Journal C'est à Dire 90 - Juin 2004

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V A L D E M O R T E A U

Étonnante montée d’eau rue du collège Les travaux de construction de la résidence “Le Balan- cier” sont ralentis par l’apparition d’une nappe d’eau en lieu et place des fondations du bâtiment. Morteau

Forêt de l’aventure

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C’ est une véritable mare qui s’est installée dans les fondations de la futu- re résidence “Le Balancier” située entre la rue du Collège et le gym- nase de la Saint-Michel. Les tra- vaux de construction sont stop- pés depuis cette étonnante mon- tée d’eau expliquée, selon la socié-

résoudre ce problème. Le phénomène a soulevé un cer- tain nombre d’interrogations dans le Val de Morteau, soup- çonnant la présence d’une sour- ce. Il s’agirait d’une résurgen- ce du Trou au Loup. Une hypo- thèse que le promoteur écarte en grande partie en s’appuyant

Plus de 300 emplois à la clé au Crêt-du-Locle Un des géants mondiaux de l’appareillage médi- cal est sur le point de concrétiser son projet d’im- plantation à La Chaux-de-Fonds. Une bonne nou- velle pour l’emploi frontalier. Économie

té P.B. Promotion char- gée du projet, par les “eaux de ruissellement.” Elles proviendraient des maisons situées juste au-dessus du chantier.

sur les études de sol. “Le terrain est bon. Certes ces études ne sont pas une vérité en elles- mêmes, mais elles sont obligatoires.”

“Ce qu’il faut, c’est canaliser cette eau.”

Le promoteur se veut rassurant en stipulant “qu’il n’y a rien de catastrophique. Ce qu’il faut, c’est canaliser cette eau. Dans tous les cas, nous allons drainer le ter- rain. Nous serons très vigilants sur ce point.” En parallèle, cette société char- gée du projet a contacté les pro- priétaires des maisons d’où pro- viendrait cette eau, pour qu’ils entreprennent les travaux néces- saires d’assainissement afin de

La municipalité de Morteau se penche actuellement sur ce dos- sier. Les services municipaux confirment qu’ils viennent “de missionner un hydrogéologue pour tenter d’apporter des réponses à l’existence de cette nap- pe d’eau et estimer les risques.” D’ores et déjà, la société P.B. Pro- motion prévoit d’utiliser des drains en conséquence pour assai- nir le terrain. ! T.C.

L es informations sont distillées très timide- ment du côté de l’ad- ministration chaux-de- fonnière. Des consignes de dis- crétion ont été données jusqu’à

dans la région bordelaise employant 280 salariés. Selon nos confrères suisses du quotidien L’Impartial, “les ser- vices de la promotion écono- mique du canton ont réussi à

ce que le dossier soit totalement bouclé. Tout juste apprend-on de ser- vices économiques de la ville de La Chaux- de-Fonds que “ça

Jusqu’à fin juin, près d’un mètre d’eau emplissait les fondations du futur immeuble.

souffler le projet à l’Ir- lande, où le groupe Stryker emploie déjà plus d’un millier de personnes. Et à la France où il possède

“Ça devrait se concrétiser à l’automne.”

L ’idée était de collecter de vieux jour- naux, prospectus, magazines et papiers en tout genre afin de les revendre à l’usine Armstrong de Pontar- lier. Durant les 18 mois précédant le voya- ge, les parents d’élèves se sont donc relayés pour récolter et trier les papiers. “Nous avons formé des équipes de 5 à 6 personnes, Du tri pour financer une classe de mer À Montlebon, 28 familles se sont mobilisées pour financer un voya- ge scolaire. Grâce au tri de papier, la classe de mer a pu être payée en très grande partie. Montlebon

devrait se concrétiser à l’au- tomne.” Un des leaders mon- diaux de l’appareillage médical a prévu de construire un site de production dans les mon- tagnes neuchâteloises, très cer- tainement sur le site du Crêt- du-Locle, où il créerait, selon plusieurs sources concordantes, “plusieurs centaines d’emplois” , certainement plus de 300. Le groupe américain Stryker, notamment sa division “Spine” (prothèses et implants), possè- de déjà un site de production

déjà une unité de production.” À Bordeaux, d’ailleurs, quelques tensions sociales ont agité la firme il y a quelques semaines. “La tradition helvétique de paix sociale a, peut-être, pesé dans la balance au moment du choix d’implantation du nouveau site de production.” Cette annonce, bonne nouvelle pour l’économie frontalière, devrait être annoncée officiel- lement d’ici l’automne par la direction générale du groupe Stryker. ! J.-F.H.

