La Presse Pontissalienne 276 - Janvier 2023
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
3 €
JANVIER 2023
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
N° 276
COLLÈGES BONDÉS, COLLÈGES “VIDES” BIENTÔT UNE NOUVELLE RÉPARTITION POUR LES COLLÉGIENS DU HAUT-DOUBS
le dossier en p. 20 à 25
Le préfet du Doubs “Il va falloir apprendre à vivre avec le loup !” interview p. 4 et 5
La valse des enseignes Quel avenir pour le commerce de centre-ville l’événement p. 6 à 8
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2 Retour sur info - Pontarlier
La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
Les élus régionaux mobilisés pour défendre le train
Nouvelle formule du marché de Noël : des retours positifs
S’ il est encore trop tôt pour tirer un bilan du marché de Noël, les retours sur la nouvelle formule sont plutôt positifs. Malgré un temps peu clément et la coupe du Monde de football. “C’est un bon cru, la nouvelle formule a bien fonctionné, les nouveaux commerçants qui ne connaissaient pas l’ancienne formule ont très vite fait des retours positifs, souligne Bertrand Guinchard, élu en charge du com merce. Les anciens ont des remarques à apporter.” Du positif donc accompagné de pistes d’amélioration. Des ajustements ont déjà été réalisés pendant le marché de Noël comme la fermeture à la circulation des rues, décalée au vendredi soir plutôt que le matin.
La parade a reçu de bons retours sur les réseaux sociaux même si l’élu pense “qu’elle aurait encore plus plu si elle avait pu avoir lieu de nuit.” L’animation avait en effet été avancée dans l’après-midi pour ne pas se télescoper avec la finale de la coupe du Monde. S’il est bien un point qui brille plus que les autres, c’est sans conteste les nouvelles illuminations et décorations qui ont beaucoup séduit. De manière générale, les affaires ont été plutôt bonnes malgré une conjoncture difficile. Bertrand Guinchard, qui se définit lui-même comme n’étant pas un optimiste béat, se réjouit pour autant d’une “première inté ressante, avec du positif, à améliorer par la suite.” L’élu estime qu’il faudra trois
Le maire de Pontarlier est venu plaider la cause des lignes ferroviaires qui traversent et desservent le Haut-Doubs.
années pour juger correctement de la per tinence de cette nouvelle formule et de son impact. “On ne peut pas juger la pre mière année mais je peux assurer qu’il y aura la même configuration l’année pro chaine avec des améliorations.” ■ n’envisageait semble-t-il pas de fermer aussi vite. Interrogé sur l’impact de la flambée des coûts de l’énergie, il admettait déjà être dans une situation critique en déplorant de ne pouvoir bénéficier d’aucun soutien, étant juste au-dessus de la puis sance électrique éligible aux aides gou vernementales. D’autant plus que la pro fession était déjà impactée par de multiples hausses sur les farines, le sucre, le beurre… Sans pouvoir répercuter de façon satis faisante l’augmentation de coûts de pro duction sur les pains, viennoiseries et pâtisseries vendues au magasin. “C’est avec le cœur brisé que nous avons fermé définitivement le 11 décembre. Merci pour votre fidélité et votre soutien, merci de votre compréhension” , indiquait le jeune couple en conclusion du message. Le marché de l’emploi étant ce qu’il est en zone frontalière, ils ne devraient pas avoir de gros soucis pour rebondir, si tel est leur projet. Qu’adviendra-t-il de la bou langerie dans cette commune qui reste encore le poumon commercial du Sau geais? ■ La nouvelle formule du marché de Noël a gardé la traditionnelle pati noire place d’Arçon, qui plaît toujours.
L es maires des principales villes franc-comtoises desservies par un train - Pontarlier, Mor teau, Dole, Vesoul, Besançon, Lons le-Saunier - sont montés au créneau pour défendre leurs liaisons ferro viaires. Réunis au sein du Pôle métro politain Centre Franche-Comté, ils ont tenu une conférence de presse commune à l’Hôtel de ville de Besan çon le 4 janvier pour alerter les auto rités nationales et les opérateurs, S.N.C.F. en tête, sur les menaces qui pèsent sur plusieurs lignes de train dans cette partie de la grande région. Parmi eux, le maire de Pon tarlier Patrick Genre n’a pas manqué de pointer les risques de voir les lignes ferroviaires franco-suisses passant par le Haut-Doubs tout sim plement ignorer notre région si aucun investissement dans les infrastruc tures ne sont pas engagés. “Si rien n’est fait en termes d’investissements entre Neuchâtel et Frasne, il y a un risque réel de voir disparaître la liaison Neuchâtel-Pontarlier, et ensuite, c’est la gare de Frasne qui est mena
cée. Le Lyria ne trouvera plus aucun intérêt à s’arrêter à Frasne, voire à Mouchard et à Dole et on risque de finir avec un Lausanne-Paris qui n’aurait plus qu’un seul arrêt à Dijon. L’État doit impérativement revenir dans le jeu en matière d’investisse ments ferroviaires sur nos lignes” soutient le maire de Pontarlier. Comme lui, tous les autres élus francs-comtois ont souligné le sen timent d’abandon qu’ils ressentent en matière d’investissements ferro viaires. “Comment voulons-nous faire préférer le train aux usagers quand les horaires sont mal adaptés, les lignes défectueuses ou les trains bondés ?” interroge Jean-Baptiste Gagnoux le maire de Dole. Anne Vignot, la maire de Besançon qui préside ce Pôle métropolitain Centre Franche-Comté, a rendez-vous avec le ministre des Transports mi-janvier pour aller plaider la cause de ces lignes et dessertes ferroviaires franc comtoises avant que le volet mobi lités du prochain contrat de plan État-Région ne soit tranché. ■
Pas de miracle de Noël à la boulangerie de Montbenoît
L a boulangerie Aux Délices de Mont benoît a fermé ses portes, au grand regret des habitants qui n’ont pas manqué d’apporter leur soutien à Loïc et Laëtitia Tirole qui avaient repris ce com merce en juin 2017. “On aura essayé, on se sera battu jusqu’au bout mais les charges et les augmentations auront été plus fortes
que nous et ce n’est pas un roman où l’on peut vivre d’amour et d’eau fraîche. Cette année, il n’y aura pas de miracle de Noël pour nous, mais un cauchemar.” Ainsi s’achève dans la douleur cette première installation du jeune couple. S’il était déjà inquiet en novembre dernier, (voir notre précédente édition), Loïc Tirole
La hausse des coûts de l’énergie a été fatale à la boulangerie artisanale de Montbenoît.
