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30 juin 2004 N° 90

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’entreprise Simonin se tourne vers l’Afrique du Nord

L’actualité bouge, les dossiers

Animations Une nouvelle fois, le Haut-Doubs s’apprête à vivre au rythme des fêtes de villages, des kermesses, des défilés colorés et des fêtes champêtres. Des dizaines demani- festations originales ou puisant leurs racines dans la plus pure tra- dition du terroir, sont program- mées au fil de ces deux mois esti- vaux. Toutes ont un dénomina- teur commun : les associations et leur cortège de bénévoles. Il faut bien reconnaître en effet que s’il fallait compter sur les muni- cipalités ou les collectivités publiques pour animer le Haut- Doubs, il n’y aurait guère d’am- biance dans nos contrées. Le Conseil régional de Franche-Com- té mène tout de même une poli- tique d’animation assez origina- le, notamment avec sa program- mation intitulée “Égarez-vous”. Les offices du tourisme y mettent aussi du leur, les “mardis d’ac- cueil” restant une attraction appré- ciée des touristes amateurs de terroir. Pour le reste, l’immense majorité des attractions pro- grammées cet été ne sont que le fruit du travail de l’ombre des cen- taines de bénévoles qui s’activent pour apporter vie et gaîté à leur ville ou village, l’espace d’une fête populaire. Comment un Fran- ch’Country Festival serait-il né à Trévillers, comment une Fête de la saucisse perdurerait-elle àMor- teau sans l’engagement perma- nent de bénévoles qui ne comp- tent pas leurs heures et déploient tant d’énergie ? Comme tous les ans à pareille époque, le journal C’est à dire consacre son numé- ro de l’été aux innombrablesmani- festations qui ponctuent la saison des vacances dans leHaut-Doubs. Entre le Plateau de Maîche et le Saugeais, entre le Pays de Pier- refontaine et le Val de Morteau, cette édition spéciale de 36 pages vous invite, touristes ou fidèles lecteurs, à découvrir un panel par- ticulièrement riche des initiatives menées de toutes parts dans le but d’égayer cet été 2004. À tra- vers ce numéro, la rédaction de C’est à dire rend un hommage appuyé à toutes les associations du Haut-Doubs et à ses béné- voles qui se démènent activement pour le simple plaisir d’offrir des moments de détente et de convi- vialité à tous les gens de passa- ge et aux habitants de cette contrée qui montre à cette pério- de de l’année, un de ses plus beaux visages. ! J ean-François Hauser

évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. D ans notre dernier numéro, nous évo- quions la mobilisation de la muni- cipalité, des parents d’élèves et des enseignants de l’école des Combes-Remo- not, afin d’obtenir l’ouverture d’une cin- quième classe à la rentrée prochaine. En février dernier, un seuil de 104 élèves avait été demandé par l’inspecteur d’acadé- mie. Seuil aujourd’hui atteint, mais fina- lement insuffisant. Fin juin, l’inspecteur d’académie a visi- té l’école des Combes-Remonot. De nom- breux parents, inquiets quant à la situa- tion à venir, étaient présents pour entendre le nouveau verdict : l’ouverture d’une clas- se supplémentaire pourra se faire si le seuil de 109 élèves est atteint. “Avec ce seuil repoussé, les parents sont inquiets et les instituteurs se demandent comment gérer les effectifs, constate Marie Vieille- Blanchard, enseignante. Il y a vraiment une inquiétude de part et d’autre. Il va falloir répartir le C.E. 1, qui est le plus gros effectif, alors que cette classe aurait pu être regroupée en une seule s’il y avait eu ouverture de la cinquième classe que

E n juin, l’entreprise Simonin de Mont- lebon, spécialisée dans la fabrica- tion de structure bois en lamellé et collé, était présente à la foire d’Alger pen- dant 10 jours. La France était le pays le mieux représenté lors de ce rendez-vous qui réunit entre autres, des professionnels du meuble, de la construction, et de l’élec- troménager. Pour l’industriel du Haut-Doubs, le choix de cette participation est straté- gique. “Nous avons participé à cette foire dans le but de se faire connaître et poser des jalons en vue de marchés futurs. L’Al- gérie est un pays qui est en train de se déve- lopper, bientôt il aura besoin de construc- tion” indique Dominique Simonin, l’un des quatre responsables de l’entreprise. Au- delà de l’Algérie, ce sont deux autres pays d’Afrique du Nord qui intéressent le fabri- cant : le Maroc et la Tunisie. En cherchant à commercialiser ses pro-

duits dans cette partie du monde, il continue à satisfaire son objectif d’aug- menter son volume d’activité à l’ex- port. Aujourd’hui, l’export représente 40 % de son chiffre d’affaires. “Je sou- haiterais que l’on atteigne les 50 % voire plus” ajoute l’entrepreneur. Petit à petit, la société Simonin s’étend dans différentes régions du monde entre l’Europe, les Antilles et dans une moindre mesure l’Asie, au Japon en particulier. Pour autant, la direction ne parle pas de délocalisation. Elle veut continuer à fabriquer ses produits en France en jouant la carte de la qualité et de la technicité des produits à forte valeur ajoutée. Cet argument de vente lui permet de garder toujours une longueur sur ses concurrents. !

