Journal C'est à Dire 138 - Décembre 2008
Le journal gratuit du Haut-Doubs
V A L D E M O R T E A U
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Les Restos du Cœur mettent le couvert Solidarité Le démarrage de la campagne hivernale des Restos a sonné avec les inscriptions ouvertes les 17 et 28 novembre pour les bénéficiaires. 26 bénévoles sont mobilisés dans le Val de Morteau.
Voici venu le temps des fêtes... Toute l’équipe des Surgelés CHOPARD a mis “les petits plats dans les grands” pour vous proposer un large éventail de produits de qualité, surgelés ou non surgelés
“A ujourd’hui, on n’a plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid.” C’était au cours de l’hiver 1985 quand Coluche lançait le premier Res- to. Vingt-trois ans plus tard, l’aventure, hélas, continue de plus belle. Des gens ont faim, à notre porte. Et les bénéficiaires, ils sont de plus en plus nom- breux, ne sont plus ceux que l’on croit, S.D.F. ou marginaux. Les
officiel du 1 er décembre, il y a une phase obligatoire pour les bénéficiaires : l’inscription préa-
retraités, les étudiants, les mères de familles du Val de Morteau. Ce sont eux les principaux béné- ficiaires de
de Lobre, le responsable de l’antenne locale. Les inscriptions ont lieu jeudi 27 et vendredi 28 novembre de 14 heures à 16 heures à notre local situé der- rière La Poste de Morteau.” Tout le monde ne peut donc pas pré- tendre à l’aide précieuse des Res- tos. La première tendance pour cet hiver 2008-2009 est hélas à la hausse. “ Ç a démarre mal” confir- me M. Lobre, pressentant un nouveau regain d’activité pour les Restos. L’an dernier, 70 familles ont bénéficié de l’aide de la structure, soit 115 per- sonnes. Les femmes seules avec un ou plusieurs enfants sont en forte augmentation. Mais “c’est la catégorie des retraités qui a le plus augmenté” estime le res- ponsable. L’hiver dernier, les Restos de Morteau avaient distribué 9 500 repas. Une personne seule a droit à 8 repas par semaine. Une fois par mois, des produits d’hygiène et d’entretien sont également distribués. Les produits donnés aux béné- ficiaires proviennent en partie de la collecte effectuée fin octobre par les bénévoles des Restos dans les supermarchés du Val. Cette année, les dons ont été
Apéritif : Entrée : Menu éco à 10 € /pers. Idées de menus festifs pour 6 personnes 1 boîte de gougères (5 par personne) 1 galantine pistachée au champagne sur lit de salade et mini tomates (non comprises) Trou normand : 1 litre de sorbet citron Frigécrème, (1 boule par personne) avec vodka Plat pricipal : 1 kilo de sauté de biche avec 1 boite de sauce grand veneur Légumes : 1 kilo de haricots verts extra-fins et une boîte de timbales de ccarottes Dessert : 1 bûche glacée de la gamme “graphique”, parfum au choix.
lable. “Pour bénéficier de l’aide des Restos, il faut que l’on vérifie si la personne est éligible. Bien sûr, nos critères
“Ça démarre mal” confirme M. Lobre.
l’antenne locale des Restos du Cœur pour laquelle 26 bénévoles se démè- nent.
tiennent compte des ressources de la personne, de son éventuel endettement et de ce qui lui res- te pour vivre, indique Jean-Clau-
La campagne hivernale 2008- 2009 est sur le point de démar- rer. Mais avant le lancement
Et d’autres idées menus Menu Gourmand 15 € /pers. Menu Gourmet 20 € /pers. Menu Raffiné 25 € /pers.
Menus et catalogue disponibles au magasin ou sur demande
particulièrement abondants. “Nous étions très inquiets à cau- se de la crise et des fins de mois difficiles, reconnaît Jean-Clau- de Lobre. Mais les gens se sont certainement dit qu’il y avait plus malheureux qu’eux. Ils ont donné encore plus que les autres années. Nous les remercions vive- ment.”
Cet hiver, le cap des 10 000 repas distribués dans le Val de Mor- teau sera peut-être franchi pour la première fois. J.-F.H.
Renseignements au 03 81 67 46 69 ou 03 81 68 94 22
Alimentaire
528 000 repas distribués dans le Doubs La campagne hivernale des Restos du Cœur démarre le 1 er décembre. Les bénévoles bisontins s’attendent à un afflux encore plus important de demandeurs.
Les bénévoles des Restos attendent l’ouverture de la saison d’hiver.
C oluche n’aurait peut-être pas trouvé matière à plai- santer avec ce chiffre consternant : ses Restos du Cœur ont distribué l’an dernier 91 millions de repas. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé. Et cette année, il risque enco- re de crever les plafonds, cri- se oblige. Lors de la dernière campagne,
Cette année, les Restos sont confrontés à un triple souci : l’augmentation du nombre de personnes bénéficiaires d’abord, le souci de qualité des repas (ils recherchent de plus en plus l’équilibre) et le coût des matières premières alimentaires qui a flambé : + 60 % pour les pâtes, + 25 % pour le lait. C’est dire si les dons (et les subventions à Besançon. Là aussi, la typologie du public a évolué au guichet des Restos. Les personnes retraitées affluent. “Des veuves de com- merçants qui touchent une pen- sion de réversion misérable, on en voit” reconnaît Christian publiques) sont atten- dus de pied ferme du côté du siège dépar- temental des Restos
Kueney. Mais ce n’est pas tout, les Restos accueillent désormais des étudiants. “Ceux qui n’ont pas le choix que celui d’être auto- nomes essaient d’avoir un petit boulot, mais ce n’est pas suffi- sant. Ils viennent nous sollici- ter.” Les femmes seules avec enfants constituent un gros bataillon de bénéficiaires. “Depuis deux ans, la tendance de ces nouveaux publics est for- te” constate le président dépar- temental. J.-F.H. Repères Les Restos en chiffres Sur le plan national : - 91 millions de repas distribués lʼan dernier. - 700 000 bénéficiaires. - 51 500 bénévoles. - 65 000 tonnes de produits dis- tribués dont 18 millions de litres de lait. - 3 000 semi-remorques envoyés dans toute la France pour approvisionner les centres locaux. Sur le Doubs : - 528 000 repas distribués. - 2 124 familles aidées. - 5 340 adultes et 275 bébés. À Besançon : - 804 familles aidées. - 2 114 personnes. - 117 bébés. - 11 000 repas servis en un hiver.