Éditorial Confiance
vités de commerces” sur cette bande fron talière plus que jamais structurée autour du travail frontalier. Sur ce plan, il existe encore des raisons d’afficher le sourire en ce début d’année 2023. Un seul indi cateur : la seule branche horlogère prévoit de recruter près de 4000 nouveaux col laborateurs dans les cinq prochaines années. Côté français, dans un pays qui quoi qu’on en dise a su amortir les crises récentes par des boucliers qui ont protégé les ménages comme les entreprises, d’au tres prévisionnistes de l’économie, plus optimistes, semblent convenir qu’après quelques mois encore compliqués, l’infla tion devrait se tasser, les salaires pouvoir être autant que faire se peut réajustés, la confiance revenir et avec elle sans doute pourrait-on voir poindre un début de relance. Préférons garder en tête cette seconde version des faits et souhaitons donc à tous que 2023 soit plus enthou siasmante que 2022. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser
année de mettre la clé sous la porte… Et le Haut-Doubs dans tout cela? On peut espérer que la dynamique économique de notre territoire démente les Cassandre, d’autant que certains chiffres pousseraient même à l’optimisme. Les derniers délivrés par l’I.N.S.E.E. par exemple soulignent le particularisme de notre Haut-Doubs qui contribue largement à ce que notre département soit un des seuls à avoir encore gagné des habitants entre les deux derniers recensements de population. Si on approche encore la loupe un peu plus près, on voit que le secteur du Grand Pon tarlier est celui, de toutes les intercom munalités de Bourgogne-Franche-Comté qui proportionnellement gagne le plus d’habitants. On y crée encore de l’emploi, on y naît plus qu’on y meurt, et y vient plus qu’on ne le quitte ce territoire. Cette croissance démographique souligne l’I.N.S.E.E. dans ses dernières études, “dynamise aussi la construction et les acti
Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER est éditée par la société “Publipresse Médias” Rédaction et publicité: 03 81 67 90 80 E-mail: redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645
A près une année 2022 marquée par les crises qu’on connaît et même par une guerre sur le sol européen, on ne peut que souhaiter une année 2023 plus sereine pour tous, c’est le vœu que la rédaction de La Presse Pon tissalienne formule à ses fidèles lecteurs, annonceurs et distributeurs. Inutile de pécher par naïveté, on sait que cette année sera à nouveau émaillée de difficultés éco nomiques dans un contexte inflationniste qui pourrait se poursuivre encore quelques mois, de difficultés sociales au sein d’une France fracturée, de tensions énergétiques dans ce pays qui avait pourtant tous les atouts pour devenir indépendant sur ce plan. Au chapitre économique, les prévi sions nationales les plus pessimistes annon cent des faillites d’entreprises en cascade, une entreprise sur trois risquerait cette
Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni.
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équipe commerciale : Anne Familiari, Aurélie Robbe, Anthony Gloriod.
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Archi.Tech, S. Bessou-Die Frau, Cabinet Beuret-Ratel, Département du Doubs, ForestEner, W. Joffrain. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : janvier 2023 Commission paritaire : 0227 D 79291
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4 L’interview du mois
La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
ACTUALITÉ
Jean-François Colombet, le préfet du Doubs
“Nous allons devoir apprendre à vivre avec le loup” En ce début d’année, le préfet du Doubs balaie les principaux sujets d’actualité du département. Entre les questions sociales, environnementales, sanitaires, économiques et énergétiques, les problématiques ne manquent pas. Interview.
L a Presse Pontissalienne : Commen çons par le sujet dramatique de la situation bisontine à Planoise et ces jeunes qui meurent sous les balles dans un quartier gangrené par la drogue. Comment reconquérir ce territoire perdu de la République ? Jean-François Colombet : Planoise n’est pas un quartier perdu pour la Répu blique. Il existe des raisons objectives d’espérer que les lendemains seront meilleurs malgré les drames récents. Parce que d’abord l’activité judiciaire offre une réponse ferme et les fonction naires de police, et de gendarmerie dans la périphérie de Planoise, obtiennent de vrais résultats : les opérations anti rodéos, les squats démantelés - plus d’une soixantaine en quatre mois -, la lutte contre les points de deal , la nou velle brigade spécialisée de terrain, la présence 7 jours sur 7 de policiers, etc. Nous avons une vraie stratégie de sécu rité pour ce quartier. Malheureusement, l’argent des stupéfiants irrigue ce ter ritoire et crée une force d’attraction pour des jeunes qui se cherchent. Pour un gamin de 15 ans, il n’y a pas d’autre issue dans cette guerre des stups que la prison ou la mort. L.P.P. : Que pouvez-vous faire de plus ? J.-F.C. : Des crimes de sang sont commis sur ce territoire, mais nous agissons. En même temps, il nous faut conduire une action ambitieuse pour redonner
très concrètes, avec une politique réga lienne très ferme en direction des acti vités productrices d’effluents. Des mises en demeure, des perceptions d’astreinte ont déjà été enclenchées. Nous poussons fortement tous ceux qui dans la filière agricole ou fromagère n’ont pas encore engagé d’investissements de mise aux normes à le faire. Beaucoup l’ont compris et se sont mis aux normes dans les der niers mois. Nous continuons à mettre la pression car sur ce point je veux des résultats. Je rendrai d’ailleurs compte des premiers résultats de cette task force dès le mois de mars et je ferai en sorte que tout sur cette question soit transparent. L.P.P. : La filière comté n’a-t-elle pas trop pris d’essor dans notre département ? J.-F.C. : La filière comté est un trésor pour notre ruralité, elle fait vivre et rémunère au juste prix nos agriculteurs. Cette filière apporte un développement économique et tisse notre territoire. Il y a encore, c’est vrai, au sein de cette filière quelques opérateurs qui ne jouent pas encore le jeu. C’est vers eux que se concentre notre action. L.P.P. : Autre sujet environnemental qui cristallise les divisions : le loup. Comment réconcilier les pro et les anti-loups et comment réagissez vous au recours judiciaire que des associations ont intenté en fin d’année contre votre décision d’autoriser des tirs de défense ? J.-F.C. : Nous vivons dans un état de droit. Quand une autorité publique prend une décision, il est tout à fait normal qu’elle puisse être contestée et que la justice rende le droit. En ce qui concerne les tirs de défense que j’ai autorisés, je ne regrette pas du tout ma décision. Ces tirs avaient pour objectif de faire baisser la pression de la pré dation sur nos élevages, notamment sur les génisses qui vivent plus éloignées des exploitations. Deux loups ont été abattus, nous sommes d’ailleurs loin du quota autorisé par la loi, et ces tirs n’affectent en rien la survie de l’espèce. Il faut sur ce point continuer à cheminer sur une ligne de crête qui concilie à la fois la protection de l’espèce lupine dans laquelle la France est engagée et d’un autre côté la protection de nos trou peaux. Le Conseil régional et l’État financent le poste de médiateur ouvert par l’Office français de la biodiversité,
un horizon à ces 600 ou 800 jeunes per dus. C’est ce qui va nous amener à signer à la fin du mois de janvier un “pacte pour l’émancipation des jeunes de Pla noise” qui réunira de nombreux parte naires et financeurs autour d’une stra tégie globale et concrète qui concernera à la fois l’insertion, l’accès à l’emploi, la découverte des milieux économiques, des offres de soins et de santé, une diversification culturelle, un soutien à la parentalité pour mieux associer les parents de mineurs aux travaux de
Jean-François Colombet, préfet du Doubs, balaie les principaux sujets d’actualité du département en ce début d’année 2023.
