La Presse Bisontine 85 - Février 2008

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 85 - Février 2008

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QUARTIERS PÉRIPHÉRIQUES Des Bisontins sans eau courante Quand l’eau ne sort pas des tuyaux

Même si on a du mal le croire, il existe en ce début de XXIème siècle, une infime par- tie de la population bisontine vivant sans eau courante. L’heure n’est plus à la fontai- ne ou au puits au fond du jardin mais le problème est pour certains quasi insoluble.

neurs des secteurs concernés. Une fois raccordés, pas de risque donc que ces derniers se transforment en zone pavillonnaire surpeuplée. Les 14 maisons restantes sont toutes situées dans des sec- teurs isolés, loin des infra- structures existantes. “C’est un problème d’investissement et de qualité d’eau. Une faible consommation entraîne une dégradation de la qualité de l’eau qui stagne dans les tuyaux. Or, nous sommes tenus de livrer de l’eau potable au compteur” poursuit l’adjoint. Les habi- tants des 14 habitations concer- nées peuvent donc s’attendre à rester des “Martiens” quelques années encore. A.B.

avant de mourir, ça me ferait quand même plaisir.” L’aménagement du chemin des Échenoz de Velotte est le der- nier concernant autant d’habitations (8). L’investissement dépassera les 100 000 euros. “Ces opérations ne sont jamais rentables. On est dans le cadre du service public” insiste Christophe Lime. “La plupart de ces maisons ont été construites sans permis ou avec un permis stipulant qu’il n’y a aucune obligation de distribuer l’eau. Il faut savoir que l’arrivée de l’eau ne modifie pas les plans d’urbanisme, ce n’est pas un cri- tère déterminant.Raccorder, c’est un service que l’on rend en plus” précise l’élu qui souhaite ainsi rassurer les nombreux prome-

“O n a des citernes. On ne prend pas de bain, on a juste un cabinet de toilette et une douche au-dessus d’un bac à laver mais on n’a jamaismanqué d’eau” témoigne Jean*. Il fait partie de cette poi- gnée de Bisontins qui, en 2008, ne sont toujours pas raccordés au réseau d’eau potable. En 2001, la ville comptait 70 mai- sons non desservies. Aujour- d’hui, il y en a 22 et elles ne devraient être plus que 14 fin 2008. Un nouvel aménagement

et aux Prés-de-Vaux. 3 230 mètres de conduites supplé- mentaires ont été posés. “On amène l’eau et le branchement jusqu’à la limite de la proprié- té. Aux propriétaires de se rac- corder. Certains refusent s’ils estiment que leurs citernes sont suffisantes ou que les frais qui restent à leur charge sont trop importants” expliqueChristophe Lime, adjoint en charge de l’eau et de l’assainissement. Car ces Bisontins “Martiens” ont tous des récupérateurs d’eau et citernes. “C’est moi qui ai fait ma baraque” explique Jean. C’était au début des années soixante. “J’ai construit une citerne en béton armé et je récu- père la totalité de l’eau de mon toit, 100 m 2 plus le garage. Je n’ai commandé que deux fois de l’eau, quand j’ai vidé les citernes pour les laver.” La situation ne semble pas le gêner plus que ça, “on apprend à gérer” sou- ligne-t-il. Mais à 70 ans passés, il se réjouit malgré tout de ce raccordement futur. “Avoir l’eau

À Velotte par exemple, certaines maisons ne sont pas encore raccordées.

concernant 8 habitations est en effet pro- grammé dans le courant de cet- te année Che- min des Éche- noz de Velotte, là où habite Jean. On va fai- re ici ce qui a été fait ces der- nières années à Chapelle-des- Buis, Planoise

MÉTIER

Services à la personne

Encore 22 maisons non desservies.

Pas besoin d’être une star pour avoir son coach sportif Comment faire pour entretenir son corps quand on a un agenda surchargé, un compte en banque normal et une motivation pas toujours au top ?

B érengère Marguet a répondu à cette question complexe en créant Sport à Dom’. Coach spor- tif titulaire de son brevet d’état Métiers de la forme, elle voulait “pro- poser une activité différente, très per- sonnalisable et adaptée au planning des gens.” Mission réussie puisqu’elle a pérennisé son emploi et vient de recruter en C.D.I. à 35 heures un autre coach , Laurette Gagic, pour lui passer le flambeau. “Je ne quitte pas l’association. Je veux au contraire la développer” précise la fondatrice. Elle aimerait mettre en place des

“mais attention, on veut développer notre association dans le respect de la personne avec laquelle on travaille. On est là pour participer à son bien- être physique etmental” précise Béren- gère Marguet. “On cible les gens actifs qui ont envie de s’entretenir, de faire du sport, que ce soit de lamuscu, du jogging, des éti- rements…On est làpour leur apprendre à pratiquer correctement, à prendre soin de leur corps” souligne Laurette Gagic. “On peut aussi faire des pré- parations spécifiques avec des sportifs confirmés. On s’adapte complètement à la personne. On est à l’écoute de ses besoins, de ses envies, de sa fatigue éventuelle.” Bon d’accord, mais tout ceci doit coû- ter une fortune ? “Nous ne sommes pas élitistes.Nos tarifs sont accessibles, entre 25 et 35 euros la séance” préci- sent les deux sportives.HabitantBesan- çon et les alentours, les adhérents ont entre 40 et 65 ans. Seule obligation, avoir son tapis. Le reste, Laurette s’en occupe. “J’emmène du matériel et de la musique. On pousse un peu les meubles et c’est parti.” A.B.

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cours de sport dans les entreprises, en particulier pendant la pause déjeuner. Le développement de la structure passe aus- si par l’obtention de l’appellation “services à la personne.” “Le dossier est en cours et on pourrait ainsi aider les coaches qui démarrent.” Son vœu, en embaucher un ou deux autres

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