La Presse Pontissalienne 116 - Juin 2009

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 116

Juin 2009

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

L’ÉVÉNEMENT

Crise ouverte à l’U.M.P. du Haut-Doubs

QUI VEUT LA PEAU DE NATHALIE BERTIN ?

À partir du 13 juin 2008

Le dossier

p. 13 à 18

Train, route… Pontarlier est hors jeu Suppression d’une ligne T.G.V., déviation de Pontarlier en panne : la capitale du Haut-Doubs risque l’enclavement. Lac p. 20 Baignade sans surveillance Les communes riveraines du lac de Saint-Point sont contraintes de fermer certaines plages.

Manœuvres et règlements de compte

Lire en pages 4 et 5

DU 12 AU 27 JUIN 2009

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Horaires : lundi au vendredi 9h - 12h et 14h - 19h Fermé le mardi matin - Samedi 9h - 18h sans interruption

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Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr

RETOUR SUR INFO

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La Presse Pontissalienne n° 116 - Juin 2009

Haut-Doubs Sciages repris par 6 scieurs franc-comtois

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Impuissance Il faut bien se résoudre à le dire : Patrick Genre est impuissant à résoudre les épi- neux dossiers dʼinfrastructures routières et ferroviaires qui compromettent le désenclavement duHaut-Doubs et empoi- sonnent le quotidien des usagers de la route ou du rail. La posture politique du maire de Pontarlier, droite, sa fidélité à ses engagements, sans faille, par les- quelles il sʼest résolu à ne se préoccu- per que des affaires de la ville et de la communauté de communes du Larmont ont toujours été un atout, pour lui et pour les Pontissaliens qui savent que leur maire sʼoccupe dʼeux à plein-temps. Mais ces atouts deviennent en lʼespèce de vrais handicaps car il manque aujour- dʼhui au premier magistrat de la ville un vrai pouvoir dʼinfluence pour infléchir les politiques nationales en matière de liai- sons routières ou ferroviaires. La dévia- tion de Pontarlier est au point mort pour un bon moment encore. La suppression de la ligne T.G.V. Paris-Berne est annon- cée sans même que les arguments du maire en faveur de son maintien soient ne serait-ce quʼentendus. Les innom- brables allers-retours du maire à Paris, de cabinets ministériels en services de lʼÉtat, nʼont pesé aucunement. Le sou- tien du député Binétruy sur ces sujets nʼy change dʼailleurs strictement rien. Pas plus utiles ont été les défilés à grand renfort dʼécharpes tricolores des maires du Haut-Doubs bloquant telle portion de route pour alerter lʼopinion. Il nʼy a rien à faire, à Paris, on nʼentend pas Pon- tarlier. Alors que manque-t-il au maire de Pontarlier pour que ses prises de posi- tion, pourtant fortes, soient considérées ? Justement un positionnement politique plus tranché. À force de louvoyer, de pas affirmer une appartenance politique net- te, de refuser de sʼafficher clairement comme un militant de droite avéré, et fier de lʼêtre, de sʼinvestir plus avant dans les instances politiques (car cʼest là que tout se décide, il ne faut pas se leurrer), Patrick Genre souffre dʼun réel manque de crédibilité sur le plan national. Un Patrick Genre député de la cinquième circonscription du Doubs - il était tout à fait légitime pour briguer ce mandat -, ou un Patrick Genre sénateur du Doubs nʼaurait certainement pas les mêmes maux à faire passer ses messages. Le maire de Pontarlier a décidé de défendre sa ville à 100 %. Cʼest tout à son hon- neur. Sauf quʼà un moment donné, le courage politique aurait peut-être voulu quʼil endosse dʼautres responsabilités pour être totalement efficace. Jean-François Hauser Éditorial

A près avoir connu bien des vicissitudes, la scierie de Levier ne mettra pas les clefs sous la porte. Le tribunal de commerce de Besançon a entériné le 9 avril un plan de reprise proposé par 6 scieries comtoises* qui ont décidé de se regrouper en S.A.S en vue de pérenni- ser le site. Les investis- seurs ont acquis la totali- té de l’ensemble immobilier et une partie du matériel. 14 salariés sur 23 restent en place. “C’est un pari sur l’avenir”, annonce Christophe Regnaud l’un des action- naires de cette nouvelle société baptisée SOLIBOIS, abréviation de SOLutions Innovations BOIS. “Cette acquisition s’inscrit d’abord comme un complément de production de nos propres unités de sciage. Cela va nous permettre de conforter nos propres réseaux com- merciaux. Cette acquisition en groupement est un pre- mier pas dans un projet de développement tourné vers la deuxième transformation du bois.” Les repreneurs pré-

voient en effet d’investir dans la création d’une unité de séchage-rabotage-abouta- ge massif pour fournir aux clients des produits finis ou semi-finis. “On pourra ainsi donner de nouveaux débou- chés à nos bois franc-com- tois car la filière régionale est peu présente sur ces mar- chés. Aujourd’hui plus de 90 % des produits aboutés- massif proviennent de l’importation” , poursuit Chris- tophe Regnaud. Dans cette reprise, le groupement a bénéficié du soutien actif du tissu politique local qui a joué pleinement son jeu. La scie- rie devrait suspendre son activité pendant 5 mois envi- ron, le temps de la révision du matériel et procéder à divers travaux de moderni- sation. Cette entreprise s’apprête à relever un nou- veau pari économique. (* Scierie Regnaud à Cour- vières, Scierie Renaud à Mal- buisson, Jura-Sciages à Orchamps-Vennes, S.I.F. à Malpas, scierie Marchand à Levier, Scierie Faivre- Frères à Châtel-de-Joux dans le Jura).