leurs enfants et que les liens avec la commu nauté éducative soit ren forcés. L’État débloquera des moyens mais il ne peut pas régler seul le problème. C’est la raison pour laquelle nous sommes dans une approche partenariale et une vision globale. L.P.P. : Second sujet drama tique : l’état des rivières et notamment la mortalité pis cicole dans le Doubs franco suisse. Est-on arrivé à un point de non-retour ? J.-F.C. : Le plan “rivières karstiques” que nous avons lancé cet automne repose sur une task force et aboutit à des actions
“Pour un gamin de 15 ans, pas d’autre issue que la prison ou la mort.”
pour engager des expé rimentations de protec tion des troupeaux sur notre massif jurassien. Je précise enfin que les tirs de défense n’ont été autorisés que quand le loup était en position d’attaque et sous le contrôle de l’O.F.B. En ce début d’année, j’animerai des discussions avec les associations de protec tion de l’environnement pour protéger les trou peaux. Et sur ce point, on ne peut pas balayer d’un revers de la
mettre autour de la même table les chefs d’entreprise, les services de l’État, les collectivités pour d’abord qu’on se mette d’accord sur le constat. Et qu’en suite on travaille sur les vrais obstacles que sont la mobilité, le logement, la for mation, de manière à ce que notre patri moine économique survive à cette crise du recrutement. Car en même temps, côté suisse, avec un dynamisme écono mique toujours aussi important et une démographie insuffisamment bonne, c’est plus de 30 000 emplois qui seront à pourvoir et je vois là un vrai risque de dépouiller nos entreprises. En matière d’emploi, il faut engager des politiques disruptives. Nous soutien drons par exemple les aides à la pierre pour soutenir les collectivités locales en matière de création de nouveaux hébergements. L’emploi n’est plus un sujet de travail, c’est une approche glo bale sur ce que ce territoire peut offrir. L.P.P. : Le ministère de l’Industrie lance un grand plan de dynamisation de l’horlogerie française. Une énième étude ? J.-F.C. : Non, il s’agit de trouver les clés pour consolider une filière française qui n’entre pas en concurrence avec les Suisses. Pourquoi l’industrie horlogère suisse ne trouverait pas un intérêt à investir dans notre territoire pour péren niser ses capacités de production ? C’est une vraie question qui mérite qu’on la creuse. Ce peut être aussi l’objet de ce plan dont les résultats seront commu niqués fin mars. L.P.P. : Êtes-vous en mesure en ce début d’année de rassurer les usagers de la route sur la suite du programme de réalisation de la 2 X 2 voies sur la R.N. 57 entre Beure et Micropolis, vous
“J’utilise toute mon énergie pour que la R.N. 57 soit réalisée au plus vite.”
manche la crainte des gens par rapport au loup. Car nous allons devoir vivre avec cette espèce. L.P.P. : Dans le contexte économique, l’emploi semble être une de vos priorités de ce début d’année. Quelle est votre vision sur ce point ? J.-F.C. : Notre département n’est pas homogène sur ce sujet. Avec un secteur de Montbéliard qui a encore un taux de chômage élevé autour de 9 %, un bassin d’emploi de Besançon qui est quasiment au plein-emploi avec 6 %, et un Haut-Doubs déjà au plein-emploi. Si bien qu’on a un double défi : former ces derniers demandeurs d’emploi qui restent éloignés du marché du travail et regarder ce qu’il se passe au sein même des entreprises. En ce début d’an née, certaines sont en réel danger parce qu’elles n’arrivent plus à recruter. Sachant que 19 % des emplois du Doubs sont industriels. Fin janvier, je prendrai l’initiative de
Bio express l Depuis le 12 juillet 2021, Jean-François Colombet est préfet du Doubs, il a 62 ans l 2021 : il est titularisé préfet l 2019 : préfet de Mayotte, délégué du Gouvernement
l 2017 : secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne (classe fonctionnelle I) l 2014 : secrétaire général de la préfecture de la Guadeloupe (classe fonctionnelle II) l 2011 : il est réintégré sous-préfet hors classe, directeur de cabinet du préfet de la région Alsace, préfet du Bas-Rhin
l 2010 : adjoint au secrétaire général pour les affaires régionales de la région Rhône-Alpes l 2008 : détaché administrateur civil, chargé de mission auprès du secrétaire général pour les affaires régionales auprès du préfet de la région Rhône-Alpes l 2008 : sous-préfet hors classe l 2006 : sous-préfet de Château-Thierry l 2005 : directeur de cabinet du préfet de la Région Réunion, préfet de la Réunion l 2004 : titularisé sous-préfet l 2003 : sous-préfet de 2 ème classe, sous-préfet de Pithiviers l 2000 : directeur des services du cabinet du préfet de l’Ardèche l 1995 : secrétaire général de la sous-préfecture de Montbrison (Loire) l 1992 : animateur de formation de la préfecture de la Loire l 1986 : affecté à la préfecture de la Loire. Bureau de la circulation, cabinet du préfet l 1984 : attaché de préfecture à la préfecture de l’Oise. Affecté au cabinet du préfet
L’interview du mois 5
La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
il s’attendre à une accélération des projets éoliens ou photovoltaïques dans notre dépar tement ? J.-F.C. : D’abord, on a très peu de projets éoliens aboutis dans le Doubs. Ensuite, il est désormais nécessaire que les communautés de communes se saisis sent de ce sujet et qu’elles ne subissent plus les projets présentés par des pri vés. Il faut que sur ce point que les collectivités deviennent actionnaires des projets éoliens, qu’elles se les appro prient. Il est nécessaire qu’on change de paradigme sur l’éolien. On espère en parallèle que la loi va simplifier les procédures car il reste trop de lour deur administrative en la matière. Quant au photovoltaïque, on peut très bien imaginer des parcs sur des ter rains qui n’ont plus aucune valeur agricole ou économique. Les autorités agricoles notamment y travaillent.
