La Presse Bisontine 85 - Février 2008

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

N° 85

Février 2008

2 €

Le troisième mercredi du mois

Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

Après l’accident de spéléo de Déservillers. Les dangers du sous-sol de la région, les leçons à tirer.

Vincent Deffeuille et toute son équipe

vous souhaitent une très bonne année 2008

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Encore des Bisontins sans eau courante ! Plus d’une vingtaine d’habitations ne sont toujours pas reliés au réseau d’eau cou- rante dans la capitale comtoi- se. La ville de Besançon pour- suit ses efforts pour les relier. p. 8 Urbanisme : un nouveau dossier “les Vaîtes” ?

ILS ONT FRÔLÉ LE PIRE…

Les spéléologues sont restés quatre jours sous terre. Le récit de l’histoire, les témoignages, les photos exclusives de l’événement de ce début d’année dans le Doubs.

Après le “brûlant” dossier des Vaîtes, un autre projet de construc- tion est lancé par la municipali- té : l’urbanisation de 65 hectares aux Planches-Relançons. L’événement p. 6-7 Pouilley : On ne veut pas de nouveaux déchets Un projet de centre de transfert des déchets est en cours à Pouilley-les-Vignes. Sur place, on grince des dents. p. 21

Lire le dossier p. 13 à 18

Laurent Saillard

Juridiction et citoyens s’interrogent Déchets : les Bisontins ont-ils payé deux fois la facture ? Plus de 21 millons d’euros Lire p. 23

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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Éditorial

CLIMAT

L’après protocole de Kyoto

Président du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre, Christian de Boissieu a dirigé le groupe d’experts “Facteur 4” sur le réchauffement climatique. Il a remis en 2006 à la ministre de l’Environnement Nelly Olin un rapport précis proposant de rédui- re par quatre les émissions de gaz à effet de serre en France d’ici à 2050. Pour lui, c’est la pression des opinions publiques qui forcera les gouvernements à se préoccuper du climat mondial. “L’Europe doit avoir un rôle d’aiguillon dans la lutte contre le réchauffement”

est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Aline Bilinski, Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Janvier 2008 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Bisontine, Henri-Bertrand Audrerie, Casino Barrière, Citadelle, Conseil général, C.P.A.M., Ludivine Marchand-Aune, R.F.F., Sport à Dom’. Coulisses Le président de Région Raymond For- ni sʼen est allé élégamment après des années de digne souffrance. Le temps du deuil est aussi celui du concert de louanges qui accompagnent en géné- ral un défunt de ce rang. Naturellement, chacun respecte, et de quelque étiquette politique quʼil soit, le combat perdu de lʼhomme contre la maladie. Chacun mentionne aussi lʼascension de cet enfant du Piémont italien vers les som- mets de la République française. On a déjà tout dit sur cet exemple, repris par lʼactuel président de la République com- me une parfaite illustration de sa concep- tion de lʼintégration, ce parcours aty- pique qui a vu passer M. Forni en quelques décennies des chaînes de lʼusine Peugeot aux lambris de lʼhôtel de Lassay. Quand viendra lʼheure du bilan, on mettra certainement aussi en lumière dʼautres facettes du personna- ge. Dʼabord son goût des belles choses, argument que les laudateurs dʼaujourdʼhui avançaient pour dénoncer qui la réno- vation somptueuse de sa mairie de Del- le, qui les aménagements coûteux quʼil a ordonnés à lʼhôtel de Région de Besan- çon. Puis son aversion pour la médio- crité - il le disait lui-même - qui pouvait transparaître, aux yeux du citoyen lamb- da , comme le caractère hautain dʼun personnage arrivé en haut de lʼéchelle. Son indifférence à la critique qui le pla- çait au-dessus du flot ambiant des conver- sations de comptoir quʼil semblait abhor- rer. Sa famille politique salue aujourdʼhui unanimement la mémoire dʼun grand homme dʼÉtat. Était-il un grand homme de la Région ? Il paraît difficile de lʼaffirmer puisque son bilan ne pourra jamais être dressé complètement, subitement inter- rompu à mi-mandat. Le temps du deuil et du respect nʼest pas encore passé que déjà, en coulisses, sʼaffûtent les couteaux pour savoir lequel de ses col- lègues reprendra le flambeau de la Région. Sera-ce Joseph Parrenin, Loïc Niepceron, Marie-Marguerite Dufay ? Les discussions vont déjà bon train dans les arrière-boutiques. Pis : on pense déjà à 2010 dans le microcosme politique qui bruisse déjà dʼun duel haut-saônois entre Alain Joyandet et Yves Krattinger pour prendre les rênes de la Région dans deux ans. À peine le rideau noir de la mort commence-t-il à se dissiper que les affaires reprennent leurs droits. La politique ne connaît guère le deuil. Jean-François Hauser

L a Presse Bisontine : Que pensez-vous de l’accord issu de la Conférence de l’O.N.U. sur le climat de Bali (Indo- nésie), qui s’est achevé en décembre dernier ? Christian de Boissieu : Ça vaut mieux que rien et mieux en tout cas qu’un constat de désaccord et un clash. C’est une manière de gagner du temps, surtout vis- à-vis des États-Unis. Désormais, on a deux ans pour préparer l’après-2012 et George W. Bush ne sera plus là à ce moment-là. L’administration américai- ne ne s’est pas engagée très loin mais ils ont laissé la porte ouverte. Quel que soit le prochain prési- dent, il ne pourra de toute manière pas être plus fermé que George Bush sur les questions environ- nementales. Les candidats républicains comme démocrates ont des positions plus ouvertes. L.P.B. : L’absence d’objectifs chiffrés ne condamne-t-il pas cet accord à n’être qu’une déclaration de bonne intention ? C.d.B. : C’est un accord très vague et qui n’est abso- lument pas compromettant. Nous, Européens, nous n’avons pas réussi à faire adopter un objectif quan- titatif alors que l’Union européenne a adopté pour elle-même, la règle des trois “20” en mars 2007 : des

gains d’efficacité énergétique de 20 %, 20 % d’énergie renouvelable et une réduction de 20 % des émis- sions de gaz à effet de serre en 2020.