Dompierre : l’affaire Richard est réglée

A près l’incendie de leur ferme en novembre 2007 à Dompierre-les- Tilleuls, Pascal et Yvette Richard sont partis s’installer dans le Bugey, libérant ainsi une maison d’habitation, un chazal et surtout 45 hectares de terres en propriété. Du fon- cier convoité à la fois par la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) et la profession agricole. “Il y avait plu- sieurs challenges à relever. La C.F.D. cher- chait à constituer une réserve foncière en vue de procéder à des échanges dans la pers- pective de la réalisation d’une zone d’activité à Bulle. On avait besoin au départ d’une quin- zaine d’hectares pour répondre à la deman- de de R.T.E. (Réseau et Transport d’Électricité) dans le cadre de son projet de station de transformateurs” , indique Philippe Alpy, char- gé du dossier au sein de la C.F.D. La profession agricole était également inté- ressée à divers titres. “On avait besoin de solutions de compensation pour les agricul- teurs susceptibles d’être sur le coup d’une expropriation avec le projet R.T.E. On voulait également favoriser l’installation d’un jeune agriculteur à Dompierre” , précise à son tour

Éric Liégeon, représentant de la profession. Autant dire que le départ de la famille Richard arrivait comme une aubaine inespérée. Après plusieurs mois de négociations infruc- tueuses, la C.F.D. avait fini par refuser à l’automne 2008 la dernière proposition de la S.A.F.E.R. qui disposait alors d’un mandat de vente. D’un commun accord, Philippe Alpy et Éric Liégeon ont travaillé pour trouver les outils et la méthode adéquate pour aboutir à un consensus. “On a toujours pensé qu’il fallait que tout le monde ressorte gagnant- gagnant” , poursuit Éric Liégeon. La C.F.D. a finalement acquis l’ensemble du bien à l’exception de la maison d’habitation sur le point d’être vendue par la famille Richard. “Pour compenser la vingtaine d’hectares réser- vée à R.T.E., on a dû en mobiliser pratique- ment 32 hectares dont une partie à l’extérieur” , note Philippe Alpy. 18 des 45 hectares ser- viront à l’installation du jeune agriculteur. Le solde permettant de réaliser la réserve fon- cière. “On va pouvoir se concentrer désor- mais sur l’arrivée de R.T.E. et faire en sorte de gérer au mieux ce chantier en limitant les effets collatéraux.” Le chantier proprement dit devrait débuter au printemps 2010.

Les travaux publics rongent leur frein

seulement. Nous investis- sons toujours environ 30 mil- lions d’euros dans les routes tous les ans” tempèrent les services du Conseil général. Mais en effet, l’heure est aux économies. Cette année, seule la R.D. 1 (la route qui raccordera la R.N. 57 à la future gare T.G.V. d’Auxon) sera mise en chantier. D’autres chantiers ont été abandonnés. C’est le cas de la déviation de Mathay, jugée trop coûteuse, notamment à cause de fouilles archéo- logiques qui auraient à elles seules dépassé le million d’euros. Pour le Haut-Doubs, rien à se mettre sous la dent. Le Conseil général promet que d’ici l’automne, “les entreprises de travaux publics auront une bonne visibilité des chantiers à venir.” C’est à ce moment-là que sera dévoilé le plan Doubs 2017 qui recensera tous les pro- jets des six prochaines années.

L es grands construc- teurs d’engins de tra- vaux publics affichent une spectaculaire baisse d’activité de… 80 % par rapport à l’année derniè- re ! Victimes, eux aussi, de la baisse générale d’activité. “Une année normale, nous achetons 4 engins à 400 000 euros pièce. Cette année, nous n’en comman- derons aucun” commente cet entrepreneur du Haut- Doubs. En cause, la baisse des chantiers routiers lan- cés par les collectivités locales, Conseil général du Doubs en tête. “À part la mise à 2 X 2 voies de la route des Microtechniques aux Âges- de-Loray, pour lequel tout est presque fini, il n’y a plus aucun chantier routier en pré- vision” ajoute ce chef d’entreprise des T.P. Du côté des services du Conseil géné- ral, on reconnaît “une contraction des budgets” , mais “de quelques pour cent

