Journal C'est à Dire 94 - Novembre 2004
Le journal gratuit du Haut-Doubs
24 novembre 2004 N° 94
Le journal du Haut-Doubs
5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
Téléthon 2004 : tout le Haut-Doubs se mobilise ise
S O M M A I R E
Lotissement Huguenotte à Morteau : les travaux engagés à partir de 2005. Environ 170 logements devraient être disponibles sur ces terrains viabilisés en partie par la S.E.D.D. La plupart des constructions seront des maisons individuelles. (page 4) Montlebon : le centre commercial est en bonne voie. Cest sur lactuel terrain de boules que doit être édifié le futur centre commercial de la commune. Pour que le projet municipal aboutis- se, il faut encore régler quelques détails. (page 4) Canons à neige : le potentiel du Val de Morteau serait insuffisant. Ce sont les conclusions dune étude lancée par la communauté de com- munes. Linvestissement à consentir serait bien inférieur aux retombées espérées. (page 6) La Poste supprime des bureaux. Le Haut-Doubs nest pas épargné par la fermeture des bureaux de Poste. À limage des Fins où le bureau permanent a été remplacé par un Point- Poste chez le buraliste. Une dizaine de communes est concernée par de prochaines fermetures. (page 8) Sécurité routière : le carrefour des Usines aux Fins bientôt en travaux. Les plans du futur carrefour à lintersection des routes de Besançon et de Montbéliard sont prêts. Il ny aura pas de rond-point à cet endroit. (page 10)
(Dossier pages 13 à 17)
Un livre 100% Val de Morteau, signé Didier Jacquot. (page 33) Édition
Le photographe Didier Jacquot publie un recueil dune centaine de photos insolites consacrées aux facettes cachées du Val de Morteau. Sur 100 pages, il révèle de A à Z, les multiples attraits de notre région. Lil averti de ce chas- seur dimages a su capter en toutes saisons les meilleurs angles sur le Val. Les personnages hauts en couleurs ne manquent pas. Une excellente idée pour les fêtes de fin dannée.
jusqu’au 24 décembre 2004 ! + de 1200 idées cadeaux en bois pour petits et grands OUVERT 7 jours/7
artisans du bois SAUGE
! Choix important de crèches et décoration de Noël en bois
Votre décor sur commande
Derrière-le-Mont F - 25500 MONTLEBON Tél. 03 81 67 11 41 Fax 03 81 67 54 87
Horaires habituels de 10h à 12h et de 14h à 18h30
Peinture sur bois à la main, décoration personnalisée sur commande d’après photo
LES MOUSQUETAIRES, ENGAGÉS DEPUIS 35 ANS CONTRE LA VIE CHÈRE
Tou j ou r s une r a i s on de p r é f é r e r
LES PRODUITS LES MOINS CHERS DE F R A N C E
LE COMBAT CONTINUE !
avec votre Carte de fidélité INTERMARCHÉ SI VOUS TROUVEZ MOINS CHER AILLEURS, NOUS VOUS REMBOURSONS 10 FOIS LA DIFFÉRENCE* Votre seul hypermarché de proximité !
GAGNEZ TOUJOURS PLUS D’EUROS
100% remboursé*
Ricoré chicorée café soluble Neslé boite décor cuisine - 3 décors différents 250g - 16,40 € le kg 4,10 € le lot de 6 26,89 F
Le 2 ème produit 100% remboursé immédiatement sur votre carte
JEUDI 2 DÉCEMBRE
Pour l’achat de ces 2 produits, le 2 ème est remboursé sur votre carte de fidélité
13,50 € S OIT 14,30 E - 0,80 E DE RÉDUCTION IMMÉDIATE EN CAISSE . L E PRIX INDIQUÉ TIENT COMPTE DE LA RÉDUCTION l’unité 88,55 F
Scotch whisky Black & White 40% vol. 13,50 € le litre
Pour 3 produits achetés 2,50 € 16,40F
Pour 2 produits achetés 1,40 € 9,18F
0,60 € AVANTAGE CARTE*
L’abus d’alcool est dangeureux pour la santé. A consommer avec modération.
offre limitée à un remboursement par offre de remboursement et par carte de fidélité : il ne sera accepté qu’une seule carte de fidélité par client(e) et par jour, lors du passage en caisse, la présentation de la carte d’identité pourra êtredemandéepour vérifier la concordancedunom,duprénometde l’adresse.Le soldedeseuros cumulés sera indi- qué sur votre ticket de caisse uniquement lors de votre passage en caisse dans le PDV dans lequel vous avez sous- crit votre carte de fidélité, ce solde sera disponible 72 heures après vos achats de produits 100% remboursé. Dans la limite des stocks disponibles, photos non contractuelles.
3,94F
Dans la limite des stocks disponibles, photo non contractuelle
à 2 min des Fins à 5 min de Villers-le-Lac à 5 min de Grand-Combe- Châteleu et de Montlebon à 10 min des Combes, le Luisans, le Bélieu les Gras à 15 min du Russey, Gilley
FRAICHEUR, CHOIX,
PRIX BAS, QUALITÉ
LES FINS - MORTEAU Tél. 03 81 67 68 40 Fax. 03 81 67 68 41
Tou j ou r s une r a i s on de p r é f é r e r
3
R E T O U R S U R I N F O
ÉDITORIAL
Moins d’accidents, mais ils sont plus graves
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. D ans notre dernier numéro, nous avions consacré un article à l’enquête menée l’an dernier par la Direction Dépar- tementale de l’Agriculture (D.D.A.) concernant les épandages. Les services administratifs avaient conclu qu’un agriculteur du Doubs sur trois ne profitait pas des périodes propices de l’autom- ne pour vider sa fosse à lisier. La Commission de Protection des Eaux avait même annoncé que des contrôles par avion seraient effectués cet hiver pour repérer tout agriculteur qui enfreindrait cette interdiction d’épandage sur sol gelé ou enneigé. Cette annonce a fait réagir plus d’un agriculteur. “Comment fai- re quand on n’a une fosse de
Élan Voilà comme une entité admi- nistrative peut soudain se révé- ler être un formidable outil fédé- rateur. Avec la “célébration” du Téléthon chaque année, la com- munauté de communes du Val de Morteau forge son identité depuis 8 ans. C’est au tour du “petit dernier”, Le Bélieu, de montrer que la force mobili- satrice ne dépend pas du nombre d’habitants. Les 300 “mange-lards” ont su générer un véritable élan communau- taire de la part des 7 autres loca- lités du Val de Morteau, une nouvelle fois réunies sous la même bannière de la solidari- té. Ainsi se boucle, les 3 et 4 décembre 2004, ce premier “tour du Val” de la générosité. Le Bélieu, village-Téléthon relè- ve le défi. Ceux qui doutent de la capacité d’une si petite com- mune d’endosser les habits de village-Téléthon en seront cer- tainement pour leurs frais : c’est sans doute au Bas-de-la-Chaux que résonnera cette année un des plus forts échos de la soli- darité populaire. Au fil des édi- tions, on a l’impression que les participants à ce défi impulsé sur le plan local en 1996 - déjà - avec Morteau, ville télévisée du Téléthon, dépasse large- ment sa raison d’être, à savoir la mobilisation pour la recherche. Le Téléthon est presque deve- nu la grande fête annuelle de la communauté de communes du Val de Morteau à laquelle s’associent tous ses ressortis- sants. Les clivages entre com- munes sont oubliés, les rivali- tés de clocher enterrées, l’es- prit communautaire l’emporte, donnant là un exemple abouti de ce que devraient être au quo- tidien les relations intercom- munales. À croire que le Télé- thon aurait presque ici une por- tée politique…Sans oublier tout ce qui se fait ailleurs dans le Haut-Doubs, de Maîche à Pier- refontaine, il faut avouer que la dynamique insufflée dans le Val de Morteau ne s’est jamais démentie depuis ce soir de décembre 1996 où les camé- ras de télévision ont planté leurs objectifs sur le Val. Le retour de France 2 en 2005 à Morteau donnerait certainement l’élan supplémentaire pour les 8 pro- chaines années… ! Jean-François Hauser