Consommation : la construction au cœur des litiges

École des Combes : le seuil encore réévalué

L’ association Franche-Com- té Consommateurs, qui tenait son assemblée géné- rale le 14 juin dernier, constate qu’il est de plus en plus compliqué de passer par la conciliation pour régler les litiges. Dans son dernier rapport d’activités, l’association de défense des consommateurs avance des chiffres qui indiquent que le nombre de contentieux aug- mente considérablement : dérives du système bancaire, abus des opérateurs de téléphonie mobile, services après-vente défaillants… Mais c’est surtout dans le domai- ne de l’habitat que les litiges sont les plus fréquents sur les trois der- nières années. Ce secteur repré- sente en effet 20 % des litiges en 2001 contre 28 % en 2003. Dominique Coulon, directeur des services juridiques de l’associa- tion régionale explique qu’on “pour- rait ajouter les problèmes de loca- tion et de copropriété pour conclu- re que le logement en général repré- sente la principale préoccupation

des consommateurs. Les dossiers relatifs à l’habitat sont souvent les plus lourds à gérer. Leur traitement s’étale dans le temps.” Le sujet recouvre aussi bien les problèmes liés à la construction que, par exten- sion, les difficultés de financement des projets immobiliers qui confron- tent parfois l’acquéreur à une situa- tion de surendettement. C’est à ce niveau-là qu’interviennent les ser- vices juridiques de Franche-Com- té Consommateurs, dont le siège est à Besançon. Leur rôle est de résoudre à l’amiable les litiges avant que l’affaire ne soit traduite en jus- tice. En 2003, sur 800 dossiers trai- tés au total, 57 % ont été classés positivement, c’est-à-dire résolus suite à une conciliation, 11 % néga- tivement et 17 % envisagés devant la justice. “D’une manière généra- le, la tendance est à la complexi- fication des litiges. Les consom- mateurs veulent obtenir réparation sans concession, de plus en plus” constate l’association. !

nous demandons. Nous serons obligés de couper le C.E. 1” déplore-t-elle. Une moitié sera groupée avec le C.E. 2 et l’autre avec la grande section et le C.P. Deux classes seront très chargées, avec 27 élèves. 25 élèves seront dans la clas- se grande section-C.P. -C.E. 1, un effec- tif jugé trop important pour une classe comprenant le C.P. “L’inspecteur a expli- qué aux parents que les classes chargées n’entraînent pas moins de réussite que dans les classes allégées. Avec la pratique, je sais que ce n’est pas vrai. C’est pro- fondément regrettable pour les enfants en difficultés car ce sont eux qui ont le plus à souffrir de ces classes chargées. L’éco- le ne se donne pas les moyens de bien fonctionner.” Pascal Ménigot, inspecteur à Morteau, viendra compter l’effectif réel à la rentrée. Toute l’école compte sur l’ar- rivée de nouveaux enfants durant l’été. “Si l’effectif passe à 107 élèves, nous pour- rons bouger ! rappelle Marie Vieille-Blan- chard. À 2 élèves près, il sera possible de faire quelque chose, pas à moins.” !

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est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juillet 2004 Crédits photos : C’est à dire, associations et organisateurs des manifestations.

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V A L D E M O R T E A U

Étonnante montée d’eau rue du collège Les travaux de construction de la résidence “Le Balan- cier” sont ralentis par l’apparition d’une nappe d’eau en lieu et place des fondations du bâtiment. Morteau

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C’ est une véritable mare qui s’est installée dans les fondations de la futu- re résidence “Le Balancier” située entre la rue du Collège et le gym- nase de la Saint-Michel. Les tra- vaux de construction sont stop- pés depuis cette étonnante mon- tée d’eau expliquée, selon la socié-

résoudre ce problème. Le phénomène a soulevé un cer- tain nombre d’interrogations dans le Val de Morteau, soup- çonnant la présence d’une sour- ce. Il s’agirait d’une résurgen- ce du Trou au Loup. Une hypo- thèse que le promoteur écarte en grande partie en s’appuyant

Plus de 300 emplois à la clé au Crêt-du-Locle Un des géants mondiaux de l’appareillage médi- cal est sur le point de concrétiser son projet d’im- plantation à La Chaux-de-Fonds. Une bonne nou- velle pour l’emploi frontalier. Économie

té P.B. Promotion char- gée du projet, par les “eaux de ruissellement.” Elles proviendraient des maisons situées juste au-dessus du chantier.

sur les études de sol. “Le terrain est bon. Certes ces études ne sont pas une vérité en elles- mêmes, mais elles sont obligatoires.”

“Ce qu’il faut, c’est canaliser cette eau.”

Le promoteur se veut rassurant en stipulant “qu’il n’y a rien de catastrophique. Ce qu’il faut, c’est canaliser cette eau. Dans tous les cas, nous allons drainer le ter- rain. Nous serons très vigilants sur ce point.” En parallèle, cette société char- gée du projet a contacté les pro- priétaires des maisons d’où pro- viendrait cette eau, pour qu’ils entreprennent les travaux néces- saires d’assainissement afin de

La municipalité de Morteau se penche actuellement sur ce dos- sier. Les services municipaux confirment qu’ils viennent “de missionner un hydrogéologue pour tenter d’apporter des réponses à l’existence de cette nap- pe d’eau et estimer les risques.” D’ores et déjà, la société P.B. Pro- motion prévoit d’utiliser des drains en conséquence pour assai- nir le terrain. ! T.C.

L es informations sont distillées très timide- ment du côté de l’ad- ministration chaux-de- fonnière. Des consignes de dis- crétion ont été données jusqu’à

dans la région bordelaise employant 280 salariés. Selon nos confrères suisses du quotidien L’Impartial, “les ser- vices de la promotion écono- mique du canton ont réussi à

ce que le dossier soit totalement bouclé. Tout juste apprend-on de ser- vices économiques de la ville de La Chaux- de-Fonds que “ça

Jusqu’à fin juin, près d’un mètre d’eau emplissait les fondations du futur immeuble.

souffler le projet à l’Ir- lande, où le groupe Stryker emploie déjà plus d’un millier de personnes. Et à la France où il possède

“Ça devrait se concrétiser à l’automne.”