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

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L’ÉVÉNEMENT

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Dans le Haut-Doubs, la famille U.M.P. se déchire à la suite des élections sénatoriales. La plaie n’est pas encore refermée entre les partisans de Nathalie Bertin qui n’a pas obtenu l’investiture du parti pour ce rendez-vous électoral, et ceux d’Annie Genevard (maire de Morteau), la candidate légitime. Il n’y a plus d’amitié qui tienne. En coulisses, l’histoire se déroule sur fond de règlements de comptes et de petites phrases assassines. Les instances officielles de l’U.M.P. du Doubs ne cautionnent pas l’attitude de Nathalie Bertin pendant les sénatoriales. L’élue de Pontarlier porterait même le chapeau des dernières défaites de la droite, dont celle des cantonales. Depuis quelques mois, le ménage est fait sur les bancs de l’U.M.P. Insidieusement, Nathalie Bertin est écartée. Quelques-uns de ses plus fidèles soldats ont été remerciés, d’une façon démocratique, du bureau du comité départemental de l’U.M.P. Suite aux sénatoriales L’U.M.P. est sous tension dans le Haut-Doubs Dans la cinquième circonscription, les plus influents de l’U.M.P. n’auraient pas apprécié que des militants puissent soutenir quelqu’un d’autre qu’Annie Genevard (maire de Morteau) lors des dernières sénatoriales. La plaie est toujours ouverte. NATHALIE BERTIN MISE SUR LA TOUCHE POLITIQUE

dernier à Pontarlier. Pour Jean-Marie Binétruy, député de la 5 ème et président du comité dépar- temental U.M.P., “le sujet est délicat.” Il se dit lui- même surpris par les résultats des élections internes. “Nous sommes dans un mode de scru- tin démocratique. La participation a été forte.” Les militants ont donc choisi leurs représentants au comité départemental en leur âme et conscien- ce, sans influence extérieure. Dans les rangs de l’U.M.P., tout le monde n’en est pas convaincu… T.C. ment en ce moment l’U.M.P. même si elles concernent son adjointe. Les joutes poli- tiques internes au parti n’intéressent pas Patrick Genre qui a toujours dit qu’il ne s’encarterait pas dans un parti et ne bri- guerait pas d’autre mandat que celui de maire. Sa position est inchangée. Ce qui se passe à l’U.M.P. le conforte dans son choix. “Ce qui me répugne et me hérisse leplus, ce sont ces guéguerres depersonnes et ces luttes d’influences. Je ne pourrais pas tenir là-dedans. Un parti politique doit défendredes idées. Mais en cemoment on perd de vue l’aspect “idées” pour pri- vilégier l’aspect personnel. Ce qui me cha- grine c’est qu’on perde son temps dans des querelles intestines. C’est très domma- geable. On perd del’énergieet del’efficacité. Cela ne fait que conforter le choix que j’ai fait.” Pourtant Patrick Genre dispose sans doute d’un capital de crédibilité suffisant pour mettre tout le monde d’accord sur la scène politique locale si l’envie lui venait de briguer d’autres mandats. Réaction Patrick Genre garde ses distances L e maire de Pontarlier ne veut pas entrer dans les polémiques qui ani-

L a cinquième circonscription porte enco- re les séquelles des dernières élections sénatoriales. La plaie ne s’est pas refer- mée entre les partisans d’Annie Gene- vard et ceux de Nathalie Bertin, toutes deux can- didates à l’investiture. L’U.M.P. a préféré lemaire deMorteau à la suppléante du député Jean-Marie Binétruy pour la course au Sénat. Annie Gene- vard a échoué. Dont acte. L’affaire aurait pu en rester là. Mais les amer- tumes et les querelles intestines se sont réveillées lors de l’élection du Comité Départemental de l’U.M.P. Les membres qui y siègent sont élus dans chacune des cinq circonscriptions du Doubs. “Le comité est composé de 172 personnes. Les

espéraient être renouvelés dans leurs fonctions ont été désavoués. Leur plus grand tort, semble- t-il, est d’avoir soutenu Nathalie Bertin plutôt qu’AnnieGenevard pour les sénatoriales. “Des lea- ders importants sur le Haut-Doubs comme Alain Bailly et Denis Leroux ont été écartés” constate Michel Vienet qui veut ramener tout le monde au bercail pour les élections régionales de 2010. Alain Bailly n’a pas été renouvelé dans sa fonc- tion de conseiller national occupée désormais par SylvainMarmier, candidat aux Européennes. Flo- rian Gaiffe qui emmenait les jeunes de l’U.M.P. dans le Haut-Doubs, incarnant une relève dyna- mique, a été à son tour mis sur la touche “alors qu’il pouvait devenir délégué de canton” déplore un militant. C’est un “vieux de la vieille”, Léon Duquet de La Chenalotte, qui s’est vu confier cette responsabilité. Ils sont plusieurs à avoir été évincés comme les Pontissaliens Daniel Defrasne et Sébastien Cui- net. “Il y a unmalaise dans cette circonscription où prédomine la pensée unique. À la tête de l’U.M.P., on prône la liberté d’expression, mais à la base chacun défend son plan de carrière” déplore un militant du Haut-Doubs. Cette prise de position en faveur de la candi- date pontissalienne aurait été mal perçue par les représentants locaux de l’U.M.P. les plus influents. Denis Leroux et les autres auraient donc été sanctionnés,même si l’affaire s’est jouée à quelques voix près. “On a manifestement fait campagne contre eux” avoue-t-on à demi-mot dans les couloirs de l’U.M.P. “Il y a toujours des querelles et des règlements de compte. Les élus confondent parfois leur intérêt personnel avec ce qui est la priorité : l’intérêt de l’U.M.P.” insiste Michel Vienet, qui estime que les “bisbilles de la 5 ème circonscription appartiennent désormais à de l’histoire ancienne.” Lamaison bleue aurait donc retrouvé son calme. “Ce qui est sûr, c’est que si l’U.M.P. national travaillait comme la 5 ème circonscription, on ne gagnerait aucune élection. C’est pas mieux dans la deuxième ni même à Besançon” sourit unmilitant. L’affaire n’est donc pas totalement digérée. C’est d’ailleurs dans un climat de tension que s’est déroulée l’assemblée générale de la section locale de l’U.M.P. le 28mars

