Journal C'est à Dire 90 - Juin 2004

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’entreprise Simonin se tourne vers l’Afrique du Nord

L’actualité bouge, les dossiers

Animations Une nouvelle fois, le Haut-Doubs s’apprête à vivre au rythme des fêtes de villages, des kermesses, des défilés colorés et des fêtes champêtres. Des dizaines demani- festations originales ou puisant leurs racines dans la plus pure tra- dition du terroir, sont program- mées au fil de ces deux mois esti- vaux. Toutes ont un dénomina- teur commun : les associations et leur cortège de bénévoles. Il faut bien reconnaître en effet que s’il fallait compter sur les muni- cipalités ou les collectivités publiques pour animer le Haut- Doubs, il n’y aurait guère d’am- biance dans nos contrées. Le Conseil régional de Franche-Com- té mène tout de même une poli- tique d’animation assez origina- le, notamment avec sa program- mation intitulée “Égarez-vous”. Les offices du tourisme y mettent aussi du leur, les “mardis d’ac- cueil” restant une attraction appré- ciée des touristes amateurs de terroir. Pour le reste, l’immense majorité des attractions pro- grammées cet été ne sont que le fruit du travail de l’ombre des cen- taines de bénévoles qui s’activent pour apporter vie et gaîté à leur ville ou village, l’espace d’une fête populaire. Comment un Fran- ch’Country Festival serait-il né à Trévillers, comment une Fête de la saucisse perdurerait-elle àMor- teau sans l’engagement perma- nent de bénévoles qui ne comp- tent pas leurs heures et déploient tant d’énergie ? Comme tous les ans à pareille époque, le journal C’est à dire consacre son numé- ro de l’été aux innombrablesmani- festations qui ponctuent la saison des vacances dans leHaut-Doubs. Entre le Plateau de Maîche et le Saugeais, entre le Pays de Pier- refontaine et le Val de Morteau, cette édition spéciale de 36 pages vous invite, touristes ou fidèles lecteurs, à découvrir un panel par- ticulièrement riche des initiatives menées de toutes parts dans le but d’égayer cet été 2004. À tra- vers ce numéro, la rédaction de C’est à dire rend un hommage appuyé à toutes les associations du Haut-Doubs et à ses béné- voles qui se démènent activement pour le simple plaisir d’offrir des moments de détente et de convi- vialité à tous les gens de passa- ge et aux habitants de cette contrée qui montre à cette pério- de de l’année, un de ses plus beaux visages. ! J ean-François Hauser

évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. D ans notre dernier numéro, nous évo- quions la mobilisation de la muni- cipalité, des parents d’élèves et des enseignants de l’école des Combes-Remo- not, afin d’obtenir l’ouverture d’une cin- quième classe à la rentrée prochaine. En février dernier, un seuil de 104 élèves avait été demandé par l’inspecteur d’acadé- mie. Seuil aujourd’hui atteint, mais fina- lement insuffisant. Fin juin, l’inspecteur d’académie a visi- té l’école des Combes-Remonot. De nom- breux parents, inquiets quant à la situa- tion à venir, étaient présents pour entendre le nouveau verdict : l’ouverture d’une clas- se supplémentaire pourra se faire si le seuil de 109 élèves est atteint. “Avec ce seuil repoussé, les parents sont inquiets et les instituteurs se demandent comment gérer les effectifs, constate Marie Vieille- Blanchard, enseignante. Il y a vraiment une inquiétude de part et d’autre. Il va falloir répartir le C.E. 1, qui est le plus gros effectif, alors que cette classe aurait pu être regroupée en une seule s’il y avait eu ouverture de la cinquième classe que