qui avez signé la déclaration d’utilité publique de ce projet en fin d’année ? J.-F.C. : J’utilise toute mon énergie pour faire en sorte que ce projet soit réalisé au plus vite. Le dossier technique est prêt, j’ai enfin signé cette D.U.P., nous avons réaménagé le projet en fonction des conclusions de l’enquête publique. J’ai maintenant bon espoir que le finan cement de ce projet soit inscrit dans le contrat de plan État-Région 2023 2028 dont l’élaboration a pris quelques mois de retard. Le préfet de Région devrait annoncer les résultats des arbi trages ministériels prochainement. L.P.P. : Quid des risques de délestage en matière d’électricité pour cet hiver dans le Doubs ? J.-F.C. : En octobre, quand j’ai parlé de ce sujet pour la première fois aux élus locaux et aux branches profession nelles, nous étions dans une situation moins favorable qu’aujourd’hui. D’ici la mi-février, 7 à 9 nouvelles tranches nucléaires devraient être remises en service et les réserves hydroélectriques sont bien meilleures aujourd’hui qu’elles ne l’étaient à l’automne. Donc la situation s’améliore. Il reste cepen dant que la meilleure arme contre un risque de délestage cet hiver, c’est de poursuivre la sobriété. Tout le monde semble l’avoir compris, les agriculteurs aussi qui ont décalé l’heure de la traite avant ou après les créneaux sensibles. En poursuivant ces réflexes de sobriété, on évitera les délestages. L.P.P. : En décembre, vous réunissiez le pôle de compétence pour le développement des énergies renouvelables dans le Doubs. Faut
L.P.P. : Quels sont vos vœux pour les habitants du Doubs en ce début d’année 2023 ? J.-F.C. : Qu’on vive - enfin - une année pai sible ! Sur le plan sani taire d’abord parce que la cohésion du pays s’en ressent. Qu’on sorte enfin des crises éner gétique, sanitaire, infla tionniste. Je pense que le premier semestre sera encore compliqué, mais je suis assez opti miste pour la suite. n Propos recueillis par J.-F.H.
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6 L’ÉVÉNEMENT LE COMMERCE A CONNU UNE ANNÉE COMPLIQUÉE
La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
Si les derniers mois de l’année ont été plutôt bons, l’année 2022 reste très moyenne pour les commerces du Grand Pontarlier. Le secteur du prêt-à-porter a souffert ainsi que les petits commerces indépendants, la plupart installés au centre-ville.
l Centre-ville Bilan 2022 Quel avenir pour les commerces indépendants au centre-ville ?
Entre fermetures et reprises de pas-de-porte, les commerces du centre-ville évoluent constamment et changent de visage. Lieu privilégié des indépendants, le centre voit de grosses enseignes se réintégrer dans le paysage. Ainsi que de plus en plus d’entreprises du tertiaire au détriment de boutiques. Quelles problématiques se profilent en 2023 ?
pas” , note la patronne d’Olivier Desforges et du Travail en cou leur, installé à Doubs. Pour celle qui a tenu la présidence de C.P.C. pendant 15 ans, il faut donner de la visibilité aux rues adja centes, rue de la Gare, place Saint Pierre ou encore rue Vannolles. Bien qu’elle ne trouve pas fan tastique l’installation d’entre prises du tertiaire dans des emplacements numéro 1, dom mageable pour l’attractivité, elle ose croire à l’avenir des indépen dants. “J’ai vu Camaïeu s’ouvrir puis baisser le rideau et moi, je continue comme indépendante, je
gène. Il y a eu beaucoup de mou vements de commerces, mais très peu de pas-de-porte sont vacants. De grosses enseignes se réintègrent aux magasins de proximité” , pré cise le gérant de Sport Aventures. Il note toutefois un manque, notamment dans le domaine du bricolage. Une carence renforcée avec la fermeture de la très ancienne droguerie Freyre (voir page 8). Pour autant, tout n’est pas négatif. Sylvie Dabère, commerçante indé pendante depuis 27 ans au cen tre-ville, ne regrette pas son chan gement de pas-de-porte. Et ce malgré une hausse de loyer importante pour la centaine de mètres qui séparent la rue de la Gare de son emplacement actuel au 46, rue de la République. “Mal gré une année tendue, j’ai aug menté mon chiffre d’affaires de 20 %, j’ai vu arriver de nouveaux clients. Et pourtant, nous faisons le même travail que rue de la Gare, sauf que ça ne se voyait l La visibilité des rues adjacentes
l Chers pas-de-porte Denis Gérôme ne cache pas son inquiétude. “Est-ce que les indé pendants ont encore les moyens de s’installer en centre-ville ?” , s’interroge le président de la Fédé ration des commerces du Grand Pontarlier, face au prix des loyers et au coût des pas-de-porte. Consé quence de la cherté des locaux, les indépendants et commerces traditionnels ne peuvent pas s’ali gner face aux franchises. À la place d’Eram-Bocage s’installe un courtier en assurances, les Stock américains sont remplacés par Bouygues Télécom, la bou tique Esprit est reprise par l’Ami cale des Frontaliers. “On ne ramène pas des commerces qui
pourraient donner plus d’attrac tivité au centre-ville, analyse Denis Gérôme. Les difficultés au centre ne sont pas nouvelles mais elles grandissent. Il faudrait peut être se pencher sur ce qu’on peut faire, se mettre autour d’une table avec des élus, des bailleurs, des associations pour essayer de faire autrement.” Le président de la F.C.G.P. avance ainsi l’exemple de municipalités qui achètent des pas-de-porte et les louent à loyers modérés. Philippe Jeanmonnot, président de Commerce Pontarlier Centre, ne partage pas cette inquiétude. “Dans l’ensemble, c’est plutôt posi tif, avec une dynamique intéres sante, malgré un contexte anxio
clients, savoir se distinguer d’In ternet, jouer la proximité, proposer un service sur mesure.” Tous s’accordent sur le bénéfice apporté par les Suisses. “Si notre activité commerciale s’en sort, c’est surtout dû aux consomma teurs suisses, reprend Denis Gérôme. Ils ont sauvé l’année.” l Le e-commerce En 2022, justement, le centre ville a souffert, plus que les autres années. En cause entre autres, le secteur du prêt-à-porter, peu florissant, et qui en plus subit une grosse concurrence avec
Internet. “Les actions pour vendre à prix réduits se multiplient, il n’y a plus de marges, le petit com merce et les indépendants souf frent beaucoup plus que les fran chisés. Ils n’ont pas les moyens d’être présents quand il y a des offres commerciales, car ils n’ont pas les moyens de le faire savoir via la communication” , explique Denis Gérôme. En matière de e-commerce, il est difficile de rivaliser avec les mas todontes. “Pour une marketplace local, il faut des moyens colossaux qu’on n’aura jamais” , constate Denis Gérôme. Pour autant, pour
ne l’aurais jamais cru” , sourit Sylvie Dabère, pour qui tout commerce peut exister à condition de ven dre le bon produit au bon endroit. Philippe Jean monnot, lui aussi indépendant, ren chérit : “Il va fal loir être de plus en plus performants, s’occuper de ses
Pas d’enseigne de bricolage au centre ville.
L’événement 7
La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
l Les ouvertures et les fermetures La valse des pas-de-porte En 2022, une dizaine de commerces a fermé pour presque autant d’ouvertures. S’il est réjouissant que les pas-de-porte ne restent pas longtemps vides, les visages des commerces changent notamment avec l’installation de plus en plus d’entreprises du tertiaire. Tour d’horizon non exhaustif.