deux tiers sont des représentants des adhérents des circonscriptions” explique Michel Vienet, trésorier départemental de l’U.M.P. Les autres sont des parlementaires, conseillers généraux, conseillers régionaux, des maires, tous membres de droit. “La cinquième circonscription est la plus importante” ajoute-t-il. Elle avait aussi la réputation d’être une des plus stables comparées à ses sœurs. Mais les appa- rences sont trompeuses. La tranquillité et la bon- ne entente ne sont plus qu’une façade depuis les sénatoriales. L’élection organisée en interne pour désigner les représentants de la 5 ème circonscrip- tion témoigne des rivalités qui subsistent.Des can- didats à des postes à responsabilité et d’autres qui

Les militants qui n’ont pas soutenu Annie Genevard dans la course aux sénatoriales en auraient payé le prix (photo archive L.P.P.).

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POSITION

Après l’affaire des sénatoriales

L’élue pontissalienne paie la facture La conseillère municipale est ignorée des instances locales de l’U.M.P. depuis les sénatoriales. On l’accuse d’être responsable des dernières défaites de la droite locale lors des élections cantonales et sénatoriales. Elle s’en défend.

Nathalie Bertin est prête à

COMMENTAIRE

Patron de l’U.M.P. du Doubs

“Nathalie Bertin n’a pas été loyale” Jean-Marie Binétruy n’accepte pas que lors des sénatoriales, Nathalie Bertin n’ait pas fait cam- pagne derrière la candidate investie par le parti. Le principe d’unité n’a pas été respecté.

s’engager au côté d’Alain Joyandet pour les élections régionales de 2010.

D epuis les élections sénato- riales de septembre, Natha- lie Bertin est mise sur la touche de l’U.M.P. dans le Doubs. “Je n’ai pas été le bon petit soldat que Jean-Marie Binétruy atten- dait. Je n’ai pas appelé à voter Annie Genevard lors des sénatoriales” dit- elle. Une position que l’adjointe de Pontarlier qui siège également dans l’opposition au Conseil régional assu- me. Pour elle, sa candidature à l’investiture était légitime. Elle espé- rait obtenir dans ce projet le soutien du député dont elle est la suppléan- te. “Pontarlier est une des trois villes

presque impossible avec son député qui “ne m’implique pas dans sa vie de parlementaire” si ce n’est pour déposer une gerbe de fleurs le 8 mai au monument aux morts. Elle admet être ignorée, écartée des rassemble- ments de la famille U.M.P. dans le Doubs. On lui ferait même porter le chapeau de la défaite de la droite aux élections cantonales à Pontarlier rem- portées par le socialiste Christian Bouday. L’élue n’est pas ménagée. Néanmoins, les conflits internes à la cinquième circonscription qui l’affectent, n’altèrent pas ses convictions et son attachement à l’U.M.P. Femme prag- matique, elle continue de s’investir au Conseil régional et au conseil muni- cipal de Pontarlier. Elle est prête à s’engager pour Alain Joyandet dans le cadre des régionales 2010. “Je veux que l’on croie en moi pour mes com- pétences. Je veux que l’on gagne la Région Franche-Comté. Mais je ne m’engagerai à nouveau que si je suis éligible. Je n’irai pas au casse-pipe pour le plaisir.” Celle qui reconnaît “le droit à l’erreur” espère qu’après l’affaire des sénato- riales, sa carrière politique ne s’arrêtera pas en queue de poisson. Sans doute qu’à l’U.M.P. tout le mon- de n’est pas de cet avis. T.C.

