Journal C'est à dire 254 - Mai 2019

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20 mai 2019 N° 254

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avec Éloïse et Cindy, les deux employées.

S O M M A I R E

Hôpital : les priorités du nouveau directeur. Thibault Euvrard a été nommé à la tête de l’hôpital de Morteau. Il livre sa feuille de route. (page 4) Les vertus de la sève de bouleau. Un habitant des Fins récolte au printemps cette sève qui donne une eau dynamisante pour le corps. (page 8) Les cantines passent au bio. Aux Fins, on n’a pas attendu l’évolution de la loi pour faire progresser la proportion de repas bio. Reportage. (page 18) Qu’attendent-ils de l’Europe ? À quelques jours du scrutin européen, nous sommes allés tâter le pouls de la population sur le Plateau de Maîche. (pages 34-35)

(Dossier en pages 18 à 24)

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R E T O U R S U R I N F O

Future recyclerie de Maîche : le projet en bonne voie

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La salle l’Escale inaugurée

Votez ! La crise des gilets jaunes dans laquelle notre pays est englué depuis maintenant sixmois n’a fait que creu- ser un peu plus le fossé qui séparait le “peuple” des “élites”. Elle a eu un deuxième effet, celui d’effacer tota- lement du débat public les enjeux d’une élection européenne que la plupart des citoyens aborde avec la plus grande indifférence, quand celle- ci n’est pas doublée de mépris. La conséquence dramatique, c’est de voir cette élection aux enjeux si pri- mordiaux dans le contexte actuel de la mondialisation se résumer à un combat de coqs entre d’un côté le parti présidentiel qui joue une partie de son avenir, et de l’autre, un Ras- semblement national qui déteste autant l’idée européenne qu’il ne véhicule d’informations erronées à son endroit. Ajoutons à cela plus d’une vingtaine de listes marginales qui ajoutent encore plus au discrédit de ce scrutin, et les quelques autres formations qui ont des choses à dire sont comme bâillonnées, réduites au silence et au rôle de spectatrices. Alors que les listes sérieuses, L.R., P.-S., Génération.s, L.F.I., E.E.L.V. et quelques autres ont tant de choses à dire sur la question européenne, tant d’arguments recevables ou dis- cutables, mais le débat a été pha- gocyté par ce mortifère duel Le Pen- Macron. Contrairement à une élection municipale où c’est la réalité du coin de la rue qui guide l’électeur dans son choix, Bruxelles et ses traités paraissent éloignés vus du Haut- Doubs. Et pourtant, c’est bien l’Eu- rope qui régit aujourd’hui des pans entiers de notre quotidien. La construction européenne bégaye depuis plusieurs années. Ces élec- tions de 2019 devraient être vues de France comme les plus impor- tantes que l’Europe ait jamais connue. Car désormais, soit l’Union court à sa perte, gangrenée qu’elle est par le repli identitaire et les pulsions nationalistes, soit elle se donne la chance de rebondir et de se renforcer dans un monde où la Chine et les États-Unis veulent imposer leur loi. Pour cela, il serait salutaire que les Français du Haut-Doubs et d’ailleurs prennent conscience que le 26 mai, contrairement à ce que nombre d’en- tre eux peuvent penser, il peut être beaucoup plus utile de consacrer une infime partie de son dimanche à se rendre aux urnes que de partir du constat erroné que l’Europe ne sert à rien. C’est tout le contraire. Alors votez ! n Jean-François Hauser

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L e 12 avril dernier, en pré- sence de dizaines de per- sonnes dumonde associatif, les élus mortuaciens ont coupé le ruban d’inauguration de la nou- velle salle culturelle de Morteau, l’Escale, construite dans le secteur de la gare. D’une capacité d’ac- cueil d’environ 400 personnes en configuration banquet et 1 000 personnes en concert debout, cette salle a été conçue pour l’or- ganisation demanifestations fami- liales (mariages, anniversaires, baptêmes…), manifestations associatives ou privées (foires, salons…). “Elle pourra également recevoir des spectacles divers : danse, art circassien…” note le maire de Morteau Cédric Bôle. “Et, pour répondre aux questions, elle sera en complément de l’ac- tuelle salle des fêtes du centre- ville qui sera conservée, même si un rafraîchissement sera néces- saire à l’avenir.” L’Escale accueillera également des musiques actuelles qui ne

Le ruban a été coupé par les autorités municipales.

Sous les yeux d’une foule nombreuse.

de rendre la plaine de Morteau à ses habitants tout en préservant son cadre magnifique et les espaces naturels sensibles” ajoute le maire dans son discours inau- gural. L’Escale a coûté 3,2 millions d’eu- ros à la Ville de Morteau qui a obtenu près de 50 %de subven- tions. n

peuvent être programmées au théâtre de Morteau. “Une pro- grammation de 4 à 5 concerts par an avec des artistes régionaux ou nationaux.” Cette nouvelle salle n’est pourtant que “la première réalisation d’une opération plus globale d’aména- gement de la plaine des sports et de loisirs, avec pour objectif

Au total, plus de 80 personnes ont assisté aux différentes réunions de présentation de ce projet.

“On ouvre Conso à tous”

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édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré : S. Caillaud, Ph. Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2019 Crédits photos : C’est à dire, Contrast, B. Pourchet, Soliha, S.D.I.S. 25. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

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V A L D E M O R T E A U

“L’hôpital de Morteau gardera son autonomie” Morteau L’hôpital de Morteau a de nouveau un directeur en la personne de Thibault Euvrard. Quelle est sa feuille de route, ses intentions, ses ambitions à Morteau ? Interview.