L ’idée était de collecter de vieux jour- naux, prospectus, magazines et papiers en tout genre afin de les revendre à l’usine Armstrong de Pontar- lier. Durant les 18 mois précédant le voya- ge, les parents d’élèves se sont donc relayés pour récolter et trier les papiers. “Nous avons formé des équipes de 5 à 6 personnes, Du tri pour financer une classe de mer À Montlebon, 28 familles se sont mobilisées pour financer un voya- ge scolaire. Grâce au tri de papier, la classe de mer a pu être payée en très grande partie. Montlebon

devrait se concrétiser à l’au- tomne.” Un des leaders mon- diaux de l’appareillage médical a prévu de construire un site de production dans les mon- tagnes neuchâteloises, très cer- tainement sur le site du Crêt- du-Locle, où il créerait, selon plusieurs sources concordantes, “plusieurs centaines d’emplois” , certainement plus de 300. Le groupe américain Stryker, notamment sa division “Spine” (prothèses et implants), possè- de déjà un site de production

déjà une unité de production.” À Bordeaux, d’ailleurs, quelques tensions sociales ont agité la firme il y a quelques semaines. “La tradition helvétique de paix sociale a, peut-être, pesé dans la balance au moment du choix d’implantation du nouveau site de production.” Cette annonce, bonne nouvelle pour l’économie frontalière, devrait être annoncée officiel- lement d’ici l’automne par la direction générale du groupe Stryker. ! J.-F.H.

avec toutes les semaines une équipe dési- gnée pour effectuer le tri, explique un parent d’élèves. Cela a permis de tourner et de n’être de “corvée de tri” qu’une fois toutes les 5 ou 6 semaines. Nous avons pu utiliser de grands paniers contenant jusqu’à une tonne de papier, stockés ensuite dans des hangars. Nous avons eu la chance d’avoir dans le groupe des parents d’élèves agri- culteurs, disposant du matériel nécessaire pour emmener le papier. Une fois par mois, la commune nous laissait un camion pour transporter le tout à Pontarlier.” La tonne de papier était vendue 75 euros. Les parents ont récolté 120 à 130 tonnes de papier en 18 mois, ce qui leur a permis de financer quasiment l’intégralité de la clas- se de Mer. 28 enfants sont ainsi partis à Quiberon du 21 au 30 mai dernier, grâce à l’investissement de leurs parents. “Tous les parents sans exception ont participé, pré- cise une maman. Il y a vraiment eu une super entente au niveau du projet. Les gens ont également joué le jeu en nous mettant de côté leurs papiers. Certaines entreprises de Villers-le-Lac et de Morteau nous ont don- né leurs archives.” Une belle initiative des parents d’élèves, soutenue par tout un sec- teur. Les parents des enfants qui seront en C.M. 2 l’an prochain continuent l’opération afin de financer une classe-découverte. Vous pouvez encore déposer vos papiers dans le chalet situé à côté de la salle des fêtes de Montlebon. !

Grâce au tri, 28 enfants ont pu partir en classe de mer à Quiberon.

Qu’est devenu Joël Pelier ? C’était il y a 15 ans. Le coureur franc-comtois qui avait gagné une étape du Tour 1989 a tourné une page sur le vélo. Il s’est reconverti dans l’aménagement paysager. Anniversaire

cins n’ont pas voulu me laisser repartir.” Une galère. Mais dans la carrière de ce sportif, le Tour a surtout laissé des moments de bonheur. C’est en 1990 que Joël Pelier met un terme à sa carrière. “C’est très difficile de s’entendre dire un jour qu’on n’a plus besoin de vous. Alors, afin d’éviter cela, j’ai préféré prendre les devants.” Cet

Joël Pelier s’est illustré dans le peloton professionnel. Le cou- reur se fait remarquer même en 1986, l’année où il quitte le Tour après avoir occupé la seconde place au classement général pen- dant une semaine. “J’ai aban-

B eaucoup d’entre vous se souviennent encore de ce Tour de France 1989 et de l’aventure de Joël Pelier. Le cou- reur franc-comtois remporte la 6 ème étape en s’imposant au Futu- roscope après une échappée de plus de 180 km. Un exploit de ce genre dans la Grande Boucle ne s’oublie pas. “Pratiquement 15 ans après, on m’en parle enco- re. Ça a marqué les esprits et ça

fait toujours plaisir de voir que les gens se souviennent de vous” indique Joël Pelier. Ce cycliste, qui a été plusieurs années licencié au V.C.C.M.M. (vélo club des cantons de Mor- teau Montbenoît) a participé à 4 Tours de France (1985, 1986, 1988, 1989). Qu’il ait couru dans l’équipe de Jean De Gribaldy, comme chez Système U aux côtés de Laurent Fignon, à chaque fois

ancien cycliste a tour- né une page sur le vélo en assurant sa recon- version. Après avoir assuré différentes fonc- tions, Joël Pelier est

donné à la suite d’une hypoglycémie, au som- met du col du Granon près de Briançon. J’ai été largué dès le début, j’ai manqué tous les

“J’ai préféré prendre les devants.”

désormais artisan paysagiste à son compte dans l’Isère. Une profession qui ne lui laisse plus le temps de pédaler. ! T.C.

ravitaillements. Après avoir pas- sé la ligne d’arrivée, je me suis évanoui et j’ai été évacué par héli- coptère. Le lendemain, les méde-

Le groupe américain Stryker est spécialisé dans les appareils médicaux (civières…). Le site suisse fabriquerait des prothèses et des implants.

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Les “Horlogers du Réaumont” perpétuent la passion du métier Économie Une nouvelle entreprise d’horlogerie débute ses activités au Bélieu. Sous l’appellation les “Horlogers du Réaumont” se cachent deux passionnés : Olivier Chasseur et Mickaël Rognon.

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En bref

plications chez Audemars- Piguet.” Quant à Mickaël Rognon, voilà 16 ans qu’il offi- cie auprès d’Yves Cupillard. La parfaite connaissance du métier, alliée à l’opportunité de “reprendre” l’activité répara- tion que M. Cupillard a souhaité délaisser, ainsi que la réelle

tout, c’est de faire ce dont on a envie, de travailler pour soi et d’avoir une vraie qualité de vie” ajoutent Olivier et Mickaël qui se connaissent depuis 17 ans. Le Pays Horloger, cette entité administrative aux compétences encore assez floues aux yeux du public, trouve là une des plus

" Technologie La maison de Laurence Marti- nez à Pierrefontaine-les-Varans est équipée d’une toute nou- velle technologie de production d’électricité expérimentée par E.D.F. : la pile à combustible. Une visite de son installation a eu lieu le 30 juin pour décou- vrir cette nouvelle technologie de production d’électricité et de chaleur. Pour plus de rensei- gnements : 03 81 47 73 55. " Éoliennes L’association de protection des sommets du Haut-Doubs est née. Créée à La Chaux-de-Gil- ley, son but est de lutter contre le projet d’implantation d’un parc éolien sur le site du Crêt Moniot. Rens. 03 81 43 33 46.

envie “de se mettre à son compte” , toutes les conditions étaient réunies pour se lancer dans le grand bain de la création d’entrepri-

belles illustrations du savoir-faire hérité de la grande époque hélas révolue de l’hor- logerie dans le Haut- Doubs. Perpétuant

“Travailler pour soi et

avoir une vraie qualité de vie.”