sienne de Nathalie Bertin n’a pas fait le poids face “aux calculs politiques.” Était-elle naïve ou animée d’une trop grande confiance en elle alors que Jean-Marie Binétruy lui avait signi- fié “qu’il ne me soutiendrait pas” ? En revanche, la suppléante n’était pas seule. Elle avait bien le soutien de nombreux militants, à Pontarlier comme à Morteau, qui adhéraient à son projet. Lorsqu’Annie Genevard a eu l’investiture, c’est tout le camp Ber- tin qui s’est mis en dissidence, s’engageant mollement, voire pas du tout au côté de la candidate désignée de l’U.M.P. qui en dépit des querelles intestines aurait dû légitimement compter sur l’appui de toutes les forces vives de l’U.M.P. dans le combat des sénatoriales. Même en apparence, jamais cette unité n’a été atteinte. Il était facile de prévoir que l’U.M.P. n’allait pas digérer cette scission. Jean-Marie Binétruy est le premier à reconnaître avoir du mal à par- donner ce qui s’est passé dans les coulisses des sénatoriales. “C’est vrai, je n’ai pas fait campagne pour Annie Genevard admet Nathalie Bertin. Mais je suis allée voter. J’ai commis le crime de lèse-majesté en deman- dant l’investiture. Maintenant, il faut que je paie la facture.” Elle la paie cher. Le dialogue est

L a Presse Pontissalienne : Que rete- nez-vous de l’attitude de Nathalie Bertin pendant les sénatoriales ? Jean-Marie Binétruy : Nathalie Bertin est ma suppléante. Elle n’a pas été loyale lors des élections sénatoriales. L.P.P. : N’ayant pas été investie, vous auriez souhaité que Nathalie Bertin accepte ce fait et qu’elle fasse campagne pour Annie Genevard ? J.-M.B. : Quand on appartient à un mouvement politique, on suit ce mouvement et on respecte les règles. Il n’est pas possible que certaines personnes se tiennent en dedans ou en dehors du mouvement en fonc- tion de ce qui les arrange. Dans le Haut-Doubs, il fallait que tout le monde se rallie derrière Annie Gene- vard. Ça n’a pas été le cas. Les gens qui n’ont pas suivi le mouvement ne doivent pas s’étonner d’être sanc- tionnés aujourd’hui par les mili- tants qui respectent la règle. La droite locale ne se rend pas comp- te de la situation dans laquelle elle se trouve. On croit que l’on peut encore se diviser et se payer le luxe de ne pas faire campagne pour le candidat investi. Pour gagner, il faut être rassemblé. Mais si chacun joue sa partition, c’est facile de faire perdre une élection. En tant que député, je ne peux pas accepter ce qui s’est passé. Si on perd le Sénat et le Conseil général, c’est à cause de notre division. L.P.P. : Lors des sénatoriales, avez-vous demandé à Nathalie Bertin de retirer sa candidature à l’investiture ? J.-M.B. : Je ne lui ai jamais deman- dé de se retirer mais plutôt d’attendre des prochaines législatives. L.P.P. : Dans cette logique, Annie Genevard devait donc être sénatrice et Nathalie Ber- tin devait assurer votre succession en se présentant aux prochaines législatives ? J.-M.B. : C’est comme cela que je l’avais imaginé si les sénatoriales s’étaient bien passées. L.P.P. : Et maintenant, compte tenu de ce qui est arrivé, envisagez-vous de repartir pour un troisième mandat de député ? J.-M.B. : Je suis dans cette logique-là.

L.P.P. : Nathalie Bertin estimait sa candi- dature légitime dans le sens où elle res- pectait l’équilibre des territoires. Sachant que vous êtes de Morteau, il lui semblait logique qu’une élue pontissalienne puis- se accéder à la fonction de sénateur pour que Pontarlier existe au niveau national ? J.-M.B. : Le débat n’est pas là. Cet argument n’est pas solide. En tant que parlementaire, j’ai apporté plus à Pontarlier qu’à Morteau. Je ne cesse de débrouiller des dossiers pontissaliens. À Paris, il n’y a pas de différence entre Pontarlier et Morteau. C’est le Haut-Doubs qu’il faut défendre ! Pourquoi sans ces- se opposer ces deux villes ? Le pro- blème des sénatoriales ne se réduit pas à Nathalie Bertin et Annie Gene- vard. Par ailleurs, si on faisait le compte du nombre de parlemen- taires issus de Morteau et ceux issus de Pontarlier, on observerait rapi- dement que le déséquilibre n’est pas le sens où on le dit. Je suis le pre- mier parlementaire mortuacien. L.P.P. : Vous souteniez Annie Genevard ? J.-M.B. : Il faut comprendre que je n’interviens pas dans la commis- sion d’investiture. Néanmoins, les choix qui sont faits par cette com- mission sont réalistes. Lors des séna- toriales, il y avait une logique à investir un maire qui est aussi pré- sidente de Pays plutôt qu’une conseillère municipale suppléante du député que je suis. Il faut savoir si l’on recherche le meilleur candi- dat qui sera le plus efficace, ou si on mise sur quelqu’un qui court après des intérêts personnels. L.P.P. :Vous êtes président du comité dépar- temental de l’U.M.P., quelle posture adop- tez-vous face aux divisions qui empoi- sonnent la 5 ème circonscription ? J.-M.B. : Je déplore ce qui se passe. Je ne cherche qu’à être fédérateur. Je suis fatigué de tous ces gens qui ne suivent pas le mouvement. Mais cela n’empêche pas l’U.M.P. de fonc- tionner. Le nombre d’adhésions ne diminue pas et nous venons de fai- re une campagne remarquable pour les élections européennes.

les plus importantes du département. Il n’était pas illogique que la capitale duHaut-Doubs dont je suis élue, ait un représentant investi d’un mandat national. D’autant que nous avons des dossiers importants à défendre comme le T.G.V., la R.N. 57 ou le risque d’enclavement du ter- ritoire. Quand j’ai écrit à l’U.M.P. pour déposer ma candidature, j’ai basé mon argumentai- re sur ces thèmes-là.” Mais la vision carté-

“Je veux que l’on croie en moi.”