avec toutes les semaines une équipe dési- gnée pour effectuer le tri, explique un parent d’élèves. Cela a permis de tourner et de n’être de “corvée de tri” qu’une fois toutes les 5 ou 6 semaines. Nous avons pu utiliser de grands paniers contenant jusqu’à une tonne de papier, stockés ensuite dans des hangars. Nous avons eu la chance d’avoir dans le groupe des parents d’élèves agri- culteurs, disposant du matériel nécessaire pour emmener le papier. Une fois par mois, la commune nous laissait un camion pour transporter le tout à Pontarlier.” La tonne de papier était vendue 75 euros. Les parents ont récolté 120 à 130 tonnes de papier en 18 mois, ce qui leur a permis de financer quasiment l’intégralité de la clas- se de Mer. 28 enfants sont ainsi partis à Quiberon du 21 au 30 mai dernier, grâce à l’investissement de leurs parents. “Tous les parents sans exception ont participé, pré- cise une maman. Il y a vraiment eu une super entente au niveau du projet. Les gens ont également joué le jeu en nous mettant de côté leurs papiers. Certaines entreprises de Villers-le-Lac et de Morteau nous ont don- né leurs archives.” Une belle initiative des parents d’élèves, soutenue par tout un sec- teur. Les parents des enfants qui seront en C.M. 2 l’an prochain continuent l’opération afin de financer une classe-découverte. Vous pouvez encore déposer vos papiers dans le chalet situé à côté de la salle des fêtes de Montlebon. !

Grâce au tri, 28 enfants ont pu partir en classe de mer à Quiberon.

Qu’est devenu Joël Pelier ? C’était il y a 15 ans. Le coureur franc-comtois qui avait gagné une étape du Tour 1989 a tourné une page sur le vélo. Il s’est reconverti dans l’aménagement paysager. Anniversaire

cins n’ont pas voulu me laisser repartir.” Une galère. Mais dans la carrière de ce sportif, le Tour a surtout laissé des moments de bonheur. C’est en 1990 que Joël Pelier met un terme à sa carrière. “C’est très difficile de s’entendre dire un jour qu’on n’a plus besoin de vous. Alors, afin d’éviter cela, j’ai préféré prendre les devants.” Cet

Joël Pelier s’est illustré dans le peloton professionnel. Le cou- reur se fait remarquer même en 1986, l’année où il quitte le Tour après avoir occupé la seconde place au classement général pen- dant une semaine. “J’ai aban-

B eaucoup d’entre vous se souviennent encore de ce Tour de France 1989 et de l’aventure de Joël Pelier. Le cou- reur franc-comtois remporte la 6 ème étape en s’imposant au Futu- roscope après une échappée de plus de 180 km. Un exploit de ce genre dans la Grande Boucle ne s’oublie pas. “Pratiquement 15 ans après, on m’en parle enco- re. Ça a marqué les esprits et ça

fait toujours plaisir de voir que les gens se souviennent de vous” indique Joël Pelier. Ce cycliste, qui a été plusieurs années licencié au V.C.C.M.M. (vélo club des cantons de Mor- teau Montbenoît) a participé à 4 Tours de France (1985, 1986, 1988, 1989). Qu’il ait couru dans l’équipe de Jean De Gribaldy, comme chez Système U aux côtés de Laurent Fignon, à chaque fois

ancien cycliste a tour- né une page sur le vélo en assurant sa recon- version. Après avoir assuré différentes fonc- tions, Joël Pelier est

donné à la suite d’une hypoglycémie, au som- met du col du Granon près de Briançon. J’ai été largué dès le début, j’ai manqué tous les

“J’ai préféré prendre les devants.”

désormais artisan paysagiste à son compte dans l’Isère. Une profession qui ne lui laisse plus le temps de pédaler. ! T.C.

ravitaillements. Après avoir pas- sé la ligne d’arrivée, je me suis évanoui et j’ai été évacué par héli- coptère. Le lendemain, les méde-

Le groupe américain Stryker est spécialisé dans les appareils médicaux (civières…). Le site suisse fabriquerait des prothèses et des implants.

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