Teekers en redressement judiciaire, quelle solution e-commerce ?
D epuis le mois de novembre, la plateforme numérique pour shopper local Teekers est en redressement judi ciaire. Pour assurer sa pérennité, l’entreprise bisontine cherche en urgence des soutiens financiers. Si pendant les périodes de confinement en 2020, Teekers avait pris de l’essor jusqu’à atteindre 200 commerces adhérents sur Besançon, Pontarlier et la région, ce service de e-com merce, lancé fin 2018 à Pontarlier, n’a jamais vraiment pris dans le Haut Doubs. “S’il n’y avait pas eu d’aide de la collectivité, ça n’aurait jamais marché du tout” estime Denis Gérôme Philippe Jeanmonnot, président de Commerce Pontarlier centre, se veut rassurant. “Les services liés à Tee kers continuent. Ils sont en redres sement, mais on a déjà vu des com merces en redressement et réussir à continuer. Il n’y a pas le feu, je ne suis pas plus inquiet que ça.” Sylvie Dabère adhère à Teekers pour ses deux magasins, Olivier Desforges et le Travail en couleur. “Ça ne fonc tionne pas pour moi, je ne renou vellerai pas mon adhésion. L’idée
l Fermer ou ne pas fermer le centre à la circulation ? Telle est la question qui a resurgi à l’occasion du marché de Noël. Et qui divise toujours autant. Si cer tains aimeraient généraliser cette mesure, d’autres, à l’image de Syl vie Dabère, ont senti des effets négatifs. “En décembre, on a très bien travaillé jusqu’au week-end où la circulation a été fermée. Pour une ville comme Pontarlier, il faut du stationnement proche et une fluidité de circulation” , estime-t elle. Philippe Jeanmonnot nuance tout comme Denis Gérôme : “Il y a une vraie réflexion à mener. On peut temporairement fermer la cir culation, à condition qu’il y ait des animations en face” , relève Philippe Jeanmonnot. Face à toutes ces problématiques qui se présentent en 2023, il est un motif de réjouissance : l’excel lente santé des chèques-cadeaux de la F.C.G.P. et de la carte-cadeau de C.P.C. Tous les deux, dont l’ob jectif est de consommer local, ont connu un franc succès en 2022. 1, 3 million d’euros de chèques cadeaux ont été vendus. Quant à la carte-cadeau de C.P.C., 140 com merces y adhèrent, soit la quasi totalité des adhérents à l’associa tion. Cela représente tout de même quelques milliers de clients, tous prêts à consommer dans le Grand Pontarlier. Le commerce est loin d’avoir vendu jusqu’à sa dernière chemise. n L.P. En ce début d’année, la Fédération des commerces du Grand Pontarlier réfléchit à se faire accompagner par des opérateurs de marketplace de gros calibre afin de favoriser le e commerce. Il se murmure que l’un de ces opérateurs pourrait être Ma ville Mon shopping. n * Contactée, l’entreprise Teekers n’a pas donné suite à nos sollicitations au départ est très bonne, mais l’outil n’est pas adapté” , constate-t-elle. La commerçante indépendante a préféré utiliser Ma ville, mon shop ping, plateforme de La Poste. Outre que le nom lui parle déjà plus que Teekers, elle a réalisé de super ventes, rien que sur les deux derniers mois 2022. “Il est très facile de mettre des produits dans le catalogue, il y a un service litige, remplacement, remboursement. Tout est pensé. Derrière le groupe La Poste, il y a une force financière énorme. ” Ma Ville Mon shopping ne nécessite pas d’abonnement, la plateforme prend 9 % de commissions sur les ventes. “Si je ne vends pas, ça ne me coûte rien” , précise Sylvie Dabère.
Au 10, rue de la République, Carrefour City s’est implanté en lieu et place de la boutique Celio. Pile en face du Petit Casino. Avec le Spar, le centre-ville pos sède donc trois commerces alimentaires. L’enseigne Camaïeu a baissé le rideau début octobre. Quel avenir pour les locaux encore vacants ? Mystère. Juste à côté, les anciens locaux de L’Est Républicain sont investis par un kebab.
Il y a un peu plus d’un an, le café littéraire associatif, l’Esperluète, fermait définitivement après huit ans de rencontres autour d’un livre, d’une exposition, de concerts, etc. Si les locaux sont vides, le nom s’affiche toujours sur la devanture.
Fermer la circulation au centre, la question divise toujours autant.
Les magasins de chaussures Eram-Bocage au 87, rue de la République ont baissé le rideau à l’été 2022. Le pas-de-porte serait repris par un courtier en assu rances. En face, à la place des Stocks américains qui avaient fermé à la mi-octobre, s’installe une boutique Bouygues Télécom. De part et d’autre du 64, rue de la République, les locaux de Lady Bag et de Mademoiselle V (qui a déménagé quelques mètres plus loin dans ceux tenus auparavant
survivre, les commerçants ont besoin de vendre sur Internet. Alors que la plateforme Teekers vacille, la Fédération réfléchit à faire appel à des gros opérateurs du e-commerce (voir ci-contre). Philippe Jeanmonnot, quant à lui, mise sur la responsabilité du consommateur. “Le consommateur a le pouvoir de changer son mode de consommation. Avec un euro dépensé dans la ville, il aura un retour. Un euro dépensé sur Inter net, il n’aura rien” , remarque-t-il. Sans compter que consommer local permet une dépense moindre en énergie, et en empreinte carbone.
par l’enseigne Les petites Bombes) restent vacants.
8 L’événement
La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
l Brasserie
Le Français résiste
Nouveau service au Français
Au centre-ville, il est des commerces qui tiennent le cap au fil des années, malgré les turbulences de la vie économique. C’est le cas de la brasserie Le Français, qui régale les Pontissaliens depuis plus de 17 ans. Le restaurant a su se renouveler en proposant un nouveau service d’épicerie fine.