C’ est à dire : Quelles sont vos premières impressions sur votre nouveau cadre de vie mortuacien ? Thibault Euvrard : C’est une région où il fait vraiment bon vivre, avec une population très accueillante, des paysages magnifiques et en prime, une excellente gastronomie. J’ai été étonné en arrivant ici de voir qu’il y avait autant de services de proximité, de commerces et un bassin d’emploi aussi dyna- mique. Càd : Vous êtes le nouveau directeur délégué de cet hôpi- tal Paul-Nappez de Morteau. Que signifie ce terme “délé- gué” ? T.E. : Cela signifie que je suis sous l’autorité d’Olivier Volle, le directeur du Centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté à Pontarlier, qui assure toujours l’intérim de la direction de Mor-

teau. L’Agence régionale de santé (A.R.S.) a souhaité mettre en place une direction commune entre Pontarlier et Morteau. Càd : Cela signifie-t-il que l’hôpital de Morteau perd peu à peu de son autonomie ? T.E. : Non. Une direction com- mune ne signifie en aucun cas une fusion-absorption. L’hôpital de Morteau gardera son auto- nomie, son conseil de surveil- lance présidé par le maire de Morteau, son budget, sa politique ressources humaines, etc. L’idée d’avoir cette direction commune est de favoriser une coopération de proximité entre les deux éta- blissements, une mutualisation de certains moyens comme l’in- formatique par exemple, et des échanges de compétences. La pérennité de l’hôpital deMorteau n’est donc pas du tout remise en cause, au contraire. Je peux le garantir sur facture ! Je pré- cise aussi à destination du per-

Thibault Euvrard est arrivé en mars

à la tête de l’hôpital de

Morteau et de ses 200 agents.

Càd : L’hôpital compte plus de 200 agents au total pour 183 équivalents temps plein. Quel est votre message pour eux ? T.E. : C’est également un des principaux challenges que je me suis fixé : la fidélisation du per- sonnel et le renforcement de l’at- tractivité de cet hôpital. Il y a toujours cette incertitude liée à la proximité de la Suisse mais le maintien de la cohésion et de l’esprit d’équipe est à mes yeux le pilier de ma mission. Avec le personnel, je veux m’inscrire dans une logique de manage- ment participatif. Nous sommes tous dans le même bateau. Càd : Le personnel a déjà manifesté ses difficultés, mais enmême temps l’hôpital peine à recruter ? T.E. : C’est tout le paradoxe. Il faut éviter que le personnel ait à trop tirer sur la corde et donc, autant que faire se peut, procé- der aux recrutements néces- saires. Mais actuellement, nous avons 4 postes d’infirmiers ouverts et pour l’instant, nous n’avons pas les candidats en face. n Propos recueillis par J.-F.H. 2017 l’école des hautes études en santé publique à Rennes. Sorti de sa promotion en jan- vier 2018, il a occupé un premier poste en tant que directeur d’un foyer de l’enfance en Touraine. Après cette expérience qui ne lui a “pas vraiment plus” dit-il, il a souhaité réintégrer un établis- sement hospitalier. Il a donc répondu à l’annonce publiée au Journal officiel qui ouvrait ce poste de directeur délégué de l’hôpital de Morteau où il est offi- ciellement installé depuis début mars. n

Càd : Vous serez donc un directeur à 100 % ? T.E. : Presque. Olivier Volle me met à disposition de l’hôpital de Morteau à 90 % de mon temps et les 10 % restants, je les passe à Pontarlier avec un objectif qui est de créer le futur pôle géria- trie-handicap qui verra le jour d’ici la fin de l’année à Pontarlier. L’idée de ce pôle est de refondre

T.E. : Le projet n’est pas encore validé officiellement par l’A.R.S. mais notre projet est bien d’aug- menter le nombre de places de cet E.H.P.A.D. qui en compte 96 actuellement. Si le projet se confirme, il y aurait une ving- taine de places en plus. On a ici aussi une population qui vieillit et l’idée est bien de répondre à ces problématiques d’attentes

sonnel qu’il est hors de question que des agents de Morteau ail- lent travailler à Pontarlier et vice-versa. L’idée d’une direction commune est bien d’optimiser l’offre de soins de proximité sur le territoire du Pays Horloger.

19 au 30 juin 20 Jusqu’

trop longues au domi- cile ou en secteur d’hospitalisation. Pour le reste, notre vocation sera de maintenir les 20 lits de médecine et les 20 lits de soins de suite

l’ensemble des struc- tures médico-sociales et de créer une meil- leure fluidité du par- cours-patient. Je suis donc le lundi matin à Pontarlier et le reste du temps àMorteau où

“Avec le personnel,

nous sommes tous dans le même bateau.”

est installé mon seul bureau et où je réside avec ma famille. Càd : Quelle est votre feuille de route en tant que nouveau directeur ? T.E. : Mes priorités sont les sui- vantes. D’abord le renforcement des partenariats, avec les élus locaux, le corps médical, les familles et les bénévoles ainsi que le maintien de la place de l’établissement sur son territoire. Ensuite, lemaintien du lien avec le C.H.U. de Besançon dans le cadre duGroupement hospitalier de territoire en termes de logis- tique, de centrale d’achat, afin de réaliser des économies d’échelle.Mon troisième objectif est de maintenir l’équilibre du budget de cet hôpital. Le dernier objectif est le renforcement de la logique d’hôpital de proximité avec lemaintien d’une offre sani- taire et médico-sociale sur ce secteur. C’est-à-dire maintenir l’existant sur la médecine de ville et les soins de suite et de réadaptation, et maintenir l’exis- tant également sur l’offre médico-sociale. Concernant l’E.H.P.A.D., le souhait est d’aug- menter l’offre. Càd : Le nombre de places devrait donc augmenter ?

