Journal C'est à dire 234 - Août 2017
Le journal gratuit du Haut-Doubs
152365297 15
EN VENTE
À PONTARLIER
9
14BIS RUE DE LA GARE À L’OFFICE DU TOURISME
ertpar : f Of
au centre ville 2500 PLACES
15236524789
Fédération
Commerce
Artisanat et
Grand
Pontarlier
28 août 2017 N° 234
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S
RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES
Literie Girard Les Grands Planchants PONTARLIER www.literie-girard.com
UNE RENTRÉE DES CLASSES À DEUX VITESSES
S O M M A I R E
Aux Fins, comme dans d’assez nombreuses communes du Haut-Doubs, décision a été prise de revenir aux quatre jours d’école par semaine.
Cédric Bôle, maire de Morteau. Première interview du nouveau maire de Morteau, 38 ans, qui succède à Annie Genevard. Cédric Bôle fait le point sur ses premiers pas à la tête de la Ville. (page 4) 50 bougies pour la M.J. ! La M.J.C. de Morteau fête son 50 ème anniversaire le 23 septembre. La Maison des jeunes et de la culture poursuit ses missions d’animation et d’émulation avec une trentaine d’activités au programme. (page 7) L’ancien maire des Fins et son fils en correctionnelle. Gérard Colard et son fils Frantz passeront en correc- tionnelle le 8 novembre prochain. Ils sont accusés de prise illégale d’intérêts et de favoritisme. (page 8) La Sapinette fait recette. Un an après sa création, la boisson inventée par les jeunes frères Ducret de Flangebouche s’exporte. (page 32)
(Le dossier en pages 19 à 23)
R E T O U R S U R I N F O
2
“On ne dénature pas les paysages, on les entretient”
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Après un bel été, la “colo du Barboux” prépare son avenir
ÉDITORIAL
Intérêts Trois ans à peine après avoir subi le chamboule-tout provoqué par le gouvernement de François Hol- lande qui a imposé d’en haut, au nom d’une fumeuse idéologie, le retour aux quatre jours et demi de classe, qu’avait supprimé quelques années auparavant le gouverne- ment de Nicolas Sarkozy, voilà que l’équipe Macron, conformément à son programme de candidat, fait à nouveau marche arrière en pro- posant aux écoles la possibilité de revenir au rythme des quatre jours de classe. Alors même que per- sonne n’a encore été en mesure de confirmer, trois ans après son application aux forceps, les bien- faits d’une semaine de cinq jours d’école, ou alors son inefficacité, on détricote une nouvelle fois la pelote des rythmes scolaires. En à peine quelques semaines, mairies, conseils d’écoles et administrations ont dû se creuser la tête pour réor- ganiser pour la énième fois le temps scolaire et tout ce qui en décou- le : transports, organisation fami- liale, devenir des salariés du péri- scolaire, etc. Certaines villes ont eu la chance de pouvoir saisir cet- te opportunité au bond, sans devoir buter sur des difficultés majeures. C’est le cas de plusieurs communes du Haut-Doubs comme Morteau, Maîche ou Villers-le-Lac. D’autres hélas ont dû renoncer face à l’am- pleur de la tâche et aux consé- quences trop lourdes d’une appli- cation précipitée. Si la philosophie de laisser libres les communes de choisir le meilleur système pour elles va dans le bon sens, celui de plus d’autonomie et de moins de dirigisme, cette réforme expres- se aboutit, une nouvelle fois, à une dichotomie entre ceux qui ont pu et les autres. Bien loin de l’idée généreuse que se font les parti- sans d’une école de la République égalitaire et uniforme. Le principal reproche reste cependant qu’avec cette nouvelle réforme, un élément essentiel a été oublié : l’intérêt des enfants dont personne, de réfor- me en réforme, ne se préoccu- pe. C’est exactement le même- constat pour un sujet qui semble pourtant faire l’unanimité mais qu’on évacue au nom d’autres inté- rêts, économiques ceux-là : la durée beaucoup trop longue des vacances d’été. Tout le monde souscrit, jamais personne n’agit. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2017 Crédits photos : C’est à dire, Biennale de Charquemont, Y. Droz, M.J.C. Morteau, Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.
“J’ ai décidé de reconstrui- re le musée” déclarait Joseph Simonin dans notre édition de mars 2015, quelques jours seulement après l’incendie qui avait dévasté le bâti- ment et toutes les collections dédiées à la culture franc-com- toise qu’il abritait. À l’époque, certains n’osaient pas croire le propriétaire au regard de l’am- pleur de la tâche qui l’attendait. Surmonterait-il l’émotion laissée par ce sinistre ? Ceux qui ont pen- sé cela ont sous-estimé la volon- té et la détermination de Joseph Simonin qui a relevé le défi. Il a reconstruit le Musée de la vie d’antan qui a ouvert officiellement ses portes le 22 juillet ! En le découvrant, on mesure l’énergie qui a été investie dans ce projet pour reconstruire le bâti- ment de 2 000 mètres carrés, identique au précédent, et recons- tituer les collections dont celle des tracteurs qui en compte déjà 45 ! “J’ai été bien entouré par ma S’il ne nie pas l’utilisation de cet engin dans nos prairies, l’exploi- tant agricole rappelle qu’elle concerne la plupart du temps de très petites zones. Autre point : il rappelle que l’agriculture dans notre zone A.O.P. est en sym- biose avec la spécificité des terres jurassiennes. Le cahier des charges imposé par la filière interdit par exemple l’utilisation de produits phytosanitaires ou multiplie les contrôles sur le lait pour une meilleure qualité et traçabilité. L’ article évoquant l’utilisation massive du casse-cailloux par certains agriculteurs, paru dans le numéro de l’été du jour- nal C’est à dire, a suscité de nom- breuses réactions chez les agri- culteurs, premiers concernés, et dans la sphère environnementa- liste. Cette dernière a mis en gar- de sur une pratique potentielle- ment nuisible aux sols. Dans le courant de l’été, le préfet a convo- qué le monde agricole à une réunion autour de ce sujet. Damien Sauge, agriculteur (36 ans) ins- tallé à Grand’Combe-Chateleu, délégué F.D.S.E.A. pour le Val de Morteau, apporte certaines explications.