A près une forte baisse liée à la politique dictée par l’ex- ministre de l’Intérieur Nico- las Sarkozy, le nombre de morts sur les routes de France a tendance à croître de nouveau. Dans le Doubs, à en croire les statistiques avancées par l’escadron départe- mental de la sécurité routière, on assiste au contraire à une légère baisse. Entre le 1 er janvier 2003 et le 31 octobre de cette même année, 264 accidents ont été recen- sés soit 44 tués et 342 blessés. Sur la même période en 2004, l’E.D.S.R. a enregistré 235 acci- dents soit 40 tués et 235 bles- sés. Entre les deux années, on constate une différence de 29 acci- dents, pour un nombre de tués qui est resté pratiquement stable. “Il y a certes moins d’accidents mais ils sont beaucoup plus violents” constate l’E.D.S.R. Pour cet esca- dron, le principal point noir reste le Haut-Doubs. “C’est là qu’il y a le plus d’accidents graves. Par contre, dans la région de Besan- çon, on assiste surtout à de la cas- se matérielle.” Faut-il pour autant parler de relâchement des auto-
mobilistes qui semblaient prendre l’habitude d’être plus vigilants au volant en levant le pied de l’accélérateur ? L’escadron départemental de la sécurité routière n’est pas aussi catégorique que cela. “On relève moins d’excès de vitesse, le phénomène du téléphone portable au volant tend à diminuer. La plupart des accidents sont avant tout liés à des conditions extérieures comme une chaussée glissante, même si le facteur humain n’est jamais écarté. Globalement, il y a une prise de conscien- ce des automobilistes, il faut voir maintenant si elle se confirme à long terme.” L’escadron départemen- tal de sécurité routière res- te attentif en sillonnant les routes du Doubs. Bientôt, il sera équipé d’un radar mobile pour renforcer encore les contrôles tant dans l’agglomération bisontine que dans le res- te du département. !
Épandages sur la neige : “On n’a pas le choix”
La communauté de communes reprend la patinoire de la combe Saint-Pierre
100 m 3 seulement et que l’on ne peut tenir qu’un mois et demi maximum ?” se demande Daniel Droz-Bartholet, agriculteur à La Chaux-de-Gilley. “Parfois, nous sommes obligés de vider l’hiver, bien que cela soit interdit” pour- suit-il. Pourtant, il existe des aides destinées aux exploitants qui souhaitent se mettre aux normes en changeant leur fosse. Mais tout le monde n’est pas éligible à ces aides. “Le zonage répond à une logique de bassins versants et de sensibilité au milieu natu- rel. Seules les zones où il y a dan- ger d’infiltration dans le milieu aquatique sont prioritaires pour l’attribution des aides” indique François Janex de la D.D.A.
“Nous ne sommes pas en zone classée pour avoir droit aux aides, poursuit l’exploitant de La Chaux. En plus, il faut avoir au moins 90 U.G.B. (unités de gros bétail). Et quand on n’est pas propriétaire, comment fait-on ? Mettre sa fos- se aux normes coûte au moins 22 500 euros. Je veux bien faire une nouvelle fosse mais sans aide, ça risque d’être compliqué. Si la Protection des eaux veut me la payer, je veux bien. J’ai l’impression qu’on cherche vrai- ment à nous faire arrêter l’agri- culture” ironise-t-il. Cet agri- culteur désemparé pose là un vrai problème qui pour l’instant, ne trouve pas de réponse satis- faisante. !
“A près le stade des Tuile- ries et la piscine, il sem- blait assez logique de reprendre cet équipement qui pré- sente comme les autres un inté- rêt communautaire” , souligne Lucien Rondot, le président de la communauté de communes du plateau maîchois. Cette décision a été officialisée par un arrêté pré- fectoral du 30 septembre 2004. Elle entraîne également la disso- lution du S.I.V.U., lequel avait été créé pour financer le projet et en assurer l’exploitation. La moitié de l’investissement avait été prise en charge par Charquemont qui sup- portait 50% du fonctionnement, le reste étant réparti entre les autres communes du S.I.V.U. au prorata du nombre d’habitants. Le trans- fert de compétence à la com- munauté de communes s’inscrit donc dans un souci d’équité. Jus- qu’à présent, il existait un tarif pré- férentiel pour les communes du S.I.V.U. “On ne pouvait pas main- tenir ce dispositif vis-à-vis de celles qui n’appartiennent pas à la com- munauté de communes en sachant qu’elles avaient elles aussi appor- té leur contribution à la création
de la patinoire. Pour éviter toute injustice, on a établi une seule et unique grille tarifaire.” La communauté de communes reprend la gestion du bâtiment d’accueil et de location de patins à glace. “On repart avec le même personnel embauché comme par le passé en contrat saisonnier.” L’an dernier en 3 mois et demi d’ouverture, 6 300 entrées avaient été vendues dont la moitié attri- buée aux centres d’accueil et aux scolaires. “La patinoire est ouver- te depuis le 21 novembre. On pro- pose de nouveau une location de patins gratuite le dimanche matin” , annonce Stéphane Brisebard, res- ponsable des activités sportives et touristiques à la communauté de communes. Pas d’autres nou- veautés à signaler au lancement de cette nouvelle saison. “On devrait connaître d’ici la fin de l’an- née les premiers résultats de l’étu- de d’aménagement du site de la Combe Saint-Pierre” note le pré- sident. Parmi les propositions inventoriées, l’une prévoit de cou- vrir d’un toit la patinoire. Une idée qui pourrait se concrétiser dans les prochaines années. !