HappyHours
Les Restos accueillent désormais des étudiants.
l’augmentation a été encore de + 3,5 % pour la délégation locale des Restos. “Tous les ans, ça aug-
mente et on s’attend cette année à quelque chose de plus impor- tant encore. On commence à pei- ne les inscriptions que les ten- dances sont déjà à la hausse” confirme Christian Kueney, le président départemental des Restos du Cœur.
Nocturnes
les 4 et 11 décembre de 18h à 22h
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1 er article sur le
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1 3 g r a n d e r u e 2 5 5 0 0 M O R T E A U ;tS -H_
500 tonnes de produits alimentaires sont distribuées dans les neuf centres départementaux du Doubs chaque saison.
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La banque à qui donner Les 28 et 29 novembre Pour que tout un chacun puisse bénéficier d’une alimentation diversifiée et équilibrée, la Banque alimentaire en appelle à notre générosité et s’installe deux jours durant dans les 130 grandes surfaces du Haut-Doubs.
Repères La Banque alimentaire du
tribués au réseau associatif et institutionnel (Resto du cœur, C.C.A.S., épiceries sociales, Soli- darité Femmes…). “Nous ne sommes pas en contact direct avec les bénéficiaires” souligneArnaud Hincelin, délégué général de la Banque alimentaire du Doubs. Doubs en chiffres - 967 tonnes de denrées ali- mentaires distribuées en 2007 et environ 1 100 en 2008 - 2 entrepôts dans le Doubs : Besançon et Montbéliard un réseau de 53 associations approvisionné - 6 500 personnes aidées en moyenne chaque mois - 16 500 personnes accom- pagnées sur lʼannée - 5 à 10 % de demandes en plus en 2008 - 80 à 100 bénévoles à lʼannée - 2 000 personnes mobilisées pour la collecte
D e part et d’autre des allées de l’entrepôt, palettes de riz au lait, de paella ou de lentilles sont empilées. Au bout du quai, un gros chariot rempli d’endives, d’aubergines et de poires attend tandis que trois hommes plus très jeunes empoignent cartons et caisses à bras-le-corps pour les emmener dans un camion, com- mentant au passage les denrées à charger. “Oh là, il va falloir
moment de leur retraite. Bibiane et Guy viennent depuis 2004, lui à la manutention, elle “petite main” qui fait qu’administrativement tout va bien. “On vient trois jours par semaine. Il y a une bonne ambiance et on est tous considé- ré de la même façon, qu’on soit ex-chef d’entreprise, salarié, gen- darme, tout est gommé.” Elle pré- cise que jamais elle ne s’est impli- quée, “même pas dans le C.E.” lorsqu’elle était en activité et se réjouit “d’apporter de l’aide aux autres, sans les tensions du monde du travail.” Yvan est venu au départ “pour meubler” ses loi- sirs mais aujourd’hui, c’est beau- coup plus. “J’ai rencontré des gens, élargi le cercle de mes amis. On est tous des potes ici.” Jean-Clau- de, bénévole depuis 10 ans, arri- ve deux fois par semaine à 6 h 30 pour faire les livraisons. “Cela m’oblige à me lever” plaisante-t-
le distribuer aujourd’hui le jam- bon !” Étrange ballet que celui qui se déroule chaque matin dans l’entrepôt départemental de la Banque alimentaire à Besan- çon, “ouvert 6 jours sur 7 et 12 mois sur 12 précise Patrick, sala- rié, chef de quai et responsable des lieux. Tout est centralisé ici et réparti après.” À l’année, 80 bénévoles prêtent main-for- te. Beaucoup sont arrivés là au
il. Ils sont 80 au total à donner de leur temps et de leur énergie. La doyenne Marguerite est âgée de 80 ans et à quelques jours de la col-
“Le public a beaucoup évolué ces cinq der- nières années” pour- suit-il. “36 % des béné- ficiaires sont des familles monoparen- tales, 8 à 10 % des tra-
“L’essentiel est ce qu’il y a à l’intérieur du boyau.”
national, deux jours de collecte dans les grandes surfaces. “C’est essentiel car nous récupérons là des denrées non périssables que l’on n’aurait pas autrement. Il n’y a pas d’excédents sur ces produits pourtant indispensables.” Huile, pâtes, farine, conserves de fruits ou de légumes, café ou thé, 130 tonnes ont été collectées en 2007. L’objectif est bien sûr de faire encore mieux les 28 et 29 novembre. Guy, lui, doit mettre
les bouchées doubles. Il n’a plus que quelques jours pour termi- ner les chevalets en bois desti- nés aux affiches “Collecte 2008” qui seront apposées sur chaque stand. A.B. La banque alimentaire du Doubs recherche constam- ment
lecte annuelle, tous sont prêts “à se donner à fond” affirme Bibia- ne. Toute l’année, la banque alimen- taire reçoit des dons de l’industrie agroalimentaire, des grandes sur- faces et de l’Union Européen- ne. Les stocks sont ensuite redis-
vailleurs pauvres, 4 à 5 % sont des retraités, ce qui est nouveau.” Et contrairement à d’autres struc- tures, l’hiver est ici une saison comme les autres. Pour le passer du mieux possible, la Banque organise au niveau
des bénévoles : 03 81 80 96 06
Patrick, “chef d’orchestre” qui veille à tout, gère les stocks et organise le travail des bénévoles.
Le Bélieu
Des enfants à l’école de la paix Marc Lejeune développe un projet sous la houlette de l’association “Les mange- lard”, qui, à partir de la pratique du judo, permet à des jeunes d’accéder à ensemble d’activités diverses et variées pour éveiller leur curiosité.
S port ne rime pas forcé- ment avec compétition. On peut le pratiquer pour le plaisir sans cultiver la per- formance. C’est cette concep- tion de l’activité physique que Marc Lejeune transmet à ses élèves. Il anime un groupe de sport éducatif récréatif qui est une émanation de l’association du Bélieu “Les Mange-lard”. Avec lui, une vingtaine de jeunes de 4 à 10 ans découvrent la pra- tique du judo. “Mais le judo n’est qu’une accroche. Je ne souhai- te pas faire de ces enfants des judokas. L’objectif de ma démarche est de profiter de cet- te activité pour leur transmettre des valeurs humaines” indique Marc Lejeune, lui-même ceintu- re noire dans cette discipline. Il y a quelques années encore, lors- qu’il était entraîneur, il aurait eu tendance à former ces jeunes pour la compétition en dévelop- pant chez eux un esprit comba- tif pour vaincre l’adversaire. Aujourd’hui, il tourne le dos à cette conception du judo qui a perdu de son humanité, pour
Marc Lejeune et les jeunes du groupe de sport éducatif récréatif.
