Journal C'est à Dire 130 - Février 2008
Le journal gratuit du Haut-Doubs
25 février 2008 N° 130
Le journal du Haut-Doubs
5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
Municipales 2008 : la bataille du Haut-Doubs la bataille du Haut-Doubs
S O M M A I R E
Attention aux arnaques à la vente de voitures sur Internet. Plusieurs victimes du Haut- Doubs se sont déjà fait piéger. Elles ont vendu leur voiture sans jamais percevoir l’argent. Grâce à un subtil tour de passe-passe. Le problème, c’est que l’assurance ne répond pas. (page 4) Les Fins : le monde du fromage est en ébullition. Extension des caves d’affinage aux Suchaux, construction d’une nouvelle fromagerie aux Frenelots, lancement d’un mont d’or fermier… Les projets se multiplient en l’espace de quelques mois. (page 7) Cantonales : l’autre élection. Les 9 et 16 mars, un autre scrutin d’importance se joue avec le renouvellement de la moitié des cantons du Doubs. Maîche fait partie des cantons renouvelables. Christine Bouquin trouvera sur sa route la socia- liste maîchoise Renée Bailleux. (page 21) Le pont de Biaufond coupé à par- tir du mois d’avril. Plus de 800 frontaliers emprun- tent chaque jour l’itinéraire. Un pont provisoire sera installé. Les travaux dureront quatre mois. (page 22) Polémique forestière à Loray. Le projet de couper plusieurs hectares de forêt com- munale pour construire un lotissement ne plaît pas à tout le monde. On ne veut pas d’un prochain massacre à la tronçonneuse. (page 24)
Les enjeux dans les principales communes
(Dossier pages 11 à 18)
2
R E T O U R S U R I N F O
Le “racisme” anti-frontalier monte d’un cran
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers
est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2008 Crédits photos : C’est à dire, les candidats aux élections, Conseil général, Fruitière des Frenelots, Pad’panics. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Engagement La tension monte doucement dans les communes du Haut-Doubs. Alors que les élections municipales ne semblaient intéresser person- ne il y a peu, le contexte national dʼabord les met dans le feu de lʼactualité : on nous rebat les oreilles sur le prétendu vote sanction contre les listes de droite qui serait une sorte dʼexutoire à la mauvaise opi- nion quʼont les Français actuelle- ment de leur président de la Répu- blique. Ensuite, et cʼest là le plus important, il y a le contexte local. Cette année, ces élections muni- cipales auront une saveur parti- culière. Bien sûr, il y a ces com- munes où le suspense est limi- té : Le Russey, Les Gras, Char- quemont par exemple. Il y a celles confrontées de plein fouet à lʼéloignement du citoyen de la cho- se publique. On le constate notam- ment à GrandʼCombe-Chateleu, à Damprichard, aux Combes où les postulants avaient bien du mal à boucler une liste. Puis il y a le cas de ces communes où une vraie confrontation sʼannonce, un débat dʼidées, voire parfois un conflit de personnes. Suivons de près des communes comme Montlebon, Les Fins où le remake de 2001 se pro- file, Maîche où une jeune oppo- sition pleine dʼallant tentera de contester lʼassise de Joseph Par- renin, Villers-le-Lac où une alter- native est proposée aux électeurs, Morteau où la gauche, moribonde jusque-là, compte bien jouer les trouble-fête. Autre caractéristique de cette cuvée 2008 : il semble que la jeunesse, ou une partie dʼentre elle, ait compris le sens de lʼengagement public. Plusieurs listes sont emmenées par des trente- naires. Dans toutes ces communes, et dʼautant plus les petites, ce nʼest pas la gloriole qui fait avancer. Car il faut plus que de lʼambition per- sonnelle - cʼest du dévouement - pour aller frapper aux portes, par- fois quémander, pour tenter de bou- cler une liste. Et sans être à lʼabri, dans les communes de moins de 3 500 âmes, de la cruelle loi du panachage qui permet de rayer des candidats. Lʼengagement poli- tique local est, à quelques excep- tions près, le souci dʼun sincère investissement dans la vie de sa cité. Malgré les incohérences des règles électorales - un nombre bien trop important de communes en France, un quota de conseillers souvent excessif par rapport à la population - on sʼaperçoit, cʼest ras- surant, que le système démocra- tique quʼon disait moribond, se por- te encore plutôt bien. J ean-François Hauser
D ans notre précédente édi- tion, nous consacrions un article au périple qui devait débuter pour une jeune fille originaire de Morteau : sa première participation au Dakar. Or, lʼannulation de lʼépreuve avait été annoncée à la der- nière minute, alors même que notre édition était déjà bouclée. Finalement, lʼépreuve nʼa pas eu lieu pour cause de menace terroriste, elle sera décentra- ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,
V u la semaine dernière dans un article de la presse locale suisse : “Si com- me nous vous en avez assez de voir nos places de travail occupées par des frontaliers, nos villes assiégées et pol- luées par leurs voitures (environ 660 voi- tures à l’heure matin et soir !), dénigrés, snobés et rejetés sur nos places de tra- vail… Venez soutenir la manifestation contre l’envahisseur.” Le rendez-vous était fixé au Col-des-Roches le 20 février dernier. Ce message dʼune extrême vio- lence est emblématique du climat qui règne actuellement de lʼautre côté de la frontière. Une semaine plus tôt, une chô- meuse suisse de 54 ans, Sylvette Mar- meuse, se postait au Col-des-Roches agitant une banderole sur laquelle on pouvait lire : “Suissesse en grève, à nous le boulot.” Depuis la mi-février, elle venait
quasiment tous les jours manifester son ras-le-bol, considérant que sa situation personnelle est directement due aux Français qui viendraient “piquer” le tra- vail des Suisses. Cette Suissesse mécontente aurait été plusieurs fois licenciée au profit de tra- vailleurs français. Prenant son cas pour une généralité, elle nʼa pas hésité à le faire savoir et aiguise, par ce compor- tement somme toute puéril, ce fâcheux sentiment dʼintolérance, amplifié depuis quelques mois par lʼaggravation des dif- ficultés de circulation dans le secteur du Locle. Cʼest dʼailleurs elle qui a été à lʼinitiative de la manifestation du 20 février - qui nʼa pas attiré la foule des grands jours - mais qui a juste eu pour conséquen- ce dʼajouter un peu plus de tension dans
les relations économiques déjà bien déséquilibrées entre les deux pays mais dont chacun sort pourtant gagnant. Cela, tout le monde ne lʼa pas encore com- pris semble-t-il.
