La Presse Pontissalienne 285 - Octobre 2023

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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OCTOBRE 2023

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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N° 285

IMMOBILIER LA CRISE VA-T-ELLE ATTEINDRE LE HAUT-DOUBS ?

le dossier en p. 20 à 28

Les cimetières pontissaliens Histoires et anecdotes d’outre-tombes… Pontarlier p. 16

La saison des comices Pourquoi toujours autant de succès ? l’événement p. 6 à 8

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’au 21 octo obre jusqu

r.com r.grandlitie www.pontarlie 03 81 38 80 68 » « Les Grands Planchants PONTARLIER Literie Girard

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2 Retour sur info

La Presse Pontissalienne n°285 - Octobre 2023

Retour gagnant pour la Haute Foire

Le secteur des T.P. réclame plus de chantiers, les maires lui répondent

E lle était attendue après quatre ans d’absence. La Haute Foire de Pon tarlier aura finalement attiré 23 000 visiteurs le mois dernier. De quoi satisfaire l’organisateur Micropolis pour le compte de la Ville de Pontarlier. Un retour gagnant estime Didier Sikkink, le directeur de Micropolis : “Nous avons gagné le match, même si ce n’est pas avec un score historique” image-t-il, allusion aux 24 500 entrées enregistrées en 2019. La dif férence selon lui : la clientèle suisse qui a un peu boudé l’événement, et les visiteurs

à gérer et on ne s’y retrouvait plus forcément au milieu des autres stands” note Éric Fevrier le président du syndicat. Une année sur deux, hors Haute Foire, le syndicat continuera à organiser une coulée du mont d’or en ville avec les associations. Ce sera le cas en septembre 2024. Et les années impaires, une autre manifestation sera organisée par le syndicat dans un village de la filière mont d’or. “Nous réfléchissons encore à la meil leure formule, cette fête du mont d’or aura donc lieu en 2025” ajoute le président. ■

et producteurs qui ne venaient que pour la traditionnelle Cou lée du mont d’or qui n’a plus lieu dans le cadre de la mani festation. La satisfaction est malgré tout de mise pour les organisateurs et les 240 exposants. “On a fait carton plein en nombre d’exposants, on a dû en refu ser. L’association des com merçants Grand Pontarlier était également très satisfaite, tout comme la Ville. Une chose est sûre : le Haute Foire reviendra en 2025 à Pontarlier” poursuit Didier Sikkink. C’est la seule manifestation du secteur qui

nécessite le montage d’un aussi grand chapiteau de 4 600 m². Le budget de cette structure provisoire - 120 000 euros - représente le tiers du budget global de la Haute Foire. Une structure en dur ne serait sans doute pas de trop pour le Haut-Doubs. De son côté, le syndicat du mont d’or qui n’est plus par tenaire de la Haute Foire, change de formule. “Il n’y a aucun souci avec la Ville ou avec Micropolis. Seulement, nous souhaitons changer de formule. La présence à la Haute Foire est assez lourde

L e Carrefour des collectivités locales dont la 11 ème édition se tient à Micropolis en ce début d’octobre est le rendez-vous qui ras semble élus, services, entreprises et acteurs des travaux publics. L’occa sion de tâter le pouls de l’économie régionale qui dépend, en partie, des commandes publiques des collecti vités locales. Le discours n’est pas le même entre d’un côté la fédération régionale des travaux publics repré sentée par son président Vincent Martin qui alerte sur une situation qu’il juge “délicate. Nous sommes à mi-mandat et on a trois mois de retard sur les commandes publiques. C’est assez inquiétant car on sait qu’en fin de mandat, il ne passe plus grand chose en termes de commandes publiques. Il faut absolument que ça bouge !” incite Vincent Martin.

Et de l’autre, représentant tous ses collègues en tant que président de l’association des maires du Doubs, Patrick Genre qui n’a pas manqué de répliquer au président des T.P. lors de la présentation de ce 11 ème Carrefour que “la situation est extrê mement compliquée à gérer pour des communes ou des communautés de communes qui n’ont plus aucune marge de manœuvre financière et dans un contexte où le prix des chan tiers flambe de 20 ou 30 % alors que nos budgets, eux, ne peuvent pas augmenter d’autant puisque nous n’avons quasiment plus aucun levier sur la fiscalité locale” répond Patrick Genre. Le président des maires du Doubs ne cache pas ses inquiétudes sur les capacités d’investissement des collectivités locales d’ici la fin du mandat. ■

Ils sont les nouveaux Ambassadeurs de l’absinthe

I ls sont une douzaine au total. Un auteur et réalisateur, Ber trand Vinsu, une autrice, Line Dubief, et le graffeur Benjamin Locatelli. Trois bénévoles qui donnent de leur temps aux Absinthiades tous les ans : Martine Meulle, Rémy Doucet et Laurent Vermot. Deux col lectionneurs : Marcel et Jac queline Vincent. Deux jeunes distillateurs : Manon Hely, la directrice de la Distillerie Pernot et Nicolas Palou, le directeur

de la toute nouvelle Distillerie Burgundy Distilab à Dijon qui vient de sortir ses deux pre mières absinthes. Une élue : Daniella Thiébaud-Fonck, l’ad jointe pontissalienne à la Cul ture. Un représentant de la presse régionale : Jean-Fran çois Hauser, le directeur de votre journal La Presse Pon tissalienne. Et enfin un acteur de la Route de l’Absinthe : Jean-François Nicolet, le direc teur du Tuyé du Papy Gaby.

La promotion 2023 des Ambassadeurs du Pays de l’Absinthe.

Toutes ces personnalités ont été élevées le 30 septembre dernier au rang d’Ambassa deurs du Pays de l’Absinthe par Philippe Chapon, le vice président du Pays de l’Absinthe et par les membres de l’asso ciation des Amis du musée de Pontarlier organisatrice des Absinthiades. Une fois de plus,

la manifestation a rempli sa mission de mieux faire connaî tre l’absinthe, avec des visiteurs venus parfois de très loin à Pontarlier pour échanger leurs connaissances sur ce breuvage que ces nouveaux ambassa deurs s’engagent à promouvoir, chacun dans leur discipline. ■

Patrick Genre en tant que président de l’association des maires du Doubs a alerté sur les capacités d’investissement des communes et communautés de communes.

