La Presse Pontissalienne 251 - Novembre 2020

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°251 - Novembre 2020

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PONTARLIER Réseautage Lydia Bishop devient la présidente du Club Affaires du Haut-Doubs

À la tête d’une agence d’intérim depuis ses 24 ans, Lydia Bishop est une jeune femme entreprenante et persévérante. Membre actif du bureau du Club Affaires du Haut-Doubs, c’est tout naturellement qu’elle en a pris la présidence.

sant une centaine de personnes. “Nous sommes dans l’obligation de revenir sur le fonctionnement pour une réelle plus-value ajoutée pour les nouveaux adhérents” , constate-t-elle, entourée d’un bureau dynamique et participatif, “qui se serre les coudes.” Les idées n’ont pas manqué. Ainsi, des matinales seront organisées par petits groupes au petit-déjeuner. “Il y a aura la pré- sentation ou d’une personne, ou d’une société ou d’un thème.” Puis midi busi- ness se déroulera à six, autour d’une table de restaurant et idem le soir, si cela est permis. “On multiplie les évé- nements, mais on ne va pas prendre de risques. Il faut qu’on soit là pour nos adhérents plus que jamais ! Parmi les 130, certains sont en difficultés et ont besoin de communiquer, c’est pour- quoi nous avons créé une page Facebook publique à la place de notre groupe privé” , explique Lydia Bishop. “On per- sonnalise en plus petits groupes, ça crée du lien, on va plus dans le détail.” Professionnellement, c’est aux arrêts- maladies, à l’attente des tests Covid, à la reprise par secteurs, certains ont

L e Club Affaires du Haut-Doubs est un réseau économique regroupant des entreprises et des institutions dans le but de favoriser les échanges commerciaux et d’idées dans le Haut-Doubs, et plus particulièrement à Pontarlier. Ses der- niers présidents Xavier Robe, qui a souhaité passer la main, et avant lui David Ligier, ont “beaucoup profes- sionnalisé et digitalisé le club. Je veux garder le même esprit” , annonce Lydia Bishop, élue depuis l’assemblée géné- rale du 24 septembre dernier. Originaire de Frasne, elle a relevé le défi de créer une agence d’intérim en milieu rural. Cinq ans plus tard, elle a su “utiliser les bons leviers” , parmi lesquels le Club Affaires, pour asseoir sa crédibilité en s’installant dans un village de 2 000 habitants. “Le plus

important est de rester soi-même, d’être professionnelle et de travailler sérieu- sement. Il faut aller de l’avant, on chute, on fait des erreurs. C’est obligatoire. Mais il faut évoluer, persévérer. Mon but à Frasne est de relancer un recru- tement en personnalisation de service” , développe Lydia, jamais à court de projets, même s’ils sont actuellement

freinés par les restric- tions imposées par la Covid-19. En effet, que ce soit dans son travail, ou au sein du Club Affaires, il faut faire preuve d’adaptabi- lité en ces temps parti- culiers. Ainsi, plus ques- tion pour le moment d’organiser les soirées- buffets du jeudi réunis-

Après quatre années, Xavier Robe passe le relais à la nouvelle présidente au Club Affaires.

“Il faut qu’on soit là pour nos adhérents

être vif et réactif” , décrit-elle. La nouvelle présidente ne perd pas de vue les 30 ans du Club Affaires, qui auraient dû être fêtés au mois de mai. “C’est un grand événement en stand- by. Mais il se fera à 30 ans + 1 ou 30 + 2 !” , conclut-elle. n M.T.

bien repris, d’autres pas du tout, qu’elle a dû s’adapter. Elle doit également rédiger des attestations pour le cou- vre-feu dans le Jura et a vu l’émergence d’une nouvelle clientèle de cadres supé- rieurs qui ont réfléchi pendant le confi- nement et veulent changer de vie. “Les gens sont vraiment volontaires. Il faut

plus que jamais !”

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