Christian de Boissieu est président du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre.

C’est un engagement fort. Bali, c’est une défaite de l’Europe d’une certaine manière.Tant qu’on n’a pas un objet global et qu’on ne l’a pas réparti entre zones géographiques, on n’a rien fait. C’est un accord a minima , c’est vrai. Mais cela permet de continuer à se parler, à négocier jusqu’au futur protocole de Copenhague, qui doit succéder à celui de Kyoto.

croissance harmonieuse, ce qui com- prend aussi une préoccupation envi- ronnementale. En interne, la Chi- ne s’en préoccupe mais à Bali elle fait mine de ne penser qu’à sa crois- sance. L.P.B. : La Conférence de Bali a-t-elle tout de même permis des avancées par rapport à Kyoto ? C.d.B. : L’état de la négociation inter- nationale est encore loin du Gre- nelle de l’Environnement - qui lui- même n’a pas toujours été très précis dans tous les secteurs. Désormais, les travaux du Giec (Groupe inter-

“Les pays en développement

L.P.B. : Le texte de Bali n’impose des réductions d’émissions de gaz à effet de serre qu’aux pays développés ? C.d.B. : Les pays en développe- ment ne veulent pas qu’on bri- de leur croissance. Mais ils res- tent ambigus. La Chine notamment. Lors du Congrès du Parti communiste chinois, le thè- me principal était celui de la

ne veulent pas qu’on les bride.”

gouvernemental sur le changement climatique) sont reconnus. Il y a une prise de conscience par tout le monde que le climat est important. Cet accord est largement en retard par rapport aux opinions publiques. Je suis persuadé que c’est par elles que viendront les changements. L’Europe impulse aus- si, elle a un rôle d’aiguillon.Mais elle pourra d’autant plus jouer ce rôle qu’elle aura respecté les objectifs qu’elle s’est fixés elle-même. La balle est donc aus- si dans son camp. En mars 2007, les engagements pris ont été relativement ambitieux. Il faut main- tenant prouver qu’on est capable d’y arriver. L’Union européenne a un poids fondamental et doit inciter les autres à la rejoindre et suivre son exemple. L.P.B. : D’où viendra le changement ? C.d.B. : Des opinions publiques, sans aucun doute. La prise de conscience est réelle. Même en Chine, on sent les populations inquiètes et concernées par le phénomène. L.P.B. : La Communauté internationale doit se retrouver à Copenhague en 2009 pour élaborer cette fois le protocole qui régira l’après-Kyoto. Est-ce que cela débouchera sur plus que ce qui est ressorti de Bali ? C.d.B. : Oui. Ce n’est pas difficile. Limiter les rejets des CO2 après 2012 Adopté en 1997, le protocole de Kyoto qui limite les émissions de CO2 des pays développés arrive à expiration en 2012. Pour remplacer cet outil et rédui- re les rejets polluants responsables du réchauffe- ment climatique mondial, la communauté interna- tionale sʼest mise dʼaccord lors de la conférence de Bali sur la feuille de route et le calendrier des négo- ciations permettant dʼaboutir à un nouveau proto- cole. Un accord a minima qui a failli capoté jusquʼau dernier jour. Lʼaprès-Kyoto devra être élaboré en 2009 au plus tard. Sous la pression des États-Unis, les pays nʼont pas réussi à sʼentendre pour mettre en place des objectifs chiffrés et contraignants pour les émissions de CO2 de chaque pays. Seul point positif : le réchauf- fement climatique devra être pris en compte au niveau “global”. Une avancée sensible : le protocole de Kyoto ne concernait pas les pays en développement et nʼa pas été ratifié par les États-Unis. Les États-Unis et la Chine sont pourtant les deux plus gros pollueurs du monde. Propos recueillis par J-F.H.

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RETOUR SUR INFO

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Six nouvelles lauréates pour “Entreprendre au féminin”

La zone de Châteaufarine au bord de la saturation

L es faits ne sont pas nouveaux : lʼaccès à la zone commerciale de Châteaufa- rine est de plus en plus difficile en pério- de de pointe. Mais depuis la fin dʼannée dernière, certains commerçants semblent noter une aggravation de la situation, notam- ment en fin dʼaprès-midi. Selon eux, elle serait notamment due au fait que le per- sonnel de lʼhôpital, depuis que lʼaccès au parking est limité et que le parking de lʼhôpital est lui-même saturé, emprunte le rond-point de Châteaufarine pour aller se garer der- rière lʼhôpital. Ce sentiment de saturation nʼest pas nouveau, surtout en période de forte intensité commerciale. Ce qui rend dʼautant plus criante la nécessité dʼaménager lʼaccès à ce secteur commerçant, au risque de le voir totalement saturé. “Un samedi bien chargé, 25 000 véhicules par jour emprun- tent ce rond-point pour accéder à la zone de Châteaufarine” précisent les services de la ville. Les projets dʼamélioration existent, mais ils dépendent totalement de lʼavancée des tra- vaux dʼaménagement commerciaux décidés par le groupe Casino (aménagement du nou-

veau Leroy-Merlin, etc.). “Tout cela a pris un an de retard. Forcément, nous ne pouvons pas commencer avant” jus- tifie la ville. Pour fluidifier lʼaccès à Châteaufarine, la première idée est dʼinciter les auto- mobilistes à sortir plutôt au second échangeur, celui de Fly. Un rond-point côté Fly est prévu ainsi quʼun accès plus direct au parking de Géant à hau- teur de la station-service. Ensuite et ensuite seulement pourront démarrer les travaux prévus de passer la rue René Char à trois voies de circulation, dont une exclusivement réservée aux transports en commun. Lʼinterdiction de tourner à gauche serait également décidée le long de la rue René-Char où un nouveau rond-point doit être aménagé à mi-parcours entre la jar- dinerie Baudoin et lʼentrée du parking de Géant. Ces derniers travaux seront effectués après ceux qui doivent être engagés dans le secteur de Fly, le démarrage des uns dépendant de lʼachèvement des autres.