Dakar : les filles sont prêtes pour d’autres aventures
lisée lʼan prochain en Amérique du Sud. Ludivine Marchand-Aune et Pas- cale Koroloff ont digéré lʼannulation du Dakar. Pour elles, la déception était grande, mais les filles ont gardé leur sourire. “Il a fallu réaliser et digérer la nou- velle” raconte Ludivine Marchand- Aune. Le regret est dʼautant plus grand pour la jeune femme de 33 ans quʼelle signait là sa premiè- re participation. “On pensait
supporter de préjudice financier contrairement à dʼautres concur- rents amateurs qui ont investi leurs propres deniers dans cette aventure. Ce quʼelles déplorent, cʼest que le sport nʼait pas triomphé dans cette affaire. “Il est sans couleur, sans religion, sans politique, c’est dommage que l’organisation n’ait pas pu tenir tête pour montrer que le sport n’entre dans aucune de ces considérations” disent-elles. Lʼ ancienne usine Boillod située au cœur du hameau des Frenelots, aux Fins, est finalement trans- formée en appartements. Le bâtiment qui a longtemps abri- té lʼentreprise de polissage familiale avant que celle-ci ne déménage dans la zone indus- trielle des Prés Mouchet, était vide depuis plusieurs mois. Pascal Vermot-Desroches, créateur de la société de décol- letage Décobol, est un des der- niers locataires à avoir occu- pé cet espace de 1 000 m 2 où il y avait aménagé son atelier. En octobre 2006, comme il lʼavait indiqué à la rédaction du journal Cʼest à dire, il sʼapprêtait à fai- re ses valises pour aller sʼimplanter ailleurs. Le bâtiment est finalement deve-
Pour Ludivine Marchand-Aune et Pascale Koroloff, la page du Dakar est tournée. “Notre éner- gie est intacte. Nous sommes prêtes à repartir sur un autre ral- lye.” Lʼéquipage féminin nʼexclut pas de participer en juin à la course Saint-Pétersbourg-Pékin, en espé- rant découvrir les splendeurs du continent Sud-américain pour un “Dakar” 2009 aux couleurs argen- tines et chiliennes.
qu’A.S.O. allait peut-être chan- ger d’itinéraire comme cela avait été le cas en 2004. Finalement, c’est bien que les organisateurs aient pris cette décision même si on ne connaît pas vraiment quel- le était la teneur de la menace. Mais la frustration est personnelle car il faut des mois de travail et de préparation pour participer au Dakar” poursuit Pascale Koroloff. Soutenues par Toyota et Total, les deux sportives nʼont pas à
L’entreprise Boillod des Frenelots transformée en appartements
Choisissez l’alternance !!!
nu une friche industrielle. Sa situa- tion géographique excentrée, éloignée des axes de communi- cation, a joué en la défaveur de ce bâtiment. Dans quelques mois, la page de lʼhistoire indus- trielle de cette construction sera définitivement tournée. Yves Boillod, copropriétaire de ce patrimoine familial, transfor- me actuellement cette structu- re en sept appartements qui seront commercialisés. Res- ponsable dʼune entreprise de charpentes à Orchamps-Vennes, il a engagé les travaux de trans- formation de lʼancienne usine. Si les locaux étaient trop éloignés pour quʼun entrepreneur y ins- talle son activité, sûr que les futurs propriétaires trouveront là le cal- me de la campagne et finale- ment, pas si loin de la ville.
Les formations actuellement proposées : • 4 ième – 3 ième Dès 14 ans avec des supports professionnels très diversifiés (services, mécanique, menuiserie, forêt, travaux paysagers, cuisine, informatique…) • PIM « Parcours d’initiation aux métiers » : c’est une classe de pré apprentissage qui permet à des jeunes de 14 à 16 ans de découvrir le milieu professionnel
Après une 3 ième , des formations sur deux ans, permettant de découvrir différents métiers : • BEPA « Services aux Personnes » : Aide soignante, auxiliaire de puériculture … • BEPA « Travaux Forestiers » :
Garde Forestier, bûcheron, entrepreneur de travaux forestiers • BEPA « Entretien et Aménagement des Espaces Naturels et Ruraux » : Paysagiste, pépiniériste, technicien spécialisé dans l’aménagement des milieux naturels (rivières, forêts, tourbières …) Formation Professionnelle (pour Adultes) Cette formation est financée par le Conseil Régional de Franche-Comté et le Fonds Social Européen : Pré qualification aux métiers de la nature du 5 Mars 2008 au 3 Juillet 2008. PORTES OUVERTES À LA MAISON FAMILIALE
SAMEDI 1 ER MARS 10 H - 18 H
- Visite des locaux et pot d’accueil - Exposition de tronçonneuses - Présentation de matériel
MAISON FAMILIALLE RURALE “Les 2 Vals” Sous les Sangles – 25500 LES FINS Tél. : 03.81.67.06.20 e-mail : mfr.les-fins@mfr.asso.fr
travaux forestiers et espaces verts - Exposition développement durable - Découvrir notre nouvelle construction (cuisine de collectivité, salles de cours, ateliers)
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R E T O U R S U R I N F O
Le “racisme” anti-frontalier monte d’un cran
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers
est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2008 Crédits photos : C’est à dire, les candidats aux élections, Conseil général, Fruitière des Frenelots, Pad’panics. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Engagement La tension monte doucement dans les communes du Haut-Doubs. Alors que les élections municipales ne semblaient intéresser person- ne il y a peu, le contexte national dʼabord les met dans le feu de lʼactualité : on nous rebat les oreilles sur le prétendu vote sanction contre les listes de droite qui serait une sorte dʼexutoire à la mauvaise opi- nion quʼont les Français actuelle- ment de leur président de la Répu- blique. Ensuite, et cʼest là le plus important, il y a le contexte local. Cette année, ces élections muni- cipales auront une saveur parti- culière. Bien sûr, il y a ces com- munes où le suspense est limi- té : Le Russey, Les Gras, Char- quemont par exemple. Il y a celles confrontées de plein fouet à lʼéloignement du citoyen de la cho- se publique. On le constate notam- ment à GrandʼCombe-Chateleu, à Damprichard, aux Combes où les postulants avaient bien du mal à boucler une liste. Puis il y a le cas de ces communes où une vraie confrontation sʼannonce, un débat dʼidées, voire parfois un conflit de personnes. Suivons de près des communes comme Montlebon, Les Fins où le remake de 2001 se pro- file, Maîche où une jeune oppo- sition pleine dʼallant tentera de contester lʼassise de Joseph Par- renin, Villers-le-Lac où une alter- native est proposée aux électeurs, Morteau où la gauche, moribonde