Journal C'est à Dire 138 - Décembre 2008

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P L A T E A U D E M A Î C H E

La crise du bénévolat frappe Familles Rurales Des activités qui font le plein mais un comité bientôt en panne sèche faute de personnes prêtes à s’investir au sein de cette association. Appel aux bonnes volontés. Le Russey

Lynx : les “Gazouillis” ripostent L’association de naturalistes basée dans le plateau de Maîche réfute totalement l’idée selon laquelle le lynx réin- troduit dans nos montagnes serait un dangereux invité, coupable de faire disparaître la faune locale. Mise au point. Nature

C e phénomène n’est pas nouveau en soi. On profite à fond des avan- tages d’un club ou d’une association sans jamais vouloir prendre la moindre responsabilité. D’où le ras-le-bol des dirigeants en place qui finissent eux aussi par baisser les bras. Ce désengagement est d’autant plus regret- table quand la structure en question semble parfaitement répondre aux attentes de la population. “La halte-garderie a un tel

“Mercredi Loisirs”, l’action “Jeune-cuisi- ne” pour enfants… “La réussite de ces acti- vités repose sur la synergie entre parents et salariés. Nous, parents, avions décidé d’être acteurs dans ces projets, dans le sui- vi des activités de nos enfants. Nous sou- haitions ainsi faire partie prenante des actions menées envers les familles. Le comi- té assure la gestion technique et adminis- trative des activités encadrées par les sala- riés.” Mais le rôle de ces bénévoles ne s’arrête pas là puisqu’ils s’impliquent également dans la mise en place d’animations acces- sibles à tous. Les habitants du canton peu- vent ainsi s’adonner au ping-pong, au yoga, s’initier au dessin, à la cuisine ou encore aux loisirs créatifs… C’est surtout à ce niveau-là que le manque trois personnes.” Dans le comité en proie à l’essoufflement, beaucoup de membres sont prêts à démis- sionner si rien ne change. Si ce scénario se concrétise, toutes les activités proposées aux adultes risquent de disparaître. “Et les autres seront “chapeautées” directement depuis la Fédération départementale de familles Rurales” , souligne Catherine Mon- ney. La présidente refuse bien sûr cette fina- lité. Elle tire la sonnette d’alarme en invi- tant toutes les bonnes volontés à inté- grer le conseil d’administration “pour que l’association continue plus que jamais à se développer et poursuive ainsi le travail que d’autres ont commencé avant nous.” Familles du canton, engagez-vous. Beaucoup de membres sont prêts à démissionner. de bénévoles se fait sentir. “Faute de bras supplémentaires, c’est de plus en plus diffi- cile de mener à bien ces activités qui repo- sent désormais seu- lement sur deux ou

succès qu’on va ouvrir deux demi-journées supplémentaires à partir de l’année pro- chaine. Elle fonctionnera ainsi du lundi au vendredi sans discontinuité” , indique Catherine Monney, la présidente de Familles Rurales sur le canton du Russey. L’association emploie une dizaine de sala- riés qui interviennent en direction de la petite enfance et de la jeunesse en géné- ral. Avec la halte-garderie, l’équipe gère le centre de loisirs périscolaire, le centre aéré

O utrés les membres d l’association naturaliste des Gazouillis du Plateau de Maîche par les affirmations de cet habitant des Gras qui fai- sait du lynx l’ennemi public numéro 1 de nos montagnes (voir notre édition précédente). Selon eux, “la disparition du grand tétras n’est due à la prédation du lynx. Cette allégation est com- plètement fausse” affirme Noël Jeannot, le président de l’association. “Certes, le lynx peut peut-être manger cet oiseau, mais ce n’est pas à cause de lui que le grand tétras disparaît de nos forêts d’altitudes du Jura. Les causes principales de la dispa- rition de ce magnifique oiseau vivre de vieilles forêts avec de vieux arbres qui permettent des sous-bois (ou des prébois) ouverts où poussent des plantes du type myrtille offrant ainsi une ali- mentation riche à cet oiseau emblématique. La sylviculture d’aujourd’hui basée sur le ren- dement ne permet plus ce type de forêt” commentent les natu- ralistes maîchois. Pour eux, il y a une autre cau- se bine plus importante de dis- parition du grand tétras, c’est “le dérangement des oiseaux par nos activités de loisirs en forêt, sont essentiellement dues à nous les hommes et à notre ges- tion des forêts et de nos activités dans ces milieux. Le grand tétras a besoin pour

surtout hivernales comme le ski de fond et maintenant la raquet- te à neige. Le grand tétras a besoin de tranquillité, ce qui n’est plus le cas dans nos forêts.” Ils pensent aussi que “les condi- tions météorologiques et les chan- gements climatiques sont éga- lement responsables de l’évolution négative des populations de grands tétras sous nos latitudes.” Les naturalistes du Plateau pen- sent qu’il faut considérer la pré- dation sur le grand tétras “com- me un fait naturel par quelque animal que ce soit.” Ils y voient un autre coupable : “Il est prou- vé que l’augmentation de la popu- lation de sangliers liée aux lâchés et aux agrainages, est très pré- enfin que “là où la population de grands tétras ne se porte pas trop mal, et est même en légère progression, la population de lynx est l’une des plus impor- tantes du massif, c’est-à-dire dans le canton de Vaud en Suisse.” De son côté, l’office nationale de la chasse et de la faune sau- vage relativise aussi le “danger” que représente le lynx. “Le lynx mange 1 chevreuil par 100 hec- tares. Les chasseurs en tuent 5 à 6 par 100 hectares. Il faut donc relativiser” dit Stéphane Regaz- zoni de l’office. judiciable au grand tétras et plus parti- culièrement sur les nichées (encore un effet dû à l’homme)” affir- me Noël Jeannot. L’association précise

L’augmentation de la population de sangliers est préjudiciable.