et de réadaptation, ainsi que nos 53 places en services de soins infirmiers à domicile et les 30 lits de l’unité de soins de longue durée, les longs séjours. Càd : Le départ prochain d’aumoins sept médecins du Val deMorteau vous inquiète- t-il ? T.E. : Il faut impérativement maintenir l’offre médicale car un hôpital sans médecin, ce n’est pas concevable. Il faut donc avoir sur ce point la meilleure anti- cipation possible. Son parcours T hibault Euvrard a 35 ans, il est marié et a un enfant de 4 ans. Il a des origines franc-comtoises (Haute-Saône). Juriste de formation, il a suivi son cursus en région parisienne, il est titulaire d’un double master en droit médical et de la santé, et en droit international. Il a com- mencé sa carrière en tant qu’at- taché d’administration au C.H.U. de Rouen. En 2015, il a obtenu le concours de directeurs d’éta- blissement et a suivi en 2016-

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Sur le chemin des fontaines Grand’Combe-Chateleu Autrefois indispensables, les fontaines sont devenues un élément de patrimoine aujourd’hui mis en valeur par la commune à travers une balade de 5 km.

En bref…

l Transport Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, a été désigné mem- bre titulaire du Haut Comité du Système de Transport Ferro- viaire. Cette instance a été créée dans le cadre de la réforme fer- roviaire de juillet 2014. l Danse et musique La compagnie Pièces Détachées présente Exit 87, une pièce immersive, chorégraphique et musicale portée par sept per- formeurs. Intensité physique et énergie punk caractérisent cette nouvelle création de cette com- pagnie qui entraîne les inter- prètes hors de leur zone de confort et invite les spectateurs à se glisser au plus près des corps et des voix en mouvement. Mercredi 29 mai à 20 heures à l’Escale. Réservations au 03 81 67 18 53. l Fête de la musique La Ville de Morteau a concocté un riche programme pour la Fête de lamusique le 21 juin prochain, avec différents concerts au cen- tre-ville sur trois scènes diffé- rentes : l’hôtel de ville, la place de la Halle et la Grande rue. Sur la scène de l’hôtel de ville, 18h45-19h45 : Les filles de Caba, 19 h 45 - 20h45 : The rain club, 21h - 22h30 : Grunk et 22h45 - 23h30 : Greasy Lum- berjacks. Sur la scène de la place de la Halle, 19h- 19h45 : harmonie municipale, 19h45 - 20h : la Cigale (dans le hall du théâtre), 20h - 21h : Pauline Sil- vant, 21h - 22h : Rock in chair, 22h - 23h : Habyss, 23h15 - minuit : Géraldine Degand et à minuit : Guillaume Coco. Et Grande rue, 19h30 - 20h30 : Belmont band. Déambulation de la Lyre mortuacienne, buvette et petite restauration sur place.

L’une des 10 fontaines : celle du Clos Vouillot, d’abord un lavoir en 1883 puis fontaine en 1909.

G rand’Combe-Chateleu est un village d’eau. Pas moins de 30 fon- taines sont comptabi- lisées sur le territoire de cette bourgade labellisée Cité de carac-

tère Bourgogne-Franche-Comté. Quand d’autres villages ont choisi de les assécher pour y planter des fleurs, Grand’Combe les a préservées, restaurées, embellies. Mieux, elle fait dés- ormais un élément touristique : “Nous avons choisi ce fil conduc- teur pour faire découvrir la com- mune, ses commerces, ses lotis- sements, aux touristes mais aussi aux habitants à travers une raire et fournit des explications historiques. Chaque fontaine a une histoire et chaque quartier sa fontaine” présente Christelle Vuillemin, adjointe en charge de la culture et du patrimoine à Grand’Combe. La commission patrimoine a réalisé les dépliants, disponibles enmairie ou à l’Office de tourisme du Val de Morteau. balade familiale de 5 kmautour des 10 fon- taines les plus emblé- matiques. Un dépliant gratuit retrace l’itiné-

Un travail de recherche histo- rique a été conduit par Henri Leiser et Claude Frauchot,mem- bres de l’association des tradi- tions et arts populaires du Beu- gnon. Grâce au travail des bénévoles, on sait par exemple que la fontaine des Cordiers a été érigée en 1904 et utilisée par les femmes pour laver le linge dès 1907, celle des Douf- frans disposait de compteurs taines dispose d’un panneau explicatif. Entretenues parfois par des villageois, elles sont frap- pées pour certaines du sceau de la commune : une ruche en paille de seigle avec 12 abeilles repré- sentant, selon les versions, les conseillers municipaux ou les besogneux. Les touristes à la recherche de balades auront des arguments pour s’arrêter chez les commer- çants ou les artisans du village. C’est un jeu de piste à ciel ouvert. n E.Ch. d’eau (10 francs le m3 en 1949) avant l’arrivée de l’eau courante dans les fermes en 1950. Chacune des 10 fon-

L’itinéraire propose 5 km de balade.

C’est un jeu de piste à ciel ouvert.

Chaque monument est raconté.

Journée citoyenne autour de l’eau Morteau Morteau a choisi “L’eau, si précieuse” comme thème de la 5ème édition de la journée du développement durable, samedi 15 juin, à l’école du Centre.