Olivier Chasseur et Mickaël Rognon ont créé officiellement leur entreprise le 1 er juillet.

L’ atelier se situe à l’entrée du Bélieu, en haut du village. Entouré de ver- dure, lumineux, l’endroit est chaleureux. L’habillage en bois des murs renforce l’authentici- té des lieux. À l’intérieur sont agencés plusieurs établis et leurs indispensables outils de préci- sion, et des machines bien soi- gneusement disposées. Seul le carillon d’une horloge vient trou- bler le silence de l’endroit. C’est dans ce cadre idyllique que s’épanouissent désormais Oli-

qui ne se concentre plus que sur la vente d’horlogerie neuve et le musée d’automates. “C’est Yves Cupillard qui nous a mis le pied à l’étrier, raconte Olivier Chasseur. Je me rendais très régulièrement chez lui pour l’ob- server travailler et lui donner des coups de main. Après ma formation à Morteau, je suis parti à La Chaux-de-Fonds en tant que technicien en répara- tion au Musée International d’Horlogerie. Ensuite, j’ai tra- vaillé au département des com-

vier Chasseur et Mickaël Rognon, horlogers-réparateurs. Depuis le 1 er juillet, ils ont asso- cié leur talent et leur passion de l’horlogerie. “Les horlogers du Réaumont” sont spécialisés dans la réparation et la créa- tion de pièces d’horlogerie dans un atelier aménagé dans le préau de l’ancienne école du Bélieu. Si leur entreprise n’a strictement aucun lien juridique avec l’horloger mortuacien Yves Cupillard, ils reprennent l’ac- tivité “réparation” de ce dernier,

se. “Pendant quelques mois, on sera en quelque sorte le servi- ce après-vente d’Yves Cupillard, tout en commençant à nous créer notre propre clientèle. Notre cré- neau, c’est la restauration et la vente d’horloges et de méca- nismes anciens, nous ne ven- dons pas de neuf” précisent les deux associés qui visent une clientèle “surtout de particu- liers. Nous pourrions très bien aller travailler en Suisse, mais ce que nous cherchons avant

une qualité de travail séculai- re, Olivier Chasseur et Mickaël Rognon redonnent du lustre à cette activité où les créations d’entreprises sont assez rares pour ne pas être saluées et encouragées. ! J.-F.H. Renseignements : 06 85 79 37 55 ou 06 73 50 28 61 www.horlogers-reaumont.com

P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

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Ouvrage

RESTAURANT - BAR - PIZZERIA DU PORT Nathalie et Christophe Beddeleem

“Crash pour la liberté” ou l’histoire du B17 d’Avoudrey

Cartes, Menus, Pizzas, Menus du Jour TERRASSE PANORAMIQUE AU BORD DU D OUBS NOUVEAU DÉCOR T ERRASSE CHAUFFÉE Chaillexon " VILLERS-LE-LAC Tél. 03 81 68 04 42 " Fax 03 81 68 00 47

Écrit par Philippe Guillerey, pharmacien à Avoudrey, ce livre retrace l’épopée de ce bombardier américain qui, par un après-midi du 27 mai 1944, effectua son ultime mission, se posant d’urgence sur le sol com- tois avec à son bord 10 membres d’équipage.

U n livre documentaire en mémoire de ces aviateurs américains venus, au péril de leur vie, participer à la libération d’un pays qu’ils ne connaissaient souvent pas. Rien ne prédestinait Philippe Guillerey à s’intéresser à ce sujet si ce n’est une passion pour l’his- toire locale qui l’a conduit en 1998 à rencontrer Jean Morel, ex-garagiste d’Avoudrey. “Cet ancien résistant F.F.I. avait conservé toutes sortes de docu- ments. Parmi ces archives, il y avait quelques photographies dont celle du bombardier.” L’his- toire aurait pu en rester là. Un an plus tard, à l’invitation de Jean Morel, Philippe Guille- rey se rend à la réunion biennale des anciens du Maquis de Cicon. Il y fait la connaissance d’Ulys- se Cailler, l’auteur de la fameuse photogra- phie “volée à la barbe des Allemands le 28 mai 1944, au len- demain de l’atterris- sage forcé du quadri- moteur dans un champ à proxi- mité d’Avoudrey.” Cherchant ensuite à connaître l’identité de l’enfant photogra- phié de dos près de l’avion, Phi- lippe Guillerey va mener sa propre enquête auprès des per- sonnes ayant vécu cet événe-

Dans un souci d’aménage- ment global du secteur, un pont en bois est construit sur la route des Micro- techniques à hauteur d’Avoudrey. Ce pont sym- bolisant l’entrée dans le Haut-Doubs permettra de rétablir un chemin d’ex- ploitation rurale. C e pont est un symbole fort, puisque située à l’entrée du Haut-Doubs, secteur de l’exploitation et de l’indus- trie du bois. Ce n’est donc pas qu’un choix d’aménagement pay- sager ou l’essai d’une nouvelle technique. “Nous avions la volon- té d’en faire un élément mar- quant, le souhait clair et net d’en faire un symbole”, explique Mar- tine Voidey, vice-présidente du Conseil général, maître d’ou- vrage de l’opération. Alors qu’il existe plusieurs pas- serelles en bois pour les piétons, ce pont sera le seul du dépar- tement à usage routier. Ima- giné par l’architecte du Dépar- tement, les travaux sont suivis par les sociétés P.M.M. et Arbo- rescence, avec le concours des entreprises Clivio, Simonin, Faivre-Rampant, et de l’A.D.I.B. (Agence pour le Développement de l’Industrie du Bois). L’ouvrage de 44 m de long et 6 m de large représente un coût morative pour célébrer le 60 ème anniversaire de ce “crash pour la liberté”. Martin A Smith et son épouse Florie seront accueillis officiellement par le maire d’Avoudrey sur le site d’atterrissage du 27 mai 1944. Ensemble, ils inaugureront une stèle en hommage aux avia- teurs du 452 ème Bomb Group. À midi, le cortège se rendra à Flangbouche pour les céré- monies officielles au monu- ment aux morts. À partir de 13 heures, retour à Avoudrey où les organisateurs ont reconstitué un campement U.S. 44. Après le repas, ouverture de l’exposition consacrée au B17 d’Avoudrey. Enfin, autre temps fort à 16 heures avec une conférence intitulée “Cra- sh pour la liberté” en présen- ce de Martin et d’autres témoins de ce 27 mai 1944. ! Un 14 juillet sur fond de retrouvailles L ’association B17 organi- se le 14 juillet 2004 une manifestation commé-