Marc Lejeune va plus loin dans la démarche. Tout au long de l’année, il veut éveiller la curio- sité chez ces enfants en leur fai- sant découvrir des activités autres que le judo. Le champ des possibles est ouvert. “Cela peut être une initiation au cirque ou
L’objectif est donc bien de sortir d’une démarche purement spor- tive pour amener ces enfants à appréhender l’environnement qui les entoure. Peu importe qu’ils se passionnent ou non pour le judo, “mon but est qu’ils finis- sent par s’intéresser à une acti- vité.” Pour réussir, Marc Lejeu- ne associe à son projet les parents des enfants qui s’impliquent de différentes manières dans l’accompagnement du groupe. Il est aussi en relation avec l’école de la Paix à Grenoble qui pro- pose des jeux grâce auxquels “on apprend à s’enrichir autrement que par l’argent.” T.C.
enseigner un judo édu- catif. “Cette discipline a un code moral. Pen- dant une séance, je vais prendre un quart d’heure avec mes élèves
au V.T.T. Nous avons prévu des sorties cet hiver pour apprendre aux enfants à recon- naître les traces des animaux dans la nei-
“Je ne souhaite pas faire de ces enfants des judokas.”
pour parler avec eux de l’amitié par exemple et de l’idée qu’ils se font de cette valeur” dit-il. Une fois par semaine, les enfants se retrouvent sur le tatami dans un esprit de joyeuse camaraderie.
ge ou à construire un igloo. J’ai aussi l’intention d’organiser une lecture de contes.” La visite d’un élevage de lapins figure égale- ment au programme comme la découverte de la flore locale.
L’ACTU DU MOIS 26 CANTONS : TOUS ÉGAUX A MINIMA La nouvelle Loi fédérale sur les Allocations FAMiliales* entrera en vigueur le 1 er janvier 2009. Cette loi ne constitue pas une réglementation exhaustive mais laisse plusieurs compétences aux cantons. En d’autres termes, les 26 législations cantonales ne sont pas supprimées mais doivent être adaptées. Cette particularité a d’ailleurs fait dire aux détracteurs de cette nouvelle loi qu’elle constituait à leurs yeux un 27 ème régime d’allocations pour enfants.
ACCUEILLIR, INFORMER, DEFENDRE Une association au service des frontaliers
P our tout savoir sur l’actualité vous concernant ainsi que sur les droits dont vous bénéficiez, le Groupement transfrontalier euro- péen vous accueille et vous informe à Morteau et à Pontarlier. Nos conseillères répondent à toutes les questions relatives au statut du tra- vailleur frontalier. Une juriste assu- re également le traitement des dos- siers en matière de : + droit du travail (contrat de travail, licenciement, etc.) + protection sociale (assurance mala- die, assurance invalidité,…) + fiscalité
+ Des fiches d’information sur les condi- tions de rémunération et de travail des principauxmétiers par secteur d’activité sont également à votre disposition. + En adhérant, le frontalier bénéficie de l’abonnement au frontalier maga- zine, l’accès aux services juridique, social et fiscal et l’adhésion au Club Fron- taliers (Club Med, Camif,Azureva, Sta- tions de ski, etc.). Notre personnel est à votre disposition à : PONTARLIER 8, Rue de Vannolles Tél. 03 81 39 68 53 Fax 03 81 39 93 00 lundi, mardi 9h-12h /14h-18h Vendredi 9h-12h / 14h-17h MORTEAU 29, Grande Rue Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 68 55 11 Tous les jours de 14h à 18h sauf le jeudi après-midi et le vendredi de 14h à 17h
A vec cette nouvelle loi, les conditions maté- rielles du droit aux prestations seront désormais réglées de façon uniforme pour toute la Suisse. La LAFam précise ainsi qui est soumis à la loi, qui peut toucher des presta- tions et à quelles conditions. Ainsi, les conditions du droit à l’allocation de formation profession- nelle seront désormais identiques dans tous les cantons. La formation devra être reconnue au sens de la loi sur l’AVS et l’enfant ne devra pas réaliser un revenu mensuel supérieur au mon- tant de la rente de vieillesse complète maxima- le de l’AVS, soit 2 210 francs par mois. La LAFam fixe aussi un ordre de priorité en cas de concours de droits pour régler les litiges découlant de plusieurs ouvertures de droit possibles pour le même enfant. Cette harmonisation laisse néanmoins une mar- ge de manoeuvre importante aux cantons notam- ment sur le plan de l’organisation et du finan- cement des allocations familiales. Les cantons ont également la possibilité d’étendre le cercle des bénéficiaires et de relever les mon- tants minimaux prescrits. «Les montants mini- maux des allocations familiales forment le coeur de la nouvelle loi». Ainsi pour les allocations pour enfant versées jusqu’à 16 ans, la nouvel- le loi prévoit un minimum de 200 francs par enfant et par mois. Pour les allocations dites de formation profes- sionnelle concernant les jeunes de 16 à 25 ans, le montant minimum prévu est de 250 francs. Bien sûr, les cantons qui souhaitent être plus généreux ne seront pas limités dans leur démarche, il leur suffira d’inscrire ces montants plus élevés dans leur loi cantonale. Ils peuvent aussi échelonner les montants en fonction de l’âge ou du nombre d’enfants. Autre nouveauté d’importance inscrite dans
cette loi fédérale, selon le principe «un enfant, une allocation», les employés à temps partiel toucheront désormais des allocations entières. Ainsi dès 2009, il n’y aura plus de versement d’allocations partielles : les salariés auront droit au montant intégral de l’allocation, quel que soit leur taux d’activité, pour autant que leur salaire annuel soumis à cotisation dépasse 6 630 francs. Concernant la poursuite du versement des allo- cations après l’expiration du droit au salaire, la LAFam fixe une durée définie valable dans toute la Suisse. La durée retenue s’étend du mois en cours aux trois mois suivants le début de l’empêchement de travailler (maladie, acci- dent, grossesse, accomplissement d’une obli- gation légale). Une révision de la LAFam se profile déjà à l’horizon. Le principe «un enfant, une alloca- tion» connaît encore des exceptions : les enfants de parents exerçant une activité indépendante ne sont pas pris en compte par la nouvelle loi. Enfin, la crainte d’un cumul de presta- tions suite à la perception d’allocations entières pour les personnes travaillant à temps par- tiel a fait émerger la nécessite de créer un registre central. * LAFam : loi fédérale du 24 mars 2006 sur les allocations familiales.