jusque-là, compte bien jouer les trouble-fête. Autre caractéristique de cette cuvée 2008 : il semble que la jeunesse, ou une partie dʼentre elle, ait compris le sens de lʼengagement public. Plusieurs listes sont emmenées par des trente- naires. Dans toutes ces communes, et dʼautant plus les petites, ce nʼest pas la gloriole qui fait avancer. Car il faut plus que de lʼambition per- sonnelle - cʼest du dévouement - pour aller frapper aux portes, par- fois quémander, pour tenter de bou- cler une liste. Et sans être à lʼabri, dans les communes de moins de 3 500 âmes, de la cruelle loi du panachage qui permet de rayer des candidats. Lʼengagement poli- tique local est, à quelques excep- tions près, le souci dʼun sincère investissement dans la vie de sa cité. Malgré les incohérences des règles électorales - un nombre bien trop important de communes en France, un quota de conseillers souvent excessif par rapport à la population - on sʼaperçoit, cʼest ras- surant, que le système démocra- tique quʼon disait moribond, se por- te encore plutôt bien. J ean-François Hauser
D ans notre précédente édi- tion, nous consacrions un article au périple qui devait débuter pour une jeune fille originaire de Morteau : sa première participation au Dakar. Or, lʼannulation de lʼépreuve avait été annoncée à la der- nière minute, alors même que notre édition était déjà bouclée. Finalement, lʼépreuve nʼa pas eu lieu pour cause de menace terroriste, elle sera décentra- ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,
V u la semaine dernière dans un article de la presse locale suisse : “Si com- me nous vous en avez assez de voir nos places de travail occupées par des frontaliers, nos villes assiégées et pol- luées par leurs voitures (environ 660 voi- tures à l’heure matin et soir !), dénigrés, snobés et rejetés sur nos places de tra- vail… Venez soutenir la manifestation contre l’envahisseur.” Le rendez-vous était fixé au Col-des-Roches le 20 février dernier. Ce message dʼune extrême vio- lence est emblématique du climat qui règne actuellement de lʼautre côté de la frontière. Une semaine plus tôt, une chô- meuse suisse de 54 ans, Sylvette Mar- meuse, se postait au Col-des-Roches agitant une banderole sur laquelle on pouvait lire : “Suissesse en grève, à nous le boulot.” Depuis la mi-février, elle venait
quasiment tous les jours manifester son ras-le-bol, considérant que sa situation personnelle est directement due aux Français qui viendraient “piquer” le tra- vail des Suisses. Cette Suissesse mécontente aurait été plusieurs fois licenciée au profit de tra- vailleurs français. Prenant son cas pour une généralité, elle nʼa pas hésité à le faire savoir et aiguise, par ce compor- tement somme toute puéril, ce fâcheux sentiment dʼintolérance, amplifié depuis quelques mois par lʼaggravation des dif- ficultés de circulation dans le secteur du Locle. Cʼest dʼailleurs elle qui a été à lʼinitiative de la manifestation du 20 février - qui nʼa pas attiré la foule des grands jours - mais qui a juste eu pour conséquen- ce dʼajouter un peu plus de tension dans
les relations économiques déjà bien déséquilibrées entre les deux pays mais dont chacun sort pourtant gagnant. Cela, tout le monde ne lʼa pas encore com- pris semble-t-il.
Dakar : les filles sont prêtes pour d’autres aventures
lisée lʼan prochain en Amérique du Sud. Ludivine Marchand-Aune et Pas- cale Koroloff ont digéré lʼannulation du Dakar. Pour elles, la déception était grande, mais les filles ont gardé leur sourire. “Il a fallu réaliser et digérer la nou- velle” raconte Ludivine Marchand- Aune. Le regret est dʼautant plus grand pour la jeune femme de 33 ans quʼelle signait là sa premiè- re participation. “On pensait
supporter de préjudice financier contrairement à dʼautres concur- rents amateurs qui ont investi leurs propres deniers dans cette aventure. Ce quʼelles déplorent, cʼest que le sport nʼait pas triomphé dans cette affaire. “Il est sans couleur, sans religion, sans politique, c’est dommage que l’organisation n’ait pas pu tenir tête pour montrer que le sport n’entre dans aucune de ces considérations” disent-elles. Lʼ ancienne usine Boillod située au cœur du hameau des Frenelots, aux Fins, est finalement trans- formée en appartements. Le bâtiment qui a longtemps abri- té lʼentreprise de polissage familiale avant que celle-ci ne déménage dans la zone indus- trielle des Prés Mouchet, était vide depuis plusieurs mois. Pascal Vermot-Desroches, créateur de la société de décol- letage Décobol, est un des der- niers locataires à avoir occu- pé cet espace de 1 000 m 2 où il y avait aménagé son atelier. En octobre 2006, comme il lʼavait indiqué à la rédaction du journal Cʼest à dire, il sʼapprêtait à fai- re ses valises pour aller sʼimplanter ailleurs. Le bâtiment est finalement deve-
Pour Ludivine Marchand-Aune et Pascale Koroloff, la page du Dakar est tournée. “Notre éner- gie est intacte. Nous sommes prêtes à repartir sur un autre ral- lye.” Lʼéquipage féminin nʼexclut pas de participer en juin à la course Saint-Pétersbourg-Pékin, en espé- rant découvrir les splendeurs du continent Sud-américain pour un “Dakar” 2009 aux couleurs argen- tines et chiliennes.
qu’A.S.O. allait peut-être chan- ger d’itinéraire comme cela avait été le cas en 2004. Finalement, c’est bien que les organisateurs aient pris cette décision même si on ne connaît pas vraiment quel- le était la teneur de la menace. Mais la frustration est personnelle car il faut des mois de travail et de préparation pour participer au Dakar” poursuit Pascale Koroloff. Soutenues par Toyota et Total, les deux sportives nʼont pas à
L’entreprise Boillod des Frenelots transformée en appartements
Choisissez l’alternance !!!
nu une friche industrielle. Sa situa- tion géographique excentrée, éloignée des axes de communi- cation, a joué en la défaveur de ce bâtiment. Dans quelques mois, la page de lʼhistoire indus- trielle de cette construction sera définitivement tournée. Yves Boillod, copropriétaire de ce patrimoine familial, transfor- me actuellement cette structu- re en sept appartements qui seront commercialisés. Res- ponsable dʼune entreprise de charpentes à Orchamps-Vennes, il a engagé les travaux de trans- formation de lʼancienne usine. Si les locaux étaient trop éloignés pour quʼun entrepreneur y ins- talle son activité, sûr que les futurs propriétaires trouveront là le cal- me de la campagne et finale- ment, pas si loin de la ville.