L e thème n’a pas été choisi au hasard. “En lien avec la sécheresse de l’automne dernier, nous avons souhaité évo- quer le thème de l’eau dans le cadre de la journée du dévelop- pement durable, ou journée citoyenne, organisée par la Ville de Morteau” présente Laure Boi- teux, conseillère municipale déléguée à Morteau, chargée du développement durable et du patrimoine. Organisé samedi 15 juin, de 9 heures à 17 heures, ce ren- dez-vous se veut avant tout informatif, pédagogique et ouvert à tous. “L’objectif est de sensibiliser la population, toute

scolaires : une projection à l’Ata- lante du programme de courts- métrages “Ma petite planète verte”, pour toutes les classes de maternelles et primaires de Morteau les 7 et 17 juin. Une conférence “Doubs, où es- tu ? Le parcours du Doubs à la portée de tous” sera donnée mardi 11 juin à 19 h 30 au théâ- tre de Morteau par Pascal Reilé, spécialiste en hydrogéologie, hydraulique, environnement, auteur de l’étude “Campagne de reconnaissance des pertes du Doubs par traçage” menée durant la sécheresse de 2018. Cette conférence est tout public. n

la population, pas uniquement les parents mais aussi les enfants. Plusieurs stands et ani- mations vont se dérouler dans la cour de l’école du Centre. On retrouvera une exposition photo (avec le club photo de la M.J.C.), une animation autour du karst pour comprendre le cycle de l’eau, des goûters d’eau, des informa- tions sur l’origine de l’eau de votre robinet àMorteau, des ani- mations zéro-phyto, etc.” présente la Ville. Des astuces pour éco- nomiser le si précieux liquide seront proposées par le C.P.I.E. du Haut-Doubs et des ateliers d’expérimentation et de brico- lage pour les enfants. Pour les

La sécheresse 2018 dans le Doubs incite à réfléchir sur notre usage de l’eau. Rendez-vous samedi 15 juin (photo Contrast club photo de la M.J.C. de Morteau). Samedi 15 juin, cour de l’école du Centre à Morteau, 9 heures à 17 heures, stands et animations de 9 heures à 17 heures Entrée libre.

Jusqu’au 1 er juin 2019

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V A L D E M O R T E A U

Le bouleau, c’est la santé Les Fins Aux Fins, Alain Bailly récolte chaque printemps la sève de bouleau. La consommation de cette eau végétalisante permet de nettoyer et de redynamiser l’organisme au sortir de l’hiver.

Très efficace pour les soins du visage Sarah Betschen, esthéticienne-masseuse à Grand’Combe- Chateleu, a voulu vérifier les effets de la sève de bouleau sur la peau pour un résultat éclatant.

A lain Bailly a le goût du partage. Venu voir Sarah Betschen pour un soin, il l’informe des vertus de l’eau de bouleau. “Je lui ai alors proposé d’imbiber un coton de sève et de se le passer sur le visage et le cou sans rincer. Il a ressenti un grand bien-être. Les effets de la sève de bouleau sur l’organisme sont iden- tiques pour la peau qui se retrouve purifiée et reminéralisée.” À partir de ce constat, l’esthéticienne- masseuse a choisi d’inclure la sève de bouleau dans toutes les phases de soin du visage : gommage, masque… “À la place de l’infusion, j’utilise désormais de la sève dans mes lotions, crèmes et gels. La subs- tance se marie très bien avec l’argile et les huiles essentielles.” Soucieuse de privilégier les produits naturels dans toutes ses préparations, Sarah Betschen a développé sa pro-

pre ligne de produits à base de sève de bouleau. Pas question d’aller jusqu’à la commercialisation beau- coup trop contraignante. “Il s’agit de préparations-minutes, confectionnées en toute petite quantité, au fur et à mesure du soin prodigué à la cliente. On entre dans une approche très personnalisée” , souligne celle qui n’hésite pas à organiser des ateliers cosmétiques pour transmettre son savoir. Convaincue de l’efficacité de la sève de bouleau pour renforcer les défenses immunitaires de la peau en prévision de l’hiver, elle a décidé de congeler quelques litres de produits jusqu’à l’automne. “L’utilisation quo- tidienne de préparations à base de sève de bouleau redonne de l’éclat au teint du visage. La peau rayonne. On n’amême plus envie de semaquil- ler.” n

“O n tire la sève par rapport à la météo. Avec le temps, je récolte de préférence à la fraîcheur du matin. Mieux vaut éviter les fortes chaleurs” , explique Alain

rables, un seul arbre peut fournir plusieurs litres de sève par jour. “J’ai eu la chance dans ma jeu- nesse de côtoyer Régine Guibelin et René Mamet, deux belles per- sonnes qui connaissaient très bien la nature et savaient en

Bailly qui exploite quelques arbres plantés en 1982 autour de sa maison située au hameau des Chézières. Un terroir “sourcier”

tirer tous les bienfaits par distillation et matu- ration. Ce sont eux qui m’ont fait découvrir les vertus de la sève de bou- leau” , poursuit Alain

Récoltée à la fraîcheur du matin.

En bref… Combe-Chateleu La saison culturelle à Grand’Combe-Chateleu se pour- suit enmai avec le concert Galaad samedi 25 mai (21 heures) à la ferme-musée. Créé en 1988 à Moutier, dans le Jura suisse, Galaad est “parmi les groupes de rock les plus célèbres” de cette région et est connu internationa- lement. Tarif : 12 euros adultes, 8 euros enfants. l Composteurs Préval organise une vente de composteurs, vendredi 14 juin après-midi, place de l’Hôtel de Ville à Morteau (de 15 heures à 17 h 30). Les composteurs sont à commander préalablement sur le site de Préval (https://preval.fr/wp/products- Dimanche 26 mai, le site du Gar- dot (Montlebon) s’ouvre aux sports outdoor. Différents stands d’animations sportives seront proposés : tyrolienne, biathlon laser, animation V.T.T. électrique, sarbacane, jeux plein air, décou- verte du cani-cross, cani-ran- donnée… Prix : 4 euros pour toutes les activités. Informations : sites Facebook Gardot. propice à la croissance du bou- leau. La saison débute en avril, parfois plus tôt, et s’étale sur un mois environ. Après avoir pratiqué un trou à la base de l’arbre, le récoltant introduit un petit tuyau dans lequel s’écoule la sève. Un robinet permet de contrôler l’extraction. Le liquide est ensuite stocké au frais. Il peut se conserver plusieurs mois. Quand les conditions sont favo- page/checkout/). l Le Gardot l Grand’

Bailly. Cette boisson au goût légère- ment sucré est connue pour ses effets diurétiques, détoxifiants efficaces contre l’arthrose et contre les rhumatismes. En Scandinavie, il est courant de faire une cure de sève de bouleau au printemps. On en trouve aussi dans la plupart des maga- sins d’alimentation bio. n F.C.