PARCE QU’UNIS, il est plus facile de se faire entendre PARCE QU’UNIS, il est plus facile de se défendre
BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Prénom ................................................................................. Adresse ................................................................................. Code Postal ..................Ville ................................................ Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif) ........................E. mail ................................ J’accepte de recevoir la newsletter du GTE, oui non Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 51 € à l’ordre du Groupement transfrontalier européen au : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX
Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes
de Morteau et Pontarlier
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P L A T E A U D E M A Î C H E
La crise du bénévolat frappe Familles Rurales Des activités qui font le plein mais un comité bientôt en panne sèche faute de personnes prêtes à s’investir au sein de cette association. Appel aux bonnes volontés. Le Russey
Lynx : les “Gazouillis” ripostent L’association de naturalistes basée dans le plateau de Maîche réfute totalement l’idée selon laquelle le lynx réin- troduit dans nos montagnes serait un dangereux invité, coupable de faire disparaître la faune locale. Mise au point. Nature
C e phénomène n’est pas nouveau en soi. On profite à fond des avan- tages d’un club ou d’une association sans jamais vouloir prendre la moindre responsabilité. D’où le ras-le-bol des dirigeants en place qui finissent eux aussi par baisser les bras. Ce désengagement est d’autant plus regret- table quand la structure en question semble parfaitement répondre aux attentes de la population. “La halte-garderie a un tel
“Mercredi Loisirs”, l’action “Jeune-cuisi- ne” pour enfants… “La réussite de ces acti- vités repose sur la synergie entre parents et salariés. Nous, parents, avions décidé d’être acteurs dans ces projets, dans le sui- vi des activités de nos enfants. Nous sou- haitions ainsi faire partie prenante des actions menées envers les familles. Le comi- té assure la gestion technique et adminis- trative des activités encadrées par les sala- riés.” Mais le rôle de ces bénévoles ne s’arrête pas là puisqu’ils s’impliquent également dans la mise en place d’animations acces- sibles à tous. Les habitants du canton peu- vent ainsi s’adonner au ping-pong, au yoga, s’initier au dessin, à la cuisine ou encore aux loisirs créatifs… C’est surtout à ce niveau-là que le manque trois personnes.” Dans le comité en proie à l’essoufflement, beaucoup de membres sont prêts à démis- sionner si rien ne change. Si ce scénario se concrétise, toutes les activités proposées aux adultes risquent de disparaître. “Et les autres seront “chapeautées” directement depuis la Fédération départementale de familles Rurales” , souligne Catherine Mon- ney. La présidente refuse bien sûr cette fina- lité. Elle tire la sonnette d’alarme en invi- tant toutes les bonnes volontés à inté- grer le conseil d’administration “pour que l’association continue plus que jamais à se développer et poursuive ainsi le travail que d’autres ont commencé avant nous.” Familles du canton, engagez-vous. Beaucoup de membres sont prêts à démissionner. de bénévoles se fait sentir. “Faute de bras supplémentaires, c’est de plus en plus diffi- cile de mener à bien ces activités qui repo- sent désormais seu- lement sur deux ou
succès qu’on va ouvrir deux demi-journées supplémentaires à partir de l’année pro- chaine. Elle fonctionnera ainsi du lundi au vendredi sans discontinuité” , indique Catherine Monney, la présidente de Familles Rurales sur le canton du Russey. L’association emploie une dizaine de sala- riés qui interviennent en direction de la petite enfance et de la jeunesse en géné- ral. Avec la halte-garderie, l’équipe gère le centre de loisirs périscolaire, le centre aéré
O utrés les membres d l’association naturaliste des Gazouillis du Plateau de Maîche par les affirmations de cet habitant des Gras qui fai- sait du lynx l’ennemi public numéro 1 de nos montagnes (voir notre édition précédente). Selon eux, “la disparition du grand tétras n’est due à la prédation du lynx. Cette allégation est com- plètement fausse” affirme Noël Jeannot, le président de l’association. “Certes, le lynx peut peut-être manger cet oiseau, mais ce n’est pas à cause de lui que le grand tétras disparaît de nos forêts d’altitudes du Jura. Les causes principales de la dispa- rition de ce magnifique oiseau vivre de vieilles forêts avec de vieux arbres qui permettent des sous-bois (ou des prébois) ouverts où poussent des plantes du type myrtille offrant ainsi une ali- mentation riche à cet oiseau emblématique. La sylviculture d’aujourd’hui basée sur le ren- dement ne permet plus ce type de forêt” commentent les natu- ralistes maîchois. Pour eux, il y a une autre cau- se bine plus importante de dis- parition du grand tétras, c’est “le dérangement des oiseaux par nos activités de loisirs en forêt, sont essentiellement dues à nous les hommes et à notre ges- tion des forêts et de nos activités dans ces milieux. Le grand tétras a besoin pour
surtout hivernales comme le ski de fond et maintenant la raquet- te à neige. Le grand tétras a besoin de tranquillité, ce qui n’est plus le cas dans nos forêts.” Ils pensent aussi que “les condi- tions météorologiques et les chan- gements climatiques sont éga- lement responsables de l’évolution négative des populations de grands tétras sous nos latitudes.” Les naturalistes du Plateau pen- sent qu’il faut considérer la pré- dation sur le grand tétras “com- me un fait naturel par quelque animal que ce soit.” Ils y voient un autre coupable : “Il est prou- vé que l’augmentation de la popu- lation de sangliers liée aux lâchés et aux agrainages, est très pré- enfin que “là où la population de grands tétras ne se porte pas trop mal, et est même en légère progression, la population de lynx est l’une des plus impor- tantes du massif, c’est-à-dire dans le canton de Vaud en Suisse.” De son côté, l’office nationale de la chasse et de la faune sau- vage relativise aussi le “danger” que représente le lynx. “Le lynx mange 1 chevreuil par 100 hec- tares. Les chasseurs en tuent 5 à 6 par 100 hectares. Il faut donc relativiser” dit Stéphane Regaz- zoni de l’office. judiciable au grand tétras et plus parti- culièrement sur les nichées (encore un effet dû à l’homme)” affir- me Noël Jeannot. L’association précise
L’augmentation de la population de sangliers est préjudiciable.
Catherine Monney, la présidente de l’association Familles Rurales du Russey, lance un appel aux bénévoles souhaitant s’impliquer au sein du comité.
Le monomur en briques : l’isolation devient climatique L’entreprise Humbert Constructions à Orchamps-Vennes se diversifie dans la maison en briques monomur dont la principale vertu est d’être auto-isolante. Quand le bien-être est dans la brique.