Les formations actuellement proposées : • 4 ième – 3 ième Dès 14 ans avec des supports professionnels très diversifiés (services, mécanique, menuiserie, forêt, travaux paysagers, cuisine, informatique…) • PIM « Parcours d’initiation aux métiers » : c’est une classe de pré apprentissage qui permet à des jeunes de 14 à 16 ans de découvrir le milieu professionnel
Après une 3 ième , des formations sur deux ans, permettant de découvrir différents métiers : • BEPA « Services aux Personnes » : Aide soignante, auxiliaire de puériculture … • BEPA « Travaux Forestiers » :
Garde Forestier, bûcheron, entrepreneur de travaux forestiers • BEPA « Entretien et Aménagement des Espaces Naturels et Ruraux » : Paysagiste, pépiniériste, technicien spécialisé dans l’aménagement des milieux naturels (rivières, forêts, tourbières …) Formation Professionnelle (pour Adultes) Cette formation est financée par le Conseil Régional de Franche-Comté et le Fonds Social Européen : Pré qualification aux métiers de la nature du 5 Mars 2008 au 3 Juillet 2008. PORTES OUVERTES À LA MAISON FAMILIALE
SAMEDI 1 ER MARS 10 H - 18 H
- Visite des locaux et pot d’accueil - Exposition de tronçonneuses - Présentation de matériel
MAISON FAMILIALLE RURALE “Les 2 Vals” Sous les Sangles – 25500 LES FINS Tél. : 03.81.67.06.20 e-mail : mfr.les-fins@mfr.asso.fr
travaux forestiers et espaces verts - Exposition développement durable - Découvrir notre nouvelle construction (cuisine de collectivité, salles de cours, ateliers)
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A G E N D A
Événement choral au profit des maladies de la vue “Mille Chœurs pour un Regard” se déroule du 14 au 16 mars. Six concerts, soit 15 chorales, figu- rent au programme de l’édition 2008. Haut-Doubs horloger Témoignage S’épanouir malgré le handicap Habitant à Maîche, Marcel Ponçot profitait agréablement de sa retraite avant d’être confronté à partir de 2002 aux premiers symptômes de D.M.L.A.
Programme “Mille Chœurs pour un regard” Samedi 8 mars à 20 h 30 - Salle dʼanimation rurale des Fins Chœurs dʼhommes et mixte de lʼAurore (Les Fins) Chœurs dʼhommes et mixte du Val dʼUsiers (Val dʼUsiers) Vendredi 14 mars à 20 h 30 - Église Villers-le-Lac Le Triolet (Fournet-Luisans). Haut-Doubs Chœur (Val de Morteau). La Ritournelle (Gennes). La Pastourelle (Vil- lers-le-Lac) Samedi 15 mars à 20 h 30 - Église du Bizot. Chœurs dʼenfants (École musique de Maîche). Chorale Saint-Jean (Villers-le-Lac). Les Voix du Dessoubre (Belleherbe). Cho- rale Théodore Cuenot (U.P. Le Russey) Église de Colombier-Fontai- ne. La Pastourelle (Beaulieu- Mandeure). Chœurs de Vennes (Orchamps-Vennes). Chorale du Bié (Colombier- Fontaine) Dimanche 30 mars à 15 heures - Église dʼArcey. La Pastourelle (Pierrefontai- ne-les-Varans). La Ritournel- le (Desandans) Samedi 5 avril à 20 h 30 - Église LʼIsle-sur-le-Doubs Les Murmures du Doubs (Isle- sur-le-Doubs). Les Baladins (Méroux). La Cécilia (Dam- prichard) Rens. : 03 81 64 25 51
C e rendez-vous est deve- nu le premier événement choral français.En 2007, près de 2 000 chorales et chœurs ont participé à 800 concerts donnés dans toute la France. “Cet- te opération est organisée à l’initiative de Rétina France” , explique Jean-Louis Chopard, le correspondant sur le Pays Horloger. Fondée en 1984 à l’initiative de familles touchées par des affec- tions rétiniennes, cette asso- ciation privilégie aujourd’hui deux axes d’intervention : la recherche médicale en ophtal- mologie et le soutien aux malades. gissement en direction du Pays de Montbéliard. Le mode d’organisation est assez souple. Chaque chorale choisit libre- ment le programme, l’heure et le lieu de son concert en fonc- tion de ses habitudes, son réper- toire et son public. Rétina Fran- ce aide les organisateurs dans leurs démarches. Chaque année, la manifestation est parrainée par un artiste qui offre une chan- son reprise ensuite par l’ensemble des chœurs. Nolwenn Leroy est la marraine de l’édition 2008. “On ne pourrait rien fai- re sans l’appui des communes et En 2007, l’événement choral a permis de col- lecter 5 720 euros sur le Haut-Doubs Horloger. “On était à 4 453 euros en 2006.” L’édition 2008 est marquée par un élar-
des paroisses qui mettent à dis- position les salles ou les églises où se déroulent les concerts. L’affluence varie d’un lieu à l’autre. Certaines églises sont parfois pleines à craquer. L’intérêt de cette manifestation réside éga- lement dans l’échange avec le public. Cela permet aux chorales de se rencontrer, de mettre leurs voix au service d’une même cau- se” ajoute le coordinateur. Certaines affections de la vue sont très connues et se corrigent relativement bien à l’exemple de la myopie, presbytie, hyper- métropie… La situation est autrement plus complexe pour ceux qui sont atteints de rhé- tinite pigmentaire ou de dégénérescence macu- laire liée à l’âge (D.M.L.A.). En périphé- rie pour les premiers ou au centre pour les seconds, le champ de vision se dégrade progressive- ment de façon irréversible. Avec la recherche et l’aide appor- tée aux malvoyants, Rétina Fran- ce “Vaincre les maladies de la vue !” se fixe pour mission d’informer le grand public à tra- vers des colloques, des cam- pagnes de prévention et de sen- sibilisation. Depuis 1987, cet- te association reconnue d’utilité publique a financé près de 14 millions d’euros, ce qui repré- sente 226 projets de recherche et 96 bourses d’étude. Elle est le premier financeur privé de la recherche en ophtalmologie. Les
“D’ abord un œil, puis l’autre” explique cet ancien ouvrier en menuiserie- charpente qui nʼa plus aujourdʼhui de vision centrale. Quand on a vécu toute son exis- tence “normalement”, pas facile dans un premier temps dʼadmettre le handicap. Marcel a mis plu- sieurs mois à sʼen remettre, abandonnant du jour au lendemain toutes ses activités. Le plus dur fut certainement de se séparer de sa voiture. Ce qui complique dʼautant les déplacements dans une petite ville comme Maîche. Son réveil, il le doit en grande partie à une autre personne atteinte de la même maladie mais bien décidée à ne pas la subir. “À travers son exemple, j’ai compris qu’on n’était pas condamné à res- ter prostré dans un fauteuil.” Du jour au lende- main, Marcel range dʼailleurs le fauteuil en ques- tion au placard et concentre alors son énergie sur le travail du bois. Il passe désormais le plus clair de son temps dans son garage où il sʼest aménagé un petit atelier. À son rythme, avec patience et méticulosité, il confectionne des plateaux, coffrets, porte-crayons, attelages de chevaux comtois… Sʼil ne peut plus guère jouer aux cartes avec ses amis, il dispo- se encore dʼune certaine autonomie lui permet- tant de se rendre seul en ville. Cet amoureux de la nature se promène aussi en compagnie de
son épouse qui lui est dʼun précieux secours au quotidien. Le couple regrette le manque de trains sur Maîche. Les enfants, les amis sub- viennent au manque de transports collectifs. Mar- cel a investi dans une loupe électronique. Reliée à lʼécran de la télé, lʼinstrument lui permet de lire son journal chaque matin. Bref, les journées sont bien remplies. Et lʼinaction ou lʼennui ne font plus partie du vocabulaire de la maison.