Éditorial Chute

en bout de chaîne, cette crise du logement touche aussi les plus précaires. Ceux qui se disent opposés à la construction de logements par idéologie devraient aussi avoir en tête que dans notre pays, qui reste malgré un certain déclassement une des principales puissances au monde, il reste plus de 330 000 personnes sans toit selon les derniers chiffres de la Fondation Abbé Pierre. Il y a dix ans, ce chiffre était deux fois inférieur… Pour eux non plus, ce ralentissement n’est pas une bonne nouvelle. Pour autant, faut-il cesser de miser sur l’immobilier ? Certai nement pas. Ce secteur reste incontestable ment un des meilleurs placements qui soient, comparé aux autres niches financières. Dans un marché atone, l’immobilier reste une valeur sûre… Pour peu qu’on puisse encore y accéder. Et c’est bien là que ça coince pour une écrasante majorité de Français… Notam ment en zone frontalière où ne l’oublions pas, tous les salariés n’ont pas l’opportunité d’être payés en devises suisses. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

Mais si on construit moins, c’est bien parce que l’accès au logement neuf est devenu plus difficile, voire impossible pour deux principales raisons : les conditions d’accès aux prêts immobiliers avec des taux d’intérêt qui n’en finissent plus de grimper, et des coûts de construction prohibitifs liés à la flambée du prix des matériaux, associés à des normes de construction toujours plus contraignantes et donc coûteuses. Incapables de prétendre accéder à la propriété, nombre de ménages essaient de se rabattre sur le marché de la location, qui, en cascade, se trouve désormais saturé, avec des prix en augmentation ! Phénomène aggravant : du fait des dernières réglementations, de nom breux logements sont retirés du marché de la location à cause de leur mauvaise per formance énergétique. Du côté des orga nismes bancaires comme des représentants de la profession, on n’entrevoit pas d’issue toute proche à cette crise du secteur immo bilier. Personne ne pourra s’en réjouir. Car

Directeur de la publication : Éric Tournoux Directeur de la rédaction : Jean-François Hauser est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645

Ç a dévisse dans l’immobilier ! Après des années de hausse quasi ininter rompue dans le Haut-Doubs, tous les acteurs du secteur, même les plus optimistes d’habitude, s’accordent à dire que l’immobilier a commencé à manger son pain noir, même si ce n’est pas encore flagrant dans notre secteur. Un indicateur qui ne trompe est le nombre d’autorisations de tra vaux (les permis de construire) qui a baissé de 26 % depuis l’année dernière dans notre région Bourgogne-Franche-Comté. À ce niveau-là, ce n’est plus une chute, mais une dégringolade. Et c’est bien la construction neuve le meilleur indicateur de la santé de l’immobilier. On construit moins, donc les professionnels du bâtiment voient leur carnet de commandes se réduire, et en construisant moins de logements neufs, c’est le marché de l’ancien qui en subit aussi les conséquences.

Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni.

Mise en page : Olivier Chevalier Conception pubs : Éloïse Perrot.

Équipe commerciale : Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.A.F.C., Club des collectionneurs du Mont d’Or, Collection M. Faivre, Collection A. Rousselet, F.F.B., M. Mazuy, D. Moreau, D. Palanque, J.-C. Uzzeni. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Octobre 2023 Commission paritaire : 0227 D 79291

4 L’interview du mois

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POLITIQUE

Dominique Voynet

“Des combats presque gagnés ne le sont plus” Après avoir occupé de nombreuses fonctions politiques, dont celle de ministre, Dominique Voynet est revenue aux sources en tant que secrétaire régionale d’Europe Écologie-Les Verts. Entretien avec une militante écologiste depuis 40 ans qui n’a jamais fait défaut à son parti politique.

L a Presse Pontissalienne : Vous avez été à la tête de l’Agence régionale de santé à Mayotte pendant deux ans (2020 2021) avant de prendre votre retraite. Quelles sont les raisons qui vous ont poussées à reprendre un mandat politique local en tant que secrétaire régionale E.E.L.V. ? Dominique Voynet : À Mayotte, c’était une période assez compliquée à gérer avec les confinements et la crise du Covid, ainsi que des crises de l’eau permanentes. Cela a demandé beaucoup d’énergie, et a été exigeant sur le plan personnel et professionnel. Au moment de prendre ma retraite, je ne pensais pas du tout me réinvestir politiquement. Je suis adhérente depuis 40 ans chez E.E.L.V. Mais en revenant dans la région, j’ai mesuré à quel point les lieux de l’enga gement collectif en général, dans les partis politiques, les associations, les syndicats, etc. avaient été lourdement impactés par le Covid. Le post-Covid a été difficile. Au fil des visios et des annu lations d’événements, une partie des forces vives s’est épuisée. Cécile Pru dhomme, alors elle-même secrétaire régionale du parti, a été happée par son engagement auprès d’Anne Vignot. J’ai trouvé que c’était une bonne idée un engagement sur une durée limitée (trois ans) avec comme envie de redresser la maison abîmée par le Covid et préparer la suite. Il y a beaucoup de jeunes pousses qui nous entourent.

veurs face à leurs bêtes éventrées, les indemnisations de troupeaux ne suffisent pas. Mais je continue à penser qu’on peut concilier le pastoralisme avec le loup. Il nous faut une connaissance plus fine du loup, on voit bien qu’une meute ne chasse pas facilement les bovins, ce sont souvent des animaux isolés. Un dialogue est pos sible, des gens cherchent des solutions ensemble, ce n’est pas droite-gauche ou entre syndicats. Il faut qu’on soit tota lement cohérent avec notre politique agricole. On a cherché à éradiquer le renard, à déterrer les blaireaux. Peut être qu’il faut revenir à une chaîne ali mentaire plus complexe. L.P.P. : Quels sont les grands chantiers qui attendent E.E.L.V. ? D.V. : Dans les années 80-90, une bonne partie de la société doutait de la réalité de la crise écologique, le travail était essentiellement de convaincre et d’éviter de détruire. Aujourd’hui, la situation est paradoxale. Les gens sont conscients du changement climatique mais il y a un déni très fort lié à l’angoisse de l’impact du changement climatique. C’est une façon de mettre la tête dans le sable. Mais si on repousse encore l’adoption de mesures efficaces, demain, les décisions devront être plus rapides et plus auto ritaires. Il faut une approche polyvalente, les gens ont des préoccupations plus immédiates comme payer son loyer, son chauffage, remplir son caddie. Notre rôle est l’accompagnement, on doit avoir des aides conditionnées à l’adoption de bonnes pratiques avec le même degré de res ponsabilité écologique et sociale. Sur le terrain par exemple, la qualité de l’eau est menacée par certaines produc tions dont on est le plus fier. Pendant très longtemps, je mettais en avant les efforts de la filière comté pour une agri culture plus durable. Aujourd’hui, on finit par payer le prix du succès du comté. Or, il faut que ce soit vivable et durable. L.P.P. : Lors de votre élection il y a un an, vous souhaitiez renouer le contact avec les agriculteurs. Qu’en est-il aujourd’hui ? D.V. : Je suis nostalgique de l’époque où le dialogue était rugueux mais toujours très direct. Pour autant, début juin, lors de nos journées de printemps, nous avons invité par exemple Daniel Prieur et les syndicats agricoles pour échanger avec eux.

qui deviendront peut-être le ou la future Dominique Voynet ? D.V. : Je leur souhaite (rires). Le parti a tendance à se renforcer dans les lieux où les équipes ont gagné des villes. J’ai le sentiment qu’en Franche-Comté, les jeunes pousses sont parfois isolées dans des territoires ruraux qui ne sont pas forcément faciles pour les écologistes. On peut citer Évelyne Poix dans le Haut Doubs, Anna Maillard à Montbéliard, Anne Perrin à Lons-le-Saunier ou encore

Jocelyn Chenevier en Haute-Saône. Les gens sur lesquels on va compter demain, ce ne sont pas forcément des techniciens mais des gens enracinés sur le territoire qui connais sent ses forces et fai blesses, ses habitants. Je suis très attentive à l’ancrage territorial et aux capacités à mobi liser autour de soi. Il faut susciter de l’en thousiasme militant sinon on ne changera pas le monde. L.P.P. : Un mot sur le loup dans le Haut-Doubs et notamment le nouveau plan d’action du gouvernement ? D.V. : Je ne sous-estime pas la détresse des éle

“Je ne sous estime pas la détresse des éleveurs face au loup.”