I l y a trois mois, La Presse Bisontine dressait le portrait de Sophie Mac-Mary, une jeu- ne créatrice dʼentreprise bison- tine récompensée par Cré-Entre- prendre Initiative pour son parcours professionnel à la tête de la société Skinexigence, entreprise bisontine spécialisée dans les tests dʼefficacité de pro- duits dermocosmétiques. Le mois dernier, le réseau régional Cré-Entreprendre remettait les prix du deuxième concours “Entreprendre au féminin”. 86 dossiers avaient été déposés en 2007, six lauréates ont été retenues. Le premier prix a été remis à Célia Bidaut et Géraldine Robert, les deux créatrices de K-Fées Krème, une agence de décora- tion et dʼagencement intérieur. “C’est l’originalité de leur concept, sans équivalent en Franche- Comté et la cohérence des par- cours et des profils des deux créatrices qui a motivé ce pre- mier prix” a noté le jury. À la clé, les deux jeunes femmes origi- naires de Vesoul se sont vues remettre un chèque de 5 000 euros. Le deuxième prix a été décerné à Sylvie Begot pour la création de la S.A.R.L.

Mesurtek qui réalise des pres- tations dʼingénierie et de la ven- te de logiciels. Troisième prix pour Bettina Suffanti pour sa S.A.R.L. Aqualogia, spécialisée dans le pressing écologique à Fraisans, vers Saint-Vit. Les autres récompenses ont salué la création dʼune exploitation dʼescargots en Haute-Saône, la dirigeante dʼune entreprise de négoce et pose de menuiserie aluminium à Baume-les-Dames et la création dʼune agence de communication à Marnay, la société A-Tipik Communica- tion.

La nouvelle place Pasteur a fait débat

“U n espace ouvert, lumi- neux et propice aux ren- contres” : cʼest comme cela que la ville de Besançon a pensé la nouvelle place Pasteur, inaugurée le 14 décembre der- nier. Seulement, entre lʼintention et la perception des habitants, il y a parfois un monde. Les grin- cheux nʼont donc pas manqué de fustiger certains choix audacieux, notamment celui du mobilier urbain, ou encore se lamenter sur le coût - 3 800 euros - ou lʼorigine - Allemagne - du chêne qui orne désormais cette place bisontine. Mais ces mêmes grincheux, par- fois dʼanciens Bisontins, ont la mémoire courte. Car il suffit de se replonger un minimum dans lʼhistoire récente de la ville pour constater que le visage de la pla- ce Pasteur nʼa fait que sʼembellir au fil des décennies. Il y a enco- re cinquante ans, ce nʼétait dʼailleurs même pas une place. Le lieu nʼétait jusquʼen 1965 quʼune

intersection entre la Grande rue et la rue Pasteur. Ce nʼest que progressivement quʼelle sʼest évi- dée pour devenir une vraie pla- ce de centre-ville. “En 1953, un incendie endommagea le Palais du Vêtement, un commerce situé dans le pâté de maisons à lʼangle des deux rues, en face de la librai- rie générale (Cêtre). Puis la ville préempta le bâtiment et le loua à plusieurs commerces, notamment la Maison du caoutchouc, la Hut- te…” rappellent les services muni- cipaux. Au milieu des années soixante, lʼimmeuble très vétus- te a été démoli pour faire place à un… parking dʼune quinzaine de places. En 1974, lors de la créa- tion du secteur piétonnier, une deuxième démolition de maisons est intervenue pour donner sa configuration à lʼendroit baptisé alors place Pasteur. La fontaine moderne du sculpteur Voitot (cen- sée rappeler les mécanismes dʼhorlogerie) et le podiumen pier-

re étaient installés. Trente ans plus tard, le visage de la place est à nouveau méta- morphosé. Elle a été repensée après un concours dʼarchitecte et huit mois de travaux, pour une facture avoisinant 1,4 million dʼeuros. Au printemps auront lieu les travaux de finition, avant une phase de travaux en 2008-2009

sur le début de la Grande rue jus- quʼau pont Battant, ainsi que rue Luc Breton et rue Pasteur. Alors les grincheux qui râlent sur les formes “sépulcrales” des nou- veaux bancs en seraient-ils à regretter le temps où la place accueillait un parking ou un podium en pierre squatté par les pigeons et les désœuvrés ?