famille, et par les amis. Tout le monde a participé au projet. C’était un défi à relever !” reconnaît Jose- ph Simonin qui a été épaulé par ses deux complices Charles Hir- chy et Bernard Tschanz. Il lui res- te encore quelques collections à étoffer, mais globalement on retrouve les mêmes ambiances que dans le précédent musée. “Les collections couvrent une période qui va de 1900 à 1960. Le début du siècle dernier donc, jusqu’au moment ou le tracteur a commencé à remplacer le che- val. Il y a plusieurs thèmes qui permettent d’appréhender la cul- ture comtoise.” L’école, l’habitat, la forêt, l’agriculture, le travail du bois… On passe ainsi d’un uni- vers à l’autre en déambulant dans ce vaste musée chaleureux. Quelques améliorations ont été apportées afin de faciliter le sens de la visite. Le Musée de la vie d’antan vous accueille à nou- veau. Il est à découvrir ou à redé- couvrir. n L’utilisation du casse-cailloux n’est d’ailleurs pas proscrite : “Si je prends mon exemple, j’ai utilisé le casse-cailloux pour enlever quelques têtes de chat (rochers affleurant le sol) dans le but d’amé- liorer le potentiel agricole d’une parcelle. Deux ans plus tard, je peux vous dire que des gentianes ont repoussé à l’endroit où l’opé- ration a été menée. L’enracine- ment profond est préservé et notre flore du massif jurassien est bien là ! J’ai encore par exemple 15 hectares de terrain avec des lapiaz et de la gentiane. À l’époque, nos prédécesseurs enlevaient les pierres des champs et construi- saient des murgers. On ne déna- ture pas les paysages. Au contrai- re, on les entretient. Sans nos inter- ventions, nous perdrions la typi- cité de notre massif. Nous n’avons rien à cacher de nos pratiques qui respectent un cahier des charges. Nous respectons l’environnement” témoigne l’exploitant qui produit du lait à comté et à mont d’or. Au-delà des éléments agrono- miques, le monde agricole rap- pelle que son intervention évite aux paysages du Haut-Doubs de se fermer. n
L a fin d’été approche. Bien- tôt, les couloirs de la colo- nie du Barboux vont son- ner creux après un été 2017 d’un très bon millésime en termes de fréquentation. Près de 80 enfants sont venus respirer l’air frais du Haut-Doubs en juillet puis une centaine en août. Cela a repré- senté l’embauche de 60 per- sonnes. Depuis 1978, jamais le centre de vacances perché à 1 037 mètres d’altitude n’aura réalisé autant de journées de vacances dans un contexte peu favorable aux colonies qui per- dent en moyenne 10 % de parts de marché. La “colo du Barboux”, institution née en 1939, a besoin de cette activité pour préparer au mieux son avenir. Dans le numéro de l’été 2016 du journal C’est à dire, nous avions révélé le projet de l’association : construire un nou- veau bâtiment (entre les deux fermes), développer le nombre de couchages entre 40 et 60 lits supplémentaires pour assurer
La colonie du Barboux recherche actuellement des finance- ments avant de lancer de grands travaux de modernisation.
l’accueil de classes vertes et créer un espace dédié aux personnes handicapées (polytraumatisées). Ce projet, s’il aboutit, est asso- cié à la nécessaire remise aux normes du bâtiment, obligatoi- re mais coûteuse. L’association et son conseil d’administration ont récemment rencontré les élus du Pays Horloger et sollicité plu- sieurs banques pour financer la construction. Une partie des travaux sera assurée par l’auto- financement.
D’après “la légende”, c’est le curé de la paroisse Saint-Clau- de à Besançon, le Père Bernard, qui remporta la ferme lors d’une partie de cartes en 1939. L’agri- culteur, Narcisse Buliard et le curé avaient alors dans l’idée d’emmener des enfants de la vil- le s’aérer à la montagne. 78 ans plus tard, la colo ne s’en remet pas à la chance mais à sa noto- riété pour se moderniser et deve- nir un véritable centre de loisirs, ouvert à tous. n
Le Musée de la vie d’antan renaît de ses cendres à Montlebon
ns i UVELLES lect o ol NO C
Joseph Simonin, 71 ans, a reconstruit son musée comme il l’avait promis.
MORTEAU Z
ONE COMMERCIALE Rue du Bief
Renseignements au 03 81 67 30 72
À PARTIR DU 23 AOÛT
VOUS ALLEZ ADORER LA RENTRÉE ! v 3- 2 2 3
PARTENAIRE DESMARQUES
/ € 99 24 . € -37 % / 39 . € 99 24 . € -37 %
/ € 99 24 . € -44 % 99
44 . € 99 24 . € -44 % /
44 .
39 .
1. CHAUSSURES ACE 16.4 FXG JUNIOR - ADIDAS Tige synthétique - Doublure et semelle synthétique - Conçues pour terrains durs, ga- zon artificiel et naturel. Du 28 au 38 2/3 - Réf. S42144 - Existe aussi en modèle adulte : du 39 1/3 au 48 1/3 - Réf. S42137 - Prix unitaire : 49.99€ 34.99€ 2. CHAUSSURES HYPERVENOM PHADE III JUNIOR
99 99
99
1
2
1
2
- NIKE Tige synthétique - Semelle synthétique - Idéales sur terrains durs, arti$ficiels ou naturels - Tige souple pour un meilleur confort - Du 32 au 38,5 - Réf. 852580 - Existe aussi en modèle Velcro® : du 27 au 33 - Réf. 852589 - Prix unitaire : 44.99€ 24.99€ - Existe aussi en modèle adulte : du 39 au 46 1/3 - Réf. 852547 Prix unitaire : 54.99€ 34.99€
MORTEAU ZONE COMMERCIALE
Route du Pré des Combes 25500 MORTEAU
Tél. 03 81 67 02 02 O v t du Lundi au Sam di 9h-19h
1 CHAUSSURES ACE 16.4 FXG JUNIOR - ADIDAS Tige synthétique - Doublure et semelle synthétique - Conçues pour terrains durs, gazon arti ciel et naturel Du 28 au 38 2/3 - Réf. S42144 - Existe aussi en modèle adulte : du 39 1/3 au 48 1/3 - Réf. S42137 - Prix unitaire : 49.99€ 34.99€ 2 CHAUSSURES HYPERVENOM PHADE III JUNIOR - NIKE Tige synthétique - Semelle synthétique - Idéales sur terrains durs, arti ciels ou naturels - Tige souple pour un meilleur confort Du 32 au
Kiffelarentree sur intersport.fr
4
V A L D E M O R T E A U
Morteau “Je veux m’engager totalement pour cette ville”
Pour cause de loi anti-cumul, la députée Annie Gene- vard a dû céder son fauteuil de maire de Morteau. C’est Cédric Bôle, 38 ans, qui lui succède. Première interview du nouveau premier magistrat de la ville.
C’ est à dire : Vous êtes officiellement maire de Morteau depuis le 21 juillet. Étiez-vous prépa- ré à endosser le costume ? Cédric Bôle : J’avais déjà été sollicité il y a quelque temps pour les mandats de conseiller départemental et de conseiller régional, mais j’avais décliné car c’est vraiment au niveau de la ville de Morteau que j’ai tou- jours souhaité m’impliquer. Mon élection au fauteuil de maire fait suite à une discussion col- légiale qu’on a eue entre conseillers municipaux. Nous voulions éviter toute idée de compétition entre nous. Cette élection est le fruit d’une concer- tation sereine entre nous. Càd : Une petite pointe d’ap- préhension pour ces premiers pas en tant que maire ? C.B. : Pas d’appréhension, mais beaucoup d’envie de m’impli- quer pour servir cette ville. Cet- te fonction est passionnante de par la diversité des sujets abor- dés et les projets qui nous atten- dent. J’ai profité de la période estivale pour m’imprégner de
tous les dossiers en cours avec les services. Je me réjouis désor- mais de rentrer dans le concret en cette rentrée. Annie Gene- vard a contribué grandement au rayonnement de Morteau, elle a su entretenir une relation forte avec la population. Je mesu- re donc l’ampleur de la tâche qui m’attend. Càd : Annie Genevard reste conseillère municipale. N’y a-t-il pas le risque qu’elle res- te maire “par procuration” ? C.B. : Je n’ai aucune crainte par rapport à cela. J’estime d’ailleurs avoir besoin de tout le monde, et d’elle en particulier pour défendre les dossiers locaux sur le plan national. Annie Gene- vard saura me conseiller, com- me le fer Jean-Marie Binétruy et tous les adjoints expérimen- tés de cette ville. J’ai souhaité un conseil municipal qui allie la jeunesse à l’expérience. Nous avons ainsi plusieurs adjoints expérimentés et trois trente- naires qui prennent des res- ponsabilités, soit en tant qu’ad- joint, soit en tant que conseiller délégué (David Huot-Marchand, Camille Lambert et Laure Boi-
Cédric Bôle, 38 ans, est marié, il a deux enfants. Il entretient quelques autres passions
comme l’opéra.