le projet de faire revenir Martin A. Smith coïncide avec le 60 ème anniversaire du débarquement. “Le maire d’Avoudrey a approu- vé l’idée d’organiser une petite fête et pourquoi pas à l’occasion du 14 juillet. Dans cette pers- pective, on a fondé l’association B17, société d’émulation histo- rique des Portes du Haut-Doubs. J’espère qu’à partir de cet évé- nement du 14 juillet, on pour- ra pérenniser ce qui a été entre- pris et fédérer d’autres passion- nés par l’histoire locale.” ! F.C.

serviraient à financer le retour de Martin que je considère com- me le co-auteur.” Le 27 mai 1944, ce B17 parti- cipait à une mission de bom- bardement sur Strasbourg. Des ennuis mécaniques l’ont contraint à se détourner. Espérant gagner la Suisse, ils ont finalement échoué àAvoudrey. L’avion a été démonté en grosses pièces par lesAllemands. Il a probablement fini ses jours à Valdahon. Sur les 10 membres de l’équipage, 4 sont encore en vie. Heureux hasard,

Âgé aujourd’hui de 82 ans, Martin A. Smith le mitrailleur arrière du bombardier américain sera présent le 14 juillet à Avoudrey.

ment. Un travail qui va le mener en 2000 chez un collectionneur d’Ornans qui avait une photo du même appareil prise sous un autre angle. À partir du mar- quage sur l’empennage, il réus- sit à identifier son appartenan- ce au 452 ème groupe de Bombar- dement Lourd, au sein de la 3 ème

re 3 pages mais j’avais accumu- lé assez de matière pour en fai- re davantage. L’idée du livre a été impulsée par Dominique Gué- niot, l’éditeur. C’est lui qui a sug- géré que les bénéfices des ventes

division Aérienne de la 8 ème U.S. Army Air Force basée enAngle- terre pendant la seconde guerre mon- diale. Par le biais de l’am- bassade parisienne des États-Unis, il contacte ensuite l’As- sociation desAnciens du 452 ème B.G. qui lui

les bénéfices des ventes serviraient à financer le retour de

Martin que je considère com- me le co-auteur.

transmet l’adresse d’un des sur- vivants de l’équipage : Martin A. Smith. S’ensuit le début d’une riche correspondance entre l’his- torien enquêteur et celui qui occupait le poste de mitrailleur arrière à bord du B17. “Au départ, j’étais parti pour en écri-

Le 27 mai 1944, un B17 atterrit de toutes urgences sur un champ près d’Avoudrey.

Route des Microtechniques Le tout premier pont en bois à usage routier sur le département

Pierrefontaine-les-Varans

Le projet d’associer une station-service au futur Maximarché inquiète les deux pom- pistes déjà en place. L’un et l’autre estiment couvrir largement les besoins d’une commune comme celle de Pierrefontaine. Pompes à essence : “Difficile de partager le gâteau en trois”

P as de danger immédiat, mais. Comme les autres habitants du bourg, Michè- le Boiteux qui tient la station Total et Jean-François Jacquet qui a repris le garage Renault il y a quelques années, ont appris que Georges Huot-Marchand n’avait pas obtenu le feu vert de la commission départementale d’équipement commercial (C.D.E.C.) pour adjoindre des pompes à essence à son Maxi- marché. “Ce n’est certainement que partie remise, commente Jean-François Jacquet. On ne peut nier qu’un distributeur à cartes apporterait un service sup- plémentaire à la population. Moi- même, j’avais envisagé de m’équi- per de la sorte. Le coût était trop élevé. Je n’étais pas sûr de pou- voir le rentabiliser.” Le garagiste pétrifontain parle en connais- sance de cause. Il n’est toujours pas retombé sur ses pieds en investissant dans une station de lavage. La distribution de car- burant représente 15 % de son chiffre. Grâce à ce complément d'activité, il emploie deux sala- riées, dont une en contrat de qualification. “Sur le fond, je suis favorable à ce projet de centre multi-commerces. On devrait tous en profiter. Par contre, je m’interroge sur l’intérêt d’une autre station-service. Je pense qu’il sera très difficile de par-

si nécessaire qu’on veut bien le prétendre. D’une part les plages d’ouverture des stations actuelles sont très larges, “du lundi au dimanche matin” et

tager le gâteau en trois.” Michèle Boiteux est sur la même longueur d’onde. “Monsieur Huot- Marchand cite les exemples d’Or- champs-Vennes, Sancey, Ver-

d’autre part, il exis- te déjà des distri- buteurs de carbu- rants automatiques à Belleherbe et à Bretonvillers. “Si on veut rendre le bourg

cel, Valdahon où les centres commerciaux disposent d’une sta- tion-service. Il faut préciser qu’il s’agis- sait à chaque fois d’une station venant

Il existe déjà des distributeurs de carburants automatiques.