E n juin, l’entreprise Simonin de Mont- lebon, spécialisée dans la fabrica- tion de structure bois en lamellé et collé, était présente à la foire d’Alger pen- dant 10 jours. La France était le pays le mieux représenté lors de ce rendez-vous qui réunit entre autres, des professionnels du meuble, de la construction, et de l’élec- troménager. Pour l’industriel du Haut-Doubs, le choix de cette participation est straté- gique. “Nous avons participé à cette foire dans le but de se faire connaître et poser des jalons en vue de marchés futurs. L’Al- gérie est un pays qui est en train de se déve- lopper, bientôt il aura besoin de construc- tion” indique Dominique Simonin, l’un des quatre responsables de l’entreprise. Au- delà de l’Algérie, ce sont deux autres pays d’Afrique du Nord qui intéressent le fabri- cant : le Maroc et la Tunisie. En cherchant à commercialiser ses pro-

duits dans cette partie du monde, il continue à satisfaire son objectif d’aug- menter son volume d’activité à l’ex- port. Aujourd’hui, l’export représente 40 % de son chiffre d’affaires. “Je sou- haiterais que l’on atteigne les 50 % voire plus” ajoute l’entrepreneur. Petit à petit, la société Simonin s’étend dans différentes régions du monde entre l’Europe, les Antilles et dans une moindre mesure l’Asie, au Japon en particulier. Pour autant, la direction ne parle pas de délocalisation. Elle veut continuer à fabriquer ses produits en France en jouant la carte de la qualité et de la technicité des produits à forte valeur ajoutée. Cet argument de vente lui permet de garder toujours une longueur sur ses concurrents. !

Consommation : la construction au cœur des litiges

École des Combes : le seuil encore réévalué

L’ association Franche-Com- té Consommateurs, qui tenait son assemblée géné- rale le 14 juin dernier, constate qu’il est de plus en plus compliqué de passer par la conciliation pour régler les litiges. Dans son dernier rapport d’activités, l’association de défense des consommateurs avance des chiffres qui indiquent que le nombre de contentieux aug- mente considérablement : dérives du système bancaire, abus des opérateurs de téléphonie mobile, services après-vente défaillants… Mais c’est surtout dans le domai- ne de l’habitat que les litiges sont les plus fréquents sur les trois der- nières années. Ce secteur repré- sente en effet 20 % des litiges en 2001 contre 28 % en 2003. Dominique Coulon, directeur des services juridiques de l’associa- tion régionale explique qu’on “pour- rait ajouter les problèmes de loca- tion et de copropriété pour conclu- re que le logement en général repré- sente la principale préoccupation

des consommateurs. Les dossiers relatifs à l’habitat sont souvent les plus lourds à gérer. Leur traitement s’étale dans le temps.” Le sujet recouvre aussi bien les problèmes liés à la construction que, par exten- sion, les difficultés de financement des projets immobiliers qui confron- tent parfois l’acquéreur à une situa- tion de surendettement. C’est à ce niveau-là qu’interviennent les ser- vices juridiques de Franche-Com- té Consommateurs, dont le siège est à Besançon. Leur rôle est de résoudre à l’amiable les litiges avant que l’affaire ne soit traduite en jus- tice. En 2003, sur 800 dossiers trai- tés au total, 57 % ont été classés positivement, c’est-à-dire résolus suite à une conciliation, 11 % néga- tivement et 17 % envisagés devant la justice. “D’une manière généra- le, la tendance est à la complexi- fication des litiges. Les consom- mateurs veulent obtenir réparation sans concession, de plus en plus” constate l’association. !

nous demandons. Nous serons obligés de couper le C.E. 1” déplore-t-elle. Une moitié sera groupée avec le C.E. 2 et l’autre avec la grande section et le C.P. Deux classes seront très chargées, avec 27 élèves. 25 élèves seront dans la clas- se grande section-C.P. -C.E. 1, un effec- tif jugé trop important pour une classe comprenant le C.P. “L’inspecteur a expli- qué aux parents que les classes chargées n’entraînent pas moins de réussite que dans les classes allégées. Avec la pratique, je sais que ce n’est pas vrai. C’est pro- fondément regrettable pour les enfants en difficultés car ce sont eux qui ont le plus à souffrir de ces classes chargées. L’éco- le ne se donne pas les moyens de bien fonctionner.” Pascal Ménigot, inspecteur à Morteau, viendra compter l’effectif réel à la rentrée. Toute l’école compte sur l’ar- rivée de nouveaux enfants durant l’été. “Si l’effectif passe à 107 élèves, nous pour- rons bouger ! rappelle Marie Vieille-Blan- chard. À 2 élèves près, il sera possible de faire quelque chose, pas à moins.” !

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est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juillet 2004 Crédits photos : C’est à dire, associations et organisateurs des manifestations.

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