duits faits maison. “C’était une demande des gens pendant le second confinement. Ils ramènent un peu du restaurant à la maison. Et puis c’est aussi une passion, faire plaisir, apporter le bon produit” , sourit Marie. Rillettes, foie gras, morilles séchées, le chef Fred concocte en conserve tous les produits. Sur les étagères s’ajoutent des épices de Nice (safran, vanille, etc.), des vinaigres de Beaune, élaborés à partir du vin des Hospices de Beaune, une quarantaine de sortes de thés bio ou encore du vin (rouge, blanc, cham
NAISSANCES 02/12/2022 — Djenna de Sony OGLIOTTI, mar brier/fossoyeur et de Louane BUCILLIAT, sans profession. 02/12/2022 — Alicia de Nicolas AUVRAY, employé polyvalent et de Fatima AMARAL PESTANA, employée d'usine. 03/12/2022 — Esma de Ferhat YUKSEL, polis seur et de Birsel YILMAZ, ouvrière. 03/1212022 — Iyas de Anas EWEIWI, médecin gastro-entérologue et de Rawand SHAHIN, technicienne de laboratoire. 03/12/2022 — Ethan de Ghislain CHAPEAU, technicien en froid et de Johanna MARCHAL, artisan. 03/12/2022 — Sarah de Bastien DUREY, ingé nieur en mécanique et de Marie SIMONIN, opticienne. 03/12/2022 — Mathéo de Emmanuel CRETE NET, commercial et de Cindy TIROLE, hôtesse d'accueil. 04/12/2022 — Gaspard de Yves BALANCHE, agriculteur et de Mélanie SOITTOUX, éducatrice spécialisée. 06/12/2022 — Jemima de Kevin NDE APO, technicien de maintenance et de Diane MEGUEDJE, sans profession. 06/12/2022 — Léonie de Geoffrey PERRET, mécanicien industriel et de Fiona VINCENTZ, manutentionnaire. 06/12/2022 — Marie de Florentin VIONNET, agriculteur et de Virginie RAPHAT, responsable adjoint de magasin. 06/12/2022 — Charlie de Stéphanie CHAUVIN, horlogère et de Aurélie ADENOT, décoratrice en horlogerie. 06/12/2022 — Leyla de Güngör CAN, opérateur régleur fraiseur et de Charlène GAILLARD, sans profession. 06/12/2022 — Raphaël de Johann CERATO, responsable stock et de Margaux STEINBAUER, conseillère bancaire. centenaire Freyre a baissé le rideau sur plus de cent ans de commerce et de présence rue de la République. C’est un pan de l’histoire qui se referme sur des commerces comme on n’en fait plus. L’affaire familiale a commencé en 1922, fondée par Jean Freyre, le magasin fai sait office d’herboristerie. Installée rue Montrieux jusqu’à la fin des années 1950, puis au 3, rue de la République, la droguerie a été reprise en 1990 par Catherine, la petite-fille et dernière pro priétaire. Magasin à l’ancienne où l’on P our certains, le confinement dû au Covid a eu du bon. Peu désireux de se reposer sur leurs lauriers, Marie et Fred Pouillard de la Brasserie Le Français ont profité de ce repos forcé début 2020 E lle s’en est allée discrètement, sans faire de bruit avant que ne commence 2023. La droguerie
pour rebondir et se renouveler. Outre les plats à emporter le midi, nouveautés post-Covid et qui continuent leur che min, un autre service vient s’ajouter à la carte du restaurant : une épicerie fine avec une majeure partie des pro
La droguerie Freyre, c’est fini
Dans un espace rénové, la brasserie Le Français propose une épicerie fine composée notamment de conserves faites maison. Les paniers garnis ont rencontré un franc succès pendant la période de Noël.
trouvait des outils, produits d’entretien, brosserie, la droguerie Freyre proposait aussi des services presque disparus comme l’affûtage de couteaux. Les des cendants de Jean Freyre n’ayant pas d’enfants, personne n’a pu reprendre l’héritage familial et poursuivre l’his toire. Plus que jamais, avec cette fermeture, le centre-ville manque cruellement d’en seignes de bricolage. n
Face à la flambée des prix, la brasserie a réussi pendant un an et demi à main tenir ses prix. En 2023, les tarifs ris quent d’augmenter un peu mais les restaurateurs gardent toujours en tête
pagne). Pour la période de Noël, les paniers garnis de produits de l’épicerie fine du Français ont énormément séduit. L’épicerie fine a fait sa place dans le restaurant, dans un espace totalement rénové, cocooning, pensé autour d’une généreuse table et de confortables sièges. “On s’y sent bien, c’est à notre image, la table d’épicerie plaît énor mément, les gens sont à l’aise” , poursuit Marie qui préfère toujours voir le verre à moitié plein malgré un contexte com pliqué. Si toute son équipe est revenue après la crise sanitaire, Le Français cherche un serveur ou un apprenti.
leur envie de faire plaisir même à ceux qui n’ont pas forcément les moyens. “Il faut rester dynamique et positif, à nous de trouver des solu tions” , termine Marie. Décidément, Le Français résiste encore et tou jours. n L.P.
Des conserves faites maison.
Une simple feuille apposée sur la porte annonce la fermeture de l’établissement centenaire. “Après un siècle d’existence, le magasin baisse le rideau définitivement. Je remercie notre clientèle pour sa fidélité au cours de ses longues années.”
État civil de décembre 2022
21/12/2022 – Sophie de Octavian MARCO, ouvrier en bâtiment et de Marina TURCAN, saisonnière. 21/12/2022 – Flavie de Paul VUILLET, agent des finances publiques et de Tiphanie GRILLON, opératrice de production. 21/12/2022 -Owen de Tiago DE OLIVEIRA MOREIRA, responsable animation et de Darlène MEDINA, aide-soignante. 22/12/2022 – Ihlan de Ozan OCAKTAN, opé rateur et de Alisa SMAJLOVIC, auxiliaire de puériculture. 21/12/2022 – Issa de Yannick DIAWAKANA, ouvrier polyvalent et de Leyla HEZER, sans profession. 25/12/2022 – Raphaël de Kévin SOUHARD, acheteur et de Vanessa GOMES VIEIRA, comp table. 21/12/2022 – Laël de David DI FONZO, opé rateur de torréfaction et de Menaëlle LEMBOUB, conductrice véhicules moteurs. 24/12/2022 – Leandro de Dylan BARATA, agent de sécurité et de de Julie CARDOSO, agent d’accueil. 25/12/2022 – Louna de François SCARAMOZ ZINO, chauffeur routier et de Emmanuella RAN DRIANASOLO, aide-soignante. 23/12/2022 – Saim de Yusuf ERDOGAN, poly mécanicien et de Djaouida-Amel AMIRA, inté rimaire. 24/12/2022 – Émile de Benoît MARCEAU, contrôleur de gestion et de Annabelle DUTRUEL, vendeuse. 26/12/2022 – Emilia de Thibaud BADOUX, électricien et de Marjorie MICHEL, déclarante en douanes. 24/12/2022 – Apolline de Alexandre BOUHERET, affûteur programmateur régleur et de Charlotte BENARD, secrétaire comptable. 23/12/2022 – Jeanne de Yann GUILLAUME, paysagiste et de Jessie APPORT, sans pro fession. 25/12/2022 – Priam de Benjamin GRILLON, carrossier peintre et de Alice SIMPLOT, ven deuse.