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La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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HOMMAGE Avant la fin janvier

L’heure est encore au recueillement au Conseil régional de Franche-Comté après le décès du président Raymond Forni. Malgré tout, les élus de la majorité organisent la succession. Raymond Forni disparaît, et maintenant…

Q ui va succéder à Raymond Forni ? Les élus socialistes de la majorité régionale n’éludent pas la question mais pour l’instant, l’heure est au recueillement. “Nous voulons saluer la mémoire de l’homme” annonce Joseph Parrenin, deuxiè- me vice-président de Région. Le maire de Maîche est pressenti pour prendre la relève derrière Raymond Forni qui s’est éteint à l’âge de 66 ans, dans la nuit du 5 au 6 janvier, à l’hôpital pari- sien Saint-Louis, à la suite d’une leucémie foudroyante.

portement légitime finalement pour ce fils d’immigré italien. “Un exemple d’intégration” a déclaré Nicolas Sarkozy à l’annonce de sa disparition. De tout bord politique, les voix sont unanimes pour saluer le par- cours de cet homme orphelin de père à 11 ans, qui a débuté sa carrière professionnelle comme ouvrier à la chaîne chez Peugeot. C’est avec détermination et volon- té que Raymond Forni a décro- ché le bac à 22 ans avant de deve- nir avocat cinq ans plus tard. en 1971, le jeune garçon qui a adhé- ré à la section française de l’internationale ouvrière (S.F.I.O.) est élu au conseil municipal de Montreux-Château. Cette élection marque le début de sa carrière politique. Il endos- sera des mandats de député, de conseiller général et de maire de Delle. La plus haute fonction qu’il ait eue à assumer fut celle de président de l’Assemblée Natio- nale. Certains de ses proches confient que Raymond Forni a longtemps regretté de ne s’être pas vu confier un ministère. Un manque qu’il aurait peut-être eu l’opportunité de combler en 2002 en soutenant Lionel Jospin, si le candidat de la gauche avait été élu à la présidence de la Répu- blique. T.C.

Dans l’immédiat, affecté par cet- te disparition, l’élu du Haut- Doubs ne spécule pas sur l’avenir que quelques-uns lui prêtent. “Pour l’heure, je souhaite que la majorité se rassemble. C’est ce que je préconise, quelles que soient les responsabi- lités que j’aurais demain à assu- mer. Peu “Rassembler les forces vives.”

l’important est que la politique insufflée par Raymond Forni soit poursuivie. C’est le rôle d’un pré- sident que de rassembler les forces vives.” Rassembler, Joseph Parrenin en fait une priorité, alors que le décès de celui qui fut président de l’Assemblée Nationale de 2000 à 2002 pourrait accentuer les dissensions qui existent entre le P.S. et les Verts au sein de la majorité. C’est aussi pour cela que les élus veulent se donner le temps de la réflexion avant de désigner le successeur de Ray- mond Forni. “Il n’y a pas lieu d’aller trop vite” estime Joseph Parrenin. Il affirme cependant que le futur président du Conseil régional de Franche-Comté sera en place avant la fin du mois de janvier. Raymond Forni aura conduit les affaires régionales pendant presque quatre ans. Ses camarades disent que pendant toute cette période, il a voulu donner une impulsion très forte à ce territoire. “Faire exister davantage la Franche-Comté en France et en Europe est l’ambition qui l’animait” se souvient le mai- re de Maîche. Le combat pour la ligne à gran- de vitesse Rhin-Rhône est un exemple de sa politique d’ouverture. Raymond Forni était un Européen convaincu, com- P our sa deuxième campagne municipale en tant que tête de liste de la droite, Jean Rosselot veut “étonner” selon ses propres termes. La composition de sa liste “étonnante” ne sera pas connue avant le 20 janvier mais d’ores et déjà, le candidat U.M.P. donne le ton. La première innovation, ce sera dans la forme. Dès le 15 janvier à la brasserie duStand de Saint- Ferjeux (rue de Dole), le postu- lant à la mairie lance son pre- mier des “petits-déjeuners de JeanRosselot”.Explication : “Plu- tôt que d’organiser des réunions en soirée où bien souvent les per- sonnes qui y assistent sont des militants déjà convaincus, nous avons fait le choix d’organiser une quarantaine de petits-déjeu- ners dans les cafés de la ville, à raison de quatre ou cinq par semaine et ce,dans tous les quar- tiers. De 8 heures à 9 h 30, l’idée est d’aller à la rencontre du plus grand nombre d’habitants grâ- ce à cette formule originale” décli- neMichelVienet qui co-dirige la campagne de JeanRosselot. Les autres “petits déj” auront lieu le 16à labrasserieFontaine-Argent, le 17 à la brasserie Ile-de-Fran- ce, le 18 au café du Commerce rue des Granges… Puis l’argumentairede campagne

importe qui sera désigné à la tête de la Région,

Raymond Forni, lors de l’une de ses dernières apparitions publiques à Besançon. L’homme affaibli n’avait rien perdu de son franc-parler.

Envie de SOLDES

POLITIQUE Il lance sa campagne Jean Rosselot a 40 idées Le candidat U.M.P. à la mairie de Besançon a offi- ciellement lancé sa campagne. Son programme tiendra en “40 idées pour Besançon”. Sa liste - présentée avant fin janvier - “étonnera” selon lui.

du candidat de droite se décli- nera en 40 propositions pour Besançon. Il s’agira ensuite de connaître les 55 noms de cette liste que Jean Rosselot annonce “ouverte et surprenante.” Une chose est sûre :les actuels ténors de ladroi- te bisontine n’y tiendront pas les premièresplaces. FrançoiseBran- get ? “Si elle n’est pas sur la lis- te, elle présidera le comité de sou- tien.” Jacques Grosperrin ? “En guise de soutien, il tirera la liste à la 55 ème place.” Et Jean-Fran- çoisHumbert ? “Il joueraun rôle” se contente-t-on de dire dans les instances de l’U.M.P. Le temps fort de la campagne de JeanRosselot, outre un meeting prévu mi-février dans un quar-

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tier bisontin, est programmé lemar- di 4 mars à Micro- polis. Un grand meeting , avec, en guise de soutien national, la venue annoncée d’un des symboles de l’ouverture au gou- vernement : le ministre-maire de Mulhouse Jean- Marie Bockel !

Les petits- déjeuners de Jean Rosselot.