Nolwenn Leroy est la marraine de l’édition 2008.
Privé de vision centrale depuis six ans, Marcel Ponçot aujourd’hui âgé de 80 ans a retrouvé le goût de l’existence dans le travail du bois.
travaux en cours sur les essais de nouvelles molécules, les fac- teurs de croissance, les greffes de cellules, la thérapie génique ou les cellules souches se tra-
duiront demain par de nouveaux traitements. “Les fonds pro- viennent de dons, de subventions et de plusieurs manifestations : “Dansons pour un regard”, “En
tandem pour la vue” et “Mille chœurs pour un regard” , pour- suit Jean-Louis Chopard.
F.C.
L E P O R T R A I T
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Thierry Ducret, au bout de son plus beau rallye horloger Cet enseignant au lycée Edgar Faure de Morteau vient d’entrer dans le cercle prestigieux des Meilleurs Ouvriers de France en horlogerie. Il considère avant tout cette distinction comme une victoire personnelle dans la réalisation d’une pièce d’exception. Flangebouche
L a gloriole, les titres et les honneurs, il ne court pas spécialement après. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir partagé avec son épou- se Isabelle, un bel instant d’émotion le 30 janvier dernier à la Sorbonne lors de la dési- gnation officielle des M.O.F. de l’année 2007. Une cérémonie fastueuse suivie le lendemain d’une réception à l’Élysée en présence de Xavier Darcos et du président Sarkozy. On hono- rait ainsi sous les ors de la Répu- blique 233 artisans d’excellence. Sur les huit candidats horlogers, Thierry Ducret est le seul à avoir décroché la timbale. Une sur- prise, pas vraiment puisqu’on l’avait officieusement averti fin octobre de son examen de pas- sage réussi. “Je me suis inscrit
de son épouse. Il travaille un an chez Péquignet puis récidive chez Herbelin. C’est là qu’il effectue en complément ses premières vacations au lycée Edgar Fau- re. Sans le savoir, il met ainsi le pied chez son futur employeur. Pendant 10 ans, il sera maître auxiliaire avant d’embrasser une carrière d’enseignant en bonne et due forme. Il s’implique lar- gement dans la formation des futurs horlogers. Cet engagement fort l’a sans motivé à mettre per- sonnellement en application le savoir-faire qu’il transmettait aux jeunes. Pour le concours des meilleurs ouvriers de France auquel il par- 6497. “On nous a fourni un cahier des charges assez libre sur l’esthétisme mais drastique côté conception et finitions notam- ment.” Outre les heures et les minutes, la pièce doit obligatoi- rement comporter des indications du jour de la semaine et du jour du mois. Des complications un peu trop accessibles au goût de l’horloger qui y rajoute l’indication du mois agrémenté d’un correc- teur manuel. Sa soif d’innovation technique l’incite également à intégrer un autre correcteur manuel desti- né aux changements des jours du mois. Bien pratique en février. Après la mise sur plans du pro- jet, vient le temps de la concré- tisation à l’établi aménagé dans une pièce de sa maison à Flan- gebouche. “Se lancer dans une telle aventure implique de mettre en œuvre toutes les facettes du métier. On est à la fois créateur, dessinateur, scieur, limeur, angleur…On fonctionne en tota- le autonomie, ce qui signifie aus- si d’assumer seul toutes les erreurs. En cela, c’est une très bonne expé- rience.” Il passera 300 heures à réaliser son chef-d’œuvre, car c’en est un. Un travail d’orfèvre au 1/100 ème de millimètre qui ne souffre aucune erreur. Lamoindre rayure et tout est à recommen- cer. Son livre de bord mention- ne parfois une séance conclue par une “pièce H.S.”. “Je n’ai jamais eu l’idée d’abandonner sauf peut-être si j’avais cassé une pièce qui m’aurait pris 15 jours ticipait, chaque candi- dat devait réaliser une montre de poche double date à partir d’un mouvement ETA
de travail.” Accomplir un tel chantier sup- pose de mettre en place une orga- nisation compatible avec l’activité professionnelle et la vie familiale. Ses collègues du lycée le sou- tiennent en le suppléant sur diverses actions conduites en dehors du temps scolaire. Enfants et épouse débarrassent parfois le plancher, histoire de le laisser tranquille. Il lui faut bien consen- tir quelques sacrifices. Plutôt que d’échelonner les séances de fabri- cation dans la durée impartie, Thierry préfère les concentrer sur des périodes courtes mais intenses. “J’ai fonctionné en deux temps. 70 % du travail a été effec- vier 2007. Avec un peu de recul, il assimile assez volontiers son mode opératoire à celui d’un pilo- te de rallye participant à une longue traversée du désert sans autre assistance que la sienne. “On s’engage sur toutes sortes d’étapes courtes, longues, faciles ou très techniques, monotones ou captivantes avec des galères et des séquences euphoriques.” Une façon comme une autre d’éprouver la palette émotion- nelle de l’âme humaine. Au-delà de la reconnaissance et de l’accomplissement person- nel, cette distinction de M.O.F. va-t-elle changer son existence ? Sur le plan professionnel et vue la pénurie d’horlogers qualifiés, il est clair qu’un artisan de ce niveau pourrait facilement un emploi très lucratif en Suisse voi- sine. Il a forcément réfléchi à la question. Certains de ces col- lègues ont franchi le pas. Il y son- ge parfois tout en appréciant la diversité et l’intérêt des projets qui lui offre son poste d’enseignant. Bien placé pour connaître l’importance de la trans- mission du savoir et de la pro- motion des métiers manuels, il a volontiers accepté de confier sa montre au musée de l’horlogerie de Morteau. “On pourra la voir à partir de mars.” Ce passionné d’horlogerie sait garder les pieds sur terre. Il rêve tout au plus d’assouvir sa curio- sité d’innovations techniques en ayant la possibilité d’examiner certains modèles de montres de conception assez révolutionnai- re à l’exemple de cette nouvelle Tag Heuer où toutes les trans- missions se font par le biais de courroies montées sur rou- lement à billes. F.C. tué en janvier et février 2006.” Très en avance sur la date butoir, il achève ensui- te son œuvre en jan-
en décembre 2005. J’ai appré- hendé ce challenge comme une façon de se prouver à soi-même qu’on est capable de réaliser une pièce hors normes. Le vrai défi, c’est surtout d’être bon là où on est habituellement un ton en des- sous du niveau d’exigence requis” , analyse ce père de famille de trois enfants.Originaire de Lyon, il est venu à Morteau en 1981, histoi- re de passer son B.E.P. d’horloger. Après deux ans d’internat, retour dans la cité lyonnaise où il s’installe à son compte comme artisan horloger. “J’avais une activité de vente et réparation classique sur tout type de montres.” L’expérience durera 13 ans. Métier intéressant mais salaire pas mirobolant. En 1994, il met de nouveau le cap sur le Haut-Doubs horloger, pays
Il passera 300 heures à réaliser son chef-d’œuvre.