Sarah Betschen inclut la sève de bouleau dans toutes les phases de soin du visage.

Alain Bailly perpétue le savoir des anciens du village qui connaissaient bien les vertus de la sève de bouleau.

À Edgar-Faure, les lycéens se font remonter les bretelles Morteau Après des résultats au Bac 2018 moins performants que les années précédentes, notamment en E.S. et S., le lycée Edgar-Faure met en place un système pour augmenter les performances. Réponse en juillet.

A ttendu par les parents d’élèves, redouté par le milieu scolaire, le “palmarès des lycées” tombe chaque année

généraux et techniques de l’aca- démie de Besançon (13 dans le Doubs, 10 dans le Jura, 6 en Haute-Saône et 5 dans le Ter- ritoire de Belfort), c’est celui des Augustins à Pontarlier qui arrive largement premier. Avec 99 % de réussite au baccalau- réat, dont 76 % avec mention (pour 98 candidats), l’établis- sement privé pontissalien est encore une fois le meilleur. Mention “peut mieux faire” pour le lycée Edgar-Faure avec 93 % de bacheliers sur 221 can- didats. D’une année sur l’autre, le lycée se situe à plus ou moins deux points du taux attendu de bacheliers dans les séries générales et technologiques. “Mais en 2018, les séries Éco- nomiques et Sociales et Scien-

en milieu d’année scolaire. Déli- vré par le ministère de l’Édu- cation nationale sur le critère de la réussite au baccalauréat, on y apprend sur les 34 lycées

Zoom Comment les lycées sont-ils évalués ? Plusieurs données sont prises en compte : les taux de réussite au Bac, les mentions et la capacité d’un établissement à accom- pagner un élève de la Seconde à la Terminale (dit “taux d’accès”) jusqu’à l’obtention de l’examen, même si le jeune redouble. Comment juger un établissement s’il s’est “débarrassé” en seconde de ses moins bons élèves ? l Les Augustins à Pontarlier : 99 % l Hyacinthe-Friant à Poligny : 99 % l Notre-Dame-Saint-Jean à Besançon : 98 % l Sainte-Marie à Belfort : 97 % l Saint-Paul à Besançon : 97 % l Louis-Pergaud à Besançon : 94 % l Victor-Bérard à Morez : 94 % l Paul-Émile Victor à Champagnole : 94 % l Edgar-Faure à Morteau : 93 % l Victor-Hugo à Besançon : 93 % Lycées généraux et techniques : le taux de réussite au Bac 2018

Les terminales E.S. et S. du lycée Edgar-Faure à Morteau ont obtenu de moins bons résultats au Bac l’an dernier.

de travail dès la seconde, un travail avec les parents pour leur faire découvrir différentes méthodes d’apprentissage et d’organiser la gestion des devoirs du soir avec et sans portable. Un élève polytechni- cien en stage au lycée a égale- ment accompagné bon nombre d’élèves en sciences (mathé- matiques et expérimentation scientifique) durant 6 mois et a échangé avec eux sur les poursuites d’études scienti- fiques. “Nous continuerons bien sûr ce travail” conclut Sophie Labre. Rendez-vous en juin pour les premières épreuves du Bac… n

lauréat avec mention alors que le taux attendu est de 61 %. Ceci s’explique par un petit défi- cit d’ambition scolaire qui amène les élèves à ne pas s’in- vestir au-delà de la moyenne ! On regrette que des élèves avec

de telles qualités intel- lectuelles ne souhai- tent pas intégrer en plus grand nombre des classes prépara-

tifiques ont été un peu moins performantes” convient la proviseure Sophie Labre. Les séries Littéraires et

“Un déficit d’ambition scolaire.”

toires aux grandes écoles” pour- suit le chef d’établissement. L’équipe éducative a réagi “pour augmenter leurs performances scolaires” en mettant en place un accompagnement person- nalisé autour de la méthode

Sciences et Techniques Indus- trielles et du Développement Durable ont en revanche mar- qué une belle progression. Le nombre de mentions, en chute, interpelle : “55 % des bacheliers obtiennent le bacca-

V A L D E M O R T E A U

La nouvelle école sera livrée à la rentrée 2020 Villers-le-Lac Le permis déposé, les appels d’offres examinés : les premiers coups de pelle de l’extension de l’école de Villers-le-Lac seront donnés au premier jour des vacances d’été. C’est le gros investissement du mandat.

Henri Faivre-Pierret (à droite), premier adjoint au maire et Gilbert Bôle, adjoint aux bâtiments, devant l’école du Centre.