“La pose des briques nécessite beaucoup de précision et de minutie”, confie Philippe Balanche le gérant d’Humbert Construction ici en compagnie de Jean-Jacques Gully du groupe Wiener- berger, leader mon- dial en briques alvéolées.
E t pourquoi pas des briques ? Cet habitant du hameau des Chene- vrottes à Orchamps-Vennes a fina- lement opté pour ce matériau 100 % naturel dans le cadre de son pro- jet de construction de maison individuelle. Sensible
maçonnerie en dur, le bois ne l’attirant pas plus que ça. Une affaire de goût tout simplement. La solution à ses besoins, il l’a trouvé chez Humbert Constructions. Cette entrepri- se de maçonnerie traditionnelle intervient dans l’habitat, au service des collectivités ou sur des projets à vocation industriel- le et agricole. “Avec la crise dans l’immobilier, la concurrence est de plus en plus rude dans le pavillonnaire. C’est pour- quoi on cherche à se diversifier vers des matériaux performants qui répondent aux réglementations déjà en vigueur ou qui le seront bientôt en termes de performances thermiques, acoustiques…” , indique Phi- lippe Balanche, le gérant de cette socié- té qui inaugure là sa première construc- tion en briques monomur. Des briques de 37,5 cm d’épaisseur fabriquées par le grou- pe alsacien Wienerberger qui a mis au point ce produit en 1976. “La maison en
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au mur en parpaings avec doublage intérieur. Autre avantage de ces briques destinées à la réalisation des murs porteurs, elles ne nécessitent pas de doublage d’isolation. Un simple enduit intérieur et extérieur suffit. “C’est également la solution idéale face aux déper- ditions liées aux ponts thermiques. Cette chasse aux ponts thermiques constitue une des priorités des réglementations ther- miques.” Incombustible au feu, d’une soli- dité à toute épreuve, la brique garantit une “respiration naturelle” de la mai- son, entretenant dès lors un taux de l’humidité de l’air ambiant plus sain. Cet- te bonne régulation hygrométrique empêche également le développement des moisissures domestiques. Avec le mono- mur en brique, votre maison respire la santé.
briques connaît un succès grandissant. Elle représente aujourd’hui pratiquement 30 % du marché de la construction neu- ve en France, soit une progression de près de 15 % depuis 10 ans” , précise Jean- Jacques Gully de la sociétéWienerberger. Isolant tout en étant respirant, le mono- mur en briques remporte tous les suf- frages. Il offre une grande inertie ther- mique. Du fait de sa masse, il stocke un maximum de chaleur solaire le jour pour la restituer la nuit par rayonnement. “On évite ainsi le refroidissement du logement ou de la maison en hiver tout en amor- tissant les fortes chaleurs l’été. Quelle que soit la saison, la température à l’intérieur varie peu et la puissance de l’installation de chauffage peut donc être plus faible.” Le monomur en briques alvéolaires assu- re un confort “thermique” bien supérieur
Des économies de chauffage significatives.
aux énergies renouvelables, il recherchait d’abord un
procédé permettant de réaliser des éco- nomies de chauffage significatives. “Il fait plutôt froid aux Chene- vrottes” ,
confirme celui qui tenait à privilégier de la
Protégeant efficacement du froid et permettant des gains de fraîcheur en été, le monomur en briques prend place sur la plus haute marche du podium pour ses qualités climatiques exceptionnelles. Dans cette brique à alvéoles en quinconce, le froid comme le chaud doit parcourir un labyrinthe de 0,92 m à 1,70 m pour traverser le mur de part en part. Le doublage isolant devient inutile. Ces briques sont disponibles en trois épaisseurs : 30, 37,5 et 50 cm.
HABITAT COLLECTIVITÉS
INDUSTRIE AGRICOLE
26, rue de Lattre de Tassigny - 25390 ORCHAMPS-VENNES Tél. : 03 81 67 25 38 - Fax : 03 81 67 50 73 - E-Mail : balanche.humbert@wanadoo.fr
É C O N O M I E
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Christian JOUILLEROT 25 bis GrandeRue 25390 ORCHAMPS VENNES Tél. 03 81 43 52 56 - Fax : 03 81 43 63 05
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Retraite - Epargne - Placement - Prévoyance Auto - Moto - Habitation - Loisirs - Commerce - Entreprise
Elles étaient près de 45 entreprises franc-comtoises à avoir fait le déplacement au Midest de Paris-Nord Vil- lepinte, le principal salon mondial de sous-traitance industrielle. Les industriels du Doubs étaient présents.
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
Découpage D.S.M. Industrie : “On est optimiste” Ce n’est pas le même son de cloche sur le stand de l’entreprise D.S.M. Industrie. Éric Pozzoli a remis cette entreprise qu’il a reprise en 2006 sur les rails et complété l’activité originelle de découpage avec d’autres spé- cialités comme le microbillage, le sablage, le grenaillage, l’ébavurage… “On a apporté des solutions techniques à toutes les demandes des clients” résume le gérant. En deux ans, D.S.M. Industrie est passée de 1 à 8 salariés. La première année d’activité a vu le chiffre d’affaires augmenter de 117 %. Cette année, l’entreprise affichera un + 60 % d’activité. “On est en pro- gression” se contente de dire modestement Éric Pozzoli. Pour sa première participation au Midest, D.S.M. Industrie affiche un discret sourire. “Venir
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P rès de 50 000 m 2 de sur- face d’exposition, plus de 1 800 exposants, Midest est le plus grand salon mondial exclusivement consacré à la sous-traitance industrielle et aux rencontres en face à face. Cette année, du 4 au 7 novembre, les allées du Midest étaient certainement aus- si fournies que les années pré- cédentes, mais un mot revenait souvent à l’approche des stands :
“la crise”. Cependant, selon les exposants, ce mot n’avait pas la même résonance. Certains recon- naissent qu’il y a “beaucoup moins de monde cette année dans les allées” , d’autres estiment au contraire que “le salon a toujours la même affluence.” Question de moral sans doute.Mais de maniè- re générale, à quelques excep- tions près, ce n’est pas l’euphorie au Midest cette année. Ambian- ce. J.-F.H.
ici, c’est montrer que dans le trai- tement de matières, on peut le partenaire de n’importe quel client européen. On est optimiste par- ce qu’on sait qu’aujourd’hui, on peut apporter des solutions industrielles à toutes les demandes.” Le chiffre d’affaires de l’entreprise frôlera cette année lemillion d’euros, il doit atteindre “ 3 à 4millions d’ici deux ou trois ans.” Huit nouvelles embauches sont programmées dans le cou- rant de l’année 2009. “Notre phi- losophie est de prendre notre métier et le tirer vers le haut” résume M. Pozzoli. Le mot “cri- se” ne fait pas partie du voca- bulaire de D.S.M. Industrie.
