La Presse Pontissalienne 251 - Novembre 2020
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DOSSIER PONTARLIER ET ENVIRONS
La Presse Pontissalienne n°251 - Novembre 2020
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L ’ h u m e u r
ARÇON
10 ans de l’I.G.P.
La saucisse de Morteau en vedette au stade de biathlon C’ est une jolie fresque peinte sur un des murs de l’hôpital de Pontar- Fresque
sont pas oubliés, ils se sentent incompris.
“LesToqués de laMorteau”.Qua- rante participants issus de toute la région Bourgogne-Franche- Comté étaient engagés. Cinq finalistes se sont retrouvés sur les pianos de l’Atelier Culinaire d’Houtaud le 16 octobre pour l’ultime épreuve. Originaire de Montbéliard, Étienne Pianet décroche le Graal avec son mil- lefeuille de Morteau aux auber- gines, aux deux pestos et comté. n Quand un militaire revient d’opération extérieure, il béné- ficie d’un soutien psychologique. Rien chez les soignants. La blouse blanche n’est pas un gilet pare-balles. Ce qu’ils de- mandent : c’est faire leur travail dans des conditions normales, remettre de l’humanité dans les soins, qu’on arrête de leur parler de rentabilité médicale, de ne plus être licencié pour inapti- tude à 50 ans, quand le travail leur a cassé le dos et les épaules. Ce qu’ils demandent encore, c’est d’avoir assez de collègues pour ne plus être rappelés sans cesse sur leurs jours de repos, et pour ne plus avoir une heure de retard chez la nounou quand ils vont chercher les enfants après le boulot. l
lier, au pied du service de mé- decine générale. Sur la paroi, des phrases de soutien destinées aux soignants ou aux collègues de soignants du style “On vous aime, tenez bon !” , “Bravo à toutes les personnes qui se don- nent tant de mal.” Des messages empreints d’une grande sincérité qui à la veille de la deuxième vague passent mal chez certains agents. Cela passe d’autant plus mal lorsqu’on leur parle de dé-
I l a fière allure ce tuyé qui marque aujourd’hui l’entrée du stade Florence Baverel. “On n’a rien inventé. On s’est servi du savoir-faire des anciens” , explique Joël Mougin-Croff de
Les acteurs de la filière étaient présents le 16 octobre à Arçon dans le cadre du concours interprofessionnel et pour le palmarès du concours culinaire “Les Toqués de la Morteau”.
l’entreprise éponyme qui a reconstruit à l’identique ou presque cet ouvrage, symbole du patrimoine architectural du Haut-Doubs. Un tuyé de 8 mètres de haut avec ses deux vantaux d’aération en toiture et qui a nécessité 2 m 3 de bois et 65 m 2 de bardage traité auto- clave. Dans le Haut-Doubs, le ski nor- dique fait souvent bon ménage avec les filières agro-alimentaires que sont les A.O.C. fromagères et les salaisons. Ce tuyé illustre le partenariat qui unitA2M, l’as- sociation qui défend les I.G.P. saucisses deMorteau et deMont- béliard et l’équipe de biathlon du massif du Jura. Ce partena- riat a aussi 10 ans d’existence. “On a commencé avecAnaïs Bes- cond et Julien Robert quand ils ont remporté le championnat du monde de relais” , rappelle Joël Pourchet, le président de l’En- tente Sportive Saugette de Ski. La crise sanitaire a bouleversé l’organisation du concours inter- professionnel I.G.P. saucisse de Morteau. “On avait prévu ini- tialement deux dégustations avec
vouement. Infirmiers, médecins, aides-soi- gnants ne sont pas venus pour mourir au front. S’ils ne
80 personnes. On a été contraints de réduire la voilure en conser- vant les 10 premiers avec un jury de 10 personnes” , note Michel Delacroix, le président de A2M. Après le bronze l’an dernier, Jean-Louis Amiotte monte sur la plus haute marche du podium devant Aux Produits Saugets et les Salaisons Bouhéret. La céré- monie s’est prolongée avec le palmarès du concours culinaire
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C’est l’entreprise Jean-Louis Amiotte qui remporte le concours interprofessionnel de la saucisse de Morteau devant Aux produits Saugets et les salaisons Bouhéret.
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