26/12/2022 – Nino de Théo FAIVRE, carreleur et de Louison BALDYGA, vendeuse. 26/12/2022 – Emma de Arnaud DUPUIS, car rossier et de Alexandra VIENNET, horticultrice. 27/12/2022 – Priam de Mickaël BOUXIN, autoentrepreneur et de Florine FARGHIN, dié téticienne. 27/12/2022 – Liam de Ali COSGUN, opérateur de production et de Mathilde VELLER, conseil lère en banque. 29/12/2022 – Charles de Aurélien MAUVAIS, plaquiste et de Pauline BERTIN, serveuse. 29/12/2022 – Owën de Tanguy GAGELIN, salarié agricole et de Laura BULLE, agent poly valent. 28/12/2022 – Kira de Murat COSGUN, ingénieur informatique et de Julie GIRONDE, auxiliaire de puériculture. 28/12/2022 – Siloé de William CHARLES, chef de secteur dans la grande distribution et de Sara PARENTE, employée commerciale. 28/12/2022 – Juline de Simon MOLLIER, méca nicien avion et de Stéphanie CUENOT, sans emploi. 29/12/2022 – Appoline de Thomas JEANBOUR QUIN, horloger et de Sylvia MARINO, conseillère retraite. 26/12/2022 – Sacha de Romain CHAILLOY, cuisinier et de Marion CLAUDE, vendeuse. déCèS 05/12/2022 — Brigitte DUBOZ, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre MARTIN. 06/12/2022 -- Claude CHEVAL, 93 ans, retraité, domicilié à Villers-Le-Lac (Doubs), célibataire. 12/12/2022 — Gabriel PETITE, 94 ans, retraité, domicilié â Pontarlier (Doubs), veuf de Annette GRANDVOINNET. 12/12/2022 — Madeleine BONNET, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Guy VUITTENEZ. 13/12/2022 — Gaston CHUARD, 90 ans, retraité, domicilié à Vaux-et-Chantegrue (Doubs), époux de Léone BAILLY.
15/12/2022 Henri BOLE-DU-CHOMONT, 89 ans, retraité-, domicilié à Gilley (Doubs), veuf de Jeanne BRUILLARD, 16/12/2022 — Denise SIEGRIST, 86 ans, retrai tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Joseph BARTHOD-MALAT. 17/12/2022 – René POINTURIER, 96 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Laure TIROLE. 21/12/2022 – Grégory BERTIN-DENIS, 40 ans, sans profession, domicilié à La Cluse-et-Mijoux (Doubs) célibataire. 22/12/2022 – Mauricette CORDIER, 87 ans, retraitée, domiciliée à Les Villedieu (Doubs) veuve de Bernard VANNOD. 24/12/2022 – André TROUTTET, 82 ans, retraité, domicilié à Houtaud (Doubs) veuf de Jeanine MATHIEU. 24/12/2022 – Michel MARTIN, 59 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Edith LEFÈVRE. 25/12/2022 – Marguerite BOISSENIN, 87 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs) veuve de Eloi CHOPARD-LALLIER. 21/12/2022 – Nicole DORNIER, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 27/12/2022 – Marie BELLE, 91 ans, retraitée, domiciliée à Censeau (Jura), épouse de Marcel FAIVRE. 27/12/2022 – Michèle DELGRANDI, 78 ans, retraitée, domiciliée à La Longeville (Doubs), veuve de Louis LAMBERT. 29/12/2022 – Monique PATOIS, 79 ans, retraitée, domiciliée à Les Bréseux (Doubs), veuve de Constant MILLOT. 29/12/2022 – Bernard BLANC, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Domi nique SIMON. 29/12/2022 – Roger DÉRUELLE, 83 ans, retraité, domicilié à La-Queue-En-Brie (Val-De-Marne), époux de Françoise MARTINI. 29/12/2022 – Hélène BULLE, 94 ans, retraitée, domiciliée à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), épouse de Roland FORNAGE.
07/12/2022 — Marcel de Jean-Baptiste ROU QUIER, infirmier et de Selena TSCHARNER, infirmière. 08/12/2022 — Noéline de Clément DROZ BARTHOLET, charpentier et de Elodie GRES SET, ouvrière. 08/12/2022 — Ambrose de Jean-Marc DUFOUR, intérimaire et de Cincly _PARNET, sans -profession. 09/12/2022 — Mélia et Adam de Jonathan GIRARDIN, collaborateur et de Marine SEVY, assistante maternelle. 10/12/2022 — Elyo de Valentin QUERRY, balayeur de voirie et de Melina CLERC, polis seuse. 11/12/2022 — Hafsa de Hasan CEYLAN, technicien en développement-recherche et de Melek SEN, sans profession. 09/12/2022 — Alaz de Mervan GEREKLI, élec tricien et de Mizgin EL, serveuse. 12/12/2022 —Agathe de Thierry MAGIN, régleur et de Hélène FORNAGE, infirmière. 10/12/2022 — Noé de Damien TILLY, char pentier et de Déborah DE SANTI., interprète en langues des signes. 13/12/2022 — Eléna de Maxime LACROIX-à CHEZ TOINE, magasinier et de Johanna LAM BERT, employée de commerce. 13/12/2022 — Rose de Sylvain NATALE, maçon et de Gaëlle VIVOT, responsable commerciale. 12/12/2022 — Elena de Anthony DROZ-BAR THOLET, ouvrier agricole et de Dorine DOLE, vendeuse en fromagerie. 14/12/2022 — Théa de Grégoire BLONDEAU, paysagiste et de AndréeTRUJON, vendeuse en boulangerie. 15/12/2022 — Mezara de Franck BOISSERIE, technicien et de Veromalala RAMBELOSON, caissière. 16/12/2022 – Thaïs de Valentin LIGIER, ouvrier travaux publics et de Alicia GENRE-JAZELET, aide à domicile.
16/12/2022 – Azra de Halil CANMAYA, polisseur et de Hülya YILDIRIM, horlogère. 15/12/2022 – Ahlas de Zeynel TOPBASI, ouvrier en bâtiment et de Habibe ÖZER, assistante produit. 17/12/2022 – Caleb de Christophe LESOUPLE, régleur en horlogerie et de Océane NICEY, infirmière. 17/12/2022 – Robyn de Martin GUYON, édu cateur spécialisé et de Réna SUNASSEE, assis tante administrative et financière. 19/12/2022 – Laïya de Khalid SAÏDI, ouvrier en agro-alimentaire et de Lina DRIDER, sans profession. 19/12/2022 – Lana de Kévin KOSATKA, fro mager et de Camille NEGRELLO, opératrice en horlogerie. 16/12/2022 – Metehan de Mevlut TUGRUL, agent de sécurité et de Milica SPRECAKOVIC, sans profession. 19/12/2022 – Léna de Axel GAUTHIER, maçon et de Manon BRESSAND, contrôleuse qua lité. 19/12/2022 – Côme de Thibaud VIEILLE, maçon et de Marine BOITEUX, hôtesse de caisse. 20/12/2022 – Léo de Matthieu SALVI, architecte d’intérieur et de Romane BAYNE, gestionnaire de stock. 18/12/2022 – Lola de Jean-Gustave DEMONT, calorifugeur et de Morgane FORTE, agent de production. 22/12/2022 – Elona de Tristan WORCH, opé rateur et de Marjorie PALANQUE, animatrice. 19/12/2022 – Marius de Roméo VERGUET, agent administratif et de Marion BERTRAND, responsable de production. 22/12/2022 – Hortense de Cyrille PANCRATE, directeur de centre automobile et de Marine POYARD, ingénieur biomédical. 21/12/2022 – Nino de Corentin COUR, agent société nationale des chemins de fer français et de Clarisse AGENON, sans profession.