Dominique Voynet est revenue dans ses terres natales après un dernier passage professionnel à Mayotte. Depuis un an, Dominique Voynet occupe le poste de secrétaire régionale d’E.E.L.V.

L.P.P. : Vous arrivez à la fin de la première année de votre mandat. Quel bilan peut-on en tirer ? D.V. : Il y a eu une année assez riche chez nos élus. Anne Vignot, lors de notre assem blée générale en novembre, viendra sûre ment faire le point sur le travail effectué à Besançon. La Région est à la croisée des chemins avec un budget difficile à boucler. Nous restons des partenaires loyaux mais exigeants pour faire valoir notre point de vue. Et puis, il y a l’évolution du parti en lui-même. Il est très durement critiqué, c’est toujours la question du mes sager qui apporte des mauvaises nouvelles, qui suscitent des bouleversements dans notre vie. On préfère détester le parti plutôt que de se poser les vraies questions. Nous avons une équipe profondément renouvelée, jeune, qui incarne la diversité de la France avec un peu de sagesse des anciens. À l’issue des états généraux du parti, la décision a été prise de mourir pour renaître le 14 octobre sous le nom Les Écologistes. L.P.P. : Vous avez occupé presque tous les postes d’élus (députée, sénatrice, conseillère régionale, maire) et candidate à la présidentielle. Souhai tez-vous briguer un autre mandat à l’avenir ? D.V. : Pas du tout. J’ai adoré le travail que j’ai fait. Je ne me suis pas beaucoup éclaté au Conseil régional mais j’ai adoré mon mandat de maire, car on voit le bout des actes, il y a le contact avec la population. Le mandat de parlementaire est très frus trant car si on est dans la majorité, on vous demande de ne pas gêner le gouver nement, si vous êtes dans l’opposition, c’est “cause toujours, tu m’intéresses.”

Bio express l 1958 : Naissance à Montbéliard l 1984 : Elle figure parmi les fondateurs du parti Les Verts l 1985-1989 : Médecin-anesthésiste réanimatrice à Dole l 1985 : Cheffe de fil des Verts à Besançon l 1991 : députée européenne avant de devenir porte-parole nationale des Verts l 1992-1994 : Conseillère régionale l 1995 : Candidate à la présidentielle l 1997 : Députée de la troisième circonscription du Jura. La même année, le projet du grand canal Rhin-Rhône est abandonné. et de l’Environnement. Elle démissionne à la suite de son élection comme secrétaire nationale des Verts l 2004-2011 : Sénatrice l 2007 : Candidate à l’élection présidentielle l 2008-2014 : Maire de Montreuil l 2020-2021 : À la tête de l’Agence régionale de santé à Mayotte l Novembre 2022 : élue comme secrétaire régionale Franche-Comté d’E.E.L.V. l 1997-2001 : Ministre de l’Aménagement du territoire

L.P.P. : Justement, quelles sont ces jeunes pousses

Zoom Évelyne Poix, le lien du Haut-Doubs Elle est adhérente aux Verts depuis longtemps mais s’investit politiquement dans E.E.L.V. depuis deux ans maintenant. Évelyne Poix, co-secrétaire du groupe du Haut-Doubs et membre du bureau politique, l’avoue volontiers : le dynamisme de Dominique Voynet qui lui a tendu la main y est pour quelque chose. Habitant du côté de Vercel, cette professeure de musique confesse que les plus grosses difficultés restent le dialogue avec les chasseurs et les agriculteurs. “L’idée est de faire du lien, de se retrousser les manches et d’aller parler à des gens qui sont parfois très hostiles, remplis de clichés sur les Verts. Il faut arriver à casser la frontière et que les gens s’écoutent.” Bon an mal an, une période de compromis s’est ouverte depuis quelque temps entre Verts et agriculteurs. “Même si la discussion est conflictuelle, au moins on a écouté ce que les autres disaient. Il y a 12 ans, c’était impossible à concevoir” , reprend Évelyne Poix. Au niveau national, Évelyne Poix noue aussi des liens, elle fait remonter les informations de terrain au parti national et vice-versa. n

L’interview du mois 5

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EN BREF

Alzheimer France Alzheimer Doubs et l’E.H.P.A.D. du Larmont proposent trois séances de formation, les 2, 9 et 23 octobre pour les aidants familiaux de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou autres maladies apparentées. Différents thèmes comme : “Connaître la maladie d'Alzheimer”, “Les aides possibles”, “Communiquer et comprendre”, “Accompagner au quotidien”, “Être l'aidant”, sont abordés. Sur inscription. Gratuit. France Alzheimer Doubs: 0381880059 - 0671232158 - francealzheimer. doubs@orange.fr - www. francealzheimer.org/doubs Absinthiades À l’issue des dernières Absinthiades, c’est une absinthe allemande qui a remporté le grand or toutes catégories, l’Étoile 68 degrés - Logisticx. En catégorie blanche, l’or est remporté par L’absinthe C55° de La Belle plante (Jura), l’argent par l’absinthe de Paris 53° de la distillerie Sémilla Aymonier (Les Fourgs) et le bronze par l’absinthe Plantes fraîches 53° de la distillerie Marguet Champreux (Les Granges Narboz). Celle-ci a également remporté l’or pour son absinthe 69° en catégorie colorée. L’argent est tenu par la cuvée 21°Absinthiades 55° des Amis du musée et le bronze par l’absinthe D65° de la Belle Plante.