6
V A L D E M O R T E A U
Morteau
Agriculture
Après deux ans et demi de travaux, tous les apparte- ments et bureaux sont livrés. Il reste deux appartements de grande taille et un local commercial non occupé. “Point du jour” : plus qu’un local commercial disponible
Gare aux épandages d’hiver !
/ DGLUHFWLRQGpSDUWHPHQWDOHGHO·DJUL FXOWXUH ''$ GX 'RXEV D ODQFp O·KLYHU GHUQLHU XQH pWXGH DXSUqV G·XQpFKDQWLOORQGH DJULFXOWHXUV GX'RXEV ,OUHVVRUWGHFHWWHHQTXrWHTX·XQ DJULFXOWHXU VXU WURLV Q·DYDLW SDV SURILWp GH O·DXWRPQH SRXU pSDQGUH VHV HIIOXHQWV G·pOHYDJH ,OVYLGDLHQWOHWURSSOHLQGHOHXU IRVVH DX EHDX PLOLHX GH O·KLYHU VXU XQ VRO FRXYHUW RX GXUFL SDU OH JHO 5pVXOWDW OHV VLYpV SDU OD SUHPLqUH SOXLH OHV HIIOXHQWV V·pFRXOHQW GDQV OH PLOLHX QDWXUHO QH SUR YRTXDQW DXFXQ EpQpILFH j OD IHUWLOLWp GHV FKDPSV FRQFHUQpV /HGpFUHWGX MXLQ HVWSRXUWDQWIRU Les autorités veillent pour inciter les agriculteurs à ne pas attendre l’hiver pour épandre leur lisier et autre purin sur la neige ou sur sol gelé. Des amendes seront dres- sées en cas d’infraction.
/· REMHFWLI GH FH QRXYHO LPPHXEOHVLWXpDX%RLV 6ROHLOj0RUWHDX DQFLHQ QH XVLQH$OWHFK HVW GH SURSR VHU ´XQ QRXYHO DUW GH YLYUH HQ IDPLOOHµ GDQV XQ TXDUWLHU FDO PH j SUR[LPLWp GHV pWDEOLVVH PHQWVVFRODLUHV GHVFHQWUHVVSRU WLIV HW FXOWXUHOV HW j SUR[LPLWp GH OD YLOOH ORJHPHQWVVRQWUpSDUWLVGDQV FLVHeOLVDEHWK/DUWHDX GHO·DJHQ FH-HDQ 3LHUUH%HVDQoRQ,PPR ELOLHU ,OV VRQW YHQGXV GH j HXURV OH P µ &{WpEXUHDX[ ORFDX[pWDLHQW DX GpSDUW GLVSRQLEOHV /H SUH PLHUHVWRFFXSpGHSXLVSUqVG·XQ DQ SDU %ULJLWWH %RLOORQ 9LYRW KRPpRSDWKH /H VHFRQG VHUD RFFXSp SDU XQ FDELQHW G·RVWpR SDWKH G·LFLODILQGHO·DQQpH /H WURLVLqPHHVWWRXMRXUVHQDWWHQ WH G·XQ DFTXpUHXU ´&H ORFDO FRQYLHQGUDLWSDUIDLWHPHQWjXQH DXWUH SURIHVVLRQ SDUDPpGLFD OH HVWLPH eOLVDEHWK /DUWHDX GHX[EkWLPHQWV ´,O Q·HQUHVWHSOXVTXH GHX[ GHV JUDQGV DSSDUWHPHQWV GH SOXVGH P SUp
/·LPPHXEOH HVW HQ HIIHW VLWXp j F{WpGHO·K{SLWDOHWSUqVGHODPDL VRQGHUHWUDLWH 'HSOXV OHTXDU WLHU GX %RLV 6ROHLO HVW XQ TXDU WLHU R LO Q·\ D SDV GH PpGHFLQ HW R LO FRPPHQFH j \ DYRLU GX PRQGHµ /H FKDQWLHU GX ´3RLQW GX MRXUµ V·HVWpWDOpVXUSUqVGHGHX[DQV HWGHPL DSUqVXQSHXGHUHWDUG SULV DX GpPDUUDJH /HV SUH XQH FRQVWUXFWLRQ QHXYH &·HVW SOXV GLIILFLOH FDU LO IDXW WHQLU FRPSWH GH O·H[LVWDQW SRXU FUpHU OHV VXUIDFHV 3RXU OH 3RLQW GX MRXU O·LGpHpWDLWGHFUpHUGHEHOOHV VXUIDFHV GH JUDQGV DSSDUWH PHQWV SRXUGRQQHUXQFDGUHGH YLHHQYLOOHpTXLYDODQWRXGpSDV VDQW PrPH OH FDGUH GH YLH TXH O·RQSHXWDYRLUjODFDPSDJQHµ '·DSUqV O·DJHQFH -HDQ 3LHUUH %HVDQoRQ ,PPRELOLHU OHV GHX[ DSSDUWHPHQWVG·KDELWDWLRQHWOH ORFDO FRPPHUFLDO UHVWDQW GHYUDLHQWWUqVYLWHWURXYHUSUH QHXU O * & PLqUHV OLYUDLVRQV pWDLHQWHIIHFWXpHVILQ ´,OIDXWVDYRLU TX·XQHUpKDELOLWDWLRQ Q·D ULHQ j YRLU DYHF
est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication
8Q KRPpRSDWKH HW XQ RVWpRSDWKH GpMj LQVWDOOpV
PHO FHVpSDQGDJHVVRQW VWULFWHPHQW LQWHUGLWV /HV DXWRULWpV RQW GpFL GpG·DJLUFRQWUHFHJHQ UH GH QpJOLJHQFH /H FRQVHLO VXSpULHXU GH OD SrFKH ´EUDVDUPpµGHOD ' ' $ HQ PDWLqUH GH VDQFWLRQ D GpMj GUHVVp SOXVLHXUV39 jGHVDJUL
/HV VDQFWLRQV HQFRXUXHV SHXYHQW DWWHLQGUH DQV GH SULVRQ
,OOXVWUDWLRQ GH FHV LQIUDFWLRQV GpVRUPDLV VDQFWLRQQpHV XQ pSDQGDJH VXU QHLJH j /D &KDX[ GH *LOOH\ O·DQ GHUQLHU
6HORQ OD FRPPLVVLRQ ´O·LGpDO HVW GH GLVSR VHUG·XQHIRVVHYLGHYHUVODPLQRYHPEUHSRXU SDVVHU O·KLYHU HQ OLPLWDQW OHV ULVTXHVµ 3DU DLOOHXUV OH SODQ GH PDvWULVH GHV SROOXWLRQV G·RULJLQH DJULFROH SUpYRLW OH ILQDQFHPHQW GHSOXVG·XQHFHQWDLQHGHSURMHWVGHPLVHHQ FRQIRUPLWp GHV IRVVHV SDU DQ /HV DGPLQLV WUDWLRQV FRQFHUQpHV DSSHOOHQW OHV DJULFXO WHXUV j PRQWHU XQ WHO GRVVLHU GH ILQDQFH PHQW O - )+
ODFRPPLVVLRQGHSURWHFWLRQGHVHDX[YHLOOH DXJUDLQ (OOHDQQRQFHPrPHSRXUFHWKLYHU GHV ´RSpUDWLRQVGHVXUYHLOODQFHSDUDYLRQDILQ GHUHSpUHUOHVDJULFXOWHXUVUpFDOFLWUDQWVµ /H QRQ UHVSHFW GX GpFUHW GH SXQLW OHV DXWHXUVG·XQHWHOOHLQIUDFWLRQG·DPHQGHVSRX YDQWDOOHUMXVTXj HXURV (QFDVGHSRO OXWLRQG·XQFRXUVG·HDX OHVVDQFWLRQVHQFRX UXHV SHXYHQW DWWHLQGUH DQV GH SULVRQ HW HXURVG·DPHQGH $VVH]GLVVXDVLISRXU LQFLWHUjODSUpYR\DQFH
FXOWHXUV UpFDOFLWUDQWV GHV DPHQGHV GH TXHOTXHV FHQWDLQHV G·HXURV UHOHYDQW GX WUL EXQDOGHSROLFH ´(QJpQpUDO OHVDJULFXOWHXUV TXL HQIUHLJQHQW OD ORL VRQW FHX[ TXL VH WURX YHQW FRQIURQWpV j GHV IRVVHV SOHLQHV HW TXL GLVHQW QH SDV DYRLU G·DXWUHV VROXWLRQV TXH G·pSDQGUH ,OV SHUGHQW GX WHPSV j PHWWUH GX IHUWLOLVDQW TXL QH SURILWHUD PrPH SDV j OHXUVIXWXUHVUpFROWHV µREVHUYHXQUHVSRQVDEOH GHOD''$ (QSDUWHQDULDWDYHFOD''$
Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2004 Crédits photos : Cest à dire, A.F.M., Aldebert, Blues Boys, Damien Jouillerot, Marché de Noël Gilley, Téléthon Maîche et Pierrefontaine.