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Midest est le principal salon mondial de la sous-traitance industrielle.
Ressorts Groupe Simonin : “Les
décideurs font tout pour que les entreprises délocalisent”
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L e spécialiste du ressort et du découpage de pièces métal- liques - 550salariés,dont250dansleGrand Besançon -, vient tous les ans sur le Midest. “Par habitude et par- ce que nos clients peuvent nous voir ici très facilement” commente Bertrand Simonin, le directeur général. Le groupe Simonin tra- vaille pour l’automobile, l’électroménager, le bâtiment. Si M. Simonin estime que l’affluence est identique à celle des années précédentes, “on sent la bais- se” reconnaît-il néanmoins. “On avance un peu dans le brouillard, il faut s’adapter. Pourvu qu’il n’y ait pas de verglas” illustre le res- ponsable. Travaillant pour des donneurs d’ordres de dimension interna-
tionale, le groupe Simonin est forcément confronté à une concurrence mondialisée, du Maghreb, de l’Inde, de Chine. Alors la même question revient aussi : “Faites-vous des prix low- cost ?” Sachant que d’ici 2010, 90 à 100 % des donneurs d’ordres exigeront de leurs fournisseurs des tarifs low-cost , Simonin, com- me les autres, doit s’adapter. La création d’un site d’assemblage des pièces au Maroc il y a deux ans n’est pas le fait du hasard. Le groupe Simonin vient de se séparer de sa trentaine d’intérimaires, brutalement, en à peine deux semaines. En atten- dant que l’orage passe…Ou alors avant de prendre des mesures plus radicales si le brouillard devient verglas.
Usinage Cicafil : “Tout le monde demande du low-cost” L’ entreprise est spécialisée dans l’usinage pour des secteurs aussi divers que l’énergie, l’horlogerie ou le médical. Cica- fil emploie 27 salariés. Pour Frédéric Chanut, chargé d’affaires de l’entreprise, cette édition 2008 du Midest “est relativement calme.” Pas d’euphorie, pas de sinistrose non plus, mais une expression qui revient systématiquement dans la bouche des visiteurs : “low-cost” (bas prix). “Faites-vous du low-cost ?” , sous-entendu, “Avez-vous délocalisé vos sites de production ?” , c’est la question que Frédéric Chanut a entendue le plus sur ce salon. “Il y a des visiteurs qui ne viennent que pour ça, pour chercher des entre- prises qui font du low-cost ” confirme le chargé d’affaires. “Mais nous, nous ne courons pas après ces clients, nous cherchons d’ailleurs plus des partenaires que de simples clients” poursuit- il. C’est la diversité des secteurs d’activités pour lesquels travaille Cicafil qui assure une certaine sérénité à l’entreprise. “Cer- tains secteurs dégringolent, c’est le cas de l’automobile, d’autres se portent encore bien, comme le médical et l’horlogerie haut de gamme pour laquelle nous travaillons beaucoup.” La crise, on n’en parle pas encore. “Jusqu’à la fin de l’année, les perspectives sont bonnes car on a engrangé pas mal de com- mandes à la rentrée de septembre. Après, on ne sait pas…”
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Solidarité Des clés pour un logement décent À l’heure où les mal-logés sont de plus en nombreux, Habitat et Humanisme bat la campagne. Objectif : proposer des logements à un coût 20 % inférieur aux loyers H.L.M. grâce à un système d’épargne solidaire. Exemple à Villers-le-Lac.
C réée il y a 20 ans à Lyon par Bernard Devert, agent immobilier deve- nu prêtre, Habitat et Humanisme a, depuis, fait des petits.47 associations sont aujour- d’hui recensées en France dont celle duDoubs,née en 2005.Toutes agissent pour offrir “du logement très social” explique Jean Fusé,
acceptent de donner une partie de leurs intérêts mais bénéficient sur ce don, d’une déduction d’impôts” explique le trésorier. Ce principe du gagnant-gagnant permet de recueillir les 25 % de fonds propres nécessaires à l’obtention des subventions et autre prêt bonifié. “On a ainsi un effet levier : 1 euro = 4 euros. Pour un euro placé dans l’épargne solidaire, l’association mobilise trois euros supplémen- taires auprès des banques, des collectivi- tés et de l’État. Au final, ce livret rapporte à l’épargnant quasiment la même chose qu’un livret A.” En trois ans tout juste d’existence, deux projets ont été réalisés et deux autres sont en cours. “À Villers-le-Lac, on a transformé l’ancienne maison
des douanes en trois logements occupés depuis un mois. À Besan- çon, deux maisons avec jardin sont louées depuis 18 mois à Saint-Ferjeux.” raconte Jean Fusé. Le tout est bien évidem- ment loué à des prix très bas. “Les habitations sont gérées par l’Agence immobilière à vocation sociale. Quant au choix des loca- taires, il est décidé par une com- mission composée de bénévoles d’Habitat et Humanisme et des représentants des structures qui suivent ces personnes, C.C.A.S., association ou entreprise d’insertion.” C’est dans le Haut- Doubs que les besoins sont les plus importants. “Les prix mon- tent à cause des frontaliers.” L’association est preneuse de toute information concernant des logements à acheter ou réno- ver mais ne se concentre pas seulement sur le logement de
trésorier de l’antenne du Doubs. Mais “arriver à faire du logement bon marché” ne s’improvise pas. D’abord, il faut acquérir, transformer et rénover. Pour ce faire, Habitat
Dans le Haut-Doubs que les besoins sont les plus importants.
et Humanisme a mis en place des produits d’épargne solidai- re, fond commun de placements, assurance-vie et le plus utilisé, le livret Agir (en lien avec le cré- dit coopératif). “Il est rémuné- ré à 5,16 %. Les épargnants
Jean Fusé devant la dernière réalisation d’Habitat et Humanisme.
particuliers. À Pouilley-les- Vignes, dans les environs de Besançon, une ferme est en cours de restauration. Elle abritera 14 petits logements destinés à
des personnes isolées à faible revenu et ne pouvant être auto- nomes. Des locaux communs sont destinés à la cuisine et aux activités. Une autre “maison relais” de 21 logements est éga- lement en travaux à Sainte- Suzanne, près de Montbéliard. Les 123 adhérents d’Habitat et Humanisme du Doubs
n’aspirent qu’à une chose : conti- nuer et donc renforcer les rangs de ces épargnants d’un nou- veau genre. Renseignements : 03 81 59 05 82 doubs@habitat-huma- nisme.org
Société Un Franc-Comtois sur dix vit sous le seuil de pauvreté 10 % de la population franc-comtoise vivent avec moins de 800 euros par mois, soit moins de 9 500 euros par an. Et un tiers du revenu de ces personnes pauvres est constitué de prestations sociales. Alarmant.