L’ école du Centre à Villers-le- Lac, dont le bâtiment date de la fin des années cinquante, sera dotée d’une nouvelle aile dont les travaux de construction doivent démarrer dans quelques semaines. Les entreprises titulaires de l’appel d’offres de ce chantier d’1,8 million d’euros T.T.C. seront dévoilées lors du conseil municipal du 27 mai. Pour le reste, “tout est calé, confirme Henri Faivre-

Pierret, le premier adjoint de Villers- le-Lac. Le permis de construire est validé et le calendrier du chantier arrêté. Les travaux pourront démarrer au pre- mier jour des vacances scolaires. Le bâtiment, en ossature bois, sera hors d’eau et hors d’air d’ici la fin de l’année et il pourra être livré à la rentrée de septembre 2020.” La principale difficulté de ce chantier d’envergure sera de faire cohabiter les travaux avec l’occupation

partir du centre du bâtiment qui abrite d’un côté l’école primaire et de l’autre la maternelle. Au rez-de-chaussée du nouvel édifice, on trouvera une nouvelle classe dematernelle, une salle demotri- cité de 120 m 2 , une bibliothèque et un espace sanitaire. Et à l’étage, trois salles de primaire, une salle annexe, une salle culturelle et un espace de réunion. “La surface totale de l’extension fera 711 m 2 sur deux niveaux” précise Gilbert Bôle, l’adjoint aux bâtiments. Les 327 élèves de primaire et les 138 élèves de maternelle disposeront donc de plus d’aisance sans que la cour de récréation ne soit amputée car l’emprise de la nouvelle aile sera compensée par l’extension des deux cours de récréation. “Celle du primaire sera agrandie du côté du plateau sportif” ajoute M. Bôle. Cette nouvelle aile permettra à l’école

de disposer d’une capacité d’accueil globale de quelque 550 élèves. Elle per- mettra aussi d’accueillir la petite ving- taine l’élèves de l’école des Bassots qui devrait fermer ses portes lorsque les travaux d’agrandissement de l’école du Centre seront terminés. La mairie profite également de ces travaux pour repenser les places de stationnement dans le périmètre de l’école. Une trentaine de places de par- king (12 places nouvelles sous le petit gymnase et 18 autres sous la cure) doivent permettre au personnel et aux parents d’élèves de désengorger les accès à l’école aux heures de pointe. Un trottoir sera également aménagé le long de la rue du Caporal-Peugeot pour faciliter les cheminements d’accès piéton à l’école. n J.-F.H.

de l’école par les enseignants et les élèves. “Le plus gros du chantier sera effectué pendant les vacances scolaires d’été et de la Toussaint” ajoute l’élu. C’est la concrétisation d’un dossier dont l’idée avait été lancée il y plus de dix ans par la municipalité précé- dente conduite par Jean Bourgeois. “Il avait été décidé d’ajouter un second étage au bâtiment de l’école, mais ce projet s’est avéré trop compliqué et trop cher. Nous avons préféré opter pour la construction d’une aile qui servira à accueillir de nouvelles salles de classe qui, au cas où les effectifs de l’école viendraient à baisser, pourraient éven- tuellement servir à autre chose. Nous avons préféré faire ce choix plus pru- dent” commente Dominique Mollier, maire de la commune. La nouvelle aile sera édifiée en “T” à

Les travaux consistent en la construction d’une aile en “T”, entre les deux parties primaire et maternell (image Soliha).

L’hôtel-restaurant Les Cygnes cuisine la nouveauté Villers-le-Lac Des chambres améliorées, un espace bien-être avec un jacuzzi et un sauna, un restaurant accueillant, une terrasse ombragée et des jeux pour enfants, Les Cygnes à Villers- le-Lac additionnent les bons points.

Le jacuzzi est installé sur la terrasse panoramique.

Les chambres ont été améliorées pour les rendre plus confortables. Certaines offrent une belle vue sur le lac de Chaillexon.

L’ hôtel-restaurant Les Cygnes à Villers-le-Lac est une ins- titution. L’établissement situé dans le hameau des Pargots, au bord du Doubs, à deux pas de frontière suisse, offre une vue apaisante sur le lac de Chaillexon et les bassins du Doubs. L’adresse est appréciée des clients qui viennent pour y manger. La friture de carpe en été est un des plats incontourna- bles de la carte du restaurant tout comme la croûte aux morilles et la tête de veau... La salle du restaurant est prolongée par une agréable ter- rasse ombragée où l’on peut manger à la belle saison. Renée, la gérante, a tout prévu pour distraire les enfants pendant que les parents profitent à table. “Nous avons installé une aire de jeu extérieur pour les enfants et un terrain de pétanque pour les parents” dit-elle. Ce ne sont pas les seules nouveautés. Les 14

Une structure de jeu a été installéepour les enfants. Pour les grands il y a un terrain de pétanque. HÔTEL - RESTAURANT Les Cygnes Spécialités régionales Repas de familles et d’entreprises 25 130 Villers-le-Lac

chambres de l’hôtel ont été améliorées pour les rendre plus confortables et agréables. L’endroit est idéal pour se reposer. Un sauna a également été installé. Il complète l’espace bien-être qui comprend un jacuzzi extérieur, posé sur la terrasse panoramique sans vis-à-vis. Ici, les clients du restaurant et les résidents de l’hôtel savourent le temps qui passe. n

Tél. 03 81 68 01 20 www.hotel restaurant lescygnes.com hotel-les-cygnes @wanadoo.fr

L’espace bien-être est désormais équipé d’un sauna.

Ouvert du lundi au vendredi midi et soir et le samedi soir et le dimanche à midi

V A L D E M O R T E A U

Émilie Colard à un souffle de la consécration Morteau Formée à l’école de musique des sociétés du Val de Morteau, cette jeune trompettiste de 17 ans va concourir au prix d’excellence qui lui sera attribué ou pas à l’issue du concert de l’harmonie de Morteau organisé le 9 juin au théâtre. Une première.