Villers-le-Lac
Un peu à l’étroit dans ses La fromagerie des Majors fait peau neuve
V A L D E M O R T E A U
4
Morteau
Le Val de Morteau en photos Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région
déquipement du département du Doubs) indique le maire Annie Genevard. Compte tenu de lampleur de lotissement et des surfaces en Terrains Huguenotte : la commercialisation démarre Une première tranche de 30 parcelles sera proposée à la vente avant la fin de l’année. L’urbanisation des 12 hec- tares se fera ensuite petit à petit. cialiser en nom propre les 30 premiers lots. Pour le reste, elle va collaborer avec des lotisseurs privés précise Annie Genevard. La taille des parcelles est de 5 à 10 ares et de 8 à 12 ares.
Le Val de Morteau
L a commercialisation du lotissement des terrains Huguenotte à Morteau va débuter avant la fin de lannée. Il sagit dun premier lot dune trentaine de parcelles proposées à la vente au prix den- viron 60 euros le mètre carré. Lurbanisation des 12 hectares de terres situées sur les hau- teurs de la ville entre les Arces
et le Fort Madoux se fera ensui- te petit à petit. Car au total, le projet suivi par la munici- palité de Morteau prévoit la construction de 170 logements. Pour lessentiel, il sagit de mai- sons individuelles. Il y a aura aussi des maisons en bandes et quelques petites copropriétés du volume dune grosse fer- me selon la S.E.D.D. (société
jeu, la mairie coopè- re avec la société déquipement du département du Doubs (organisme chargé dépauler
de A… à Z
Le lotissement devrait être
La particularité de ce lotissement clas- sé en zone damé- nagement concerté
achevé en 2006-2007.
techniquement les collectivités). Cest elle qui réalise le lotisse- ment. La ville nest pas un lotis- seur. La S.E.D.D. va assurer la maîtrise douvrage et commer-
(Z.A.C.) est quil nest pas figé. Le projet prévoit une certaine flexibilité pour mieux répondre aux attentes des acquéreurs. Par exemple, sil devait y avoir une forte demande pour de la maison individuelle, la construc- tion des maisons en bande pour- rait être éclipsée. Les travaux pour les 30 pre- mières parcelles débuteront au printemps 2005. Le lotissement devrait être achevé en 2006- 2007 selon les échéances annon- cées par la municipalité. Le dos- sier accuse du retard puisquà lorigine, la commercialisation des terrains Huguenotte était prévue pour la fin de lannée 2003. Les études importantes et la volonté de la mairie de créer un lotissement qui respecte à la fois des règles paysagères pré- cises et le bien-être des futurs acquéreurs sont les principales explications à ce retard. Nous ne pouvons pas gâcher ces ter- rains. Il faut tenir compte dun ensemble de préconisations pré- cise Annie Genevard. Mais il y a urgence à agir, pour dun côté atténuer la pression immo- bilière actuelle en répondant à la demande, et de lautre, il sagit pour Morteau de fixer la popu- lation sur son territoire. Trop attendre pour proposer des ter- rains à des acquéreurs, cest prendre le risque de les voir
Photos Didier Jacquot
En vente dès le 26 novembre 2004 Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau inédit ! Préface de Patrick Poivre d’Arvor
aller sinstaller dans dautres communes. Cette opération est capitale pour Morteau car il est question du maintien dune population jeune. Cest aussi lopportunité pour la munici- palité en place de rétablir léqui- libre entre logements individuels (32% du marché) et logements collectifs (67%). Je souhaiterais réduire cet écart. Lengouement actuel pour la construction de maisons indi- viduelles en particulier tout le long de la bande frontalière où le pouvoir dachat favorise ce type dinvestissement, va dans le sens de la politique dic- tée par la mairie. Les 30 pre- miers lots proposés à la vente
aux terrains Huguenotte devraient trouver preneurs sans trop de difficultés. Il y a déjà une liste dattente de 80 acquéreurs qui cherchent à sinstaller sur les hauteurs de Morteau. La plupart sont ori- ginaires de la communauté de communes du Val de Morteau. Les autres sont dhorizons très différents. Certains sont Suisses, dautres viennent des Rousses. Les plus éloignés sont de Dun- kerque, preuve de lattractivi- té du Haut-Doubs étroitement liée à la proximité du territoire helvétique encore plus convoi- té depuis la mise en place des accords bilatéraux. ! T.C.
Le projet prévoit la construction de 170 logements aux terrains Huguenotte.