nous souhaitons adapter pour faciliter la déma- térialisation des démarches administratives pour les citoyens. Je souhaite aussi mettre en pla- ce un pôle de travail consacré au développement du centre-vil- le (économie, urbanisme, mobi- lité, animation). Càd : Le mandat se termine, déjà, en 2020. Vous vous pro- jetez sans doute au-delà ? C.B. : J’ai deux perspectives pour cette ville. À 2020, avec l’objectif de mettre en œuvre l’intégralité du programme que l’équipe municipale s’était fixé en 2014. Et un autre objectif, à 10 ans, avec la définition d’une trame cohérente et d’une stra- tégie pour continuer à dévelop- per et à faire rayonner cette vil- le. mais on va déjà travailler sur les trois prochaines années… n Propos recueillis par J.-F.H.
soutien à Bruno Le Maire à la présidentielle ? C.B. : C’est stupide d’invoquer cet argument parce que moi- même j’ai soutenu Bruno Le Maire ! C’est juste une décision prise en interne, à la demande de l’ensemble des adjoints, par rapport à son fonc- tionnement de ces der- niers mois, pour une histoire de cohésion. Mais Jacqueline reste conseillère municipale et je continue à comp- ter sur elle (voir sa réaction plus bas). Càd : Le travail de maire sera-t-il compatible avec votre emploi de cadre en Suisse ? C.B. : Je suis en train de voir avec mon employeur pour me dégager tout le temps nécessaire pour accomplir cette fonction de maire. C’est une décision qui
teux).
a été mûrement réfléchie, en famille. J’ai souhaité mettre la priorité sur ce mandat de mai- re. Je veux m’engager totale- ment pour cette ville. Càd : Quels sont les gros dos- siers qui vous attendent ?
Càd : Une des adjointes, Jac- queline Cuenot-Stalder, a en revanche été mise sur la touche. Elle paie encore son
C.B. : Le sujet numé- ro 1, c’est la future sal- le culturelle dans l’an- cienne halle ferroviai- re. Les travaux devraient démarrer en tout début d’année pro-
SEPTE AMEDI S OU - PO 10h de
MBRE 17 DIMANCHE & 16 VERTES RTES
“J’ai deux perspectives :
à 2020, et à 10 ans.”
chaine, pour une livraison, je l’espère, avant la fin de l’année. Il y a aussi le schéma directeur des espaces verts dont l’objectif est de verdir certaines parties de la ville et de créer des trames vertes en ville, et améliorer la mobilité piétonne et cyclable. On débute également une gran- de réflexion sur la modernisa- tion de notre site Internet que
T NON-S OP 18h à
e olla pierr à innertie xp ed’ bois , nos çaise nulés HOB z déc eneV
es... aïenc e ou en f ir se en , nos poêles de mas nos cheminées osition, omotions sur poêles à pr -an tion Fr abrica EN de f -a ouvrir nos poêles à gr
Zoom Jacqueline Cuenot-Stalder fera tout pour continuer son travail C’ est elle qui a fait les frais de la recomposition poli- tique à Morteau, en per-
Le soutien affiché de Jacque- line Cuenot-Stalder à Bruno Le Maire, l’actuel ministre de l’Éco- nomie, n’a jamais été digéré par M me Genevard qui aurait plu- sieurs fois poussé la jeune adjointe à présenter sa démis- sion, ce qu’elle a refusé de fai- re. Jusqu’à s’être vue démise de ses fonctions à la faveur de ce récent remaniement interne. Malgré cette dégradation, Jac- queline Cuenot-Stalder reste conseillère municipale et dit vou- loir “tout faire pour continuer mon travail d’élue locale. J’es- time juste que qu’une fonction d’adjointe avec les sujets que je
gérais était très complémen- taire avec mon mandat de conseillère départementale. Il y avait tout à gagner pour Mor- teau, c’est dommage. Mais je continuerai à me tenir disponible autant que nécessaire pour Mor- teau” dit-elle sans aigreur. C’est au Conseil départemen- tal que Jacqueline Cuenot-Stal- der pourrait rebondir. Il n’est pas impossible qu’elle accède pro- chainement à un poste de vice- présidente du Département à la faveur d’un petit remaniement voulu par sa présidente Chris- tine Bouquin qui soutient l’élue mortuacienne. n
dant sa délégation d’adjointe. Cette “punition” au nom de la cohésion du conseil municipal, thèse officielle, puise sans dou- te aussi ses racines dans les pri- maires de la droite l’an dernier et de son opposition idéologique avec Annie Genevard. Il est de notoriété qu’Annie Genevard, soutien inconditionnel de Fran- çois Fillon, aurait vu d’un très mauvais œil les velléités de cer- tains de ses adjoints à soutenir un autre poulain que le leader aujourd’hui déchu de la droite.
25620 L OUIER ZAE LA L ’HOPI
SBOIS epot) r e de T out E (R
A C 9 32 68 3 81 5 él. 0 T ONT CT@POELE-CHEMINEE-CH
.FT ROVA
TAL DU GRO
w
. poww
ov e l e-chemi nee-cha f r t .
LA BIJOUTERIE DELATTRE OUVRE SES PORTES À VILLERS-LE-LAC Après avoir exercé le métier de bijoutier dans le Pas-de-Calais pendant plus de deux décennies, Pascal et Évelyne Delattre ont décidé de venir poursuivre leur activité à Villers-le-Lac.
L’ offre commerciale s’étoffe à Villers-le- Lac avec l’ouverture de la Bijouterie Delattre qui se situe 1, Gran- de rue à côté du Crédit Agri- cole. Sur les présentoirs de ce nouveau magasin se déploie tout une gamme de bijoux élé- gants et raffinés pour les femmes et les hommes. Parmi eux, il y a la collection Cœur de Lion, en acier et cristal de Swarovski (colliers, bracelets, boucles d’oreilles). Dans la vitri- ne voisine, on découvre les
marques de montres telles que Seiko, Pierre Lannier, Pulsar ou Lorus. Il y a également des montres pour enfants. “Nous sommes une bijouterie géné- raliste tournée principalement vers le moyen de gamme. Il y a
ligne Pascal Delattre. S’il est nouvellement installé à Vil- lers-le-Lac, le bijoutier n’est pas nouveau dans le métier. Pendant 25 ans, il a tenu son propre magasin dans le Pas- de-Calais, à quelques kilo-
PUBLI-INFORMATION
Une gamme élégante et raffinée de bijoux se déploie
mètres du Touquet. “Nous l’avons fermé pour l’aménager ici” dit-il. Avec son épouse
des bijoux en or 18 carats, des bijoux en argent, des perles, des bijoux en acier pour les hommes.