L’horloger a réalisé son chef-d’œuvre chez lui en ébauchant notamment la plupart de ses pièces au tour.
Vediorbis, un partenaire recrutement efficace.
Vediorbis est leader sur le marché du placement fixe de personnel (CDI/CDD) dans le Haut-Doubs, pour tous les secteurs d’activités. C’est le résultat d’une politique de recrutement et de formation efficace, sans cesse à l’écoute des entreprises locales.
V ediorbis est devenu l’acteur incontournable du recru- tement dans le Haut- Doubs, spécialement sur la bande frontalière. Cet- te enseigne, déjà reconnue pour son activité intérimaire, s’impose désormais comme un des parte- naires privilégiés des entreprises à la recherche de personnel pour du long terme (CDI). Vediorbis mobi- lise toutes ses compétences de recru- teur pour répondre aux besoins de main-d’œuvre, en particulier dans les métiers de l’Industrie (micro- mécanique, décolletage, horlogerie…), du BTP (maçonnerie, TP, et seconds oeuvres…), et du Tertiaire (export, comptabilité…). Une antenne Vediorbis - Search, filiale spécialisée dans le place- ment de personnel “Cadres” et “Commerciaux”, est présente à
Morteau depuis début 2008, dans les locaux de l’agence Vediorbis. Un véritable cabinet spécialisé, avec un consultant exclusif chargé du recrutement, très pointu dans ce créneau de qualification.
pour attirer de vrais profession- nels sur le Haut-Doubs : “Avec 75% des nouveaux candidats que nous faisons venir, par voie d’annonces presse et par le net, des 4 coins de la France” . L’autre point fort de l’enseigne est son dispositif de formation . En 2008, Vediorbis prévoit d’augmenter son investissement dans la formation qualifiante. Avec un impératif, celui de la réussi- te : “Nous affinons au maximum la sélection de nos canditats au départ, afin d’éviter à tous les échecs et la perte de temps. Chez Vediorbis, pas de tourisme !”. En mars prochain est reconduite une formule qui a fait ses preuves en 2007 : la for- mation par Vediorbis de 12 “maçons- canalisateurs” qualifiés, compre- nant 2 mois de formation théorique et pratique, avec 100% d’embauche à la fin. Au final, il s’agit d’un partena- riat efficace entre Vediorbis et tous les acteurs économiques . Raphaël Lucas conclut : “face à la pénurie de main d’œuvre, il n’y a pas de fatalité ! Mais de nouvelles solutions, où l’innovation, l’approche- terrain et le professionnalisme d’une équipe priment !”.
“Nous recru- tons directe- ment pour des CDI sans pas- ser nécessai-
“Chez Vediorbis,
pas de tourisme”
rement par une période d’intérim ” explique Raphaël Lucas, responsable des agences Vediorbis de Morteau et Maîche. “Concrè- tement, ce sont plus de 50 embauches directes en CDI qui ont été conclues localement par Vediorbis en 2007, année faste pour notre enseigne”. Le “sour- cing” des candidats ne se limite pas à la région, puisque Vedior- bis déploie un arsenal de moyens
L’entreprise Vermot SA. à Gilley (25) collabore activement avec Vediorbis pour recruter puis former ses salariés.
Une équipe de professionnels du recrutement à votre service : Raphaël Lucas - Responsable d’agence Morteau/Maîche, consultant Vediorbis Search Valérie Guinchard - Chargée de recrutement et du suivi-clients à Morteau Véronique Burgunder - Chargée de recrutement et du suivi-clients à Maîche Stéphanie Billod - Assistante d’agence à Morteau Camille Dougoud - Stagiaire, chargée de recrutement David Bonnet - Délégué commercial secteur 25
A MAÎCHE : pl. du Champ de foire - Tél. 03 81 64 08 98
A MORTEAU : 12 rue de la gare - Tél. 03 81 67 57 57
Sa réalisation, une montre de poche conçue avec quatre complications.
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V A L D E M O R T E A U
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Vente de voiture sur Internet : gare aux arnaques Dans le Haut-Doubs (notamment à Morteau), ainsi qu’à Besançon, plusieurs personnes se sont fait escroquer en vendant leur voiture sur Internet. Avec un subtil tour de passe-passe. Affaire
En apparence, mais en apparence seulement, la transaction est normale.
A u départ, l’affaire res- semble à une banale vente de voiture entre deux particuliers. Le vendeur passe une petite annon- ce sur Internet.Un acheteur inté- ressé y répond favorablement tout en montrant un intérêt certain pour le véhicule en question. Les deux personnes conviennent alors d’un rendez-vous pour finaliser la vente. Évidemment, par précau- tion, le cédant demande un chèque de banque au futur propriétaire de la voiture afin d’écarter tout risque d’arnaque. L’affaire est conclue. Jusque-là tout est normal, les papiers sont remplis en bonne et due forme. Au détail près qu’il s’avère que le chèque de banque est faux, que l’acheteur est un escroc, qu’il a disparu dans la nature tout comme la voiture. Quand le vendeur découvre qu’il s’est fait rouler dans la farine, c’est la douche froide. Récemment, dans le Haut-Doubs (aux Hôpitaux-Neufs et à Mor- teau), trois infortunés automo- bilistes en ont fait cette amère
expérience en vendant leur véhi- cule à des inconnus originaires semble-t-il de la région pari- sienne. “C’est un type d’escroquerie qui est connu. C’est assez commun dans le Sud de la France et en région parisien- ne” indiquent les services de gen- darmerie locaux. L’enquête est en cours. Il s’agirait de réseaux parfaitement organisés et rom- pus à ce genre de pratiques. Les malfaiteurs qui présentent bien, ciblent les véhicules de type répertoriées sur la bande fron- talière. Transaction rapide, faux chèque de banque ou chèque volé, fausse identité et voilà com- ment un vendeur se fait berner. À Besançon, les arnaques du même genre sont récurrentes. Cependant, le mode opératoi- re est plus élaboré. Ce n’est pas le chèque de banque qui est bidon, mais le virement ban- caire. Le vendeur du véhicule moyen-haut de gam- me d’une valeur de 25 000 euros environ comme c’est le cas dans les trois affaires
sur le web est accroché par un individu qui lui propose de virer la somme directement sur son compte, en précisant que c’est un de ses proches qui viendra chercher la voiture. Le jour de la transaction, la victime peut constater via le web, que le pro- duit de la vente figure sur son compte. En toute confiance, il finalise la transaction. Mais la somme est virtuelle. “En effet, entre le moment où la somme apparaît sur le compte et le moment où le comp- te est réellement cré- dité, il s’écoule un délai de compensation de deux à trois jours” indiquent les services de gen- darmerie de Besançon. Passé ce délai, la banque du ven- deur constate le litige et décla- re le virement irrecevable. “Le véhicule est parti. Il est envoyé par des filières en Angleterre par exemple, dans les pays de l’Est ou en Afrique.” Les investiga- tions permettent rarement de retrouver l’émetteur du mandat qui peut se trouver à l’étranger.