Le centre commercial est sur les rails Le permis est déposé, les travaux de construction du futur centre com- mercial pourraient commencer au printemps. Mais il reste encore à dépla- cer le club de pétanque “exproprié” dans le cadre de ce projet. Montlebon
L e projet de construction du centre commercial de Montlebon est ficelé. Sur les esquisses, le futur bâtiment situé rue de Neuchâtel, à proxi- mité de lécole et de léglise, a lallure dune ferme comtoise ou dun grand chalet. La surface au sol est de 700 m 2 , avec au rez-de-chaussée 4 commerces. Le dossier prévoit aussi lamé- nagement de 5 appartements. Lensemble porté par un inves- tisseur privé de Montlebon est destiné à être vendu. Le per- mis est déposé, on espère pou-
nous demander de partir sans rien en échange. Nous avons besoin de cet espace. Dès quon organise un concours, on se retrouve à 250 personnes indique le président de lasso- ciation Gilles Bournez. Le mai- re Albert Rognon est sensible aux arguments du club. Le ter- rain de pétanque sera bien déplacé avant dengager les tra- vaux. Nous allons aménager un grand terrain de boule sous le terrain de sport annonce le maire. La décision convient à la pétanque, véritable institution dans le village. Pour lins- tant, nous travaillons en bonne entente avec la municipalité. Albert Rognon nous a donné sa parole sur ce dossier ajoute Gilles Bournez. Si le déménagement du club semble tranché, une seconde interrogation subsiste concer- nant le petit local ou se réunit lassociation, qui sera amené à disparaître. Avant dêtre expro- prié, on souhaiterait que la mai- rie construise un bâtiment suf- fisamment grand où les joueurs pourraient sentraîner lhiver au même titre que les clubs de Mor- teau ou des Fins. Car dans la
configuration actuelle, ce nest pas possible et nous avons déjà perdu des licenciés à cause de cela. On espère que la munici- palité acceptera. Sil le faut, nous sommes prêts à prendre à notre charge laménagement intérieur de cette future construction. Albert Rognon et son équipe sont ouverts à la discussion. La bon- ne entente avec lassociation est nécessaire pour quaboutisse la construction du centre com- mercial, un des projets-phares du mandat du maire. Il sagit pour la municipalité dassurer ses arrières dans ce dossier qui a déjà connu des débuts chao- tiques suite au désengagement dun premier promoteur. Cette fois-ci, laffaire paraît bien enga- gée. La municipalité a confian- ce en la concrétisation de cet- te opération structurante pour le village. Nous avons des exi- gences insiste Albert Rognon. Il ajoute : On veut que ce bâti- ment ait de lallure. Je veux veiller aussi à respecter léqui- libre commercial dans le villa- ge. Lidée est quil y ait dans ce centre une épicerie, une bou- langerie et un café. Voilà qui devrait permettre de dynami- ser le commerce de proximité en milieu rural. ! T.C.
voir démarrer les tra- vaux au printemps explique le promo- teur qui souhaite pour linstant garder lanonymat tant que lopération nest pas totalement finalisée.
Lidée est quil y ait une épicerie, une boulangerie et un café.
Car avant dengager le chantier, il reste à régler la question du club de pétanque de Montlebon. Cest sur le terrain de boule actuel que sera construit le centre commercial. Il nest pas question pour la quarantaine de boulistes de céder leur lopin de terre, propriété de la muni- cipalité, sans une compensation. Notre terrain fait 2 400 m 2 . Cest nous qui lavons toujours entre- tenu, la municipalité ne peut pas
Cest à la place du terrain de boule que sera construit le futur centre commercial.
V A L D E M O R T E A U
5
En bref
Les Fins
Le carrefour des Usines entièrement repensé Point névralgique de la commune où se rejoi- gnent les routes de Besançon et de Montbéliard, le carrefour des Usines fait l’objet d’une gran- de opération de sécurisation.
33333332012,706965111 11111 " Orientation Le forum d’orientation du Haut-Doubs se tient jeudi 2 décembre de 8 heures à 12 heures au lycée Edgar-Faure de Morteau. Ce forum, qui concerne plus de 1 200 élèves, les informe sur les for- mations post-bac ou post- B.E.P. plus de 250 interve- nants qui représentent la qua- si-totalité des formations francs-comtoises, dialogue- ront avec les jeunes intéres- sés. Renseignements au 03 81 46 80 50. " De Gaulle L’article consacré dans notre dernier numéro à la rencontre entre le général De Gaulle et Winston Churchill à Maîche le 13 novembre 1944 a ravi- vé de nombreux souvenirs chez nos lecteurs. Plusieurs courriers nous sont parvenus pour rappeler divers épisodes de cette réunion au sommet. Bien sûr, les lecteurs attentifs signalent que le déjeuner qui a suivi la rencontre des deux hommes s’est déroulé à l’hô- tel du Lion d’Or à Maîche et non pas à Charquemont. " Chorale La chorale Saint-Michel de Maîche organise son grand concert de Noël le 12 décembre prochain à Maîche. Entrée libre.
C haque jour, 13 000 véhi- cules transitent par Les Fins. Automobilistes et surtout piétons sont confrontés à un véritable casse-tête lors- quil sagit de traverser cet axe principal où se rejoignent les R.D. 461 et 437 en provenance de Montbéliard pour la première, de Besançon pour lautre. Les accrochages sont fréquents, les accidents ne sont pas rares. Cer- tains sont mortels comme celui qui avait coûté la vie à un jeu- ne homme au début des années
2000. La commune des Fins a donc réclamé au Conseil général du Doubs (responsable des routes départementales), un aména- gement du carrefour des Usines. Nous avions demandé la construction dun rond-point mais cette proposition a été refu- sée au motif dun coût trop éle- vé et du fait quun autre rond- point sera aménagé vers le sta- de au moment où les travaux de la route des Microtechniques seront réalisés explique le mai-
Les accrochages sont fréquents à cet endroit stratégique.
re Gérard Colard. En attendant cette échéance - les premières études sur ce tron- çon de la route des Microtech- niques ne devraient pas débu- ter avant 2006, quant aux tra- vaux -, la commune des Fins a souhaité prendre le problème à bras-le-corps. Un aménagement de ce dan- gereux carrefour sera donc réa- lisé au printemps prochain. Nous avons commencé une pre- mière phase en réalisant des trot- toirs sur la route de Besançon, en amont du carrefour. Le plus gros des travaux débutera au printemps prochain. Nous avons réfléchi à un plan daménage- ment qui réponde à plusieurs exigences, poursuit Gérard Colard. Il sagit de sécuriser la traversée de la route par les pié- tons, daméliorer le stationne- ment aux abords du restaurant du Trappeur, de tenir compte de la réouverture du restaurant du
Vallon et danticiper linstalla- tion vers la salle polyvalente dune future zone commerciale qui engendrera de la circulation piétonnière supplémentaire. Une des principaux points noirs à régler est la vaste place, mal délimitée et sans signalisation, où débouchent les rues du Val- lon et Beau Soleil. Les gens ne savent pas où passer. Nous regrouperons ces deux arrivées pour ne faire plus quun seul accès sur la départementale. Des aménagements paysagers, avec de la végétation, seront réalisés sur cette place pour délimiter les accès. Pour le reste, il sagira de rétré- cir la chaussée sur la départe- mentale venant de Besançon, à hauteur de la rue des Artisans jusquà lhôtel du Vallon, afin dinciter les automobilistes à ralentir. Nous faisons un trot- toir de part et dautre de la rou- te. La chaussée sera rétrécie à
une largeur de 6,50 m contre au moins 8 m actuellement. À noter que le système de présélection pour les automobilistes venant de Maîche et se dirigeant vers Morteau ne sera pas modifié. Un bon mois de travaux sera nécessaire dès le retour des beaux jours au printemps pro- chain pour réaliser ces amé- nagements. La gêne à la cir- culation devrait être limitée. Ensuite, le Conseil général se chargera de refaire intégrale- ment lenrobé de part et dautre de ce carrefour central. Le coût des travaux de sécuri- sation du carrefour des Usines (hormis lenrobé qui est du res- sort du Conseil général) sélè- vera aux environs de 60 000 euros. La facture sera suppor- tée par la commune qui recevra des subventions du Conseil géné- ral à hauteur de 21%. ! J.-F.H.
