Journal C'est à Dire 130 - Février 2008

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A G R I C U L T U R E

Agriculture Les jeunes agriculteurs du Doubs inquiets de leur avenir sur la voie lactée Réunis en assemblée générale le 19 février à Épenoy, les Jeunes Agriculteurs du Doubs ont organisé, entre autres, une table ronde sur un sujet préoccupant : la filiè- re laitière, son avenir et la place des agriculteurs dans celle-ci.

L’avenir de la filière laitière a fait l’objet d’une table-ronde animée d’où ressort finalement un manque de visibilité certain qui n’est pas pour rassurer les Jeunes Agriculteurs du Doubs.

le devenir d’une agriculture qui devra être encore plus collecti- ve qu’aujourd’hui. “On est dans un contexte de remise en cause qui conforte le besoin de renfor- cer la solidité économique des exploitations. Avec des fonds propres, une exploitation agri- cole dispose du niveau de capi- talisation nécessaire à l’investissement. On étudie actuel- lement en Franche-Comté la pos- sibilité d’intégrer des pauses dans les financements.” Produire plus, oui, mais pas à n’importe quel prix. Épargner, oui, encore faut-il en avoir les moyens… Les réactions des jeunes exploitants en disaient long sur l’état d’esprit qui règne actuellement dans le milieu agri- cole. Sans oublier aussi de remettre en cause de rôle de la grande distribution plus sou- vent encline à se désengager de la répartition des marges. F.C.

n’étaient pas d’accord de faire plus pour gagner autant, explique Jérôme Matthieu, le secrétaire général adjoint des J.A. invité à exprimer le point de vue du syndicat. On veut conserver un système de régu- lation pour maintenir des jeunes sur le territoire. Cela passe par la mise en place de contrats col- lectifs par bassin de production. Des contrats gérés par l’interprofession qui ne soient pas cessibles donc mon- nayables.”

pareil. Répondre à cette inter- rogation, cela suppose de la confiance réciproque entre trans- formateurs et producteurs.” Il se montre plus timoré sur la contractualisation, une notion plus compliquée à gérer dans un contexte marqué par des variations de prix brutales. Pour autant, ce transformateur esti- me que la croissance de la consommation en constante pro- gression peut constituer une

vraie opportunité pour les producteurs du Doubs. “Pour cela, il faut pouvoir conquérir de nouveaux marchés en complémentarité entre les filières A.O.C.

Les J.A. du Doubs tenaient leur assemblée générale le 19 février.

Produire plus oui, mais pas à n’importe quel prix.

Q uelques chiffres suffi- sent à comprendre l’importance de cette filière dans le dépar- tement. Le Doubs regroupe 3 000 exploitations agricoles et comp- te encore 200 coopératives qui traitent enA.O.C. 70%de la pro- duction. C’est dire l’importance de la coopération qui représentait jusqu’à présent la solution la plus efficace au maintien d’un prix de lait fort.

Mais voilà, en quelques mois, la donne laitière a changé. Ce sec- teur qui semblait bien à l’abri de fortes fluctuations grâce aux outils de régulation comme les quotas ne l’est plus forcément. La flambée des cours du beur- re et de la poudre introduit une notion de fluctuation des mar- chés à laquelle les producteurs n’étaient guère habitués. Ces produits industriels concer- nent peu une région axée sur

des fabrications fromagères dont l’avenir s’inscrit, aujourd’hui plus que jamais, sur la nécessi- té de conserver des filières évo- lutives et complémentaires. “Sui- te à l’annonce de Mariann Fischer-Boel (commissaire euro- péenne à l’Agriculture et au Déve- loppement rural) concernant sa volonté de supprimer les quotas pour augmenter la production et libérer les prix, les J.A. ont clairement fait savoir qu’ils

Le responsable syndi- cal insiste également sur la nécessité de continuer à travailler en filière et de ne pas

avoir peur de dégager du lait. Autre point de vue éclairé, celui de Jean-Charles Lesqueren, le directeur de l’Ermitage. “Jus- qu’à présent, les transformateurs investissaient sans se poser la question de la ressource laitiè- re. Aujourd’hui, ce n’est plus

et standard.” Tout miser sur le comté ne semble plus guère d’actualité. Troisième “expert” convié à cet- te table-ronde, Bertrand Cor- beau. Le directeur du Crédit Agricole de Franche-Comté rejoint Jérôme Matthieu sur

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