En 2007, Nathalie Bertin était la suppléante idéale de Jean-Marie Binétruy (photo archive L.P.P.).

Propos recueillis par T.C.

PONTARLIER

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POLÉMIQUE Guide François Mandil démissionne et jette le trouble Guide au château de Joux, mais aussi conseiller municipal vert de Pontarlier, François Mandil remet en cause les conditions d’embauche de la C.C.L., gestionnaire du château.

IMMOBILIER Avantage fiscal Pontarlier passe à côté de la loi Scellier La capitale du Haut-Doubs ne fait pas partie des villes où s’applique la loi Scellier qui a pour but de dynamiser le marché du logement locatif par des réductions d’impôts adressées aux investisseurs.

L e décret d’application de la loi Scellier est tombé. Dans le Haut-Doubs, seu- le la commune de Métabief est concernée par ce nouveau dis- positif fiscal, sans équivalent, qui a pour but de dynamiser le marché du logement locatif en encourageant l’investissement immobilier par une réduction d’impôts. Sur le principe, la loi s’adresse à tous les contribuables. S’ils acquiè- rent un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement jus- qu’au 31 décembre 2012, elle leur permettra de déduire de leurs impôts 25 % du prix de revient de l’acquisition (celui-ci ne doit pas excéder 300 000 euros.) En échange, le propriétaire doit s’engager à louer son bien à un prix modé- ré et à usage d’habitation prin- cipale pendant aumoins 9 ans. La réduction d’impôt est éche- lonnée sur cettemême période. Cette loi est une aubaine pour soutenir l’activité dans l’immobilier locatif. Malgré la mobilisation des élus et des promoteurs, Pontarlier ne fait partie des villes de la zone B auxquelles s’adresse la loi. Une réalité qui risque de créer quelques turbulences sur le marché. “Tous les investisseurs qui veulent bénéficier du dis- positif Scellier vont se tourner vers des villes comme Évian et Annemasse redoute Patrick Goursolle, promoteur à Pon- tarlier. Or, nous sommes dans une zone frontalière où il y a peu de vacance dans le loge-

“N e vous trom- pez pas, c’est bien Fran- çois Mandil, ancien

07/05/09 – Célia de Vincent JEANNOT, employé et de Gaëlle FERREUX, employée. 08/05/09–ThéodeJulienVIEILLE,démonteurméca- nicien et de Ludivine BOUVERET, infirmière. 08/05/09 – Lyla de Gaëtan RENAUD, ouvrier et de Maryline AMIOT, monitrice éducatrice. 09/05/09–CharlydeBenoitRAWYLER,chaudronnier et de Annelyse WISZNIEWSKI. 09/05/09–EléadeCédricVEAUX,technicienchauf- fagiste et de Sophia ANANE, secrétaire médicale. 10/05/09–EugéniedePatriceSANCEY-RICHARD, agriculteuretdeAdélaïdePEGEOT,aidecomptable. 10/05/09 – Céane de Stéphane CURIE, électricien etdeCélineBOURGEOIS,techniciennelaboratoire. 10/05/09 – Héloïse de Anthony HAUCK, program- meur et de Marilyn SEON, enseignante. 11/05/09 – Leïla de Cédric VERSTAEVEL, maçon et de Maryline SEILER, sans profession. 11/05/09–PierredeVincentLAITHIER,responsable méthode et de Alexandra GROS, contrôleuse en horlogerie. 12/05/09 – Pauline de Philippe GUILLAUME, bio- chimiste et de Catherine SAVERY, secrétaire. 10/05/09–MélinedeRégisDEYA,éducateurspor- tif et de Isabelle DE JEUS LEITAO, éducateur spé- cialisé. 12/05/09 – Moïa de Yan BOUVET, ouvrier et de Eri- ka WILSON LASTARRIA, sans profession. 13/05/09 – Émi de Sébastien LECLERC, ouvrier et de Ludivine FEVRIER, décoratrice. 13/05/09–AlexandredeJean-NoëlRESCH,hydro- biologique et de Sandra BERNA, infirmière anes- thésiste. 13/05/09 – Joris de Fabrice PERNET, agriculteur et de Séverine GOUBET, infirmière. 15/05/09 – Simon de Frédéric PERIARD, plaquiste peintre et de Nadège CHARLIN, sans profession. sionnaire du château de Joux a débuté sa lettre ouverte, qu’il a transmise à tous les conseillers de la C.C.L. avant le conseil communautaire du 28 mai dernier. Car il l’assure : les élus de la C.C.L. n’auraient même pas été au courant que la structure intercommunale ouvrait un poste de guide à plein-temps au château, pos- te qu’il s’est vu refuser. Sur 12 candidats, il ne termine que 8 ème . Présidée par René Émil- li, la commission “château de Joux” de la C.C.L. n’a donc pas retenu la candidature de celui qui pourtant faisait ses preuves au château où il était jusqu’ici embauché à mi-temps. Le seul argument avancé par la C.C.L. pour justifier la mise à l’écart de M. Mandil est que l’extrait de visite qu’il a exécuté lors de l’entretien d’embauche, “n’aurait pas été convaincant.” Des arguments bien minces selon l’intéressé à qui le pos- te aurait été promis oralement. Le fond du problème selon lui, c’est qu’à la C.C.L., “on a une drôle de façon de traiter le per- sonnel.” Derrière cette démission for- cée, François Mandil ne peut s’empêcher d’y voir une manœuvre politique destinée à l’écarter, lui qui est un des principaux trouble-fête du conseil municipal de Pontar- lier et qui est connu pour être un militant vert, disons, “entier”. J.-F.H.