Les plans du futur carrefour des Usines, tel quil sera au printemps prochain.
OFFRE RÉSERVÉE AUX FRONTALIERS
www.toyota.fr
LES OCCASIONS DU MOIS TOYOTA
Yaris Linéa Terra 3p ..............................................02/04 ........14000 km ...........8500 E Rava 5p D4D ........................................................10/01 ......120000 km .........17000 E Previa D4D Linea Sol ...........................................08/03 ..........6000 km ........29 000 E Avensis D4D Linea Sol .........................................12/01 .......45 000 km ........14 000 E AUTRES MARQUES OPEL Eco4 Diesel ..................................................6/02 .......49 000 Km ........10 000 E MERCEDES Vaneo Diesel .......................................5/02 .......38 600 Km ........15 000 E MERCEDES 300 Diesel ..........................................8/93 .......18 000 Km ..........6 000 E CITROEN Xsara HDI ...............................................1/01 .....100 000 Km ........10 000 E CITROEN C5 HDI ....................................................6/02 .......80 000 Km ........15 500 E RENAULT Scenic Diesel HDI ...................................3/03 .......55 000 Km ........14 000 E PEUGEOT 406 Coupé V6 .......................................10/99 ....103 000 Km ........13 000 E JEEP Grand Cherokee Boite automatique .............03/00 .....203 000 km ........16 000 E
Votre ASSURANCE SANTÉ vous rembourse jusqu’à 200%*
GARANTIE VALABLE EN FRANCE SUISSE ET EN
Vente de véhicules d’occasion toutes marques Réparations toutes marques Mécanique et
CERTAINS DE VOS FRAIS MÉDICAUX * En pourcentage des tarifs de convention de la sécurité sociale - Formule 4
Des tarifs très compétitifs Le paiement mensuel de vos cotisations (service gratuit) Garantie vie entière immédiate Avec CARTE BLANCHE, vous bénéficiez du tiers payant en hospitalisation, optique, dentaire, sur simple appel téléphonique** à un N° vert Des forfaits optique importants élargis aux lentilles et à lopération de la myopie Le libre choix des établissements hospitaliers de Genève, Vaud, Valais, Jura, Neuchâtel. Rem- boursement du tarif classe 3 de lhôpital Can- tonal de Genève. Bonus fidéflité : remboursements supplémen- taires en optique et dentaire après 4 ans Prévention : prise en charge de dépenses non remboursées par la sécurité sociale DEMANDE DE DEVIS GRATUIT je désire, sans engagement de ma part, une information personnalisée Nom Prénom N° Rue Code Postal Profession Ville ........................................................................... Téléphone ............................................... PERSONNES À GARANTIR : Date de naissance Mme M Régime social Mme M Situation de famille Nombre d’enfants à charge Avez-vous une garantie perte de gain ? OUI NON Laquelle ? OUI 25 bis Grande Rue 25390 ORCHAMPS VENNES Tél. 03 8143 52 56 - Fax : 03 81 43 63 05 Christian JOUILLEROT Agent Général dAssurances
carrosserie Réparation pare-brise
Votre concessionnaire
S.A.R.L Garage Robert SCHELL 10, rue du Jura - 25120 MAICHE Tél. 03 81 64 08 73 - Fax 03 81 64 26 94 *
*Aujourd’hui, demain. (1) Rampe commune. (2) Moteur 90 D-4D, en conduite mixte. (3) En série ou en option selon versions. Consommations L/100km (Normes CE) : cycle urbain, extra-urbain, mixte: de 5,6/4,3/4,8 à 7,3/4,9/5,7. Emission CO2 : de 126 à 152 g/km.
V A L D E M O R T E A U
6
Ski
Le Val de Morteau en photos Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région
Coup de canon sur les pistes du Haut-Doubs
le site du Meix Musy, il faudrait prévoir 772 000 euros (H.T.) pour le réseau, le terrassement, les pompes, le compresseur et ennei- geur, et la retenue collinaire. Pour la Bonade, linvestissement serait de 266 000 euros (H.T.) et 142 500 euros (H.T.) pour le Chauffaud. À cela viennent se greffer les frais de fonctionne- ment et de maintenance estimés à 30 000 euros pour une piste comme celle du Meix Musy (per- sonnel, damage, entretien pré- ventif, énergie.)
nombre de jours douverture du domaine skiable et non comme un moyen technique de substi- tution très coûteux aux caprices de Dame nature. Une installa- tion de production de neige de culture ne peut pas apparaître comme une panacée. Elle résul- te dun choix raisonné de lex- ploitant. Le rapport du S.E.A.T.M. invite donc à la pru- dence. Car aménager des canons à nei- ge implique de tenir compte de lentretien supplémentaire, de
La communauté de communes du Val de Morteau a commandé une étude qui envisage l’installation de canons à neiges sur les pistes du Meix Musy, du Chauf- faud et de la Bonade. Les résultats sont mitigés.
