Journal C'est à Dire 164 - Mars 2011

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É C O N O M I E

Orchamps-Vennes La promotion du sport par l’économique

Terroir I.G.P. : la saucisse de Montbéliard sur la bonne voie

dez-vous tous les 2 mois.” Le premier s’est tenu le 2 mars. Le débat était axé sur les simi- litudes entre le sport de haut niveau et l’entreprise. Deux beaux champions ont accepté d’y par- ticiper bénévolement. La biath- lète Sandrine Bailly et Francis Mourey, plusieurs fois champion de France de cyclo cross. Les questions en lien avec le déve- loppement durable, la banque, les ressources humaines, le risque pénal figureront au menu des prochaines réunions qui seront animées par des intervenants spécialisés. La formule semble appréciée par le tissu économique oricampien. 27 entreprises ont déjà adhéré à Sport promotion. “On a l’objectif d’arriver à une quarantaine en sachant qu’on s’adresse aux arti- sans, P.M.E., professions libé- rales, voire des agriculteurs.” Peu importe la forme, la taille, l’activité, pourvu qu’on partage la même passion du sport. Les fonds récoltés seront ensuite redistribués à tous les clubs mais uniquement à destination des jeunes. Et Cédric Muller insiste sur ce point. “Pas question de financer les équipes premières ou les frais de déplacement. Cet argent servira à l’achat de maté- riel, à la formation des éduca- teurs bénévoles ou encore à l’organisation de sorties pour offrir aux jeunes la possibilité d’assister par exemple à une bel- le affiche sportive de haut niveau.”

C’est l’objectif de l’association oricampienne “Sport promotion” qui a organisé en mars sa première table ronde publique en présence de Francis Mou- rey et de Sandrine Bailly.

L e comité national des I.G.P. de l’Institut national de l’origine et de la qualité vient d’approuver le projet de cahier des charges Saucisse de Montbéliard dans la pers- pective de son enregistrement en indication géo- graphique protégée par la Commission euro- péenne. “Pour que l’I.G.P. soit définitivement vali- dée, il faudra encore un à deux ans avant que le dossier ne revienne du parlement européen de Bruxelles, lâche Michel Delacroix, président de l’association Morteau-Montbéliard. C’est une bon- ne nouvelle.” Comme la saucisse de Morteau, la Montbé- Comme sa sœur de Morteau, la saucis- se de Montbéliard bénéficiera du label indication géographique protégée.

I mpossible aujourd’hui pour un club de fonctionner sans orga- niser loto,souperdansant,calen- drier ou autre programme. Aussi efficacessoient-elles,cessolutionsne correspondent plus forcément aux attentes des partenaires. “On peut s’interroger sur l’intérêt de mettre un encart publicitaire dans un support à rayonnement très limi- té” , explique Cédric Muller, chef d’entreprise qui s’occupe des rela- tions extérieures au sein de l’association sportive d’Orchamps- Vennes. Mais comment fédérer autre- ment les entreprises autour du sport local ? D’abord en raison- nant collectif à l’échelle d’un ter- ritoire, en l’occurrence le Val de Vennes. “On se concentre pour l’instant sur les entreprises du

Val de Vennes mais le cercle n’est pas fermé. Sport promotion s’apparente à un mini-club affaires sans en avoir le statut. Pourquoi ce choix ? Le club affaires n’ouvre pas à des réduc- tions d’impôts.” Contrairement aux adhérents de Sport promo- tion qui après avoir versé la coti- sation annuelle de 300 euros en retouchent une bonne partie sous forme de déduction fiscale. La différence ne s’arrête pas là. La finalité du club affaires s’articule surtout autour des ren- contres inter-entreprises. Celle de Sport Promotion cherche davantage à joindre l’utile à l’agréable. “On organise des ren- contres thématiques pour échan- ger sur le monde de l’entreprise. Pour 2011, on est parti sur 5 ren-

liard obtiendra donc le fameux label qui permettra seulement aux producteurs locaux de produire ce mets, plus petit en taille que la Morteau car fabriqué avec l’intestin grêle. La renom- mée de ce produit de terroir doit beaucoup aux “Com-

La saucisse de Montbéliard, plus petite en taille que sa sœur, la Morteau.

Une démarche engagée depuis 1993.

nelles, la véritable saucisse de Montbéliard est soumise à des normes de qualité rigoureuses garanties par l’apposition d’un scellé portant la mention “Les Compagnons du Boitchu”. Plu- sieurs caractéristiques sont retenues : l’arôme de fumé obtenu grâce au bois et à la sciure des résineux locaux et le goût de viande légèrement relevé par des épices ou des aromates, avec sys- tématiquement la présence de cumin ou de poivre. Il est aussi précisé que la saucisse de Montbé- liard est fabriquée dans les quatre départements de Franche-Comté, que sont le Doubs, le Jura, la Haute-Saône et le Territoire-de-Belfort. Ce n’est pas étonnant qu’elle arrive en troisième position des symboles de la région après Peu- geot et le Football-club de Sochaux-Montbé- liard.

pagnons du Boitchu”, confrérie créée en 1977, à l’initiative des maîtres charcutiers du pays de Montbéliard. En patois du pays, le boitchu dési- gnait le couperet destiné à hacher les viandes. Aujourd’hui, la saucisse de Montbéliard peut être fabriquée partout en France et les maîtres charcutiers se battent contre ces “vraies fausses saucisses de Montbéliard.” L’I.G.P. leur permet- tra de labelliser leur produit. Pour certains transformateurs, cette démarche engagée depuis 1993 a été longue à se dessi- ner. Fabriquée selon des méthodes tradition-

La première rencontre s’est déroulée le 2 mars dernier à Orchamps-Vennes en présence de la biathlète Sandrine Bailly et de Francis Mourey, le champion de cyclo-cross.

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