employé de la C.C.L. qui vous écrit et non pas le conseiller municipal de Pontarlier.” pour éviter toute ambiguïté, c’est comme cela que le guide démis-

Le risque est que les investisseurs comme les promoteurs s’intéressent moins à Pontarlier.

ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeMariusBICHET. 07/05/09 – Gilbert BRUN, 74 ans, retraité, domici- liée à Morteau (Doubs). 08/05/09 – Simone JACQUOT, 87 ans, retraitée, domiciliée à Rantechaux (Doubs). 08/05/09 – Jean Baptiste SALVI, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Yvonne GODARD. 08/05/09 – Jacques BLONDEAU, 52 ans, ouvrier, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Maria BER- NARDO DUARTE. 09/05/09 – Marcel CHEVRONTON, 82 ans, retrai- té,domiciliéàGilley(Doubs)veufdeFrançoiseHAL- LEGOT. 09/05/09 – André BOLARD, 82 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs) époux de Denise DOR- NIER. 11/05/09 – Nicole PLAZA, 64 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Yves CRI- VELLI. 13/05/09 – Jacques COURVOISIER, 58 ans, sans profession,domiciliéàPontarlier(Doubs)épouxde Christiane BOURQUIN. 16/05/09 – Louise GREUSARD, 72 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière Drugeon (Doubs) veuve de Jean VUILLEMIN. 17/05/09 – Marie BRUTILLOT, 85 ans, retraitée, domiciliée à Arc-Sous-Cicon (Doubs) célibataire. 18/05/09–MariaMARCELLI,87ans,retraitée,domi- ciliéeàBellegarde-Sur-Valserine(Ain),veuvedeGuy GRUGNET. 20/05/09 – Philomène MAIRE, 87 ans, retraitée, domiciliée à Bulle (Doubs), veuve de Raymond CHAMBELLAND. 20/05/09–PetraAZCONA,90ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Charles GHI- GLION. 22/05/09–JacquesRAGUIN,75ans,retraité,domi- cilié à Rochejean (Doubs). 22/05/09–GuyCOMBETTE,65ans,retraité,domi- cilié à Censeau (Jura), époux de Paulette BURLET. dans le pays de Montbéliard. Patrick Genre, le maire de Pon- tarlier, se dit “surpris” de ce classement, alors qu’il pensait lui aussi avoir obtenu un cer- tain nombre de garanties de la part du député. “Je vais l’interpeller à nouveau. Je sou- haite des explications sur le zonage, car je ne vois ce qu’il y a de logique à ce que Méta- bief soit retenu dans ce dispo- sitif et pas nous.” Pour Patrick Genre, le fait que la capitale du Haut-Doubs ne soit pas retenue est un facteur défa- vorable pour la ville. “Les inves- tisseurs iront là où ils auront la possibilité de défiscaliser” poursuit l’élu qui espère que le décret pourra faire l’objet de modifications.

ment locatif. La loi allait per- mettre d’encourager la construc- tion pour mettre sur le marché des biens destinés à la loca- tion. On peut se retrouver dans une crise du logement. Politi- quement, nous n’avons pas été bons.” Patrick Goursolle fait partie des professionnels de l’immobilier qui ont attiré l’attention des élus sur ce risque et en particulier celle du député Jean-Marie Biné- truy. En revanche, sur Besan- çon, lamobilisation a sans dou- te payé puisque la capitale régionale et les multiples vil- lages qui l’entourent font par- tie des communes où la loi s’applique. C’est le cas aussi de plusieurs agglomérations

François Mandil est connu pour être depuis mars 2008 conseiller municipal vert de Pontarlier.