Le Val de Morteau
de A… à Z
P our pallier le déficit nei- geux, la communauté de communes du Val de Morteau réfléchit à lop- portunité de placer des canons à neige sur les sites du Chauf- faud, de la Bonade et du Meix Musy. La collectivité a sollicité les services du S.E.A.T.M. (ser- vice détudes et daménagement touristique de la montagne) qui sest penché sur cette question. Lorganisme dÉtat a rendu récemment un diagnostic précis sur la faisabilité dune instal- lation de production de neige de culture sur les sites de ski alpin. En préambule, ce document fait état dune première mise en gar- de en indiquant que lexpérien- ce de dizaines dannées de pro- duction de neige de culture dans lensemble des massifs monta- gneux français a fait prendre conscience des aléas climatiques qui pèsent sur la production de neige de culture. Les conditions de température ne sont pas tou- jours réunies pour envisager ce type de production. Une remarque valable pour le Haut-Doubs habitué depuis quelques années à des hivers moins fournis en or blanc. Pour laffirmer, il suffit de se référer aux statistiques avancées par le S.E.A.T.M. sur le nombre de jour- nées de fonctionnement des trois sites du Haut-Doubs entre 1998 et 2004. Pour la saison 1998-1999, le Meix
Musy a ouvert 86 jours, contre 59 en 2003-2004, avec une chu- te à 9 jours seulement en 2000- 2001. Même constat pour la Bonade à GrandCombe-Châte- leu puisque le nombre de jours de fonctionnement en 1998-1999 était de 41 contre 19 en 2003- 2004 et une fermeture complè- te en 2000/2001. Sur ces mêmes périodes, la pis- te du Chauffaud a fonctionné dans des proportions identiques à celles du Meix Musy. Évi- demment, le chiffre daffaires à chaque remontée mécanique et la fréquentation des pistes est fonction de lenneigement. À titre dexemple, en 1998-1999, meilleu- re des 6 dernières saisons, le Meix Musy a réalisé un chiffre daffaires de 98 778 euros et enre- gistré 323 974 visiteurs. En 2000- 2001, la moins bonne des 6 der- nières saisons, le chiffre daf- faires était de 8 645 euros pour 24 669 passages. Compte tenu de cet ensemble de données, le rapport montre la fragilité des 3 sites dun point de vue économique. Fragilité en par- tie due à une durée de fonction- nement réduite. On peut lire ensuite quau vu de ces résul- tats, les choix dinvestissement devront être mesurés et bien hié- rarchisés entre les trois sites. Linstallation de canons à neige est donc à considérer comme un complément au manteau nei- geux naturel pour stabiliser le
Lensemble de ces données servira de base de travail à un prochain débat de la communauté de communes. Mais lin- terrogation sur lop- portunité de miser
létat de la surface des pistes qui doivent être enherbées et drainées et de lalimentation en eau nécessaire au fonc- tionnement des machines . Sur ce der- nier point, pour ennei-
Le problème est quil ny a pas de point deau au Meix Musy.
Photos Didier Jacquot
En vente dès le 26 novembre 2004 Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau inédit ! Préface de Patrick Poivre d’Arvor
sur le ski alpin compte tenu des aléas climatiques que connaît notre région sannonce comme la clé de la discussion.
ger les 5,6 hectares du Meix Musy et du Pralot, il faudrait un besoin journalier en eau de 840 m 3 . Ainsi pour 70 cm de neige produite, le nombre dheures sur la saison serait de 230 pour un volume deau de 19 600 m 3 . Cest à ce prix quil peut être envisa- gé détendre la saison de ski sur 2,5 mois (des vacances de Noël à la fin des vacances de février). Le problème est quil ny a pas de point deau au Meix Musy, donc sil faut aménager une cana- lisation, ça risque de coûter très cher indique un élu local. Mais il apparaît aussi que cette piste qui concentre plus de 70% de la demande de ski a les meilleurs résultats économiques. Le service détude et daména- gement touristique apporte, au terme de son rapport, une esti- mation des investissements nei- ge, hors travaux de pistes. Sur
Commentaire
Les skis-clubs du Val de Morteau favorables aux canons
G rande ambition que de vouloir enneiger artificiellement les pistes du Meix Musy, de la Bonade et du Chauffaud. Les coûts et les conditions de réalisation de ce projet en Les sportifs du secteur demandent à ce qu’une piste au moins soit équipée de canons à neige. La Bonade conviendrait.
intéresse, cest davoir une piste pour sentraî- ner. La Bonade nous suffirait. Nous souhaite- rions avoir de la neige pour Noël, une période où il fait souvent froid, mais la neige fait souvent défaut indique Michel Ory, président du ski-club Val de Morteau, qui espère être consulté dans le cadre des prochains débats à venir. Mais les conclusions du rapport rendu par le ser- vice détude et daménagement touristique de la
feraient un dossier lourd à assumer pour la communauté de communes du Val de Morteau. Dautant que pour linstant, lestimation des retom- bées est ouverte à toutes les spé- culations. En revanche, certaines voix sélè-
montagne inquiète le président du club. La question de la rentabilité arri- ve en première ligne de cette étude. Linquiétude est que les élus rejettent le projet en faisant un choix écono- mique avant de penser à lintérêt que représente lenneigement artificiel
Je crois quil y a un intérêt collectif à a ménager des canons.
vent pour proposer aux élus de concentrer les moyens sur une seule piste : celle de la Bona- de. Cest la plus basse de toute en altitude. Mais la proximité dun cours deau donne à ce site un atout considérable pour laménagement de canons à neige. Les ski-clubs du Val de Morteau et de Gran- dCombe-Châteleu sont favorables à cette option. Ce sont eux qui, il y a deux ans, avaient sollici- té la collectivité pour quelle engage une étude sur lenneigement artificiel. Car un tel équipe- ment permettrait à ses associations de sen- traîner sur place une grande partie de la sai- son sans être obligés de se tourner vers les Alpes au moindre coup de redoux. Les déplacements finissent par coûter cher aux clubs. Ce qui nous
pour les associations. Si la communauté de com- munes veut faire quelque chose de rentable, ce nest même pas la peine quelle poursuive les études. On sait davance que ce type déquipement ne rap- portera pas dargent. Maintenant, je dirais que lorsque la piscine sest construite aux Fins, on ne sest pas demandé si cet équipement devait être impérativement rentable. La décision est poli- tique. Je crois quil y a un intérêt collectif à aménager des canons à neige poursuit Michel Ory. Pour le ski-club, le choix économique serait de concentrer les moyens sur une seule piste avant denvisager déquiper tout le massif au risque de repousser aux calendes grecques ce dos- sier trop onéreux. ! T.C.
Publi-info La Librairie Rousseau fait gagner un lecteur DVD
Lheureuse gagnante habitant Le Russey a gagné un lecteur DVD lors du jeu-concours Ren- trée scolaireorganisé à la librairie Rousseau à Morteau
Il faudrait prévoir un investissement de 772 000 euros pour équiper le Meix Musy de canons à neige.
SPÉCIAL OUVERTURE
PUBLI-INFO
C’est l’événement de cette fin d’année. Les Meubles Guillaume à Morteau (face au lycée) vous invitent à venir découvrir la nouvelle collection. Il y en a dans tous les styles et pour tous les goûts.