L.P.P. : Dans la région, l’un de vos plus gros faits d’armes politiques est l’arrêt du projet de Grand canal dans la vallée du Doubs… 26 ans plus tard, pouvez-vous revenir là-dessus ? D.V. : Le Grand canal m’a appris beaucoup de choses. C’était une lutte collective et très longue, presque 20 ans. J’ai appris qu’il fallait utiliser un panel d’arguments pour convaincre, pas seulement les arguments écologiques. En 1997, ce combat longtemps minoritaire est devenu majoritaire, seuls les députés qui avaient pris position contre le projet ont été réélus. Il ne faut pas opposer le militantisme de terrain au militantisme politique. On n’aurait pas gagné s’il n’y avait pas eu le coup de collier donné poli tiquement avec Jospin. Je suis fière de cette lutte exemplaire. L.P.P. : Aux prochaines élections européennes, les écologistes ont annoncé une liste Les Verts auto nomes. Votre avis sur l’avenir de la Nupes ? D.V. : L’union faite pendant les législatives répondait à une demande de l’électorat à ce moment autour d’un projet national. Les Écologistes ont toujours été très pro-euro péens et fédéralistes quand la France Insou mise ou les communistes sont largement plus critiques. L’alliance n’est pas raison nable sur le plan européen. Et les groupes européens écologistes comptent sur nous pour renforcer les rangs. C’est sûr que cela demande du respect pour que les diver gences sur l’Europe ne nous empêchent pas de travailler ensemble sur le plan natio nal.

Nouveau plan Loup : Les Verts voient rouge

loup de la liste des espèces strictement protégées, le gou vernement se joint à la meute de ceux qui hurlent contre le loup et met en péril tout espoir d’une présence viable de l’es pèce sur son aire naturelle de répartition. Pour complaire aux exigences des syndicats agricoles ? Pas seulement. Il s’agit aussi de faire des économies, tirer les loups s’avérant moins coûteux que le financement des mesures d’accompagnement des éle veurs et de protection des troupeaux.” Pour E.E.L.V., la solution passe par une démarche scientifique pour une meil leure connaissance des loups et un accompagnement méthodique de l’élevage pour éviter les attaques. n

L e 18 septembre, l’État a présenté son plan Loup 2024-2029. Ce dernier a été loin de faire l’unanimité, tant du côté des éleveurs que des associations naturalistes, qui ont d’ailleurs quitté le groupe national Loup. De son côté, le groupe régional Europe Écologie-Les Verts par la voix de Dominique Voy net et Dominique Cornet ont dénoncé un déséquilibre du plan gouvernemental et se joignent à la colère des orga nisations de protection de la nature. “Aucune évaluation sérieuse du Plan national d’action précédent (2018

2023) n’a été réalisée, ce qui interdit de facto d’évaluer objectivement la situation actuelle : effectif des popu lations de loups, territoire par territoire, nature et ampleur des dommages, efficacité des mesures de protection des troupeaux, évolution du nom bre d’animaux d’élevage tués, ovins et bovins. (…) En uti lisant les dérogations prévues dans le statut de protection pour autoriser le tir indiffé rencié de centaines de loups, en simplifiant les procédures d’abattage, et - c’est sans doute le plus grave, en pré parant le déclassement du

national, des combats presque gagnés ne le sont plus. Quand j’entends Emmanuel Macron incapable de concrétiser l’arrêt du glyphosate ou celui des vieilles centrales nucléaires, on a quand même un sacré boulot à faire. Donc non, jamais je n’ai été tentée par un autre parti. n

vous déjà eu envie de baisser les bras et peut-être de changer de parti politique ? D.V. : Régulièrement, j’ai de la lassitude. J’ai des moments d’enthousiasme comme avec le Grand canal, ou le travail fait à Montreuil. Et il y a beaucoup de moments où je me dis “Tout ça pour ça ?” On continue à faire des choses débiles parce qu’on n’a pas le courage d’affronter l’opinion. Au niveau

Propos recueillis par L.P.

L.P.P. : En 40 ans d’engagement écologique, avez

6 L’ÉVÉNEMENT

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COMICES, les incontournables

rendez-vous de la ruralité

l Boujailles Entre tradition et modernité Richard Ielsch, gardien de l’identité des comices Producteur de lait à comté installé à Boujailles depuis 1992, Richard Ielsch, 55 ans, a remplacé en avril dernier Philippe Schaller à la tête de la Fédération des Comices du Doubs. Un vrai défi à relever dans un univers de passionnés où il faut savoir raison gardée. des comices. Les plus belles vaches de chaque canton se retrouvent sur ces concours de beauté. Un rendez-vous agricole qui a réussi depuis une vingtaine d’années son examen de ruralité associant les forces vives du village d’accueil. L’arrivée de l’automne dans le Haut-Doubs est marquée depuis plus d’un siècle par l’écho des sonnailles et des meuglements qui animent l’ambiance si particulière

Richard Ielsch avec le prix de grande championne mis en place cette année pour célébrer les 70 ans de la Fédération des comices du Doubs.

L e téléphone de Richard Ielsch est en surchauffe quand la saison des comices bat son plein. D’autant plus que l’en gouement pour ces fêtes de la ruralité ne faiblit pas. “Le nombre d’éle veurs qui ont inscrit des bêtes augmente de 10 % par rapport à l’année dernière. Cela illustre la forte l’adhésion autour des comices qui sont à mon sens la plus belle vitrine de l’agriculture locale” , note celui qui était déjà vice-président de la Fédération des Comices du Doubs depuis onze ans. Rien d’étonnant donc de le voir prendre la succession de Philippe Schal ler, retraité des stabulations depuis ce printemps. Le nouveau boss des comices du Doubs s’inscrit dans la continuité du sillon tracé par son prédécesseur. “On partage la même vision sur une fonction qui réclame beaucoup d’ouverture d’esprit et de diplo matie. Quand on est président de comice, il faut faire attention que la passion ne dépasse pas la raison.” Originaire du secteur de Trévillers, Richard Ielsch n’a pas grandi à la ferme, ce qui ne l’a pas empêché de côtoyer très souvent cet univers chez ses oncles agri

culteurs sur le plateau de Maîche voire chez son grand-père fromager à Cour tefontaine. Suffisamment en tout cas pour qu’il décide d’en faire son métier. Après son B.T.A. décroché à Byans-sur Doubs, il révise ses gammes au service remplacement de Maîche, dépense son énergie dans le bûcheronnage qu’il exerce pendant deux ans chez son beau-père tout en cherchant une ferme à reprendre. “J’ai encore travaillé un an comme salarié dans l'agriculture en Suisse puis l’op portunité s’est présentée en 1992 de repren dre une exploitation à Boujailles” , explique celui qui est aujourd’hui associé avec son fils Loïc et son gendre Kevin au sein du G.A.E.C. de la Tour. Le trio soigne un troupeau de 80 vaches laitières en livrant le lait à la coopérative de Boujailles où Richard Ielsch était administrateur jusqu’en 2022. Sitôt ins tallé, il présente des bêtes au comice de Frasne en 1993. “Ce qui m’a toujours plu, c’est l’ambiance” , explique l’éleveur qui ne tardera pas à prendre des res ponsabilités jusqu’à devenir président du comice de Levier en 2010. En quinze années, les comices du Doubs ont bien évolué pour devenir au fil du

temps des fêtes villageoises à part entière. “On garde à l’esprit que la montbéliarde reste la reine des comices en y associant tous les acteurs du monde rural” , note Richard Ielsch, heureux de voir à quel point les jeunes s’impliquent dans l’or ganisation, qu’ils soient issus du monde agricole ou pas. Il y voit un événement fédérateur à tous points de vue. À la différence des concours officiels, le comice ne repose pas sur des critères de production mais uniquement sur la mor phologie des bêtes. Si la Fédération a défini un règlement commun, chaque

