oeuvre : FLORENT LAMBERT
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Environnement L’eau du robinet
est-elle toujours propre ? L’eau du robinet de toutes les communes du Doubs est régulièrement analysée par les services de la D.D.A.S.S. Si parfois leurs conclusions sont inquiétantes, l’eau n’est pas impropre à la consommation.
C hacun d’entre nous peut connaître la qualité de l’eau qui coule au robi- net. Pour cela, il suffit de consulter le site Internet du ministère de la Santé qui met en ligne les résultats des ana- lyses menées régulièrement dans toutes les communes de France par les services des direc- tions départementales des affaires sanitaires et sociales. Par exemple, pour Morteau, on peut lire que le dernier prélè- vement daté du 22 février 2011 ne présente pas d’anomalie. “L’eau d’alimentation est confor- me aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés.” Idem pour les communes de Montlebon, Grand’Combe-Chateleu, Le Rus- sey, Maîche, Charquemont ou Gilley. Sur l’ensemble de la ban- de frontalière, l’eau du robi-
net est globalement de bonne qualité. Mais il y a quelques com- munes où elle présente des ano- malies qui ne signifient pas cependant qu’elle est impropre à la consommation. Aux Alliés par exemple, la conclusion sani- taire du prélèvement du 22 février dernier indique que
sicochimique en raison de la tur- bidité, ce qui entraîne des désa- gréments pour les usagers, nuit au traitement de désinfection et renforce les risques de contami- nation microbiologique.” Rien que ça ! Telles qu’elles sont formulées, ces conclusions ont de quoi
la qualité de l’eau est “non satisfaisante”. Elle contient selon la D.A.S.S. “des coliformes totaux indicateurs d’une contamination micro- biologique. Aussi cette eau peut être à l’origine,
effrayer les consomma- teurs. Pas de panique ! Les services de la D.D.A.S.S. sont rassu- rants. Ces commentaires ne sont pas des inter- dictions à boire l’eau du robinet. “Il faut com-
“Des améliora- tions à apporter.”
Pour s’informer, les consommateurs peuvent consulter le site Internet du Ministère de la Santé qui met en ligne les résultats des analyses commune par commune.
la direction des affaires sani- taires et sociale du Doubs. D’ailleurs, si l’on fouille dans l’historique des analyses des communes, on remarque qu’il y a souvent une alternance entre les résultats qui ne présentent pas d’anomalie et ceux qui en présentent. En cas de non-confor- mité, des mesures seraient prises immédiatement pour interdire la consommation de l’eau. Selon la D.D.A.S.S., la qualité de l’eau distribuée a plutôt ten-
dance à s’améliorer. Dans un rapport de 2009, elle indiquait même que 93 % de la popula- tion du Doubs est alimentée par une eau de bonne qualité ou de qualité satisfaisante sur un plan bactériologique. La qualité de l’eau n’est pas homogène à l’échelle du terri- toire national. “Il a des régions agricoles où il y a des problèmes de nitrate plus grand. Ce n’est pas le cas de la Franche-Com- té indique la D.D.A.S.S. En
chez des personnes particuliè- rement sensibles, de troubles gas- tro-intestinaux.” Les résultats ne sont pas très bons non plus pour le village d’Arc-sous-Cicon, où l’eau pré- levée le 12 janvier “ne respecte pas les exigences de qualité phy-
prendre qu’il y a des améliora- tions à apporter mais que nous ne sommes pas en présence d’une eau non conforme. Il n’y a plus de commune où l’eau est non conforme. Il faut être prudent par rapport à l’interprétation de ces bulletins ponctuels” rassure
revanche, notre territoire est plus sujet à des problèmes de bacté- riologie liés à la nature du ter- rain karstique qui favorise des circulations d’eau rapide.” T.C. Renseignements : http://www.sante.gouv.fr/ resultats-du-controle- sanitaire-de-la-qualite- de-l-eau-potable.html
Animation Et si vous appreniez à jongler ?
Chaque vendredi soir, ils sont quelques-uns du Val du Morteau à passer la frontière, direc- tion La Chaux-de-Fonds pour aller s’adonner à leur discipline favorite : le jonglage.
bâtons de feu, des diabolos, bref, chaque jongleur à ses objets de prédilection. Le club de La Chaux-de-Fonds accueille les jongleurs confir- més, mais également les novices qui veulent s’initier à cette acti- vité. “Les personnes que ça inté- resse peuvent venir sans équi- pement, pour essayer” indique Nicolas. Les débutants seront conseillés par des jongleurs qui ont plus d’expérience et qui leur dévoileront les secrets d’une technique spectaculaire. Renseignements : Séance tous les vendredis soirs de 18 heures à 20 heures en dehors des vacances scolaires Collège de l’Ouest à La Chaux-de-Fonds, rue du Temple Allemand 115 E-mail : jongleriesuis- se@gmail.com
A pprendre à jongler est avant tout une question de patience. Ceux qui pratiquent cet art du cirque vous diront tous qu’ils ont commencé par laisser tomber les balles et à la ramasser inlassa- blement avant de parvenir à les faire tourner entre leurs mains avec une facilité déconcertante pour ceux qui découvrent l’exercice. Dès l’âge de sept ans, quand le corps a atteint une certaine maturitémotrice,on peut se fami- liariser à cette technique. À La Chaux-de-Fonds, il exis- te un club de jonglage dont un certain nombre de membres sont
domiciliés dans le Val de Mor- teau. Chaque vendredi, ils pas- sent la frontière pour aller s’adonner à leur discipline favo- rite. “C’est une activité assez phy- sique. Tout est question de ryth- me. C’est un art. Au fur et à mesure que l’on prend de l’assurance, on travaille le sty- le, on réalise certaines figures.
À ce moment-là on com- mence véritablement à prendre du plaisir” explique Nicolas, un
“Prendre du plaisir.”
Français membre du club. Il est possible de jongler avec tout ou presque. Des balles évi- demment, mais également des massues (sortes de quilles), des
Une démonstration de jonglage à la campagne.
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