La Presse Pontissalienne 244 - Février 2020

PONTARLIER 14

La Presse Pontissalienne n°244 - Février 2020

SOLIDARITÉ Tombola Des maillots de champions vendus au profit de Hugo et de l’hôpital Florent Nicot, ex-footballeur du C.A.P., lance le 9 mars la plus grande vente de maillots dédicacés omnisports. Nikola Karabatic (handball), le champion du Monde de foot Olivier Giroud et beaucoup d’autres ont été touchés par sa démarche.

S ur la table, 47 maillots des plus grandes équipes sont posés comme des trophées. Particula- rité, aucun d’entre eux n’a été acheté : tous ont été envoyés ou remis en main propre à Florent Nicot, un Pontissalien de 35 ans. Depuis septem- bre, l’ex-milieu de terrain du C.A.P. Foot est parvenu à convaincre des joueurs comme Olivier Giroud (Chelsea), Nikola Karabatic (handball), Boris Diaw (basket), Marie Dorin-Habert (biathlon), le cycliste Thibaut Pinot

caractérisée par un déficit global. Ses parents ont besoin de fonds car une partie des soins se réalisent en Espagne et ne sont pas remboursés. “Je connais Yannick, le papa de Hugo : les aider me tient à cœur. Je voulais également asso- cier l’association Réa…Gir qui a pour mission d’améliorer les conditions d’ac- cueil, le matériel pour les enfants hos- pitalisés en réanimation infantile et le confort des parents au C.H.U. de Besan- çon” explique Florent. Sa motivation pour aider les autres s’explique par son histoire personnelle, et celle de sa compagne. Le couple atten- dait la naissance de Robin en août. Il a pointé le bout de son nez en avril, soit après seulement 24 semaines et 3 jours, faisant de lui un “très grand pré- maturé”. “Nous avons été accueillis à l’hôpital de Pontarlier, puis nous sommes restés deux semaines à l’hôpital de Besançon en néonatologie. Si certains critiquent les conditions d’accueil, je peux dire que nous avons été de notre côté très bien pris en charge, du cadre infirmier jusqu’à l’aide-soignante. Nous avons même noué des contacts d’amitié avec des professionnels” , témoigne le papa qui travaille au lycée Jeanne- d’Arc de Pontarlier comme professeur de sport et surveillant. Aujourd’hui, son fils Robin va bien. Florent fait tra- vailler ses réseaux pour récupérer de nouveaux maillots.Ancien footballeur de bon niveau, il a gardé des contacts

(Groupama-F.D.J.), l’équipe entière de l’Olympique de Marseille, l’équipe de France de biathlon… de lui dédicacer des maillots. Pourquoi ont-ils accepté ? Parce que Florent ne les a pas réclamés pour lui, mais pour les autres. Ces maillots, ayant été déjà portés pour certains, vont être mis en vente dans le cadre d’une tombola dont les bénéfices seront reversés à l’association “Hugo, un sourire pour l’avenir”, un enfant de Métabief atteint du syndrome d’An- gelman, une maladie génétique rare

et lors des matches de foot et de rugby du C.A.P. Le tirage au sort aura lieu lors du tournoi de Beach Soccer (le 27 juin lors de Ponta’beach) qu’il orga- nise avec l’appui d’anciens ou actuels sportifs comme Mickaël Isabey, Fabrice Guy, Laura Glauser (handball), Bilel Latrèche (boxe). Florent espère récolter plusieurs milliers d’euros. C’est ce qu’on appelle un “super papa”. n E.Ch. Renseignements : 06 87 80 45 12

qui lui ont permis d’accéder à ces stars… Il est allé parfois au culot : “J’ai eu aussi de la chance. Pour l’O.M., j’ai envoyé un mail avec mon dossier : quelques jours plus tard, j’avais un maillot dédicacé de toute l’équipe !” explique-t-il. Florent promet un futur grand nom, sans doute d’un joueur pari- sien. Des combinaisons de ski, de moto G.P., seront également proposées. Les billets de tombola (2 euros) seront en vente du 9mars au 27 juin les same- dis aumagasin Sport 2000 de Pontarlier,

Florent Nicot et les maillots dédicacés qu’il vend pour la bonne cause.

ÉDUCATION Émission de radio Quand les ados informent les ados Des lycéens scolarisés aux Augustins ont pris en charge depuis la rentrée une émission d’informations sur Flex Radio. On peut les écouter le mercredi entre 17 heures et 19 heures, en live.

“L e chiffre de la semaine : 5 327” , annonce au micro Victorine en charge de cette rubrique qui lance l’émission diffusée depuis le stu- dio de Flex Radio au centre Ber- lioz. Ses camarades émettent quelques suggestions avant que l’intéressée explique qu’il s’agit du nombre de victimes chinoises touchées par le coronavirus au 29 janvier. Gokhan, son voisin, enchaîne avec la personnalité de la semaine, à savoir Thierry Breton, le commissaire européen qui vient de présenter la boîte à outils 5 G de l’Union euro- péenne. On passe ensuite à l’actu

locale et nationale avec Ulysse et Mathis qui reviennent sur l’exploit des footballeurs belfor- tains qui ont battu Montpellier en Coupe de France. Anthony Borey, l’enseignant qui

orchestrées par Sébastien à la régie donnent le tempo de l’émis- sion qui intègre aussi des inter- views, des débats pour ou contre… Puis Lili-Rose donne son avis sur la série “Sexe Edu- cation” diffusée sur Netflix. C’est dynamique, jeune, décontracté mais, on le sent, avec un vrai travail de préparation, de recherche. Quand il enseigne les Sciences Économiques et Sociales, Anthony Borey s’appuie régu- lièrement sur l’actualité en cher- chant à sortir des sentiers bat- tus. Une façon comme une autre de titiller la curiosité des élèves. “J’ai pris l’habitude de solliciter

Le groupe de lycéens anime l’émission Flex Actu diffusée en direct le mercredi de 17 heures à 19 heures sur Flex Radio 107.1.

Laurent Saillard pour annoncer nos actions sur Flex Radio au point qu’il a fini par nous pro- poser d’animer carrément une émission depuis la rentrée” , résume l’enseignant qui n’a pas eu trop de mal à motiver une dizaine de lycéens volontaires, tous en classe de terminale. Le groupe se réunit une fois par semaine pour préparer la pro- chaine émission. Chacun s’est spécialisé dans un domaine. “Je

d’écrire le contenu des rubriques. Ils s’expriment aussi à l’oral, débattent, s’intéressent à l’ac- tualité, apprennent à avoir un regard plus critique sur les choses. C’est aussi une manière de les faire sortir du confort du lycée. Cela reste un loisir, encadré certes, mais on est d’abord là pour se faire plaisir et tout se passe dans la bonne humeur” , nuance l’enseignant. n F.C.

m’occupe de faire des micro-trot- toirs avec l’objectif de revenir avec un ou deux enregistrements. Ce n’est pas toujours facile d’aborder les gens. Certains se rétractent. Grâce à la radio, je suis plus à l’aise à l’oral et j’ac- cumule plein de souvenirs” , témoigne Gokhan qui envisage de s’orienter dans les métiers du management. “Sur le plan pédagogique, c’est génial. Ils ont besoin de faire des recherches et

les accompagne dans ce projet radiophonique leur demande des nouvelles des jeunes U18 du C.A.P. foot qui devaient affronter le dimanche sui- vant Montélimar en Coupe Gam- bardella. Les pauses musicales

“Les faire sortir du confort du lycée.”

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