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J.-F.H.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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65 NOUVEAUX HECTARES SERONT URBANISÉS À BESANÇON

L’an dernier, le projet d’urbanisation de 40 hectares au quartier des Vaîtes avait provoqué une levée de boucliers sans précédent. Les riverains se mobilisaient contre la densification de l’urbanisation, craignant que ce sec- teur “campagnard” de la ville ne perde son identité. Ce projet, comme tous les autres concernant le développement futur de Besançon, a intégré le nouveau P.L.U. (plan local d’urbanisme) adopté par la ville en juillet dernier après sept ans de préparation. Lors du conseil municipal de décembre dernier, les élus bisontins ont validé le démarrage d’un autre chantier d’envergure concernant le futur visage de Besançon : l’urbanisation d’un quartier pour l’instant principalement couvert de champs et de pâturages : les Planches-Relançons, entre Palente et la forêt de Chailluz. Cette fois, ce ne sont pas 40 mais 65 hectares qui doivent être urbanisés. URBANISME Autre dossier chaud après les Vaîtes ? Besançon s’étend encore À l’horizon 2012, Besançon comptera un nouveau quartier : les Planches- Relançons, au-delà de Palente. Qui s’étendra sur des dizaines d’hectares.

AGRICULTURE Pas encore au courant Pas à n’importe Une grande partie des terrains visés par le projet est occupée par l’agriculture. Pour l’instant, du côté des exploitants, on ignore tout du projet.

Le quartier des

D u projet, Louis Roy ne sait rien ou presque. “J’aurais 20 ans, ça m’inquiéterait beaucoup et je me serais sûrement déjà engueulé avec eux (la ville) mais là, ça ne vaut plus la peine” lâche l’ancien agriculteur aujour- d’hui âgé de 83 ans. Il le sait, les 20 hectares de l’exploitation fami- liale créée en 1802 ne seront bien- tôt plus qu’un souvenir. “Person- ne ne dit rien, c’est comme pour la rocade. Le mieux, ce serait qu’ils prennent tout et qu’on en parle plus. Dans une petite ferme, si on vous enlève une partie de vos terres,

c’est foutu. Et de toute façon, moi, je n’ai personne pour reprendre l’exploitation.” Mais attention, pas question de les vendre à un prix dérisoire. Les 3,81 euros/m 2 proposés par la vil- le dans les autres quartiers (Hauts-du-Chazal, Vaîtes) font grincer les dents de Louis Roy. “Ils débloquent complètement ! Ce sont les derniers biens qui me restent et j’ai besoin de cet argent. Si je les brade, qu’est-ce que je deviens ?” insiste-t-il. En attendant de passer aux choses sérieuses et de signer des actes

Planches- Relançons est situé entre Palente et la

forêt de Chailluz.

“À Besançon, on a besoin de foncier, en particulier de maisons. Toutes les opé- rations trouvent très vite locataires ou acquéreurs et beaucoup de Bison- tins quittent la ville faute de trou- ver un logement. On est face à deux problématiques : maintenir ou accueillir de nouveaux habitants tout en développant un meilleur fonctionnement de la ville” explique Michel Loyat en guise de préam- bule. Et l’adjoint à l’urbanisme de poursuivre : “Déjà dans l’ancien P.O.S. (plan d’occupation des sols), le secteur les Planches-Relançons était classé dans les secteurs à urba- niser. Dans le P.L.U. (plan local d’urbanisme) approuvé en juillet 2007, on est allé plus loin en précisant que l’urbanisation serait à dominante habitat.” Les dés sont donc jetés. Un nou- veau morceau de ville va voir le jour entre le haut de Palente de la forêt de Chailluz. Les modalités de concer-

tation préalable ont d’ailleurs été définies lors du conseil municipal de décembre. La chose est presque passée inaperçue, même pour Éric Daclin, pourtant bien au fait de ce type de dossier puisque porte-paro- le de l’association des Vaîtes et membre du collectif pour le cadre de vie de Besançon. “Pour les Vaîtes, on est sans aucun contact avec la mairie depuis deux mois. Pour les Planches, je ne suis pas au courant mais c’est la conti- nuité. Visiblement, les choses avan- cent. La mairie nous en dit le moins possible et on a le sentiment qu’elle ne joue pas franc-jeu.” La critique n’ira pas plus loin. Et si dans le futur quartier, l’habitat individuel est privilégié comme l’affirmeMichel Loyat, le militant se réjouit même. “ Ç a serait une très bonne idée et ça voudrait dire qu’on a enfin été enten- dus.” Car, Éric Daclin le rappelle, les membres du collectif ne sont pas contre l’urbanisation à condition

qu’elle se fasse en respectant les habitants et l’esprit du quartier. Sur le papier, les deux parties sem- blent d’accord. “Urbaniser un quar- tier ne se limite pas à la construc- tion de logements. Cela se fait en harmonie avec les quartiers exis- tants, en complétant les voiries et développant les transports en com- mun comme ici entre Chalezeule et le centre-ville” affirme l’adjoint à l’urbanisme.Une étude géotech- nique et topographique sur l’ensemble des 65 hectares du sec- teur a été décidée. Élection oblige, la concertation n’aura lieu qu’après le scrutin municipal. “On est au début du début” souligne l’élu. “Des études techniques vont être menées tranquillement dans les deux à trois mois à venir. Suivront les diagnos- tics. Il est important que cette urba- nisation ne soit pas une dégrada- tion et elle ne se fera pas dans la précipitation.” À suivre. A.B.

Les terres agricoles de Besançon se réduisent de plus en plus.Ici aux Montboucons.