Outre l’originalité du matériau, le pont présente une qualité architecturale certaine.

de 610 000 euros. “Des estima- tions avaient été faites au moment du choix, précise Oli- vier Zamouth, directeur de l’aménagement au Conseil géné- ral. Le surcoût par rapport à un pont classique est de 100 000 euros. Il est évident que c’est une opération qu’on ne pourra pas multiplier. Cela pourra éven- tuellement se faire sur des sec- teurs touristiques où l’on sou- haite une approche paysagère forte, mais ça ne deviendra pas une généralité.” Le pont est réalisé en mélèze et douglas, deux bois présentant des caractéristiques de tenue dans le temps. Comme pour tout ouvrage d’art, un entretien par- ticulier sera nécessaire. Le bois est d’ores et déjà traité sur une épaisseur de 6 mm pour garan- tir une certaine pérennité. “Un mois de fabrication en atelier a été nécessaire puis 3 semaines de montage sur le chantier,

explique Dominique Simonin gérant de l’entreprise de char- pente Simonin à Montlebon. Nous utilisons un nouveau sys- tème d’assemblage, avec des résines spéciales et des barres métalliques à l’intérieur du bois. L’idéal pour les ponts routiers en bois serait de les couvrir com- me on le voit en Suisse, en Autriche ou en Allemagne. Ce n’est pas forcément plus cher, c’est simplement une question d’architecture. Les gens préfè- rent voir des structures appa- rentes.” Le pont devrait être terminé à la fin de l’été et inauguré à l’au- tomne, en même temps que la mise en place de l’ensemble du dispositif de déviation de la R.D. 461. D’ici là, il reste à trouver un nom à ce pont que l’on désigne aujourd’hui encore com- me “ouvrage d’art n° 2”. Avis aux poètes inspirés. ! G.C.

en remplacement d’une autre, contrairement à ce qui se pas- serait à Pierrefontaine.” Pour Michèle Boiteux, l’argu- ment d’un service accessible 24 heures/24 n’est pas forcément

plus attractif, il serait à mon avis plus opportun d’ouvrir des com- merces qui n’existent pas plu- tôt que de vouloir en ajouter d’autres.” ! F.C.

Jean-François Jacquet tient l’une des deux stations implantées sur la commune.

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Le Russey

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Le réexamen par le Conseil général du Doubs des marchés du transport scolaire a fait un mécontent : les transports Vermot. L’entreprise du Russey, dirigée par Daniel Jobard, réalise 85 % de son chiffre d’affaires en transport scolaire. Ce dernier songe à louer, voire vendre le nouveau bâtiment construit à l’entrée du Russey. Les autocars Vermot en panne de marchés publics

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D anierl Jobard n’a toujours pas avalé la pilule. Amer, il dit encore “ne pas com- prendre.” Le 17 juin, il dépêchait une armada de chauffeurs et de bus dans les rues de Besançon, sous les fenêtres du président du Conseil général, le grand ordonnateur en matière de transport scolai- re. Le motif de son désarroi : l’en- treprise Jobard se voir retirer la grande majorité des circuits dont elle avait la charge pour le ramassage des collégiens du département. Le rendez-vous pris le 21 juin avec le président

donc de préciser les conséquences d’une telle réorganisation dépar- tementale. “Nous sommes dans une position intenable. Je ne veux pas me laisser tondre comme ça.” 76 conducteurs sont concernés chez Jobard pour qui, “la situa- tion est très pénible à vivre.” En attendant à quelle sauce les salariés de Jobard seront défi- nitivement mangés, le patron de l’entreprise ne compte pas en rester là. “Si ça n’évolue pas, on sera obligés de fermer nos sites de Courvières, Le Russey et San- cey.” Quant au bâtiment récem- ment construit au Russey, tou- jours si la situation n’évolue pas, “nous trouverons à le vendre ou à le louer. Hormis les locaux, rien que dans le matériel, nous avons investi plus d’1,5 million d’eu- ros au Russey” précise Daniel Jobard avec dépit. ! J.-F.H. Des pancartes disposées à la sortie du Russey interpellent l’automobiliste sur le sort de l’entreprise de transports.

n’est que la stricte application de la règle des marchés publics. Nous respectons la loi et le code des marchés publics. Il est vrai que c’est l’application du code face à une logique humaine mais personne n’aurait compris que l’on n’attribue pas les circuits au mieux-disants. Ceci dit, le Conseil général crée de nouveaux circuits. Il se peut très bien que l’entre- prise Jobard récupère de nou- veaux marchés” complète la col- lectivité qui dépensera cette année 21,4 millions d’euros pour le transport scolaire. Une man- ne que se partagent 40 trans- porteurs dans le département

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En bref

celles qui le souhaitent d’accé- der à la mode. Soucieuse du détail, Stéphanie Bertin a poussé l’originalité de son magasin jusque dans le choix de l’enseigne. Elle n’a rien laissé au hasard. Cette ins- cription italienne qui bientôt agrémentera l’entrée du com- merce, s’inscrit dans la conti- nuité de la rue des Montarmots. “Un peu plus haut dans la rue, il y a le magasin de chaussure la “Scarpa” qui est aussi un nom italien. Désormais, les prome- neurs auront l’impression de trouver dans la rue des enseignes italiennes au centre-ville de Maîche.” ! " Hommage Morteau s’apprête à fêter le 60 ème anniversaire de sa Libération. Le 24 août prochain sera inaugurée l’esplanade du 24 août 1944 devant le monument aux morts. Par les hasards de l’histoire, les 30 ans du jumelage avec Vöh- renbach seront célébrés cet été aussi, les 10 et 11 juillet, pour une fraternité totalement retrouvée avec l’Allemagne. " Hôtellerie Dans notre précédente édition, nous avons publié la liste des hôtels classés dans le Haut-Doubs. Cet- te liste, fournie par leComitéRégio- nal du Tourisme, comportait quelques omissions. Ont notam- ment été “oubliés”, l’hôtel du Pont à Grand’Combe-Châteleu, l’Au- berge de laMotte aux Combes et l’hôtel des Voyageurs à Gilley. Nos excuses pour ces trois hôteliers particulièrement actifs. " Flangebouche La chambre régionale des comptes de Franche-Comté vient de rendre un rapport d’obser- vations définitives concernant la gestion de la commune de Flan- gebouche entre 1997 et 2001. Ce rapport porte notamment sur l’en- dettement de la commune durant ces années et sur l’attribution de primes au personnel communal. " Édition Le numéro 70 de la Racontot- te est sorti. La revue de nature et traditions comtoises consacre un dossier aux “fourneaux du Jura”.