2023 marque les 70 ans de la Fédération des comices qui lance un prix de grande championne pour célébrer l’événement. “On installera un tableau sur chaque comice qui retrace cet historique. En 1953, il y avait 23 comices dans le Doubs contre 21 aujourd'hui. C’est très stable. Il n’y a pas de zone blanche dans le dépar tement où chaque éleveur peut tout à fait se présenter sur un comice si rien n’est organisé dans son canton.” Fidèle à ses prédécesseurs, Richard Ielsch ne manquera pas non plus à l’heure des discours de s’exprimer sur les enjeux et l’actualité agricoles du moment : l’envi ronnement, le loup… “On sait que le Doubs reste le département où il y a sans doute le plus de comices. On vient de par tout pour admirer les bêtes et s'imprégner de l’ambiance. Sur le canton de Levier, on n’attend pas moins de 56 éleveurs au comice de Goux-les-Usiers qui deviendra ensuite celui de la commune nouvelle du Val d’Usiers. Quand on gagne au comice, c’est toujours une fierté pour l’éleveur, la validation d’un travail de sélection et la reconnaissance de ses pairs.” n F.C.

du canton de Pontarlier, Thomas Gro shenry à Ornans et Pascal Bonvalot à Saint-Hippolyte. S’il tient à conserver les fondations historiques du comice: rendez-vous automnal, formule itinérante en restant fidèle au découpage des anciens cantons, le président de la Fédé ration veut également s’adapter aux réa lités climatiques, agricoles, sociétales. “Comme l’évolution du schéma de sélec tion de la race est plus axé sur la longévité, on va tester le Prix senior sur quatre comices avec l’idée peut être de le géné raliser en 2024. On sait que c’est la sélec tion et les modes d’élevage qui favorisent la longévité. Ce critère va aussi dans le sens du bien-être animal.” Pour le grand public, le comice reste aussi l’occasion d’apprécier à quel point la complicité éleveur-vache est forte dans le Doubs. “On manipule moins les bêtes depuis qu’elles sont en stabulation libre et pourtant elles restent très dociles comme on a encore pu le constater lors du dernier super-comice” , s’en étonne encore Richard Ielsch en se rappelant ces centaines de vaches qui circulaient au milieu de la foule sans le moindre incident.

comité d'organisation reste maître chez lui. “On travaille toujours avec le soutien de Mont béliard Association, du syndicat des éleveurs Montbéliard, du contrôle laitier, de Géniatest, sans oublier les Organismes de Sélection.” Trois nouveaux admi nistrateurs ont été élus lors du renouvellement du bureau de la fédéra tion: Arnaud Malfroy

“Il faut faire attention que la passion ne dépasse pas la raison.”

L’événement 7

La Presse Pontissalienne n°285 - Octobre 2023

l Aubonne Samedi 14 octobre ORGANISATION, LE COMICE À DEUX TÊTES Dans le Haut-Doubs, la décoration et les animations sont le fait d’une association du village concerné alors que la partie purement agricole est portée par une association permanente composée uniquement d’agriculteurs. Une commune agricole par excellence

54 élevages inscrits au comice “D’une année sur l’autre, on essaie d’alterner entre le bas et le haut du canton”, explique Xavier Marguet, le président du comice du canton de Montbenoît.

“C’est un projet plaisant à

L e 101 ème comice du can ton de Montbenoît s’ins crit dans la lignée des précédents avec une participation toujours aussi sou tenue. “On a la chance d’être sur un territoire avec une très forte dynamique agricole autour du comice. Le fait qu’il tourne chaque année d’un village à l’au tre permet aussi d’attirer de nou veaux exposants. Quinze jours avant le jour J, on avait déjà 54 élevages participants avec 730 bêtes inscrites en sachant que 10 % d’entre elles ne seront pas présentes” , résume Xavier Mar

teurs d’Aubonne sont sur le pont. Pour le monde agricole, le comice reste un temps fort : l’oc casion d’échanger sur la dernière récolte, la sécheresse, l’impact du loup, l’actualité du moment… “On se retrouve souvent avec des copains d’école. Il y a beaucoup d’entraide entre les cantons pour se prêter les bétaillères, donner un coup de main le jour du comice. Sur le canton de Mont benoît, on essaie aussi de jouer l’alternance d‘une année sur l’autre entre le haut et le bas du canton pour accueillir le comice” , souligne Xavier Marguet. n

guet, le président de l’association du comice. Composé de 13 administrateurs, l’association se mobilise depuis

organiser”, explique le maire Pierre Combe en compagnie de Joëlle Pichon, adjointe et présidente de l’association Festiv’ Aubonne.

le début de l’an née dans ce pro jet. Recherche de partenaires, suivi du fichier d’inscription, relations avec la commune et la Festiv : l’organi sation d’un comice ne s’im provise pas. Tous les agricul

Tous les agriculteurs d’Aubonne

sont sur le pont.

I l reste encore dix exploita tions à Aubonne. “Cela repré sente une bonne trentaine d’agriculteurs” , estime Pierre Combe, le maire d’Au bonne. La profession agricole est largement majoritaire dans cette commune de 270 habitants. Quelques artisans complètent l’offre d'activités albonnaises. “On a la chance d’être encore dans une commune qui a conservé son cachet rural avec des fermes authentiques, un châ teau. On a investi près de 500 000 euros dans la traversée du village.” Aubonne tire une partie de ses recettes dans l’exploitation de sa forêt communale qui s’étend sur 210 hectares. C’est toujours vrai mais la part des recettes forestières a diminué de façon importante avec les dégâts liés aux scolytes. Pour finir ce por trait de commune, il reste encore deux parcelles disponibles sur le dernier lotissement commu nal. Viabilisé en 2019, il com prend 16 lots de 8 à 10 ares ven dues à 65 euros T.T.C.