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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Toute l’équipe de La Presse Bisontine souhaite à ses lecteurs, ses annonceurs et ses diffuseurs une excellente année 2008 Au 1 er janvier, le prix de La Presse Bisontine a subi une augmentation de 10 centimes, qui n’est qu’une partie de la répercussion des augmentations successives du coût du papier, de l’impression et du transport. Merci de votre confiance

CONSEIL DE QUARTIER

10 hectares déjà étudiés

Franchement pour… mais vigilant Très favorable à l’urbanisation de ce secteur bisontin, le conseil de quar- tier Palente-Orchamps-Combe Sara- gosse a fait connaître ses positions et consigné Ses attentes.

D ès 2006, lors de l’enquête publique et qui a conduit le 5 juillet 2007, à l’approbation du Plan Local d’urbanisme, le conseil de quar- tier a fait part de sa position sur le sujet. “Ce projet est vital pour l’avenir du quartier et pour tout le secteur Est de Besançon” souligne-t-on au conseil. “Cette urbanisation va permettre de lutter contre le vieillissement du quartier, contre les fermetures de classes dans les écoles maternelles et pri- maires (Condorcet, Édouard Herriot…). Il faut rééquilibrer avec les autres quartiers de la ville, attirer des jeunes couples par un habitat attractif, des plans de déplacements piétons, la création de services de proxi- mité.” Le conseil de quartier ne cache pas qu’il attend beaucoup du projet et a déjà des requêtes très précises quant à la densi- fication (qui doit rester faible)

les hauteurs d’immeubles (pas plus de deux étages), les futurs axes de déplacements ou la convivialité. Et s’ils demandent des nouveaux équipements, les membres du conseil soulignent aussi la proximité de la forêt de Chailluz. “Il y a des choses à préserver, d’autres à exploi- ter comme les énergies renou- velables.”

Allier l’urbanisation au respect des espaces verts, c’était toute la

difficulté du P.L.U.

quel prix de vente, il observe et s’informe par des voies détournées. “Les promoteurs tournent autour des terrains depuis deux ou trois ans.Alors,on discute.” Il s’étonne au passage des écarts de prix proposés par les uns et les autres.Ni franchement inquiet, ni impatient, il attend qu’on lui explique sérieusement et dans le détail que deviendront ses terres.

La concerta- tion avec la vil- le a permis un important tra- vail en amont. Devenu un partenaire à part entière, le conseil a le sentiment d’être aujour- d’hui écouté et entendu. “Face au retard pris par la liaison Nord-Est, qui sera la colon-

“Il y a des choses à préserver, d’autres à exploiter.”

L’évolution du dossier est donc suivie de près par le conseil de quartier qui se veut à la fois partenaire et médiateur. S’il veut se faire entendre auprès des décideurs, ville en tête, c’est aussi pour informer en temps et en heure, le plus précisé- ment et le mieux possible les habitants de ce qu’il va adve- nir de leur quartier “qui a une forte identité sociale et cultu- relle.” Sous-entendu, pas ques- tion de la perdre. A.B.

ne vertébrale de ce quartier, on a demandé la réalisation d’une première tranche. La ville en a pris acte. Le sujet a même été évoqué par Jean-Louis Fous- seret dans l’hebdomadaire L’Express !” se réjouit-on de préciser. 10 hectares font en effet actuellement l’objet d’études géologiques et topo- graphiques très précises pré- vues pour durer deux à trois mois. “Nous sommes en rela- tion avec le bureau d’études” affirme l’un des membres.

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QUARTIERS PÉRIPHÉRIQUES Des Bisontins sans eau courante Quand l’eau ne sort pas des tuyaux

Même si on a du mal le croire, il existe en ce début de XXIème siècle, une infime par- tie de la population bisontine vivant sans eau courante. L’heure n’est plus à la fontai- ne ou au puits au fond du jardin mais le problème est pour certains quasi insoluble.

neurs des secteurs concernés. Une fois raccordés, pas de risque donc que ces derniers se transforment en zone pavillonnaire surpeuplée. Les 14 maisons restantes sont toutes situées dans des sec- teurs isolés, loin des infra- structures existantes. “C’est un problème d’investissement et de qualité d’eau. Une faible consommation entraîne une dégradation de la qualité de l’eau qui stagne dans les tuyaux. Or, nous sommes tenus de livrer de l’eau potable au compteur” poursuit l’adjoint. Les habi- tants des 14 habitations concer- nées peuvent donc s’attendre à rester des “Martiens” quelques années encore. A.B.

avant de mourir, ça me ferait quand même plaisir.” L’aménagement du chemin des Échenoz de Velotte est le der- nier concernant autant d’habitations (8). L’investissement dépassera les 100 000 euros. “Ces opérations ne sont jamais rentables. On est dans le cadre du service public” insiste Christophe Lime. “La plupart de ces maisons ont été construites sans permis ou avec un permis stipulant qu’il n’y a aucune obligation de distribuer l’eau. Il faut savoir que l’arrivée de l’eau ne modifie pas les plans d’urbanisme, ce n’est pas un cri- tère déterminant.Raccorder, c’est un service que l’on rend en plus” précise l’élu qui souhaite ainsi rassurer les nombreux prome-

“O n a des citernes. On ne prend pas de bain, on a juste un cabinet de toilette et une douche au-dessus d’un bac à laver mais on n’a jamaismanqué d’eau” témoigne Jean*. Il fait partie de cette poi- gnée de Bisontins qui, en 2008, ne sont toujours pas raccordés au réseau d’eau potable. En 2001, la ville comptait 70 mai- sons non desservies. Aujour- d’hui, il y en a 22 et elles ne devraient être plus que 14 fin 2008. Un nouvel aménagement

et aux Prés-de-Vaux. 3 230 mètres de conduites supplé- mentaires ont été posés. “On amène l’eau et le branchement jusqu’à la limite de la proprié- té. Aux propriétaires de se rac- corder. Certains refusent s’ils estiment que leurs citernes sont suffisantes ou que les frais qui restent à leur charge sont trop importants” expliqueChristophe Lime, adjoint en charge de l’eau et de l’assainissement. Car ces Bisontins “Martiens” ont tous des récupérateurs d’eau et citernes. “C’est moi qui ai fait ma baraque” explique Jean. C’était au début des années soixante. “J’ai construit une citerne en béton armé et je récu- père la totalité de l’eau de mon toit, 100 m 2 plus le garage. Je n’ai commandé que deux fois de l’eau, quand j’ai vidé les citernes pour les laver.” La situation ne semble pas le gêner plus que ça, “on apprend à gérer” sou- ligne-t-il. Mais à 70 ans passés, il se réjouit malgré tout de ce raccordement futur. “Avoir l’eau