En bref…
“Il faut être très prudent lorsque l’on vend un véhicule d’une cer- taine valeur sur Internet. Nous sommes régulièrement contactés par des particuliers qui ont été accrochés. Il y a des escroque- ries.” En cas de problème, la victime porte plainte auprès des services de gendarmerie avant d’informer sa compagnie d’assurance de sa mésaventure et espérer peut- être un dédommagement pour vol. Et là : deuxième douche froi- de ! “Pour nous, il n’y a pas vol de véhicule indique un cabinet d’assurance. Le vendeur a rem- pli tous les papiers pour céder sa voiture, il les a signés, l’assurance n’a pas matière à ouvrir un dos- sier. Nous ne protégeons pas contre l’escroquerie.” Résultat, c’est une perte sèche pour le vendeur qui ne dispose d’aucun recours. Même s’il a une protection juridique dans son contrat d’assurance, il n’est pas sûr d’être dédommagé.
Café des parents Lundi 3 mars à 20 heures à la salle de convivialité des Fins (en face de lʼéglise), soirée débat du “Café des parents” sur le thème “Parents-enfants : quand il est question dʼautorité”. Renseigne- ments : Marie-Jeanne Pugin au 03 81 68 16 28. Chansons Les Petits Chanteurs du soleil ainsi que le chœur dʼhommes “Les cousins dʼabord” seront en concert au théâtre de Morteau le same- di 15 mars à 20 h 30. Thème de la soirée : “Les années 60 à 80”. Les Petits Chanteurs du soleil regroupent les enfants des Combes et de Remonot et donneront cette année leur troisième récital au théâtre de Morteau. Ils seront accompagnés dʼun groupe de cinq chan- teurs (chœur dʼhommes). Durant cette soirée, il y aura également des parodies de “Johnny” pendant les années soixante. Entrée libre. Bière La fête de la bière, organisée par lʼUnion Musicale des Fins, aura lieu le samedi 15 mars à la salle polyvalente des Fins, à partir de 20 heures. Entrée : 8 euros (trois menus possibles à 10 euros). Soirée animée par lʼorchestre Calycanthe. Les béné- fices de la soirée permettront à notre société dʼacquérir instruments et partitions, mais aussi dʼéquiper sa nouvelle salle de répétition et de financer lʼécole de musique.
“C’est un type d’escroquerie qui est connu.”
T.C.
V A L D E M O R T E A U
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Vente de voiture sur Internet : gare aux arnaques Dans le Haut-Doubs (notamment à Morteau), ainsi qu’à Besançon, plusieurs personnes se sont fait escroquer en vendant leur voiture sur Internet. Avec un subtil tour de passe-passe. Affaire
En apparence, mais en apparence seulement, la transaction est normale.
A u départ, l’affaire res- semble à une banale vente de voiture entre deux particuliers. Le vendeur passe une petite annon- ce sur Internet.Un acheteur inté- ressé y répond favorablement tout en montrant un intérêt certain pour le véhicule en question. Les deux personnes conviennent alors d’un rendez-vous pour finaliser la vente. Évidemment, par précau- tion, le cédant demande un chèque de banque au futur propriétaire de la voiture afin d’écarter tout risque d’arnaque. L’affaire est conclue. Jusque-là tout est normal, les papiers sont remplis en bonne et due forme. Au détail près qu’il s’avère que le chèque de banque est faux, que l’acheteur est un escroc, qu’il a disparu dans la nature tout comme la voiture. Quand le vendeur découvre qu’il s’est fait rouler dans la farine, c’est la douche froide. Récemment, dans le Haut-Doubs (aux Hôpitaux-Neufs et à Mor- teau), trois infortunés automo- bilistes en ont fait cette amère
expérience en vendant leur véhi- cule à des inconnus originaires semble-t-il de la région pari- sienne. “C’est un type d’escroquerie qui est connu. C’est assez commun dans le Sud de la France et en région parisien- ne” indiquent les services de gen- darmerie locaux. L’enquête est en cours. Il s’agirait de réseaux parfaitement organisés et rom- pus à ce genre de pratiques. Les malfaiteurs qui présentent bien, ciblent les véhicules de type répertoriées sur la bande fron- talière. Transaction rapide, faux chèque de banque ou chèque volé, fausse identité et voilà com- ment un vendeur se fait berner. À Besançon, les arnaques du même genre sont récurrentes. Cependant, le mode opératoi- re est plus élaboré. Ce n’est pas le chèque de banque qui est bidon, mais le virement ban- caire. Le vendeur du véhicule moyen-haut de gam- me d’une valeur de 25 000 euros environ comme c’est le cas dans les trois affaires
sur le web est accroché par un individu qui lui propose de virer la somme directement sur son compte, en précisant que c’est un de ses proches qui viendra chercher la voiture. Le jour de la transaction, la victime peut constater via le web, que le pro- duit de la vente figure sur son compte. En toute confiance, il finalise la transaction. Mais la somme est virtuelle. “En effet, entre le moment où la somme apparaît sur le compte et le moment où le comp- te est réellement cré- dité, il s’écoule un délai de compensation de deux à trois jours” indiquent les services de gen- darmerie de Besançon. Passé ce délai, la banque du ven- deur constate le litige et décla- re le virement irrecevable. “Le véhicule est parti. Il est envoyé par des filières en Angleterre par exemple, dans les pays de l’Est ou en Afrique.” Les investiga- tions permettent rarement de retrouver l’émetteur du mandat qui peut se trouver à l’étranger.
En bref…
“Il faut être très prudent lorsque l’on vend un véhicule d’une cer- taine valeur sur Internet. Nous sommes régulièrement contactés par des particuliers qui ont été accrochés. Il y a des escroque- ries.” En cas de problème, la victime porte plainte auprès des services de gendarmerie avant d’informer sa compagnie d’assurance de sa mésaventure et espérer peut- être un dédommagement pour vol. Et là : deuxième douche froi- de ! “Pour nous, il n’y a pas vol de véhicule indique un cabinet d’assurance. Le vendeur a rem- pli tous les papiers pour céder sa voiture, il les a signés, l’assurance n’a pas matière à ouvrir un dos- sier. Nous ne protégeons pas contre l’escroquerie.” Résultat, c’est une perte sèche pour le vendeur qui ne dispose d’aucun recours. Même s’il a une protection juridique dans son contrat d’assurance, il n’est pas sûr d’être dédommagé.