En bref…

l Fitness L’Orange Bleue, n° 1 du fitness en France, a ouvert une nouvelle salle à Morteau au 13, rue du Bief. Ce nouveau club accueille les sportifs avec des coaches diplômés d'État. Le club propose une cinquantaine de cours col- lectifs par semaine et un vaste plateau cardio et musculation. L’Orange Bleue Morteau est tenue par Guillaume Chenal, le club est ouvert 7 jours sur 7, de 6 heures à 23 heures. l Foire comtoise La 93 ème Foire comtoise de Besançon a lieu du 25 mai au 2 juin, avec polus de 500 expo- sants répartis sur les 11 hectares du parc Micropolis. L’Espagne est l’invité d’honneur de cette année. 31 spectacles gratuits “Madrugada” sont au pro- gramme de la dizaine. 140 000 visiteurs sont attendus. Pour les titulaires de la CarteAvantages Jeunes, les samedis 25 mai et 1 er juin, l’entrée à la Foire com- toise est gratuite. Les autres jours, les titulaires de la carte bénéficient de 2 euros de réduc- tion. De nouveaux manèges à sensation sont annoncés. Tout le programme sur www.foire- comtoise.com

C hez les Colard, on joue de la musique depuis trois générations à l’harmonie de Mor- teau. Le grand-père Jean faisait des percussions, son filsVincent, le père d’Émilie, est aussi trom- pettiste et Florine, sa sœur, joue du saxo. Dans cette belle famille de musiciens, Émilie a donc décidé de suivre l’exemple pater- nel. “J’aime le son de cet instru- coup d’émotion” , apprécie Émilie Colard entrée à l’école de musique des sociétés du Val de Morteau à l’âge de 7 ans. Solfège, cours individuel, orchestre figu- rent au programme de sa for- mation incluant aussi les 30 minutes de répétition quoti- dienne à la maison. Dix ans plus tard, la voilà arri- vée au terme de son troisième ment avec lequel on peut jouer des choses calmes ou très expres- sives. La trompette per- met de diffuser beau-

cycle. Elle entame alors son année scolaire et musicale avec deux objectifs. Le Bac se profile pour cette élève de terminale E.S. qui compte effectuer des études de droit pour devenir peut-être avocate. “Quoiqu’il advienne, je resterai fidèle à l’har- monie de Morteau” dit-elle. Pas question de lâcher la musique qui l’a accompagnée tout au long de sa scolarité. L’association des deux étant très com- plémentaire. “La maîtriser son stress devant un public. C’est très bénéfique” , note celle qui jouait auparavant assez régulièrement avec le Brass Band du Saut du Doubs, une formation franco-suisse compo- sée uniquement de cuivres. Après avoir décroché sur diplôme de fin d’étude de 3 ème cycle l’an dernier, Émilie se pré- pare à passer son prix d’excel- musique oblige une cer- taine rigueur.Au fil des concerts, on apprend à

lence. “Son professeur de trom- pette Hubert Valente a suggéré à l’école de musique une formule inédite : passer ce concours non pas en étant accompagné par une bande sonore,mais tout sim- plement en jouant avec l’orches- tre de l’harmonie de Morteau dirigé par Stéphane Bournez” , expliqueVincent Colard. Sa fille jouera des parties solistes dans deux pièces lors du concert du 9 juin au théâtre. La jeune can- didate sera évaluée par un jury composé de deux professionnels, Xavier Scheid et Laurent Sil- vant. À quelques semaines de l’évé- nement, la candidate éprouve un peu d’appréhension mais semble assez sereine, sans doute confiante dans la préparation à laquelle elle s’astreint depuis des mois. Son exemple montre à quel point les sept sociétés du Val de Morteau ont eu raison de s’associer pour créer une seule école de musique. Cette

Le plus haut concours amateur.

Émilie Colard est la première élève du Val de Morteau à passer le prix d’excellence.

démarche a permis de recruter des enseignants professionnels au service des jeunes musiciens. Le niveau global a progressé comme le prouve Émilie qui sera

la première élève duVal deMor- teau à se présenter à ce prix cor- respondant au plus haut concours en pratique amateur. n F.C.

V A L D E M O R T E A U

Au bonheur des plantes Montlebon Pour fêter ses dix ans, l’as- sociation Autour d’un jar- din organise son tradi- tionnel troc de plantes le dimanche 9 juin, mais étend les festivités sur tout le week-end. Le rendez- vous des mains vertes du secteur.

Le troc de plantes a lieu tous les deux ans. Pour les 10 ans de l’asso- ciation, les fes- tivités s’étalent sur deux jours cette année, les 8 et 9 juin.

D ominique Sanvido est tombée dedans toute petite. “Je me souviens étant gamine, je récol- tais des plantes dans la forêt pour les replanter à la maison. Cette passion des fleurs et des plantes me vient notamment de mes grands-parents” note la pré- sidente de l’association Autour d’un jardin, créée il y a dix ans à Montlebon. Depuis, cette pas- sionnée n’a jamais cessé de cul- tiver cette passion verte qu’elle transmet à travers les différentes animations que l’association organise tout au long de l’année : ateliers créatifs, ateliers floraux ou fruitiers. Le troc de plantes est l’une de ces manifestations-phares. Il est organisé tous les deux ans au cloître desMinimes àMontlebon.