“Une bijouterie généraliste.”
dans les vitrines.
Évelyne, il a traversé toute la France pour poursuivre son activité professionnelle au centre-ville de Villers-le-Lac.
Nous allons travailler ici de la même manière qu’à Montreuil- sur-Mer en répondant aux besoins de notre clientèle” sou-
La raison de ce déménagement est familiale, puisque le couple a souhaité se rapprocher de ses enfants qui vivent sur le secteur frontalier. La passion pour la bijouterie ne les a pas abandonnés en chemin. Pas- cal et Évelyne Delattre rap- portent avec eux la qualité de service qui les caractérisait lorsqu’ils étaient à Montreuil. La bijouterie Delattre, ce n’est pas seulement un lieu où l’on peut acheter un bijou pour se faire plaisir ou faire plaisir. Il y a du conseil, et d’autres
prestations propres à ce com- merce indépendant. “Par exemple, nous rachetons les métaux comme l’or et l’argent. Plutôt que de vendre simple- ment la matière, le client peut aussi nous demander de la transformer pour en faire un autre bijou. En nous fournis- sant ainsi l’or, il va pratique-
ment diviser par deux le prix du bijou qui sera fabriqué sur mesure selon ses goûts” détaille Pascal Delattre. La bijouterie assure également des petites réparations com- me le changement d’une pile de montre ou d’un bracelet, ainsi que toutes les réparations de bijoux. n
E
"U
n bijoux pour vous"
4'671,+
'466#.''+
Pascal Delattre, 56 ans, et son épouse Évelyne, ont quitté le Pas-de-Calais pour installer leur bijouterie à Villers-le-Lac.
'74&0#4)5+$E
NGEIF
g
g
T
6
/1%T'+.%;%0'T999 T
4(')0#41u'46#.'&'+4'671,+$
Tél:
EGKNLJELGN
RCS
NIHMHJENL
G emme Bijoux F dan Jour Bijoux Homme amme O
ski voarw, Sr gent, Plaqué , Ar r
O
Pierr emme es F Montr o Seik es Homme Montr , Pulsa e Lannie
e Lannier , Pierr r
orus , L r
ant es Enf Montr
eprise métaux R es montr elets ac Piles, br bijoux tion a épar R
endules P
OUVERTURE L BIJOUTERIE DEL
SEPTEMBRE ER E 1 ATTRE À VILLERS-LE- - 1BIS GRANDE RUE LAC -
à la demande du client tion de bijoux abrica F
V A L D E M O R T E A U
XT
REME
6
Le ski club dans un nouveau portillon de départ Morteau Patrick Laubert remplace Philippe Tichit à la présidence du club de ski alpin et de fond du Val de Morteau. Avec de belles ambitions.
LOUE
SUR
Epreu
ve nternationale
i
1er OCT 3 0 SEPT
Randonnées VTT
L e Meix Musy est bien vert. On vous l’accorde. Mais au ski club du Val de Morteau, la saison hivernale 2017-2018 se prépa- re avec des stages prévus dès les vacances de la Toussaint pour les 40 jeunes inscrits en alpin sur le glacier de Tignes. Les fondeurs (une centaine), eux, peaufinent leur prépara- tion physique générale. Depuis juin et la tenue de l’as- semblée générale, le club a chan- gé de président. Ce n’était pas
- label Rando
s d’Or
une surprise : “Philippe Tichit après 10 ans au service du club nous avait prévenus qu’il sou- haitait passer le relais. Peu de gens étaient motivés pour reprendre…Mais je suis attaché à ce club, alors je me suis présenté” explique Patrick Laubert, nou- veau président élu. Lui et Philippe Tichit ont un point commun : leurs deux enfants font partie des meilleurs Français de leur discipline, preu-
ve que le massif jurassien, et le Val de Morteau, dénichent des pépites. Théoxane Laubert, 18 ans, fait partie de l’antichambre de l’équipe de France féminine.
Mini-Xtrem & Xtrem Nordic
NO
UVEA
U
ORNANS
WWW.EX
TREME-SUR-LOUE.COM
Mi-août, elle a rem- porté en catégorie junior une épreuve de Géant en Argen-
Infos et inscriptions sur
“Développer la compétition.”
tine et a terminé 4 ème face aux cadors dans une compétition internationale de Géant. Elle devrait participer à la Coupe d’Europe cette année. Inscrite en sports études dans un lycée de Haute-Savoie, la jeune fem- me multiplie les entraînements et les stages grâce à une struc- ture privée affiliée à l’équipe de France de ski. Elle est restée fidèle au club en gardant sa licence au S.C.V.M. En fond, le junior Pierre Tichit (fils de Philippe) a connu une ascension fulgurante. En jan- vier dernier, il participait aux championnats du Monde juniors de ski fond aux États-Unis. Autant dire que le ski club sait former. Divisé en deux parties : la section alpin, la section fond, il dispose d’entraîneurs quali- fiés. “Le club est bien structu- ré et je ne vais pas chambou-
ge fait défaut, les entraîneurs mettent le cap sur les plus hauts sommets jurassiens ou dans les Alpes. Plusieurs coaches enca- drent les skieurs : Sylvain Dubois, Nicolas Siron, Nicolas Meunier, Thimothée Dubois, Michel Ory, Rémy Cuche et Fré- déric Nadler. Malgré un ennei- gement capricieux, le ski club sera encore une fois au rendez- vous des compétitions organi- sées sur le massif. Il organise-
ra la Coupe du Crédit Mutuel en février au Chauffaud et la Coupe de la Saucisse à Mouthe en alpin. Le 21 octobre se dérou- le la traditionnelle bourse au ski, événement qui permet aux bénévoles de se retrouver, et au club de dégager des revenus. La licence coûte une centaine d’eu- ros. n
ler quelque chose qui fonction- ne. En revanche, j’aimerais qu’il y ait davantage de compétiteurs notamment en alpin, et sortir de la région” présente le nou- veau président. À ses côtés : Ludovic Bôle-Richard dirige la section alpin et Christophe Roland le fond. Les mercredis et samedis durant la saison, le club conduit avec ses bus les skieurs de Morteau au Chauffaud. Et quand la nei-
Renseignements : www.scvm.fr
Sécurité
Impunité des gens du voyage : ce qui pourrait changer
Patrick Laubert est le nouveau président du ski club du Val de Morteau.
demande des peines plus impor- tantes pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, l’in- troduction de l’immobilisation du véhicule, et une interdiction de séjour sur le territoire en cas de délit” explique le sénateur conscient qu’il faut donner davantage de moyens aux forces de l’ordre. “C’est encore lourd administrativement : lors- qu’un arrêté d’expulsion est notifié, il faut que les gendarmes
Le sénateur du Doubs Jean-François Longeot, accom- pagné du maire des Fins, a fait part de ses propo- sitions au ministère de l’Intérieur quant aux occu- pations illégales de terrains.