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L e constat dressé par l’I.N.S.E.E. Franche-Comté dans un tout récent rapport est édifiant : la moitié des habitants de notre région vit dans des ménages disposant d’un revenu inférieur à 15 500 euros par an,soitmoins de 1 300 euros parmois. D’un extrê- me à l’autre,10%deshabitants ont un revenuqui dépasse26000euros tandis que 10 % disposent de moins de 9 400 euros. Le constat le plus alarmant de cette étude révèle que 10,4 % des Franc-Comtois, soit 116 400 personnes vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 9 500 euros par an. Même si ces chiffres ne sont pas aussi dramatiques que la moyenne nationale, la moitié de cette population pauvre franc-comtoise vit avec moins de 7 900 euros par an. “Certains types de ménages sont plus exposés que d’autres à la pauvreté, expliquent les experts bisontins de l’I.N.S.E.E. Les familles monoparentales sont plus souvent confrontées à des situations de précarité. 20 % d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté.” Mais la pauvreté s’accroît aussi avec le nombre d’enfants. “Les familles nombreuses ont plus souvent de faibles niveaux de vie” confirme l’I.N.S.E.E. Et la pauvreté concerne également davantage les personnes seules : en Franche-Comté, 13,7 % des personnes seules disposent de moins de 9 500 euros annuels pour vivre. Aussi un grand nombre de ces personnes isolées perçoivent des minima sociaux com- me le R.M.I., le minimum vieillesse, l’allocation pour adultes handicapés…Près de 60 % des allocataires du R.M.I. sont d’ailleurs des personnes seules. De plus, le taux de pauvreté des femmes seules est supérieur à celui des hommes seuls. Les enfants, naturellement, pâtissent de cet environnement. Dans notre région, 14,5 % des enfants de moins de 18 ans vivent dans un ménage pauvre. J.-F.H. Les familles nombreuses sont très touchées par la pauvreté.
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Sport Le Conseil régional mise sur le F.C. Sochaux
L a Chambre Régionale des Comptes a rendu un rapport d’observation sur le F.C. Sochaux. Elle s’est intéressée aux relations qu’entretient le club sportif avec les collectivi-
La collectivité est un important contributeur du F.C. Sochaux. Elle investit dans le club pour consolider sa communication. La Chambre régionale des comptes pointe cependant quelques incohérences.
tés territoriales. La loi autori- se en effet, sous des conditions très précises, que les collectivi- tés apportent leur concours aux groupements sportifs. Il peut intervenir sous deux formes : “Des subventions versées pour des missions d’intérêt général, mais elles ne doivent pas dépas- ser 2,3 millions d’euros par sai- son et par groupement sportif.” Cela peut se traduire aussi par “l’achat de prestations de com- munication telles que l’achat de partenariats afin de commu- niquer sur la collectivité” pré- cise la Chambre régionale des comptes. Au cours des saisons 2004-2005 et 2005-2006, les subventions versées par les collectivités publiques “ont atteint environ 100 000 euros.” En revanche, “les achats de prestations de ser- vices de communication com- prenant des achats de places, et des réservations de loges par les collectivités sont en forte crois- sance. En 2002-2003 ces achats s’élevaient à 68 000 euros alors qu’un 2005-2006 ils ont dépas- sé 500 000 euros” rapporte la Chambre qui précise cependant que ces sommes ne sont pas supérieures au plafond régle- mentaire. En effet, pour la sai- son 2005-2006, “ces concours publics ont représenté 1,2 % des produits de la société anonyme de sport professionnel du F.C.S.M.” qui est de 42 081 000 euros. Le Conseil régional de Franche- Comté est un important contri- buteur du F.C. Sochaux. Pour la saison 2004-2005, il a passé avec le club un marché de prestations
de services d’un montant de 257 140 euros T.T.C. Avec cet- te somme, la Région avait droit à 168 mètres linéaires de pan- neaux rotatifs sur lesquels figu- rait son logo. Elle disposait éga- lement de 3 000 places pour invi- ter 60 clubs de football franc- comtois, ou encore des actions de “développement économique comprenant la location de 12
pour la saison suivante. À chaque étape, la prestation de communication est quasiment équivalente. La Chambre régio- nale des comptes observe que “les prix fixés affichent une aug- mentation de 5,5 % par an.” L’organisme de contrôle avait interpellé le Conseil régional sur cette question qui avait jus- tifié cette hausse “par une pres- tation de 20 places en tri- bunes présidentielles.” Conseil régional manque de lisi- bilité sur ce dossier. Ce qui lui fait dire que “le prix de ces pres- tations reflète beaucoup plus la volonté de la Région de concou- rir au développement du club que le souci de bénéficier d’un rapport qualité/prix étudié au plus près” pour une communi- cation efficace. T.C. La Chambre des comptes remarque enfin que la stratégie de communica- tion défendue par le
places en loges pour l’ensemble des ren- contres de Ligue 1, ainsi que des pres- tations complémen- taires de restaura-
45 000 euros par an pour 12 personnes.
tion.” Le tarif de location d’une loge est d’environ 45 000 euros par an pour 12 personnes. En 2005, le Conseil régional a reconduit sa participation pour trois saisons. Le montant du marché qui était de 275 080 euros pour la saison 2005-2006 a atteint 287 040 euros pour la saison 2006-2007 et 299 000 euros T.T.C
La Chambre des comptes a remarqué que la stratégie de communication défendue par le Conseil régional manque de lisibilité sur ce dossier.