Café des parents Lundi 3 mars à 20 heures à la salle de convivialité des Fins (en face de lʼéglise), soirée débat du “Café des parents” sur le thème “Parents-enfants : quand il est question dʼautorité”. Renseigne- ments : Marie-Jeanne Pugin au 03 81 68 16 28. Chansons Les Petits Chanteurs du soleil ainsi que le chœur dʼhommes “Les cousins dʼabord” seront en concert au théâtre de Morteau le same- di 15 mars à 20 h 30. Thème de la soirée : “Les années 60 à 80”. Les Petits Chanteurs du soleil regroupent les enfants des Combes et de Remonot et donneront cette année leur troisième récital au théâtre de Morteau. Ils seront accompagnés dʼun groupe de cinq chan- teurs (chœur dʼhommes). Durant cette soirée, il y aura également des parodies de “Johnny” pendant les années soixante. Entrée libre. Bière La fête de la bière, organisée par lʼUnion Musicale des Fins, aura lieu le samedi 15 mars à la salle polyvalente des Fins, à partir de 20 heures. Entrée : 8 euros (trois menus possibles à 10 euros). Soirée animée par lʼorchestre Calycanthe. Les béné- fices de la soirée permettront à notre société dʼacquérir instruments et partitions, mais aussi dʼéquiper sa nouvelle salle de répétition et de financer lʼécole de musique.
“C’est un type d’escroquerie qui est connu.”
T.C.
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A G E N D A
“Beurk, j’aime pas ta soupe !” Grand’Combe-Chateleu Marius et Jeanne ne s’entendent plus. La soupe de Madame n’est pas au goût de Monsieur. C’est à partir de cette scène anodine en apparence que la Comédie du Chateleu a monté une farce paysanne succulente.
Une cinquantaine d’exposants, des spectacles, une tombola, le prochain salon du Val est prometteur. Organisé par l’U.C.A.F., il se déroule à la salle polyvalente. Le salon du Val fête son 12 ème anniversaire Les Fins
L a Comédie du Chateleu entre en scène.Au mois de mars, la troupe présente son nouveau spectacle à la sal- le du Pré Rondot. Cette fois enco- re, les saltimbanques du Beu- gnon sont fidèles à leur style :
Omer Toutou et une chanteuse délurée. La confrontation déra- pe, vous l’imaginez. C’est un pré- ambule drôle à la farce paysanne qui va suivre. Les adultes vont jouer “La bour- rique et le canasson”, une piè- ce de Jérôme Dubois concoctée avec
ne se doute pas de ce qui se pas- se sous son toit pendant son absence. Sûr que des portes vont claquer ! Toute la troupe est mobilisée autour de cette pièce. Les effec- tifs sont justes suffisants. C’est la raison pour laquelle la Comé- die du Chateleu est dès main- tenant à la recherche d’acteurs, des hommes en particuliers, en vue de préparer la prochaine saison théâtrale.
comique ! Les repré- sentations vont se dérouler en deux temps. Tout d’abord ce sont les ados qui chaufferont les planches avec “Phé- nomènes”, une pièce d’Ann Rocard. C’est
La Comédie du Chateleu est à la
humour. Marius et Jeanne ne s’entendent plus, le genre de vieux couple rongé par l’habitude mais qui est inséparable. Le sujet
recherche d’acteurs.
l’histoire d’une journaliste qui reçoit différentes personnalités dans son émission télévisée inti- tulée “Phénomènes.” Ce jour-là, elle reçoit l’homme politique
de la discorde : la soupe de Madame, trop fade au goût de Monsieur. Énervé, Marius va finalement préférer le café d’en face au repas de son épouse. Il
Les 8, 14, 15, 21 et 22 mars à 20 h 30 Les 9, 16 et 23 mars à 17 h 30
Cette année, de nombreuses animations sont prévues pour les enfants.
L es 4, 5 et 6 avril, l’union des commerçants et des artisans desFins(U.C.A.F.)organisele 12 ème salon du Val. Avec sa cin- quantaine d’exposants, sa soirée spectacle, et plusieurs milliers de visiteurs, cette manifestation est devenue un petit événement dans le Haut-Doubs horloger. D’une édition à l’autre, les membres de l’U.C.A.F. se démè- nent pour tenter d’apporter de la nouveauté et rester attractifs. Cette année, il y aura par exemple des animations pour les enfants. Les parents pourront donc confier leurs bambins le temps d’aller rencontrer les arti- sans et commerçants du secteur qui présenteront chacun leur
di soir, le chapiteau prendra l’allure d’un cabaret avec sur scè- ne la troupe du “Paris Paname Show” qui revient aux Fins cet- te année. Les convives verront un spectacle de deux heures
activité sur leur stand. Ceux qui ont des projets de construction, d’aménagement intérieur, trou- veront sur place tous les spé- cialistes pour répondre à leur question. À l’extérieur de la sal-
nent alors scander le dévelop- pement de la personne jusqu’au bout de l’âge. Décidément, vivre c’est vieillir et vieillir c’est vivre…” Vieillir, une chance ? Les Fins
accompagné d’un repas préparé par l’Atelier Gourmand (réservation nécessaire). Tout au long du week- end, tout le monde pour- ra tenter sa chance à la
le des fêtes, l’espace sera occupé par les concessionnaires qui exposeront des véhi- cules neuf et d’occasion. Le public pourra se res- taurer sous le chapi-
Le public pourra se restaurer sous le chapiteau.
L’ association Jalmalv orga- nise le jeudi 28 février à la salle d’animation rura- le une conférence autour de la question “Vieillir : une chance ?” Cette rencontre sera animée par le sociologue Michel Billé, ora- teur dynamique et plein d’humour qui interviendra pour la première fois en Franche- Comté. “Pour ne pas être mort, demain, pour vivre encore, il nous
faut accepter de vieillir. Il se peut que cette avancée en âge nous confronte à des difficultés extrêmes. Il se peut, à l’inverse, que ceci constitue une chance que nous oublions souvent d’apprécier. Cette chance de vieillir exige et permet des remaniements per- sonnels et des évolutions de notre rapport à nous-mêmes, aux autres, au monde. Renoncements et deuils, joies et bonheurs vien-
tombola pour espérer gagner un des nombreux lots dont un voya- ge. L’U.C.A.F. a décidé de rever- ser la totalité de la recette de la Tombola à la ligue contre le cancer.
teau accolé à la salle. C’est là que se dérouleront les autres temps forts de ce 12 ème salon. Tout d’abord, le vendredi, l’U.C.A.F. vous invite à assister, pendant le repas, à un défilé de mode sui- vi d’une soirée musette. Le same-
Jeudi 28 février Salle d’animation rurale des Fins 20 h 15
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