T errains agricoles sacca- gés, stade de foot trans- formé en aire d’accueil de caravanes, mobilier urbain dégradé, branchements élec- triques sauvages, dépôts d’or- dures : si tous les gens du voya- ge ne sont bien évidemment pas à mettre dans le même panier, certains ont terni l’ima- ge d’une communauté tiraillée entre son désir de liberté et la vie en collectivité. Morteau a eu son lot de mésa- ventures avec une aire d’ac- cueil littéralement saccagée à plusieurs reprises. C’est deve- nu le casse-tête des maires et des propriétaires privés.
Mercredi 16 août, le sénateur du Doubs Jean-François Lon- geot, accompagné du maire des Fins Bruno Todeschini, de Patrick Corne (maire de Mar- chaux) et du président de la communauté Loue-Lison Jean-
Claude Grenier, ont été reçus au minis- tère de l’Intérieur. Le sénateur a fait part de sa proposi- tion de loi qu’il pré-
le remettent à chaque propriétai- re de caravane. Pen- sez-vous qu’ils ont le temps de le fai- re ?”
Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
sentera avec son collègue Loïc Hervé (Haute-Savoie) au Sénat. “Je souhaite renforcer et rendre plus efficaces les amendes en cas d’occupation illégale de ter- rains publics ou privés. Je
Dans sa proposition de loi, le sénateur Longeot demande que le schéma départemental soit réalisé en fonction des nou- velles intercommunalités. À suivre. n
Jean-François Longeot, sénateur du Doubs (2 ème à droite), accompagné par Jean-Claude Grenier, président de la communauté de communes Loue-Lison, de Patrick Corne, maire de Marchaux et de Bruno Todeschini, maire des Fins (à droite).
V A L D E M O R T E A U
7
Morteau La M.J.C. souffle ses 50 bougies
La Maison des Jeunes et de la Culture de Mor- teau fêtera ses 50 ans d’existence à l’occasion d’une grande journée festive le samedi 23 sep- tembre. Retour sur 50 ans d’histoire(s).
Le programme des 50 ans T out se déroulera le same- di 23 septembre à Mor- teau. Opération portes ouvertes à la M.J.C. toute la journée jusqu’à 17 heures. Dès 17 heures, rendez-vous au théâtre de Morteau pour une présentation des activités musicales et dansantes pro- posées à la M.J.C. tout au long de l’année : danse country, danse bien-être, chorale pop- rock et chorégraphie, théâtre… Une exposition photo sera ins- tallée à la M.J.C. et dans les escaliers du théâtre. Pendant le repas servi à la sal- le des fêtes, un diaporama sera projeté. Intermèdes musicaux pendant le repas par Stéphane Rous- sel (chorale pop-rock) et Flo- rent Rodboum (percussions et guitare). n Renseignements et inscriptions pour le repas (avant le 5 septembre) à la M.J.C. au 03 81 67 04 25
Alain Fabre (à gauche), président de la M.J.C. de Morteau et Marc Karbiche, son trésorier, à la manœuvre pour préparer ce cinquante- naire.
E n mars 1965, une nou- velle équipe munici- pale s’installe aux com- mandes de la mairie de Morteau, emmenée par Chris- tian Genevard. Elle est consti- tuée de quadragénaires dyna- miques bine insérés dans le tis- su socio-économique local et qui ont bien l’intention d’apporter du sang neuf. Parallèlement, suivant la poli-
tique nationale initiée par André Malraux alors ministre de la Culture, des délégués régionaux de la fédération française des M.J.C. parcourent la France pour convaincre les élus de créer des M.J.C. Par chance, à l’époque, un espace est disponible à Mor- teau : l’ancienne maison du contrôle horloger et école d’hor- logerie située vers l’église. “C’est finalement le 5 mai 1967 qu’a
Claude Guignot. Henry Leiser, cousin du futur président Hen- ri Leiser, lancera une activité de photographie et de sérigra- phie, Roland Dodane initiera l’activité canoë-kayak, Jacques Colin une section d’escrime. Une section de théâtre et une autre
dé et la pertinence de ses actions. Aujourd’hui dirigée par Léa Bris- bard, la M.J.C. de Morteau pro- pose près d’une trentaine d’ac- tivités différentes à ses adhé- rents, encadrés par neuf sala- riés. La structure compte à ce jour 562 adhérents. Après quelques tourmentes financières ces dernières années, la M.J.C. de Morteau a renoué avec la bon- ne santé financière. “Nous avons même dégagé un excédent de 43 000 euros cette année” se réjouit son actuel président Alain Fabre. Et, toujours soucieuse d’apporter de la nouveauté, la M.J.C. propose des activités nou- velles en cette rentrée 2017 com- me la dentelle au fuseau ou enco- re le fitness et gym douce. Les inscriptions sont toujours ouvertes ! n J.-F.H.
lieu en mairie une réunion en vue de la constitution de la M.J.C. de Morteau et de l’élection des membres de son conseil d’ad- ministration. Loin de vouloir concurrencer les associations existantes, elle cherche à grou- per des individus d’origines et
de danse voient éga- lement le jour, parmi d’autres encore. Rapidement, la M.J.C. de Morteau prendra également en charge la diffusion des films de cinéma dans le tout
de préoccupations diverses en de nom- breuses activités” rap- pelle Denis Roy, ancien président de la struc- ture qui s’est chargé de réaliser son historique. Le premier président
La M.J.C. propose près d’une trentaine d’activités.
de la M.J.C. sera Hilaire Bosa qui restera longtemps un des piliers de la municipalité Gene- vard. Et les premières activités démar- rent. Ainsi Michel Vardanega montera une section de mus- culation-haltérophilie avec Jean-
nouveau théâtre. Les pionniers s’appellent André Bono, Bernard Labourey et Denis Roy. Ainsi, de créations en émulations, de périodes fastes en soubresauts, la M.J.C. de Morteau aura tra- versé ce demi-siècle en prouvant d’année en année son bien-fon-
Quatre des cinq anciens présidents qui se sont succédé à la tête de la M.J.C. : Hilaire Bosa, Alain Monnot, Denis Roy et Henri Leiser. La cinquième fut Véronique Lambert et le sixième et actuel président Alain Fabre.
Jusqu’au 15 décembre 2017
Le PERP : moins d’impôts aujourd’hui, plus de revenus à la retraite demain.
Martine SALVI Agent général AXA 3 rue de la Guron 25500 MORTEAU Martine I 13, rue Fontaine l’Épine 25500 MORTEAU 13, rue Fontaine l’Épine 25 0 M
Tél. 03 81 67 64 00 Fax 03 81 67 64 01 E-mail : agence.salvi@axa.fr N° Orias 14 002 762
8
V A L D E M O R T E A U
L’ancien maire des Fins devant le Tribunal correctionnel Justice L’ancien maire des Fins, Gérard Colard, et son fils Frantz, du cabinet d’études Fracotec, seront poursuivis devant le Tribunal Correc- tionnel de Besançon. On reproche au premier d’avoir favorisé son fils dans les mar- chés de maîtrise d’œuvre. L’audience est prévue le 8 novembre.