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La Presse Pontissalienne n°276 - Janvier 2023
EN BREF
SOCIAL
7 500 portions distribuées La Marmite Solidaire en quête d’un nouveau local Deux ans après sa création,
Théâtre-forum Un théâtre-forum “Quand l’E.H.P.A.D. ouvre le rideau”, animé par Karine Grosjean et joué par un groupe de soignantes et de familles de l’E.H.P.A.D. du Larmont aura lieu au Théâtre du 14 heures à destination des professionnels de l’hôpital et des étudiants de l’I.F.S.I. et à 18 heures pour les familles des résidents. Ce projet s’articule autour du lien de confiance entre les familles et les professionnels de santé. Il interroge les représentations qu’ont les uns et les autres sur l’image et le travail des professionnels en E.H.P.A.D., ainsi que sur la place des familles. Chaque saynète interprétée ouvrira à un échange avec le public. Cette représentation n’est pas ouverte au grand public. Hommage À l’occasion de la disparition l’acteur-réalisateur Jean Louis Trintignant, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier jusqu’au 28 janvier. Accès libre. Lavoir de Pontarlier vendredi 27 janvier à
L’ activité de la Marmite Solidaire est toujours en progression. En 2022, l’association a valorisé 4,5 tonnes de denrées alimentaires pour redistribuer 7500 portions aux bénéficiaires de l’aide alimentaire via la Croix Rouge et le P’tit Panier. “Le bilan est en amélioration. On est très satisfait des résultats et cela répond à une demande croissante. On peut même se permettre de trier les aliments. Aujourd’hui, on est plus limité par la structure qu’au niveau des besoins” , indique Mathilde Blanco-Jouannet, coprésidente de la Marmite Solidaire. Le frein, c’est le local. L’association est hébergée depuis sa création à la M.F.R. de la rue des Granges à Pontarlier où elle loue la cuisine pour confectionner les repas. Une alternative qui n’est pas sans contrainte. “On doit travailler quand la cuisine n’est pas utilisée pour les besoins de la M.F.R., soit du lundi au vendredi de 14h30 à 19 heures et jamais le week-end. Cela nous bloque alimentaire déborde d’activité, au point de manquer de place. Bilan et perspectives. cette association qui fabrique des repas pour les distribuer aux bénéficiaires de l’aide
car on intervient souvent en prestation traiteur pour les associations. Il nous manque aussi un espace bureau” , pour suit Mathilde Blanco-Jouannet. La Mar mite a d’ailleurs emprunté à la Ville de Pontarlier un petit chalet pour y faire du stockage.
La Marmite Solidaire propose aussi ses services en prestation traiteur comme ce fut le cas lors de la journée de cohésion organisée par l’entreprise Mersen.
Parfaite pour accompagner les débuts de l’association, l’option M.F.R. montre aujourd’hui ses limites. “Aujourd’hui, on est gêné et on gêne.” Facteur limitant, la question du local sera l’une des prio rités de l’année 2023 pour ne pas com promettre l’avenir de la structure. Autre sujet d’interrogation, les appro visionnements en denrées alimentaires. “De ce côté-là, c’est toujours l’abondance et on doit refuser certains produits.” L’approvisionnement se fait via la Banque Alimentaire. De quelques com merçants sympathisants à la cause de la Marmite Solidaire, le réseau s’est considérablement élargi. “Grâce à ce partenariat avec la Banque Alimentaire, on est libéré de la logistique et du tri. On a réussi à intégrer Hyper U au réseau. On valorise aussi des denrées très mûres dont la Banque Alimentaire ne saurait quoi faire.” Donnant, donnant. En 2022, l’association a recruté à temps partiel un second salarié pour aider la cuisinière Nelly Jacquot. Le binôme est assisté par une quarantaine de béné voles. “On défend le principe d’une cuisine saine et durable. Pratiquement tous nos
née axée sur le recrutement de béné voles. Initiative payante qui lui a permis de trouver des renforts. “On a fait appel au Dispositif local d’Accompagnement pour nous aider à nous restructurer et à faire évoluer notre modèle économique.” Sans l’État, la Marmite Solidaire n’exis terait sans doute pas. L’A.D.E.M.E. et le ministère de l’Agriculture et de l’ali mentation sont en effet les principaux partenaires financiers, avec Préval pour le conseil. “On touche aussi une subven tion de 3000 euros de la Ville de Pon tarlier.” Ce qui n’est pas orienté vers l’aide alimentaire, soit 1500 bocaux, est vendu en direct dans le commerce Vrac, au Panier de Jeanne et au café associatif Vert Clair aux Hôpitaux Neufs. L’exemple de la Marmite Solidaire éveille la curiosité. Des Bretons ont sollicité l’association pour avoir des renseigne ments. En décembre, une délégation d’élus du Grand Besançon est venue découvrir la structure qui fait partie du Plan Alimentaire Territorial du Grand Pontarlier. “Notre vocation repose sur trois piliers : social, environnement et santé.” La dimension sociale revêt une grande importance. La Marmite Solidaire fait du bénévolat accompagné en accueillant des personnes orientées par la C.P.T.S. qui viennent à la M.F.R. apprendre à cuisiner. Par la suite, certains deviennent même des bénévoles réguliers. L’association cherche à développer ses prestations traiteur comme elle a pu le faire en 2022 pour le compte de Préval ou de l’entreprise Mersen. Autre projet à venir, le partenariat avec la section Bac pro cuisine du Lycée Toussaint-Louverture. “Au printemps, on va préparer un repas solidaire avec les élèves. Il sera servi au restaurant d’application du lycée Tous saint-Louverture et les bénéfices seront reversés aux Restos du cœur.” La boucle est bouclée. n F.C.
plats sont végétariens car on n’achète jamais de viande.” En revenant sur la ques tion du local, Mathilde Blanco-Jouannet rappelle que le projet de racheter un local commercial rue de Salins a finalement été abandonné. Une option trop onéreuse qui suppo sait alors de faire du chif fre pour rembourser la Banque. “Ce n’est pas notre vocation. On cherche maintenant un local de 150m 2 minimal, équipé d’une cuisine si possible.” Le 17 novembre dernier, La Marmite Solidaire avait organisé une jour
L’exemple de la Marmite Solidaire éveille la curiosité.
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