Vis-à-vis du comice, c’est l’as sociation Festiv’Aubonne qui gère ce dossier. “On va organiser un marché local avec de l’arti sanat et des produits régionaux. On s’occupera aussi de la pré paration et du service des repas servis le midi et le soir du comice. L'association encadrera les ani mations enfants avec des vaches à peindre et des ateliers dessin, bricolage…” , annonce Joëlle Pichon, la présidente de l’asso ciation. La décoration du village a mobi lisé les habitants. La commune avait racheté une partie des élé ments du comice de Maisons du-Bois qui s’était tenu l’an der nier. “On les a restaurés et repeints pour les installer aux endroits stratégiques” , poursuit Joëlle Pichon. Seul bémol dans l’édition 2023 : le défilé se limi tera au passage des vaches pri mées. Il sera précédé d’un spec tacle de voltige équestre. “On avait imaginé d’ouvrir le défilé avec des petites charrettes déco rées mais on a dû annuler faute de participants.” n

Jusqu’ qu’

au 28 octobre

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8 L’événement

La Presse Pontissalienne n°285 - Octobre 2023

l Décryptage Modernité Comice : les clefs du succès Des leçons d’agriculture qui caractérisaient les premiers comices organisés dans le Doubs vers 1820 à la version fête de la ruralité qui s’impose depuis une vingtaine années en passant par la création d'une fédération départementale dont on célèbre les 70 ans d’existence, invitation à découvrir et comprendre pourquoi les comices dans le Doubs ont si bien résisté au temps qui passe. Entretien avec Philippe Marguet, ancien administrateur de la Fédération et auteur de plusieurs ouvrages sur les comices.

“Les comices ont su se

démocratiser en basculant dans les années 2000”, explique Philippe Marguet ancien administrateur de la Fédération départementale des comices et auteur de plu sieurs livres sur les comices.

NAISSANCES 24/08/2023 – Axelle de Maxime COLIN, maître d’œuvre et de Clémence COLOMBO, pédicure podologue. 24/08/2023 – Lou de Rémi VIENNET, pâtissier et de Jennifer OLIVIER, secrétaire comptable. 24/08/2023 – Lorenzo de Quentin HOCHEPIED, sans profession et de Lucy GUY, vendeuse. 25/08/2023 – Elise de Adrien FORTIER, gérant garage automobile et de Morgane CANGERO, professeur activité physique adaptée. 25/08/2023 – Alba de Antonin ARBEZ, opérateur en horlogerie et de Pamela CONTIN, opératrice en salle blanche. 28/08/2023 – Zeyna de Jérémie GUESDON, horloger et de Amel GHRAIRI, professeur d’anglais. 28/08/2023 -Rafaël de Sébastien PAPELOUX, directeur et de Cloé TUBARO, caissière. 27/08/2023 – Margot de Etienne GIRARD, agriculteur et de Emilie MUSY, responsable de magasin de jouets. 26/08/2023 – Lyla de Charly GREDY, charpentier et de Jeanne PETITE, polisseuse. 29/08/2023 – Isaac de Adrien MENESTRIER, pâtissier cuisinier et de Marie POINTU, agent d’entretien. 30/08/2023 – Lily de Jérôme GUYON, employé muni cipal et de Emilie POBELLE, secrétaire médicoso ciale. 30/08/2023 – Ethan de Christopher GUINET, micro mécanicien et de Fantine GIROT, laborantine en microbiologie. 30/08/2023 – Rafael de Grégory RUIZ, dépanneur électro ménager et de Aurélie VERNANCHET, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. 29/08/2023 – Nahil de Hicham ABOUDATE, chargé de santé et de sécurité au travail et de Tiffen-Anissa KISMOUNE, infirmière. 29/08/2023 – Axel de Paul REGENNASS, ingénieur en bâtiment et de Feno RAKOTOMANANA, femme de chambre. 31/08/2023 – Côme de Gaëtan PERRAD-A-LA-GENA, technicien en lunetterie et de Aurélia BOYER, opératrice en horlogerie. 30/08/2023 – Adèle de Clément BLANC-PATIN, infir mier anesthésiste et de Morgane SEUROT, interne de médecine générale. 01/09/2023 – Nahil de Alexandre BIDOUJ, maçon et de Charline RENAUD, agent de voyage. 02/09/2023 – Carmen de Romain LAMBERT, res ponsable d’affaires et de Isabelle BAIOTTO, techni cienne de maintenance. 03/09/2023 - Augustin de Yoann PAULIN, ingénieur et de Agathe CHOGNARD, professeure. Philippe Marguet : Ils reflétaient déjà une incitation à tendre vers le progrès, ce qui est toujours d’actualité sur la partie agricole. Les premiers comices ont été organisés dans le Doubs vers les années 1820-1830. À l’époque, il s’agissait de leçons d’agricul ture données par le professeur Bonnet à l’initiative des comices. Dans ses interventions, il parlait aussi bien de zootechnie que d’agronomie. Les comices se déroulaient souvent en semaine, parfois en deux voire trois ras semblements en fonction de la taille des cantons. On célébrait les plus belles vaches en orga L a Presse Pontissalienne : Les premiers comices étaient bien différents de la version actuelle ?

04/09/2023 - Clément de Marius POURCELOT, chauf fagiste et de Morgane CHABOD, kinésithérapeute. 01/09/2023 - Aïtana de Samuel GRANDJEAN, menui sier et de Isabel TRICHOT, aide-soignante. 01/09/2023 - Maël de Dylan RIVOIRE, carrossier et de Cindy REGAZZONI, assistante en soins et santé communautaire. 03/09/2023 - Soline de Samuel MAGRIN, agriculteur et Elodie LAVARDE, vendeuse. 04/09/2023 - Malo de Guillaume MARION, fromager et de Chloé MICHELET, aide fromagère. 04/09/2023 - Clémence de Rémi RAYET, opérateur de production et de Laïla MASSON, auxiliaire de vie. 02/09/2023 - Nehla de Mathieu THOMERET, char pentier et de Delphine HEINEN, cuisiniste. 04/09/2023 - Nolan de David EQUOY, charpentier et de Alanis COURVOISIER, horlogère. 05/09/2023 - Luqman de Sedik OURAZOUK, maçon et de Leila MCHACHTI, sans profession. 07/09/2023 - Claire de Geoffrey CERUTTI, agriculteur et de Charline DRAN, agricultrice. 06/09/2023 - Malo de Hugo DOLE, maçon et de Solène RENAULT, étudiante éducatrice de jeunes enfants. 07/09/2023 - Amila de Kristijan SUVALIC, maçon et de Adisa HUJIC, agent d’entretien. 07/09/2023 - Dina de Sophian BOULEKROUNE, ingénieur en informatique et de Rym GHARBI, ban quière. 08/09/2023 - Mahé de Jean-Rémy LACROIX, menui sier et de Anaïs RICCIARDETTI, chargée de com munication. 10/09/2023 - Zadig de Florian VALION, responsable d’atelier décolletage et de Mathilde CHARMOILLE, psychomotricienne. 09/09/2023 - Manon de Kevin CACHOT, menuisier et de Coralie CAILLIET, aide à domicile. 07/09/2023 - Charlie de Yohann BOUVEROT, pompier et de Clara PERRIN, infirmière. 07/09/2023 - Milo de Thomas MICHEL-NOËL, pay sagiste et de Vanina POULAIN, infirmière. 10/09/2023 - Gabin de Mathieu MOUCHET, agriculteur et de Aurélie LACHAT, assistante maternelle à domi cile. 11/09/2023 - Lyo de Yann PORTMANN, technicien électricien et de Nadège NOEL, employée polyvalente en restauration. 09/09/2023 - Liziano et Livio de Aurélien DREZET, mécanicien et de Laetitia WATRIN, préparatrice de commande. 11/09/2023 - Théa de Cyril GUYON, conducteur de travaux et de Morgane SCHNEIDER, infirmière. P.M. : Certains comices ont tra versé des difficultés financières au début des années cinquante avec un risque de les voir dis paraître. Parmi les solutions envisagées, on a émis l’idée de faire le comice tous les deux ans. Ces réflexions ont abouti à la création d’une Fédération des nisant aussi des concours pour les chevaux, les ovins. On dis tribuait le prix de la plus belle ferme, de la plus belle prairie, de la plus belle culture. Les comices servaient d’expertise pour inscrire les animaux au Herd-Book Montbéliard Asso ciation. Le maître mot, c’est encouragement. L.P.P. : Pourquoi créer une fédération départementale ?