En bref…
l Radar Compte tenu des travaux de création d’un passage souter- rain sous la R.D. 437 à Narbief, la circulation est interdite sur cet axe et une partie du trafic est déviée entre Les Fins et Narbief via la R.D. 329 A. La réouver- ture à la circulation de cet axe est prévue pour le 30 septembre. De ce fait, la R.D. 329 A entre Les Fins et Narbief connaît une très forte augmentation de tra- fic. C’est dans ce cadre qu’un radar autonome a été déployé le 7 août dernier afin de sécu- riser la traversée de ce secteur urbanisé de l’agglomération du Bizot concerné par l’itinéraire de déviation. l Motocross Le motocross des Fins se dérou- le dimanche 24 septembre. Près de 300 pilotes sont attendus à ce rendez-vous organisé par l’amicale motocycliste des Fins. l Vide-greniers Dimanche 3 septembre à Froi- devaux, près de Belleherbe, l’as- sociation Terres vivantes orga- nise un vide-greniers de 7 heures à 17 heures (10 euros les 5 mètres linéaires). Une par- tie des bénéfices est reversée à des œuvres solidaires. Ren- seignements : 06 68 82 63 56.
Le montant des sommes liées aux
G érard Colard, l’an- cien maire des Fins, et son fils Frantz Colard seront pour- suivis devant le Tri- bunal correctionnel de Besan- çon. L’audience est prévue le 8 novembre. Ils comparaîtront en qualité de prévenus. La jus- tice suit donc son cours depuis l’ouverture en 2014 d’une enquê- te préliminaire pour vérifier la régularité des marchés publics passés par la commune sous la mandature de Gérard Colard. L’élu était alors soupçonné de
faveurs suppo- sées accordées par Gérard Colard, alors maire des Fins, au cabi- net Fracotec s’élèvent à 253 718,32 eu ros (photo archives Càd).
de déceler des anomalies et d’étayer les soupçons de délit de “favoritisme et de prise illégale d’intérêts” dit la justice, au détri-
ti d’un mandat électif public, d’avoir “procuré ou tenté de pro- curer un avantage injustifié” au cabinet Fracotec pour des mar- chés de maîtrise d’œuvre. À diverses reprises, le principe de libre concurrence propre aux marchés publics n’aurait donc pas été respecté dans les appels d’offres passés par la commune des Fins. La procédure engagée contre les deux prévenus évoque notam-
ment l’aménagement en 2011 du lotissement “Les Floralies” : “sans estimation préalable du coût du marché, en utilisant sans justification la procédure d’ur- gence (ce qui favorisait Fracotec déjà intervenu sur le lotissement) en participant à toutes les phases de la procédure et alors que Fra- cotec n’est pas la moins-disan- te” évoque le parquet. La tournure judiciaire que prend actuellement cette affaire n’est
pas véritablement une surpri- se. Dès 2011, l’opposition muni- cipale aux Fins a soupçonné Gérard Colard de favoriser le cabinet Fracotec. Les services de l’État avaient d’ailleurs été alertés. Interrogé à plusieurs reprises, Gérard Colard a tou- jours contesté. Dans notre édi- tion de mars 2016, il attendait même que la justice passe “pour laver (son) honneur.” n T.C.
favoriser le cabinet d’études Fracotec diri- gé par son fils, Frantz Colard, dans les mar- chés de maîtrise
ment de la commune des Fins. La justice reproche donc à Frantz Colard d’avoir “sciemment rece- lé des honoraires d’un
“Un avantage injustifié.”
d’œuvre. L’ancien maire en fut lui-même le salarié jusqu’en sep- tembre 2008. Les investigations ont permis
montant de 253 718,32 euros hors taxes” entre 2006 et 2013. Sur la même période, il est repro- ché à Gérard Colard, alors inves-
MENSUALITÉS DE 102.53 €. TAUX ANNUEL EFFECTIF GLOBAL (TAEG) FIXE DE 0.99 %, SOIT UN MONTANT TOTAL DÛ DE 6 151.80 €. UN CRÉDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ÊTRE REMBOURSÉ. VÉRIFIEZ VOS CAPACITÉS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER.
À PARTIR DE (1) 18-30 ans? ÉTUDES • VOITURE • APPART
08/2017 -CréditPhoto - ISTOCK
Exemple : Pour un prêt Auto de 6 000 € remboursable en 60 mensualités de 102.53 € , d’une durée totale de 60 mois, avec une première échéance à 30 jours. Taux annuel débiteur fixe de 0,986 %, soit un TAEG fixe de 0.99%. Montant total dû de 6 151.80 €, dont intérêts de 151.80 € , gratuité des frais de dossier et hors assurance facultative. Le coût de l’assurance facultative emprunteur « garantie décès et perte totale et irré- versible d’autonomie » (2) , si vous la souscrivez, est de 1.80 €/mois pour un assuré de 18 à 30 ans couvert à 100 % et s’ajoute à l’échéance de remboursement du crédit. Le coût standard peut varier en fonction de votre situation personnelle. Le montant total dû par l’emprunteur au titre de l’assurance, sur la durée totale du prêt sera de 108 €, pour un Taux Annuel Effectif de l’Assurance (TAEA) de 0,703 %. (1) Offre valable du 1 er juin au 31 octobre 2017 pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans, sur les nouvelles souscriptions Prêts Étudiants, Prêts Auto Jeune, Prêts d’Aide à l’installation Good Loc’, sous réserve d’étude et d’acceptation définitive de votre dossier par votre Caisse régionale, prêteur. Limites, conditions et modalités détaillées de l’offre disponibles dans les agences du Crédit Agricole Franche-Comté. TAEG de 0,99 % pour les clients sociétaires et 1,40 % pour les clients non sociétaires. Vous disposez d’un délai légal de rétractation. (2) Le contrat d’Assurance en couverture de prêt est assuré par CNP Assurances et PREDICA SA -compagnie d’assurance de personnes, filiale de Crédit Agricole Assurances – Entreprise régie par le Code des assurances. SA au capital entièrement libéré de 997 087 050 €. Siège social : 50/56 rue de la Procession 75015 Paris – SIREN 334 028 123 RCS Paris. Les événements garantis et les conditions figurent au contrat. Il peut arriver que votre état de santé ne vous permette pas de bénéficier des conditions d’assurance standardisées. Le dispositif prévu par la Convention AERAS organise des solutions adaptées à votre cas. Le contrat d’assurance en couverture de prêt est distribué par votre Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté. Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté - Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 - Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit - 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000.