L es Meubles Gérard Guillaume à Mor- teau vous invitent à venir découvrir leur nouvelle gamme de meubles et profiter des offres exceptionnelles. Sur 960 m 2 et trois niveaux, se mêlent tous les styles, du rustique au moder- ne, et tous les genres : chambre à coucher
bilité et l’originalité de ses produits. Une des particularités de cette marque est son excellent rapport qualité/prix et le suivi des collections qui donne la possibilité à cha- cun d’investir petit à petit. En plus, les Meubles Guillaume viennent d’étendre la surface d’exposition de salons
adultes et juniors, séjours, armoires, dressings , salons. La diversité dans le choix des pro- duits répond aux attentes des clients qui souhaitent aména- ger un intérieur adapté à leurs envies.
avec des modèles en cuir ou revêtus de microfibres. Dans cet- te gamme, on retrouve un ensemble de produits de relaxa- tion de marque Eden. Enfin, un show room est spécialement
Profitez des offres exceptionnelles.
réservé à la literie “premier sommeil” qui offre un grand choix de marques, mousses, ressorts, fixes, électriques. Pour vous aider à faire le choix du bon goût, un catalogue gratuit est à votre disposition. Vous pouvez l’emporter chez vous. C’est aussi cela le service Meubles Guillaume.
Les Meubles Gérard Guillaume c’est aus- si, l’accueil, le service, le conseil et une exi- gence de la qualité. Ce n’est pas un hasard si ce magasin situé face au lycée est dépo- sitaire de la marque Gautier connue et recon- nue en France et à l’étranger pour la fia-
Meubles Guillaume c’est aussi la location de véhicules de déménagement
PROMOTION EUROPÉENNE DU MEUBLE www. me u b l e s 2 7 . f r 25500 MORTEAU - Tél : 03 81 67 47 70 Magasin indépendant Meubles 27 RCS BESANÇON A 394 079 958 - Entreprise indépendante adhérente et agréée auprès de la promotion européenne du Meuble MEUBLES GUILLAUME
O UVERT DU L UNDI AU S AMEDI 27, Av. Général de Gaulle (Face au Lycée)
V A L D E M O R T E A U
8
En bref
Service public
La Poste : disparitions annoncées dans le Haut-Doubs Les syndicats dénoncent une “casse” des ser- vices publics. La Poste défend quant à elle l’adap- tation du réseau aux besoins de ses clients. Une chose est sûre : des bureaux de Poste s’apprê- tent à fermer dans le Haut-Doubs. Les Fins Le Point Poste ouvert 7 jours sur 7
" B.A.F.A. La Maison Familiale Rurale “La Roche du Trésor” orga- nise une session intitulée : “approfondissement B.A.F.A. “Petit Enfant” du samedi 18 décembre à 14 heures au jeudi 23 décembre à Pierre- fontaine-les-Varans. Ren- seignements et inscriptions à Familles Rurales Fédéra- tion régionale de Franche- Comté au 03 81 88 76 84. " Précision Contrairement à ce qu’il avait annoncé dans notre édition précédente, le traiteur mor- tuacien Emmanuel Davignon ne sera pas fermé jusqu’au 8 décembre. L’Atelier gour- mand rouvre ses portes le 27 novembre. " Doyenné Monseigneur André Lacram- pe, archevêque de Besan- çon, ira à la rencontre des chrétiens du doyenné du Haut-Doubs horloger (unités pastorales de Maîche, Mor- teau et Le Russey), mardi 7 décembre. " Santé Le 26 novembre et le 3 décembre la Mutualité Fran- çaise Doubs propose à Maîche des visites du nou- vel établissement pour per- sonnes âgées dépendantes.
R égi par une convention entre les gérants du Cel- ticcafé et la Poste qui leur confie un certain nombre dopérations postales minimales (courrier et services financiers), le Point Poste des Fins a été inauguré le 9 novembre der- nier. Il est entré en service le 1 er septembre, au moment où fermait lagence communale de La Poste installée dans les locaux de la mairie. En échan- ge du service rendu, le com- merçant responsable dun Point
Poste perçoit un forfait de 130 euros par mois, plus une com- mission sur les ventes courrier et colis (3 % sur les timbres, 5 % sur les prêt-à-poster) ain- si quune commission pour les retraits dargent (0,76 euro par opération). Toutes les opéra- tions effectuées auparavant à La Poste sont possibles ici, hor- mis les dépôts dargent explique Frédéric Roland. Les retraits dargent sont réservés aux habi- tants des Fins et limités à 150 euros par période de 7 jours.
Le Point Poste des Fins a lavan- tage dêtre ouvert 7 jours sur 7. Linconvénient, dénoncé par les défenseurs du service public postal, cest lorsque les gérants dun Point Poste prennent leurs congés ou quils cessent défini- tivement leurs activités, la com- mune en question perd alors tout service postal. Aux Fins, il semble au vu des premières semaines dactivité, que le Point Poste remplisse parfaitement ses missions. !
L es Fontenelles, Bre- tonvillers, Cour-Saint- Maurice, Bonnétage, Frambouhans, Les Écorces, Charmauvillers, Gou- mois : toutes ces communes devraient être concernées, de près ou de loin, par des chan- gements en matière de servi- ce postal. Le 1 er décembre, les bureaux de Cour-Saint-Mauri- ce et Bretonvillers par exemple fermeront définitivement leurs
le plan national, 10 000 emplois ne seront pas remplacés dans les bureaux de Poste. Le terri- toire national va être découpé en zones de vie comprenant un seul bureau de plein exercice auquel seront rattachés 6 points de contact au maximum (bureaux de proximité, agences postales communales ou Points Poste). Doù la perte dautono- mie pour 6 000 bureaux qui seront déclassés ou transformés en bureaux de proxi- mité. une activité inférieure à 500 heures par an ou 1 h 40 par jour, un point de contact situé sur une commune de moins de 2 000 habitants, un point de contact avec moins de 300 usa- gers ayant un compte à La Pos- te ou un point de contact avec moins de 3 millions deuros den- cours. Actuellement, maires ruraux et syndicats postaux se battent que pour la spirale du déclin ne soit pas une fatalité. ! J.-F.H. Selon nos informa- tions, les directeurs départementaux de La Poste peuvent créer un Point Poste si 3 des critères sui- vants sont réunis :
portes. Ailleurs, com- me aux Fins, le bureau de Poste installé dans les locaux de la mairie, ne fonctionne plus. Il est remplacé depuis quelques semaines par un Point Poste, instal- lé dans le bar-tabac Le
Le maire a eu beau protester, il na pas eu le choix.
Celtic, tenu par Sandrine et Fré- déric Roland (voir ci-dessous). Cette situation est pointée du doigt par les syndicats qui dénoncent une véritable cas- se du service public postal. Dailleurs, de plus en plus de maires ruraux demandent un vrai débat sur cette question. À Cour-Saint-Maurice par exemple, le maire a eu beau pro- tester, il na pas eu le choix , explique Stéphane Hafner, res- ponsable du syndicat Sud P.T.T. du Doubs qui estime que sur
Sandrine et Frédéric Roland sont les gérants du Celticcafé qui fait office de bar, tabac, kiosque à journaux et désormais Point Poste.
VENEZ DÉCOUVRIR LA NOUVELLE COLLECTION DE FAIRE-PARTS Un grand choix de faire-parts vous est proposé
Faire-parts de naissance Faire-parts de décès Faire-parts de mariage
Plusieurs catalogues sont à votre disposition
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online