À Velotte par exemple, certaines maisons ne sont pas encore raccordées.

concernant 8 habitations est en effet pro- grammé dans le courant de cet- te année Che- min des Éche- noz de Velotte, là où habite Jean. On va fai- re ici ce qui a été fait ces der- nières années à Chapelle-des- Buis, Planoise

MÉTIER

Services à la personne

Encore 22 maisons non desservies.

Pas besoin d’être une star pour avoir son coach sportif Comment faire pour entretenir son corps quand on a un agenda surchargé, un compte en banque normal et une motivation pas toujours au top ?

B érengère Marguet a répondu à cette question complexe en créant Sport à Dom’. Coach spor- tif titulaire de son brevet d’état Métiers de la forme, elle voulait “pro- poser une activité différente, très per- sonnalisable et adaptée au planning des gens.” Mission réussie puisqu’elle a pérennisé son emploi et vient de recruter en C.D.I. à 35 heures un autre coach , Laurette Gagic, pour lui passer le flambeau. “Je ne quitte pas l’association. Je veux au contraire la développer” précise la fondatrice. Elle aimerait mettre en place des

“mais attention, on veut développer notre association dans le respect de la personne avec laquelle on travaille. On est là pour participer à son bien- être physique etmental” précise Béren- gère Marguet. “On cible les gens actifs qui ont envie de s’entretenir, de faire du sport, que ce soit de lamuscu, du jogging, des éti- rements…On est làpour leur apprendre à pratiquer correctement, à prendre soin de leur corps” souligne Laurette Gagic. “On peut aussi faire des pré- parations spécifiques avec des sportifs confirmés. On s’adapte complètement à la personne. On est à l’écoute de ses besoins, de ses envies, de sa fatigue éventuelle.” Bon d’accord, mais tout ceci doit coû- ter une fortune ? “Nous ne sommes pas élitistes.Nos tarifs sont accessibles, entre 25 et 35 euros la séance” préci- sent les deux sportives.HabitantBesan- çon et les alentours, les adhérents ont entre 40 et 65 ans. Seule obligation, avoir son tapis. Le reste, Laurette s’en occupe. “J’emmène du matériel et de la musique. On pousse un peu les meubles et c’est parti.” A.B.

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cours de sport dans les entreprises, en particulier pendant la pause déjeuner. Le développement de la structure passe aus- si par l’obtention de l’appellation “services à la personne.” “Le dossier est en cours et on pourrait ainsi aider les coaches qui démarrent.” Son vœu, en embaucher un ou deux autres

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La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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SANTÉ

Éviter les abus Les arrêts de travail scrutés à la loupe

IMMIGRATION Un nouveau site Internet Notre passé composé Parce qu’il est primordial de ne pas oublier d’où l’on vient et qui l’on est, le C.C.A.S. de Besançon, en collaboration avec l’Université, a lancé il y a tout juste un mois un site Internet d’un nouveau genre : migrations.besancon.fr. “I l a été conçu dès le départ pour être collaboratif” explique Odile Chopard, du C.C.A.S., cheville ouvrière du site. Tout un chacun venu d’ailleurs il a quelques mois ou il y a plu- sieurs décennies est en effet invité à témoigner. “On veut que les gens parlent de leur émigration, échangent. On peut si on le veut, garder l’anonymat, joindre des fichiers photos ou créer son mini- site. Et pour que la technique ne soit pas un frein au témoignage, les associations, maisons de quartiers et points-info peuvent être sollicités et servir d’intermédiaires” précise la chef de projet. “Il était temps” souligne Areski Mebarek, président du conseil de quar- tier Vareilles-Clairs-Soleils. “Dans les quartiers, il y a vraiment de l’histoire et de la souffrance. Beaucoup de personnes ont vécu ici mais ne vont pas vers les autres.” Des réfugiés suisses du XIX ème siècle dans l’horlogerie aux 500 étu- diants africains accueillis chaque année par l’Université de Franche- Comté, de l’arrivée des travailleurs italiens, espagnols, portugais et maghrébins pour construire les nouveaux quartiers dans les années soixante à la solitude des retraités immigrés vivant en foyer-logement, l’histoire de l’immigration à Besançon se dévoile au fil des clics. “Nouvel outil de lien social et de transmission entre les générations” selonMarie-Guite Dufay, vice-présidente du C.C.A.S. et adjointe bisontine chargée des affaires sociales, le site propose aussi des statistiques, des liens entre l’histoire bisontine et l’histoire nationale ou internationale et un agenda culturel. “Ce site va aider à lutter contre le discours simpliste du “un Français, c’est ça” espè- re le comédien et auteur Mohamed Guellatti. Reste maintenant aux Bisontins à jouer le jeu. Odile Chopard appelle d’ailleurs les Italiens, Portugais et Espagnols à témoigner car présents dans la ville, ils ne le sont pas encore sur le site. Et chez vous, c’était qui et surtout quand le premier de la famille qui a posé ses valises à Besançon ? A.B.