* € 6400 ARTIR DE À P
A
ER NNIV
E SAIR
énager inclus Électrom
30 SEPTEMBRE AU’ JUSQU
MILLÉSIM
E 2017
, é S Schmidt modèle ARCO Catégorie Aménagement de l *
QRLWDUXJ͆QRFDOVQDG&77 ’implantation promo Schmidt , selon le plan d lectroménager inclus perations – Viséo CI – mai à juillet 201 ’habitat - Étude Inference O W U
, pose et accessoires , hors livraison ’infos sur escda 6 – Plus d
. Gamme de cuisine présentée sur ce visuel : Arcos Caneo d ’au 30 septembre 201 rix valable jusqu P ** . .fr I
’un prix de vente conseillé de 6868 € rix de vente conseillé sur une sélection de cuisines 7. P
RKGLPKF6HO¨GRPQRLWDWQDOSPLȓGQDOSXG
VVHFFDWHHVRSQRVLDUYLO HJDQ©PRUWFHO©VU
RKUXVVHUIRVHGVQRLWLGQRFWHVOLDW©'VHULR
HYHGVWQLRSVHOVQDGWH WGLPKFVQJLVHGHP
HOEDODYVWQDSLFLWUDSHWQ
’au 30/09/2017 hors livraison jusqu
rises de vues illustratives et non contractuelles . P , pose et accessoires
DT . - SCHMI
UPE SA GRO
LMAR B 326 784 709 - Crédit Photo : Atelier Marc BARRAL BARON CO S - RCS
, Visiolab et P
. review
UN Schmidt fête son a des prix cadeau
G PO UN RAND CRU RU GRAND C nniversaire S h dt fêt , et le Millésime 2 c mi e son anni l j li i i d i d os p us o es cu s nes sur n , e es pr x ca occasion sur Une -mesure de l’occasion, votre magasin s ve eau sur no U ’ ne o s plus jolies cuisines est fait tout beau. Vite rsaire, e e es agasin s , votre m sion -mesure e ccasion sur P l occa ’ our
UR DE BELLES AFF 017 s’ t l Millésim a o ce exceptionnel : des éq nn n 2017 s e hi t toujours la touche c c q t toujours la touche chic q u POUR ui fait la différence Schm ’ A e IRES pem nts off rts idt . , e ui
, e d faire un joli cadeau à votre intérieur ’ t fait tout beau , o v us êtes attendu ! DE BELLES AFF AIRES uipem l d e o e nts ff rts, annonce exceptionne : es éq fait la différence Schm i idt. . .
faire un joli cadeau à votre intérieur
Pour
V t , vous êtes attendu ! . i e
Déjà 16 ans
Depuis 1989
` ; H] KL 3H[[YL KL HZZPNU 25210 LE RUSSEY
9V\[L KL +PQVU
^ ARLIER-HOUT PONT
AUD
TVJ[LSH]LYW^^
Z
YM]LKPY[ZPK'`LZZ\YLS[KPTOJ Y *LU[YL JVUZLPS JL [PÄt PZV Z`Z[uTL X\HSP[t :JOTPK[
V A L D E M O R T E A U
10
Tour du Doubs cycliste : un après-goût du Tour de France Morteau
Morteau
La section sport adapté de l’A.D.A.P.E.I. de Morteau, présidée par Claude Ricard, forme des champions dans de nombreuses disciplines. Le Mortuacien Emma- nuel Hofer, champion de pétanque, intègre l’équipe de France. La triplette mortuacienne vice-championne de France
O ffrir une magnifique image du Doubs. Voilà ce que réserve le Tour du Doubs, épreuve internationale de cyclisme réser- vée aux coureurs profession- nels dimanche 10 septembre. 120 coureurs dont les célèbres Thibaut Pinot, Arthur Vichot (pour l’équipe F.D.J.) mais aus- si le talentueux Pierre Latour (A.G.2.R.) ou Guillaume Mar- tin (Wanty groupe Gobert) seront alignés dans cette épreu- ve comptant pour la manche de coupe de France. 182 km sont au programme avec un pas- sage à Maîche, la montée vers Belleherbe, puis direction Pier- refontaine-les-Varans, Avou- drey, le Crêt Monniot, la vallée de la Loue, le contour du lac Saint-Point, la montée du Lar- mont, puis l’arrivée à Pontar- lier. Jean-Louis Perrin, l’organisa- teur, rappelle son attachement L’épreuve relie Morteau à Pontarlier dimanche 10 sep- tembre. Thibaut Pinot, Arthur Vichot (F.D.J.) ou encore Pierre Latour (A.G.2.R.) seront dans le peloton. Aux manettes : Jean-Louis Per- rin et le V.C.M.M.
F ort de plus de 60 000 membres sur le plan national, le sport adap- té est réservé aux per- sonnes souffrant d’un handi- cap psychique ou d’une défi- cience intellectuelle (contrai- rement au handisport qui concerne les handicaps phy- siques). Morteau est une terre de champions pour le sport adapté. Escalade, natation, ten- nis, badminton, tir à l’arc, judo… La section sport adapté de l’A.D.A.P.E.I. de Morteau abor- de de nombreuses disciplines.
Mais c’est sans doute la pétanque qui donne les plus beaux résultats en ce moment. Avec notamment un champion local, Emmanuel Hofer. La tri- plette composée du Mortuacien, associé à David Lafond et David Prévot, a terminé deuxième au dernier championnat de Fran- ce de pétanque, après avoir été sacrée championne de Franche- Comté. “On a fait 5 fois les championnats de France et réa- lisé trois podiums, dont cette récente seconde place le 10 juin dernier qui nous rend très fiers
de nos sportifs” se réjouit Clau- de Ricard, le président de la section sportive. Repéré lors des sélections natio- nales, Emmanuel Hofer vient d’être sélectionné dans l’équi- pe de France de pétanque “avec laquelle il ira notamment jouer au Maroc en novembre.” Au- delà de son aspect convivial et populaire, la pétanque est aus- si un sport de haut niveau. La triplette championne fait briller les couleurs du Haut-Doubs au- delà des frontières. n J.-F.H.
Le départ du Tour du Doubs s’élance de Morteau dimanche 10 septembre avec Jean-Louis Perrin aux manettes.
à la mise en valeur et à l’ima- ge du Doubs et à nos produits locaux tels que la saucisse, la cancoillotte, le Pontarlier Anis via cette épreuve retransmise en différé sur la chaîne Euro- sport. “C’est un parcours qui plaît aux gens et aux coureurs puisqu’ils partent d’un point A pour rejoindre un point B. Ce n’est pas un tourniquet” témoigne ce passionné de cyclis- me, bien aidé par le vélo club de Morteau-Montbenoît dans
la préparation de cet événe- ment professionnel, le seul de notre région en cyclisme. 140 000 euros sont nécessaires à l’organisation de l’épreuve, soutenue par les collectivités C’est aussi l’un des rares moments où les spectateurs peuvent côtoyer (gratuitement) de près des athlètes qui ont par- ticipé au Tour de France quelques semaines plus tôt. n E.Ch.
La triplette composée de David Lafond, David Prévot et du Mortua- cien Emma- nuel Hofer (de gauche à droite).
Tour du Doubs Dimanche 10 septembre au départ de la place de l’Hôtel de ville à Morteau (11 h 45). Départ réel aux Fins. Arrivée rue Saint-Pierre à Pontarlier.
Krys.com *Du 24 août au 31 octobre 2017, béné ciez de 2 paires à la vue pour 99€** : un équipement optique complet (monture optique de la marque Alternance + 2 verres unifocaux avec traitement anti-lumière bleue 1.5 blancs, correction -6/+6, cylindre 2, sphère + cylindre ≤6) et un équipement solaire complet (monture solaire de la marque Alternance + 2 verres unifocaux teintés unis Catégorie 3 - correction -5/+5, cylindre 2, sphère + cylindre ≤5). Offre valable dans les magasins Krys pour le même porteur et pour la même correction sur les 2 paires achetées concomitamment. Options sur verres possibles avec supplément de prix. Hors site krys.com. Non cumulable avec tout autre forfait, promotion ou avantage en cours. Les lunettes correctrices sont des dispositifs médicaux qui constituent des produits de santé réglementés portant à ce titre le marquage CE. Consultez un professionnel de santé spécialisé. **Prix de vente TTC conseillé. 24/08/2017. Crédit photo : Laurent Humbert. KRYS GROUP SERVICES RCS Versailles 421 390 188.