Cette année, pour fêter digne- ment les dix ans de l’association, les festivités s’étaleront sur deux jours, le troc étant programmé le dimanche 9 juin. Le principe du troc des plantes est simple : “On vient avec ses

titude d’animations au pro- gramme. Une conteuse, des musiciens, des démonstrations d’art floral, d’ikebana (l’art floral japonais), des visites guidées du jardin de curé, des ateliers de confection de bijoux floraux, de boules à graines et autres inno- vations étonnantes attendent les visiteurs. Les mycologues du Val de Morteau ainsi que le club nature “Les P’tits curieux” seront également de la partie. “Nous aurons également une exposition sur les effets des désherbants chimiques et une autre avec les bonsaïs d’un passionné de Mon- tlebon,Arnaud Biétry” ajoute la présidente. L’association amême prévu une loterie avec 100 % de tickets gagnants ! n J.-F.H.

cultivent au cours de l’année. “C’est notre terrain d’expérimen- tation et de création.” L’accès au troc de plantes est libre et ouvert à tous. S’y échangent des fleurs, des aromates, des replants de légumes et autres semis de bis-

annuels comme les œil- lets de poète, la mon- naie-du-pape, ou encore des plantes vertes, suc- culentes et autres plantes grasses.Un coin dégustation avec les

boutures, on les troque, on les échange à valeur égale ou plutôt à désir égal” nuance Domi- nique Sanvido. Et “même les personnes qui n’ont pas de bou-

“Faire découvrir les plantes au plus grand nombre.”

ture peuvent venir !” ajoute la présidente pour qui cette mani- festation est l’occasion de “faire découvrir les plantes au plus grand nombre.” Le troc des plantes a donc lieu dans le cloître, juste à côté du jardin de curé que les bénévoles de l’association

produits faits maison par les bénévoles est prévu. “On y trou- vera des jus de légumes et de fruits, des tisanes, cafés, gâteaux maison, confitures…” Les dix ans de l’association Autour d’un jardin seront donc fêtés dès le samedi avec unemul-

Dominique Sanvido (à droite), la présidente de l’association Autour d’un jardin, avec Marie-Claude Cuenot, une des bénévoles actives.

Une nouvelle discothèque au Bas-de-la-Chaux Les Fins Après le Monte Cristo II, le N.G.2 et l’Omnia, la discothèque “Le 3 ème ” a ouvert ses portes. Une boîte ouverte par des professionnels de la nuit qui proposent deux salles dont une pour les plus de 30 ans.

En bref…

l Football Christophe Caschili, ex-entraî- neur du club de foot deMorteau, et son fidèle bras droit Julien Goguel (originaire de Guyans- Vennes), relèvent un nouveau défi en Suisse. Après avoir entraîné La Chaux-de-Fonds et le F.C. Colombier, le duo va coacher le F.C. Vevey United pour la prochaine saison. “Ce club évolue en Première Ligue Classic, l’équivalent de notre championnat de National 2. C’est un club ambitieux, très bien structuré avec d’excellentes infrastructures.Ancien pension- naire de première division le F.C. Vevey United est très suivi sur la Riviera vaudoise, avec de belles affluences et un kop de supporteurs toujours présent. C’est avec beaucoup d’enthou- siasme et de fierté que nous abordons ce nouveau défi, et j’en profite pour remercier le président du club ainsi que le comité pour cette très belle opportunité” explique Julien Goguel. l Économie Alstom Ornans fournira 96 moteurs de trains Coradia Poly- valent (Régiolis) pour les Régions Bourgogne-Franche- Comté et Sud.

“L e 3 ème ”…Derrière ce nom énigma- tique se cache la troisième disco- thèque ouverte par les gérants, Frédéric Chapuis et son épouse Danièle, bien connus dans le monde de la nuit en région pour avoir géré deux autres disco- thèques dans le secteur de Vesoul : le Manouchka et Le 3 ème monde. C’est dire s’ils connais- sent le monde de la nuit qui a

aussi l’occasion de nous rappro- cher de notre fille et de notre petit-fils qui vivent à Villers-le- Lac” sourit Danièle. Le 3 ème ouvre ses portes le 24mai après plusieurs semaines de travaux. Toute la décoration et l’équipement ont été repensés et la boîte de nuit des Fins pro- pose désormais deux salles aux ambiances totalement diffé- rentes : le Boudha pour les plus jeunes, dont le D.J. proposera

de la musique club- bing actuelle, et le Club 30, comme son nom l’indique, réservé aux plus de 30 ans avec une musique qui tournera “essentiellement

surtout connu ses heures de gloires dans les années quatre- vingt et quatre-vingt- dix. C’est donc un nou- veau challenge pour eux que de reprendre les locaux laissés vides

Des thés dansants pour les seniors un dimanche par mois.

Frédéric Chapuis et son épouse Danièle ont plus de trente ans d’expérience dans le monde de la nuit.

“spot” des nuits locales. Les gérants envisagent également de pouvoir proposer aux entre- prises de secteur l’organisation de soirées ou d’apéritifs. “Nous ne cherchons pas à révolutionner le monde local de la nuit. Nous ambitionnons juste de le dyna- miser” concluent les nouveaux gérants. n J.-F.H.

La capacité totale du 3 ème est de 730 places. La sécurité routière et la pré- vention des accidents font partie des préoccupations des respon- sables de cette nouvelle boîte de nuit qui proposeront un éthy- lotest à l’entrée et à la sortie de la discothèque et un service entrée et boisson offerte aux capitaines de soirée. “Nous pré-

voyons également de mettre en place une navette en accord avec les bars du secteur, qui viendrait chercher les jeunes et les ramener dans leur commune” note M. Chapuis. Le 24 mai, les portes de la dis- cothèque ouvriront un peu plus tôt, dès 21 heures, pour accueillir les commerçants duVal de Mor- teau à découvrir ce nouveau

par l’Omnia, la dernière boîte de nuit qui a fermé ses portes au Bas-de-la-Chaux il y a près de deux ans. Les deux responsables avaient subi l’incendie - apparemment criminel - de leur discothèque Le 3 ème monde en octobre der- nier. Leur arrivée dans le Haut- Doubs signe pour eux un retour à leur métier de toujours. “C’est

autour des années 80 et 90, ainsi que de la musique salsa, une salle dans laquelle officieront deux D.J.” note Frédéric Cha- puis. La discothèque ouvrira ses portes tous les vendredis et samedis soir, de minuit à 7 heures du matin. Les gérants prévoient également d’organiser des thés dansants pour les seniors un dimanche par mois.

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