Catherine Monney, la présidente de l’association Familles Rurales du Russey, lance un appel aux bénévoles souhaitant s’impliquer au sein du comité.

Le monomur en briques : l’isolation devient climatique L’entreprise Humbert Constructions à Orchamps-Vennes se diversifie dans la maison en briques monomur dont la principale vertu est d’être auto-isolante. Quand le bien-être est dans la brique.

“La pose des briques nécessite beaucoup de précision et de minutie”, confie Philippe Balanche le gérant d’Humbert Construction ici en compagnie de Jean-Jacques Gully du groupe Wiener- berger, leader mon- dial en briques alvéolées.

E t pourquoi pas des briques ? Cet habitant du hameau des Chene- vrottes à Orchamps-Vennes a fina- lement opté pour ce matériau 100 % naturel dans le cadre de son pro- jet de construction de maison individuelle. Sensible

maçonnerie en dur, le bois ne l’attirant pas plus que ça. Une affaire de goût tout simplement. La solution à ses besoins, il l’a trouvé chez Humbert Constructions. Cette entrepri- se de maçonnerie traditionnelle intervient dans l’habitat, au service des collectivités ou sur des projets à vocation industriel- le et agricole. “Avec la crise dans l’immobilier, la concurrence est de plus en plus rude dans le pavillonnaire. C’est pour- quoi on cherche à se diversifier vers des matériaux performants qui répondent aux réglementations déjà en vigueur ou qui le seront bientôt en termes de performances thermiques, acoustiques…” , indique Phi- lippe Balanche, le gérant de cette socié- té qui inaugure là sa première construc- tion en briques monomur. Des briques de 37,5 cm d’épaisseur fabriquées par le grou- pe alsacien Wienerberger qui a mis au point ce produit en 1976. “La maison en

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au mur en parpaings avec doublage intérieur. Autre avantage de ces briques destinées à la réalisation des murs porteurs, elles ne nécessitent pas de doublage d’isolation. Un simple enduit intérieur et extérieur suffit. “C’est également la solution idéale face aux déper- ditions liées aux ponts thermiques. Cette chasse aux ponts thermiques constitue une des priorités des réglementations ther- miques.” Incombustible au feu, d’une soli- dité à toute épreuve, la brique garantit une “respiration naturelle” de la mai- son, entretenant dès lors un taux de l’humidité de l’air ambiant plus sain. Cet- te bonne régulation hygrométrique empêche également le développement des moisissures domestiques. Avec le mono- mur en brique, votre maison respire la santé.

briques connaît un succès grandissant. Elle représente aujourd’hui pratiquement 30 % du marché de la construction neu- ve en France, soit une progression de près de 15 % depuis 10 ans” , précise Jean- Jacques Gully de la sociétéWienerberger. Isolant tout en étant respirant, le mono- mur en briques remporte tous les suf- frages. Il offre une grande inertie ther- mique. Du fait de sa masse, il stocke un maximum de chaleur solaire le jour pour la restituer la nuit par rayonnement. “On évite ainsi le refroidissement du logement ou de la maison en hiver tout en amor- tissant les fortes chaleurs l’été. Quelle que soit la saison, la température à l’intérieur varie peu et la puissance de l’installation de chauffage peut donc être plus faible.” Le monomur en briques alvéolaires assu- re un confort “thermique” bien supérieur

Des économies de chauffage significatives.

aux énergies renouvelables, il recherchait d’abord un

procédé permettant de réaliser des éco- nomies de chauffage significatives. “Il fait plutôt froid aux Chene- vrottes” ,

confirme celui qui tenait à privilégier de la

Protégeant efficacement du froid et permettant des gains de fraîcheur en été, le monomur en briques prend place sur la plus haute marche du podium pour ses qualités climatiques exceptionnelles. Dans cette brique à alvéoles en quinconce, le froid comme le chaud doit parcourir un labyrinthe de 0,92 m à 1,70 m pour traverser le mur de part en part. Le doublage isolant devient inutile. Ces briques sont disponibles en trois épaisseurs : 30, 37,5 et 50 cm.

HABITAT COLLECTIVITÉS

INDUSTRIE AGRICOLE

26, rue de Lattre de Tassigny - 25390 ORCHAMPS-VENNES Tél. : 03 81 67 25 38 - Fax : 03 81 67 50 73 - E-Mail : balanche.humbert@wanadoo.fr

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