V A L D E M O R T E A U
12
celine Devaux, Marine Strap- pazzon, Julie Rollee, Éléonore Saraiva, Marie Gielen, Alessia Bugeia, composent l’effectif de l’équipe inscrite en division natio- La vie en rose des cyclistes mortuaciennes Morteau L’équipe féminine du V.C.M.M. n’en finit plus de faire des étincelles à haut niveau avec ces jeunes recrues du cru. Cet été, Évita Muzic est devenue championne de France junior, Jade Wiel médaillée d’argent. L’équipe est aussi leader du classement de Division nationale.
ns w’OIR
à Vie
7102
LES MA
OUBS D-UT HA DU UX TERIA
!
teur sportif des mortuaciennes. Son équipe, à la fin de l’été, était leader de la Coupe de France. Il reste encore une manche avant la fin de saison. C’est un par- cours parfait pour une formation jeune dont le mérite est d’être origi- naire de la région. Nom- breuses des cyclistes sont en effet inscrites au pôle espoirs de cyclisme à Besançon. Fin juillet lors des champion- nats de France de l’avenir qui se sont déroulés à Saint-Amand- Montrond, les juniors ont réa- lisé un carton plein après une course d’équipe maîtrisée. Évi- ta Muzic a remporté le titre de championne de France devant sa coéquipière Jade Wiel, parée d’argent et du bronze lors de l’épreuve chronométrée qui s’est disputée trois jours plus tard. L’objectif de ces athlètes est d’in- tégrer plus tard une équipe pro- fessionnelle comme a pu le fai- re Juliette Labous. À noter que le club du président Jean-Fran- çois Ducrot organise dimanche 30 septembre le cyclo-cross d’Ar- çon en nocturne. n
du 15 au 18 ft. -haut-doubs.bigma eriaux tma ARLIER UTE FOIRE À LA HA e embr sept DE PONT r
ns:
tio
eusesanima
nale. Elles font les beaux jours du club et suivent les traces de Juliette Labous (20 ans), cycliste passée
c o ntsetdenombr ,timbersports,esp sa a xp
ants... !
0e
eenf
Plusde20
erts
onc
c
amme sur et sur
ogr
UNEPRODUCTION
om
c.e
out lepr
T
oir
e-f
Dans les pas de Juliette Labous.
.haut
www
E n cyclisme, les virages ne sont pas toujours faciles à négocier. Le vélo club de Morteau- Montbenoît a parfaitement réus- si le sien en misant sur une équi- pe féminine de haut niveau plu- tôt que sur les garçons. On se
souvient de la filière néo-zélan- daise qui a notamment révélé un certain George Bennett. Ce dernier a participé au Tour de France 2017 sous les couleurs de l’équipe Lotto-Jumbo. Aujourd’hui, Évita Muzic, Jade Wiel, Émeline Eustache, Mar-
La “Morteau cyclo rando” samedi 9 septembre L a deuxième édition de “La Morteau cyclo rando” se dérou- le samedi 9 septembre place de l’Hôtel de Ville à Morteau dès 12 heures avec repas le midi et le soir. Cet événe- ment est un rendez-vous sportif et gourmand. Que vous soyez un fondu de vélo ou mordu de rando, trois parcours sur route (13, 75, et 117 km), trois à V.T.T. (21, 38 et 53 km) ainsi que deux par- cours de randonnée autour de Morteau (6,5 ou 12 km). Tout au long de la journée, vente de saucisses, dégustations et concours, animations, démonstrations, jeu-concours sont au programme. Le soir un concert “Les années Goldman” se tient à 21 h 30. L’évé- nement est organisé par l’association de défense et promotion des charcuteries et salaisons I.G.P. de Franche-Comté et le vélo club de Morteau-Montbenoît. n
par Morteau devenue profes- sionnelle depuis cette saison au sein de l’équipe Sunweb Ladies. “Il existe une véritable dyna- mique au sein de notre équipe” explique Flavien Soenen, le direc-
Les Fins
Le carrelage se décolle par endroits, nécessitant une réfection complète des deux bassins. La période de fermeture est mise à profit pour rénover la bal- néothérapie. Une partie du personnel en chômage technique. Le centre nautique du Val de Morteau fermé 4 mois
L’équipe féminine du V.C.M.M. au firmament.
À partir du dimanche 3 septembre au soir, les portes de la pis- cine du Val de Mor- teau seront fermées jusqu’au mardi 2 janvier 2018. C’est la première fois depuis son ouver- ture - en février 2002 - que le site propriété de la communauté de communes du Val de Mor- teau (C.C.V.M.) opère une si
ture béton après enlèvement des carrelages défectueux, d’où un arrêt de quatre mois environ.” La consultation d’entreprises a été lancée. Pour Vert Marine, délégataire de service public jusqu’en juin 2018, le manque à gagner est significatif. Il sera pris en charge par la communauté de communes et les assurances.
“Avec la rénovation de l’espace détente (sauna, hammam, espa- ce de relaxation), on prévoit de belles surprises qui nous per- mettront d’attirer davantage de public” annonce Jean-Marc Estève, directeur du centre nau- tique. Pendant la fermeture, une par- tie du personnel sera placée en chômage technique. Les agents d’entretien et d’accueil conti- nueront à exercer une partie de leurs missions. Les maîtres- nageurs suivront des forma- tions. Avec 130 000 entrées par an, dont 78 000 individuelles (4,50 euros l’entrée), chiffres stables, la fermeture temporaire du Centre nautique de Morteau est une douche froide pour les habitués. n
longue période de fer- meture d’ordre tech- nique. Les nageurs occa- sionnels, les associa- tions à l’instar de l’A.D.A.P.E.I. du Doubs, l’I.M.E. de Morteau, les
Au vu de ce délai, la col- lectivité a décidé de réa- liser parallèlement des travaux de modernisa- tion de l’espace de bal- néothérapie, ainsi qu’une reprise de l’iso-
Une enveloppe d’environ 600 000 euros.
écoles du Val de Morteau, les activités bébés-nageurs, l’aqua- gym, les écoles de natation, devront se déplacer vers d’autres sites comme ceux de Maîche, Valdahon, Pontarlier, ou laisser leur maillot de bain au sec. L’Éducation nationale a pré- vu un report des créneaux d’ap- prentissage de la natation pour l’année 2018. La raison de cette fermeture est purement technique : “La pis- cine connaît des difficultés avec le carrelage de ses bassins, qui se décolle par endroits, indique la C.C.V.M. Sur les deux années précédentes, nous avons pu réa- liser des réfections ponctuelles pendant les fermetures tech- niques de l’établissement, mais depuis le printemps l’ampleur du phénomène sur le bassin sportif nous a amenés à envi- sager une réfection complète de ces carrelages sur les deux bas- sins. Cela suppose un temps de séchage important de la struc-
lation des locaux des vestiaires, pour un meilleur confort de l’usager. L’ensemble de ces tra- vaux représentent une enve- loppe d’environ 600 000 euros.
Le centre nautique du Val de Morteau ferme le 3 septembre au soir. Réouverture le 2 janvier.
Made with FlippingBook - Online catalogs