11/09/2023 - Malo de Tiphaine MONTANDON, fac trice. 14/09/2023 - Millian de Maxime RUFFINETTO, élec tricien et de Pauline NICOLAUS, intérimaire. 13/09/2023 - Théo de Simon TOUGARD, ingénieur en micromécanique et de Cindy PUYFAGES, ingénieur chimiste. 10/09/2023 - Giulia de Nicolas PARRIAUX, horloger et de Julie SALAGNAC, éducatrice. 13/09/2023 - Mylann de Damien ROBBE-GRILLET, boucher charcutier et de Léna SALVI, horlogère. 15/09/2023 – Mohamed de Youssef BENCHAGRA, opérateur en horlogerie et de Chakira LOUKILI sans profession. 15/09/2023 – Armance de Alexis CLEMENT, prothé siste dentaire et de Fanny FAIVRE-PIERRET, directrice des ressources humaines. 15/09/2023 – Auguste de Pierre-Alain OTT, dentiste et de Maéva PLORMEL, dentiste. 17/09/2023 – Clara de Romain NICOLET, carrossier peintre et de Diana BORGES DOS SANTOS assistante socio-éducative. 16/09/2023 – Cassandre, de Quentin GASPARDO, ingénieur qualité et de Mélanie GAL, enseignante. 16/09/2023 – Abel de Mehdi DRIOUICH, comptable et de Manon PERROT, assistante sociale. 16/09/2023 – Lucas de Nicolas CORPS, soudeur et de Sara VEGA GARCIA, professeur de langues. 17/09/2023 – Orlane de Rémy GUERINEAU, micro mécanicien et de Hélène VIARD, auto-entrepreneur. 16/09/2023 – Gabin de Guillaume BARRET, chauffeur routier et de Floriane VIEILLE sans profession. 16/09/2023 – Yusuf de BILGEHAN, ingénieur et de Berrin OZAN, infirmière. 19/09/2023 – Diego de Daniel RODRIGUES MARTINS, serrurier et de Lisete GROVA PERREIRA MARTINS, chef de conduite de ligne. 20/09/2023 – Léon de Paul BOUET, directeur adjoint et de Camille MARTIN, esthéticienne. 21/09/2023 – Tom de Nicolas HUMBRECHT, chef de cuisine et de Béatrice AUBRY, assistante mater nelle. 18/09/2023 – Ilias de Michaël MARTIN, électricien et de Déborah ASFAHAN, éducatrice de jeunes enfants. 23/09/2023 – Charlie de Cédric TAMISIER, contre maître en chimie et de Hélène VACHER, laborantine en chimie. 21/09/2023 – Gabriel de Juan Domingo LOPEZ ALVELA, agent de sécurité publique et de Charlotte LOCARINI, conseillère pédagogique. tinée à mieux encadrer les comices financièrement. Cette fédération devait aussi contri buer à renforcer le volet sani taire. Sur ce plan-là, on peut parler d’une formidable évolu tion. On ne vient plus sur un comice sans garantie sanitaire. Henri Chatras, agriculteur à Pierrefontaine-les-Varans, fut le premier président de la Fédé ration qui a vu le jour en 1953. L.P.P. : Comment expliquer la popularité des comices ? P.M. : Il y a plusieurs raisons. La formule d’organisation tour nante entre les différents vil lages d’un canton participe à cette dynamique. La notoriété de la race montbéliarde et le succès de la filière comté et des

mArIAgE 16/09/2023 - Damien CHANEY, enseignant chercheur et Murielle BAILLY-MAITRE, professeur des écoles. 23/09/2023 – Muammer BASOL, logisticien et Elif GÖKTAS, conseillère en banque. 23/09/2023 – Damien KALMAN, artisan plombier chauffagiste couvreur et Sophie CHARPENTIER, dis tributrice de journaux. déCèS 26/08/2023 – Marie AMYOT, 91 ans, retraitée, domi ciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Michel FOR NAGE. 26/08/2023 – Marie BAVEREL, 84 ans, retraitée, domiciliée à Jougne (Doubs) épouse de Louis PAR RIAUX. 28/08/2023 – Christian LOUVAT, 63 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Elisabeth BONJOUR. 28/08/2023 – Denise QUATREPOINT, 93 ans, agri cultrice à la retraite, domiciliée à Lemuy (Jura) veuve de Maurice ROBBE. 31/08/2023 – Pascale BOUHMIDI, 63 ans, retraitée, domiciliée à Oye-et-Pallet (Doubs). 30/08/2023 – Jacqueline DUBOZ, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Joseph BIL LAMBOZ. 01/09/2023 – Françoise PERRIN, 76 ans, retraitée, domiciliée à Sombacour (Doubs) veuve de Pierre SAILLARD. 02/09/2023 – Robert BADAUT, 93 ans, retraité, domi cilié à La Rivière-Drugeon (Doubs), époux Arlette GRANDJACQUET. 03/09/2023 - Jeannine DUQUESNOY, 89 ans, retraitée, domiciliée à Lens (Pas-de-Calais), épouse de François LABOCH. 03/09/2023 - Colette FAIVRE, 90 ans, retraitée, domi ciliée à Gilley (Doubs), veuve de Henri BOLLE-RED DAT. 05/09/2023 - Suzanne TRIMAILLE, 81 ans, retraitée, domiciliée à Equevillon (Jura), épouse de Michel GOYDADIN. 07/09/2023 - Jean BAUD, 90 ans, retraité, domicilié à Evillers (Doubs), veuf de Marie-Rose HENRIET. 07/09/2023 - Alain DORIOT, 58 ans, agent de main tenance, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Marilyne WERLÉ. 08/09/2023 - Isabelle MARTEL, 62 ans, assistante maternelle, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean-Luc EVRARD. 08/09/2023 - Patrick QUINNEZ, 66 ans, retraité, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs). 09/09/2023 - Madeleine GUY, 101 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Félix DODANE. 10/09/2023 - Christiane GENIEÏS, 84 ans, retraitée, L.P.P. : Et le volet agricole ? P.M. : C’est toujours la pierre angulaire. L’avenir des comices, ce n’est pas le nombre d’animaux présentés mais le nombre d’éle vages qui participent. La temps sur une association tem poraire pour les volets anima tion, décoration et sur une asso ciation permanente qui s’occupe des aspects agricoles. Cette évo lution se retrouve dans la com position des défilés qui accorde autant de place aux bêtes qu’aux forces vives du monde rural. Toutes les générations s’y retrou vent.