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Les services du déneigement parés pour l’hiver Le service de viabilité hivernale du Conseil général, mis en place pour garantir la circulation routière sur l’ensemble du réseau routier du département pendant l’hiver, a démarré le 17 novembre. Avec en amont une solide préparation. 3 727 km de route
L’ arrivée de l’hiver est synonyme de bien des désagréments dans le département du Doubs. Avec unealtitudeallantjusqu’à1463m et un réseau routier de 3 727 km, c’est une véritable gageure qui attend les services techniques du Conseil général. Mais les moyenshumainsetmatérielsd’oresetdéjà déployés par l’assemblée départementale attestentquelasaisonhivernaleest atten- due de pied ferme. Le service de “viabilité hivernale”duConseilgénéralestparépour garantir la circulation routière cet hiver. En partenariat avec le parc de l’Équipement, un “Plan d’Exploitation de Viabilité Hivernale” a été mis en pla-
ce (P.E.V.H.), permettant de détailler les 145 circuits. Ce sont ainsi 264 agents qui sont mobilisés pour le service hiver- nal et 191 engins roulants, dont 166 engins de déneigement et 25 tracteurs
mesure d’estimer avec précision le coût du service. Pour l’hiver 2001/2002, clé- ment, c’est une enveloppe de 3,9 mil- lions d’euros qui avait été débloquée. Le coût du service pour l’hiver 2004/2005
de chargement du sel. L’utilisation de ces moyens pour- ra varier selon la rigueur des conditions climatiques. Pour l’hiver 2007/2008, relativement
atteignait quant à lui la baga- telle de 6,5 millions d’euros. Enfin, le précédent hiver a nécessité 5,2 millions d’euros d’investissement.
264 agents sont mobilisés.
doux, 11 942 tonnes de sel avaient été répandues. Pour l’hiver 2004/2005, beaucoup plus rigoureux, ce sont 25 000 tonnes de sel qui ont été déversées sur les routes départementales. Par consé- quent, le Conseil général n’est pas en
La prévention demeure le cheval de bataille du déneigement. L’intervention préventive se caractérise par un épan- dage de sel sur la chaussée, effectué au plus proche de l’apparition du ver- glas ou de la neige. Limitant les quan-
191 engins de déneigement, dont 70 camions, 25 tracteurs pour le charge- ment du sel et 96 véhicules privés sont prévus pour assurer le service de viabilité hivernale du Conseil général. (photo Conseil général du Doubs).
tités de sel épandues, cette méthode permet également de mieux préserver l’environnement. L’intervention cura- tive vise à lutter contre la neige et le verglas par les opérations de raclage et salage. 8 000 tonnes de sel sont actuel- lement stockées en prévision d’un hiver doux. Le Conseil général estime les consommations en chlorure de sodium à 4 000 tonnes pour un hiver clément, 16 000 pour une saison normale et 28 000 tonnes pour un hiver rigoureux. En cas de situation à caractère impré-
visible (durée, intensité, étendue), l’assemblée délibérante prévoit la mise en place d’une cellule de crise, sous l’autorité du préfet. La fréquence et l’intensité des intempéries hivernales pouvant varier d’une zone géographique à l’autre, certaines situations peu- vent nécessiter une intervention immé- diate. La cellule de crise redéfinira ain- si les moyens matériels et humains à mettre en place.
C.G.
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Environ 30 000 dans le Doubs Mémoire et solidarité autour des anciens combattants Installé dans chaque département, l’Office National des Anciens Combattants (O.N.A.C.) accompagne socialement tous ses ressortissants et se charge de dif- fuser les valeurs de mémoire auprès des jeunes générations. Éclairages.
cartes d’anciens combattants dans le Doubs et le nombre de ressortissants encore en vie avoi- sine 30 000” , indique Jean-Yves Monnin, le directeur du servi- ce départemental de l’O.N.A.C. Peuvent bénéficier du statut de ressortissant : les déportés, réfractaires du S.T.O., anciens combattants ou leurs veuves qui récupèrent cette qualité au décès de leurs époux. Le ver- sement des pensions d’invalidité, de réversion, d’orphelins est du ressort du secrétariat d’État aux Anciens Combattants qui prend ainsi en charge “le droit à répa- ration” reconnu par la loi aux anciens combattants et aux vic- times de guerre. Ce système existait bien avant la Sécurité Sociale puisqu’il a été mis en place au lendemain de la guerre 14-18. Le législa- teur a également institué cet établissement public d’État qu’est l’O.N.A.C. avant tout char- gé de développer une action sociale efficace au service de ses ressortissants. En dehors des aides matérielles d’épargne volontaire. “Il s’agit d’un des éléments du droit à réparation. Ce n’est pas nous qui gérons ce dispositif mais des mutuelles.” À partir de son 65 ème anniver- saire, chaque ressortissant a droit à la “retraite” du combat- tant, soit le versement annuel de 500 euros. Cette somme qui s’apparente à une forme de récompense est non imposable, et des secours à fina- lité sociale, cette mis- sion englobe la possi- bilité offerte à chacun de se constituer une rente sous forme
Q ui sont aujourd’hui les anciens combattants ? Depuis la disparition du dernier poilu en juin dernier, cette catégorie regroupe trois générations du feu dont la
plus ancienne se réfère mainte- nant à la Seconde Guerre Mon- diale. La seconde concerne les sol- dats ayant participé aux conflits liés à la décolonisation en Indo- chine etAfrique duNord. La troi-
sième rassemble les militaires d’active mobilisés sur des opé- rations militaires extérieures : Tchad, ex-Yougoslavie, guerre du Golfe, Liban, Mauritanie… “À ce jour, on a délivré plus 64 000
incessible et non réversible aux veuves. S’il parvient à franchir le cap des 75 ans, il aura éga- lement droit à une ½ part fis- cale supplémentaire attribuée sous certaines conditions. Quatre personnes travaillent au service départemental de l’O.N.A.C. “Du fait du vieillis- sement de la population et par
d’enveloppes budgétaires.” Une partie du financement de l’organisme provient également de la vente des fameuses insignes “Bleuet de France” réa- lisée chaque année par des béné- voles le 8 mai et le 11 novembre. La deuxième facette de l’O.N.A.C. concerne les actions qui visent à perpétuer le souvenir des anciens combattants. “On essaie de diffuser les valeurs de mémoi- re auprès des jeunes. On utili- se différents moyens : expositions, conférences. Ce qui fonctionne très bien, ce sont les échanges intergénérationnels entre des anciens résistants, des dépor- tés et des scolaires.” Dernier rôle et non des moindres, l’O.N.A.C. s’impose comme le correspondant naturel de toutes les associations et autres ami- cales qui gravitent autour des anciens combattants et des vic- times de guerre.
là même de nos res- sortissants, on consta- te une augmentation d’activité significative au niveau de l’action sociale. On n’a pas
Une augmentation d’activité significative.
vocation à se substituer aux orga- nismes de droit commun. On intervient en complément sur des dossiers de placement en mai- son de retraite, de prise en char- ge des frais de santé et le plus souvent dans le cadre d’aides au maintien à domicile de nos res- sortissants. L’O.N.A.C. se voit attribuer annuellement une sub- vention d’État qui échappe heu- reusement aux réductions
F.C.
Les actions pédagogiques sont très fréquentes dans les établissements scolaires.
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