Parce qu’elle est dans le rouge depuis des années (et que le fameux trou ne cesse de croître), l’assurance-maladie doit faire des économies et mieux maîtriser les dépenses de santé. Bien avant les franchises médicales, elle avait décidé de renforcer le contrôle des arrêts de travail.

“O n sait qu’il y a des gaspillages, des mauvaises pratiques et on ne peut plus se le per- mettre” annonce avec lucidité Alain Pierret, responsable de la maîtrise des dépenses à la C.P.A.M. de Besan- çon. Ici comme ailleurs, on applique la réforme de 2004 qui définit les mesures à prendre en cas d’abus. Et on peut en soupçonner quand on sait qu’entre 1998 et 2003, le nombre d’arrêts de travail a progressé de 31 % en France ! Pour stopper l’hémorragie, il a donc été décidé de contrôler la chose d’un peu plus près et à tous les niveaux même si “en Franche-Comté, on consomme moins d’arrêts de travail qu’au niveau national” tient à préci- ser Alain Pierret. Mieux, à Besançon, les indemnités journalières versées aux personnes en arrêt de travail ont baissé de 4,4 % entre septembre 2006 et sep- tembre 2007, “le meilleur résultat de la région.” Il faut dire que “le chef de projet régional a fait du sujet son che- val de bataille et qu’il a les deux pieds sur les pédales. Nos partenaires jouent bien le jeu.” Les C.P.A.M. du Jura et de Haute-Saône (+ 7,7 %) peuvent

quant à elles bien mieux faire. “On a une commission paritaire locale avec des médecins et des agents de la Sécu. L’objectif est d’obtenir un résultat homogène dans toute la région.” Le médecin est un élément essentiel du dispositif de surveillance. Logique puisque c’est lui qui prescrit le fameux arrêt de travail. “Ils n’ont pas de quo- tamais depuis deux ans, un conseiller remet à chacun son profil, véritable photographie de son activité. Le pra- ticien peut se comparer à ses confrères et se repositionner si besoin.” Les gros prescripteurs d’arrêts de travail sont désormais contrôlés et les caisses peu- vent vérifier la justification médica- le de tous leurs arrêts maladie. C’est la mise sous accord préalable. Elle touche 210médecins en France (géné- ralistes et spécialistes) sur les 120 000 en exercice “et il n’y en a aucun en Franche-Comté” se féliciteAlain Pier- ret. “Ça calme tout le monde et il y a un effet radar.” Autre outil à disposition de laC.P.A.M., le contrôle administratif. “Un arrêt doit être envoyé dans les 48 heures. Le malade doit respecter les heures de sortie et peut être convoqué par le médecin-conseil” rappelle le respon-

sable. En cas de non- respect, la Sécu touche là où ça fait mal, réduisant voire sup- primant les indemni- tés journalières. Tel un gendarme, elle veille au grain. “Si on note chez le même assuré quatre arrêts sur les 12 derniers mois, on lui écrit pour lui dire : “Attention,

Alain Pierret, responsable de la maîtrise des dépenses à la C.P.A.M.

on le sait et la prochaine fois, vous êtes contrôlé.” Là aussi, il y a un effet radar. Ça concernait environ 200 per- sonnes il y a 2 ans, il n’y en a plus qu’une cinquantaine aujourd’hui.” Conforté par les bons résultats bison- tins, Alain Pierret croit en la maîtri- se des dépenses qui passe par la double responsabilisation des assurés com- me des médecins. A.B.

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CONSTRUIRE UNE MAISON DE PLAIN PIED LA SOLUTION IDÉALE POUR LES RETRAITÉS OU LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE SPÉCIAL SÉNIOR

“Q ue ce soit pour des acquéreurs en résidence principale ou pour des inves- tisseurs qui veulent louer, ces mai- sons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance” : ainsi s’exprime David BAUDIQUEY, PDG du fleuron de la maison individuelle en Franche Comté : la Société Bâtiments et Logements Résidentiels, par abréviation BATILOR , société 100% régio- nale qui fêtera cette année ses 30 ans d’existence et qui cumule depuis quelques années trophées sur trophées. Témoignage de la famille BOZZOLI qui vient de prendre possession de sa maison à AVAN- NE, commune qui jouxte BESANCON . “Nous avons construit notre première maison BATI- LOR en 1979. Nos enfants ont depuis réalisé 2 maisons BATILOR et il est évident que nous sommes tournés vers cette Société lorsque nous avons senti que notre maison n’était plus adap- tée à notre mode de vie. Notre choix de construi- re une maison de plain pied était évident : fin des escaliers du sous-sol, et d’un étage devenu

inutile depuis que les enfants sont partis. Salon séjour, cuisine, chambres, avec accès direct sur les terrasses. Une isolation au top du pro- grès et des prestations qui nous facilitent la vie (douche italienne, portes plus larges, motorisa- tions, etc…). Enfin, des couleurs pour les carre- lages et les peintures qui nous illuminent chaque jour. En un mot : que du bonheur et un coup de « jeu- ne » qui fait du bien passé 65 ans ! Un nid pratique pour nous et agréable pour nos petits enfants.” Nouveauté : en 2008, BATILOR fête ses 30 ans d’activité en Franche Comté et toutes ses construc- tions seront dorénavant équipées sans supplé- ment de capteurs solaires encastrés sur le toit, permettant de chauffer une partie de l’eau chau- de sanitaire de la famille.

Mr BOZZOLI, retraité : “En un mot : que du bon- heur et un coup de “jeu- ne” qui fait du bien pas- sé 65 ans !”

“… ces maisons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance”

Pour découvrir et visiter la gamme “Maisons de plain pied” de BATILOR (à partir de 83 000 euros) Un seul numéro : 03.81.88.26.26 (Ecole Valentin) www.batilor.fr

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