Claude Jeannerot n’y a rien changé. “Nous étions titulaires de 120 lignes. Suite à ce nouvel appel d’offres, nous n’en avons plus

pour véhiculer chaque jour 21 200 élèves. L’entreprise Jobard avait su, au fil des ans, se spécialiser dans le transport sco-

21,4 millions d’euros pour le transport scolaire.

laire. “Sur les 425 lignes attri- buées dans le département, nous en avions 120” reconnaît Daniel Jobard. L’entreprise dont le siè- ge est basé à Courvières, vers Frasne, réalise 85 % de ses acti- vités dans le scolaire. Inutile

que 10 ! Vous comprenez pour- quoi on monte au créneau !” pes- te M. Jobard. Fin juin, l’entre- preneur ne savait toujours pas au profit de quelle autre société ces circuits lui avaient été reti- rés. Selon le Conseil général, “ce

Le Russey

Des stages en entreprise pour les élèves de 4 ème et 3 ème

Le collège de l’Immaculée Conception du Rus- sey met en place un nouveau dispositif de for- mation basé sur des stages en entreprise en plus de l’enseignement général.

domaines d’activités profes- sionnels qu’ils auront choisi de découvrir, de l’industrie au ser- vice. Le but est de redonner le goût

un professionnel. Le collège va plus loin dans l’organisation de cette nouvelle formation en assurant le transport des élèves chaque jour de stage, de l’éta-

teurs d’activité par an. Ainsi sur deux ans, ils auront tra- vaillé dans 6 sociétés différentes. Ce sont eux qui choisissent l’en- treprise suivant leur projet pro- fessionnel” indique Florian Gaif- fe, coordinateur. Cette ouverture sur le monde économique proposé aux ado- lescents correspond à une démarche pédagogique inno- vante dans ce collège. L’objec- tif de l’établissement est de don- ner des clés aux élèves pour les aider à définir leur orientation en fin de 3 ème en fonction des

des études à certains collégiens qui ont peut-être moins d’af- finités avec l’ensei- gnement général. “En fin de 3 ème , ils peuvent se tourner

blissement scolaire à la société qui accueille. Pour l’instant, une quinzaine d’élèves se sont inscrits dans cette option techno-

“Le but est de redonner le

D ès la rentrée 2004, le col- lège Immaculée Concep- tion du Russey propo- se aux élèves de 4 ème et 3 ème de suivre une formation par alter- nance, en complément de l’en- seignement général. Ce dis- positif s’adresse à tous ceux qui

auront choisi l’option techno- logie. À raison d’un jour par semaine, le jeudi en l’occur- rence, les collégiens seront accueillis par une des entre- prises partenaires de cette opé- ration. “Dans l’alternance, les élèves vont découvrir trois sec-

goût des études.”

logie qui les amènera petit à petit à découvrir le fonction- nement d’une entreprise. Cet- te formation leur donne aussi les premières bases d’une expé- rience professionnelle. !

vers un C.A.P. suivi d’un B.E.P. en lycée professionnel ” ajoute- t-il. Tout au long de l’année, les élèves du collège seront sui- vis par un enseignant. Au ter- me de chaque période, ils rédi- geront un rapport de stage qu’ils présenteront oralement devant un jury où siégera notamment

Renseignements : 03 81 43 72 70

Maîche Un magasin de vêtements spécial “bambino”

Stéphanie Bertin, jeune commerçante de 27 ans, ouvre début août un magasin au 6, rue des Mon- tarmots réservées aux 0-18 ans.

D ébut août, une nouvelle enseigne ouvrira ses portes au centre-ville de Maîche. Il s’agit de “Bambi- no è +” spécialisée dans la ven- te de vêtements jeunes pour les 0 à 18 ans. C’est au 6, rue des Montarmots, à la place de l’an- cien magasin de plaques mor- tuaires, que Stéphanie Bertin a choisi de s’installer. À terme, dans cet espace de 55 m 2 équipé de trois vitrines, en cours de rénovation, s'étaleront différentes marques de prêt-à- porter réservées à cette tranche d’âge. “La clientèle retrouvera

des marques comme Chipie, I.K.K.S., ou Geox, pour les gar- çons et les filles” indique Sté- phanie Bertin. Sur Maîche, il n’existait pas encore de magasin de ce type. C’est donc tout naturellement que cette jeune commerçante s’est positionnée sur ce créneau. “Si j’ai choisi de m’adresser à ce public, c’est en effet parce que cette offre n’existait pas. Ensui- te, je suis maman et je m’inté- resse de près aux enfants.” Le choix se retrouvera aussi dans des prix de vêtements acces- sibles, pour permettre à ceux et

Renseignements : 03 81 64 07 38

Le collège Immaculée Conception accueille un effectif de 120 élèves.

S P O R T

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Les chiens de troupeau à l’honneur L’A.P.C.T. 25 organise le 1 er août au stade des Tuileries à Maîche la finale du cham- pionnat de France de chiens de troupeau. Un rendez-vous agrémenté de nombreuses démonstrations pour apprécier tous les services que peuvent rendre les chiens. Maîche

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Les championnats de chiens de troupeau : une discipline exigeante et spectaculaire.