22/09/2023 – Céleste de Baptiste VUILLET, enseignant et de Tiphaine GROLIMUND, éducatrice à l’environ nement. 22/09/2023 – Agate de Vicor ANSTETT, technicien de laboratoire et de Hélène SCHWEYER, préparatrice en pharmacie. 23/09/2023 – Mattéo de Thomas CAMELIN, char pentier et de Samyrha RABIOU, opératrice d’usine. 22/09/2023 – Emna de Stéphane TOUATI, loading operator et de Cyndra EZANA, responsable d’équipe et de paie. 23/09/2023 – Ary de Cédric TALLARICO, technicien de laboratoire et de Sarah LEGAY, technicienne de laboratoire. 23/09/2023 – Kacy de Sébastien BELPOIS, mécanicien automobile et de Kathia BOUTIN, assistante admi nistration des ventes et service après-vente. 25/09/2023 – Molly de Tony SASSIGNOL, électricien et de Gaëlle DESCHENAUX, hôtesse de caisse. 22/09/2023 – Louis de Jeremy CRETIN, employé libre-service et de Julie TOURNIER, technicienne de laboratoire. 25/09/2023 – Romeu de Duarte MONTEIRO FIDALGO, ouvrier et de Alison TEIXEIRA ALVES, charcutière. 26/09/203 – Süheyla de Özkan BICEN, technicien et de Aliye KARABACAK, assistante maternelle. 27/09/2023 – Constance de Gatien PRUD’HON et de Mélina BERTRAND, assistante dentaire. 25/09/2023 – Olivier de Tomasz POLTORAK, ouvrier dans le bâtiment et de Katarzyna DEREN, aide à domicile. 26/09/2023 – Pablo de Quentin CRESPINO, banquier et de Lucie DELAGRANGE, manager de magasin. 26/09/2023 – Lenzo de Benjamin DOLE, artisan peintre et de Laura MARQUES, aide médico-psy chologique. 26/09/2023 – Loélie de Davy ROUX, chauffeur et de Solenn JAVAUX, sans profession. 24/09/2023 – Charline et de Julien CLEMENCET VOEGTLIN, chef d’entreprise dans le bâtiment et travaux publics et de Maud SCHAMBERGER, aide soignante. 28/09/2023 – Victor de Andreas HOGG, ingénieur et de Maud ORIEL, secrétaire. 27/09/2023 – Meave de Pierre-Antoine LEFEVRE, ostéopathe et de Jehanne MARESCHAL, infirmière. 28/09/2023 – Miya de Jimmy FERNANDEZ, électricien et de Sarah ARROUM, sans profession. 27/09/2023 – Ibrahim de Sofiane AÏT EL HADJ, contrôle qualité et de Linsa KARL, coiffeuse et gérante de salon. 28/09/2023 – Léon de Steven HARRY, déclarant en douane et de Mathilde QUERRY, infirmière. autres A.O.P. fromagères sont aussi des facteurs explicatifs. Le comice n’est pas sectaire mais reste un lieu ouvert à tous les éleveurs quel que soit le schéma de sélection auquel ils adhèrent. Les comices ont su se démocra tiser en basculant dans les années 2000. Tout est parti du comice des Granges-Narboz en 2004 où la partie décoration, animation a été gérée par une population non agricole. Consé quence: le comice est devenu une fête de la ruralité avec l’im plication des associations, des écoles. L’organisation d’un comice repose la plupart du

domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Louis PUCHYRA. 10/09/2023 - Jean-Joseph POURCHET, 79 ans, retraité, domicilié à Arçon (Doubs). 11/09/2023 - Michel DUMONT, 77 ans, retraité peintre en bâtiment, domicilié à Morteau (Doubs). 12/09/2023 - Colette GRENIER, 97 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Bernard PETIT JEAN. 13/09/2023 - Robert BELPERRON, 65 ans, retraité, domicilié à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), époux de Pascale VALLET. 13/09/2023 - Suzanne BOUFFAY, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gilbert BONNET. 13/09/2023 - Pierre DUBOZ, 94 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), veuf de Lucienne PAILLARD. 14/09/2023 - Laurence LEGUAY, 70 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Alain BAS TAT. 15/09/2023 – Fatma OUSSAR, 72 ans, retraitée, domicilié à Pontarlier (Doubs), épouse de Ahmed BOURTACHE. 15/09/2023 – Jean ROUX, 63 ans, retraité, domicilié à Fort-Du-Plasne (Jura). 17/09/2023 – Jacques BORDY, 76 ans, retraité, domi cilié à Bians-Les-Usiers (Doubs), époux de Danielle MARTIN. 16/09/2023 – Jacqueline CORBET, 87 ans, retraité, domicilié à La-Cluse-Et-Mijoux (Doubs), veuve de André TISSOT. 16/09/2023 – Jean-François BOURGINE, 52 ans, chef de projet, domicilié à Chapelle-des-bois (Doubs). 17/09/2023 – Catherine BILEK, 69 ans, retraitée, domicilié à La-Cluse-Et-Mijoux, épouse de Marcel LECOMTE. 21/09/2023 – Gazanfar KARIMOV, 68 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Aziza KARI MOVA. 22/09/2023 – Gérard CAILLER, 79 ans, retraité, domi cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Jacqueline BIELL MANN. 23/09/2023 – Arlette BOILLON, 94 ans, retraitée, domicilié à Vuillafans (Doubs). 25/09/2023 – Suzanne ROY, 88 ans, retraitée, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuve de Michel PEPIOT. 27/09/2023 – Jacqueline CUENOT, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 27/09/2023 - Dominique MAUVAIS, 63 ans, retraitée, domiciliée à le RUSSEY (Doubs) épouse de Dominique GUYON. 27/09/2023 – Noël BAUDET, 89 ans, retraité, domiciliée à la Rivière-Drugeon (Doubs) époux de Marie MIS LACZYK. 29/09/2023 – Arlette COMTE, 88 ans, retraitée, domi ciliée à Pontarlier (Doubs). L.P.P. : La démocratisation, c’est aussi le Super comice qui s’invite en ville ? P.M. : L’idée du Super comice est née au passage à l’an 2000 dans le prolongement du comice des quatre cantons organisé à la Haute-Foire. Le prochain aura lieu en 2025. n Propos recueillis par F.C. manière de juger les bêtes reflète aussi les évolutions du standard de la race. Cette année, l’Orga nisme de Sélection a revu sa copie en donnant plus d’impor tance aux aplombs, c’est-à-dire à la capacité de l’animal à vivre, à vieillir.

État civil de septembre 2023

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