U ne grande fête sous le signe du chien. “Dans notre région, la pratique des concours est assez récente et encore peu répandue” , explique Anne Moreillon, la secrétaire de l’Association pour la Promotion du Chien de Troupeau (A.P.C.T. 25). Ne par- ticipe pas qui veut à une fina- le nationale. Pour obtenir leur billet maîchois, les candidats doivent au préalable dispu- ter une épreuve sélective où seuls les 3 premiers sont qua- lifiés. 21 chiens et leurs maîtres venus des 4 coins de l’Hexa- gone seront donc présents le 1 er août au stade des Tuileries. “Chaque couple manipulera un lot de génisses durant une ving-

amical franco-suisse d’ agility dog se déroulera sur la carrière du centre équestre. La société canine franc-comtoise présen- tera les races bergères. Les

taine de minutes sur un par- cours simulant des activités pratiquées en exploitation agri- cole : recherche et conduite du troupeau, passage d’un carre- four, changement en bétaillère…” Les

L e club de force athlétique animé par Daniel Rochat a réussi un nouvel exploit début juin à Pescara (Italie) aux championnats d’Europe de force athlétique. Deux de ses membres ont brillé au plus haut niveau. Sébastien Momier tout d’abord, en senior moins de 100 kg. Il est le nouveau cham- pion d’Europe de la discipline après avoir soulevé 300 kg au squat, 185 kg au développé-couché et 300 kg au soulevé de ter- re. Il remporte ainsi la première place au classement général, toutes catégories d’âge et de poids confondus. De son côté, Richard Ligier, en senior moins de 125 kg, ter- mine sur la deuxième marche du podium, derrière unAnglais particulièrement robuste. Ses 310 kg au squat, 205 kg au déve- loppé-couché et 262,5 kg au soulevé de terre ont permis au sociétaire de Dan Roc de prendre la 4 ème place au classement général sur 65 athlètes classés. Les deux athlètes du club de Damprichard se retrouveront à Anvers les 9 et 10 octobre prochains pour les championnats du Monde des mouvements individuels, dans une discipline sportive tout aussi méconnue qu’impressionnante. !

jeunes bergers et leurs chiens pourront se mesurer lors d’un mini- concours avec des oies. Exposants de produits régionaux, buvette, repas, animations pour les enfants et souper dansant avec les Pace-

21 chiens et leurs maîtres

membres de l’A.P.C.T. 25 ont mis tout en œuvre pour que cette journée soit pleinement réussie. Parallèlement à la com- pétition officielle, le

venus des 4 coins de l’Hexagone.

public pourra assister à d’autres exercices. Le club des chiens de sauvetage aquatique du lac de Neuchâtel montera une piscine pour faire une démonstration de travail avec des Terre-Neuve. Un concours

makers, tous les ingrédients d’une fête populaire sont réunis. “Notre objectif est de faire découvrir toutes les com- pétences de ces fidèles compa- gnons de travail des éleveurs” , conclut Anne Moreillon. !

Les deux athlètes licenciés à Dam- prichard ont fait briller le Haut- Doubs dans le Sud de l’Italie.

Un Tour du Plateau nouvelle formule La 20 ème édition de cette manifestation sportive organisée par le Ski-club de Dam- prichard se déroulera le 5 septembre sur un circuit en boucle à parcourir une, deux ou quatre fois selon la distance choisie. Damprichard

Une association au service des frontaliers

A NTENNES DE M ORTEAU ET P ONTARLIER Au 1 er juin 2004, le marché de l’emploi en Suisse se libéralise. Désormais, tout européen muni d’un contrat, peut obtenir une autorisation de travail.

L e sport à la carte. En 20 ans, cette épreuve majeu- re du calendrier sportif du ski-club a connu bien des évo- lutions. Initialement triathlon associant ski-roues, vélo et cour- se à pied, elle s’est transformée ensuite en duathlon avec V.T.T. et course à pied avant de deve- nir une grande course pédestre disputée sur 20 ou 12 kilomètres, sans oublier les parcours pour les enfants. Des athlètes de haut niveau ont inscrit leur nom au palmarès du Tour du Plateau. En 1996, Pascal Fétizon rem- portait le semi-marathon en 1 h 02min 42. Chez les féminines, le record a été établi en 2000 par Axsano Clerc en 1 h 16 min 42. CharidYounès avait avalé l’épreu- ve des 12 km en 38’13 en 1999. Héléna Fétizon réalisait le

meilleur temps de la course fémi- nine en 2002 avec un temps de 46’23. Le tracé empruntait alors les routes du Plateau. “Pour 2004, on adopte une formule en boucles sur un circuit de 5 km” , annon- ce Fernand Groslambert, l’un des piliers du club organisa- teur. D. 201 jusqu’au Prélot avant de bifurquer à droite vers les Fosses. De là, il part sur le Creux d’où il gagne la D. 437 A qui le ramè- ne à Damprichard. Les personnes qui n’oseraient pas s’aventurer sur le semi ou les 10 km auront ainsi la possibilité d’opter pour une seule boucle, histoire de par- ticiper sans souci de performan- Au départ de la salle poly- valente, le parcours tra- verse une partie du bourg pour suivre ensuite la

ce. “Il n’y aura pas de classement sur cette distance. Les gens pro- gresseront à leur rythme en mar- chant ou en courant. On leur indi- quera s’ils le souhaitent les temps réalisés. Tous se verront remettre un lot souvenir.” Les courses réser-

Pour tout savoir sur ces changements, le Groupement transfrontalier vous accueille et vous informe à Pontarlier et à Morteau. Nos conseillères répondent à toutes les questions relatives au sta- tut du travailleur frontalier. Une juris- te assure également le traitement des dossiers en matière de : " droit du travail (contrat de travail, licenciement, etc.) " protection sociale (assurance mala- die, assurance invalidité,…) " fiscalité

En adhérant, le frontalier bénéficie de l’abonnement au frontalier magazine, l’accès aux services juridique, social et fiscal et l’adhésion au Club Frontaliers (Club Med, Camif, Azureva, Stations de ski, etc.).

vées aux enfants se dérou- leront en avant-premiè- re à 9 h 30, les “grands” partant tous ensemble à 10 h 15. Le tour du Plateau consti-

Un grand moment

dans la vie du ski-club.

Nos Permanences

tue un grandmoment dans la vie du ski-club qui compte 40 adhé- rents dont une vingtaine de jeunes. Ils suivent régulièrement les séances d’entraînement de l’école de ski. Elles se déroulent généralement le mercredi et le samedi au chalet de la montée sur les hauteurs de la commu- ne. !

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Des athlètes de haut niveau ont inscrit leur nom au palmarès du Tour du Plateau.

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