État-civil de mai

MARIAGES 02/05/09 – Franck CRIVELLI, ouvrier et de Sylvie GUINARD, secrétaire 16/05/09 – Anis SMAJLOVIC, ouvrier et Sophie FERAHTIA,formatricedefrançaislangueétrangère. 23/05/09 – Emmanuel LALAUS, ingénieur qualité et Myriam DELPHIN, enseignante. 26/04/09 – Andrée COURLET, 89 ans, retraitée, domiciliéeàLaChaux(Doubs)veuvedeJulesTOUR- NIER. 25/04/09 – Henri BULLE, 73 ans, retraité de la gen- darmerie nationale, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Colette COCHET. 26/04/09–AndréCORDIER,87ans,retraité,domi- cilié à Bians-les-Usiers (Doubs) épouse de Hélène VUILLAUME. 28/04/09 – Camille DESJEUX, 83 ans, agriculteur retraité, domicilié à Gillois (Jura) veuf de Denise RONOT. 01/05/09–ManuelaROSASERRANO,93ans,sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de BALLESTEROS José. 01/05/09 – Solange POURCHET, 85 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeEmilePOU- CHET. 01/05/09–OlgaVUITTENEZ,94ans,retraitée,domi- ciliéeàLaRivière-Drugeon(Doubs),veuvedeRoger TRIMAILLE. 03/05/09 – Amédine TONNIN, 98 ans, retraitée, domiciliéeàNans-Sous-Sainte-Anne(Doubs),veu- ve de Léon BERTHOD. 03/05/09–MichelPOURCHET,81ans,prêtre,domi- cilié à Arc-Sous-Cicon (Doubs). 04/05/09–GilbertSIMON,70ans,retraitéC.I.T.,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie MOUROT. 04/05/09–MadeleineSCHERMESER,86ans,retrai- tée, domiciliée à Luxeuil (Haute-Saône), veuve de Jean DURGET. 05/05/09–JeanneBURDET,96ans,retraitée,domi- DÉCÈS

14/05/09 – Zachary de Thierry DAL MAGRO, res- ponsable de marchés et de Lydie GRANDVUILLE- MIN, commerçante. 15/05/09 – Yael de Michael GUITTAUT, enseignant chercheuretdeAudreyBOYER,professeurd’anglais. 15/05/09–LéadeBrunoROY,gardeforestieretde Marie FEUVRIER, chef de projet. 15/05/09 – Jade de Fabrice MARTINET, mécani- cien agricole et Stéphanie CLEROTTE, assistante d’éducation. 16/05/09–EliottdeDanielMALLET,ingénieuretde Florence CATIN, enseignante. 16/05/09–NathandeDavidDETOUILLON,régleur et de Laetitia JOBARD, employée de commerce. 17/05/09 – Noah de Yoann PUGET, ingénieur et de Julie ALBERT, secrétaire animatrice. 14/05/09 – Noan de Sylvain VERSTAEVEL, poseur de cheminées et de Cindy CHOPIN, vendeuse. 17/05/09 – Emmy de Gérald SANSEIGNE, auto- maticien et de Fanny JEANNIER, professeur des écoles. 18/05/09 – Mattéo de Arnaud BAVEREL, respon- sable logistique et de Christelle FAIVRE, agent ter- ritorial spécialisé des écoles maternelles. 19/05/09 – Pacôme de Mickaël LANCIA, ouvrier et de Colette MIGNOT, assistante maternelle. 20/05/09–NolhandeGillesBOUVERET,menuisier ébéniste et de Marie-Ange MOUREY, sans profes- sion. 20/05/09 – Clara de José ROXO, cuisinier et de Monique POURCHET, serveuse. 20/05/09 – Chloé de Julien FRANZIN, électricien et de Monique TESLISKI, sans profession. 20/05/09–CharlesdeBenjaminVEIGNIE,horloger et de Karène JACOPIN, horlogère. 20/05/09 – Clara de Julien MASSON, agriculteur et de Caroline PETETIN, agent de conditionnement. 20/05/09 – Maël de Marc FUMO, enseignant et de Emmanuelle MILLET, enseignante.

NAISSANCES

02/05/09–CharlènedeAlexandreTARRY,rectifieur etdeElisabethKWASNIEWSKI,employéedecom- merce. 02/05/09 – Margaux de Ludovic DELAGRANGE, commercialetdeIsabellePERNET,assistantephar- macienne. 02/05/09 – Noémie de Emmanuel DOLE, agricul- teur et de Isabelle MAURO, conseillère en E.S.F. 03/05/09 – Benjamin de Germinal MARGUET, res- ponsable qualité et de Carine THALMANN, assis- tante achats. 04/05/09–SelenadeLionnelPERRET,employéen cave et de Amélie CHARRONDIÈRE, assistante maternelle. 04/05/09 – Marilia de Stéphane GALICE, bucheron et de Mathilde CHEVASSUS, aide soignante. 05/05/09 – Maëlys de Alexandre FRIAND, cuisinier et de Alexandra SCHNEIDER, sans profession. 06/05/09 – Anthony de Yannick SCHMITT, echaf- faudeur et de Audrey ADAM, assistante maternelle. 05/05/09 – Aubin de Julien GELLY, enseignant et de Dorothée PORTEJOIE, coiffeuse. 05/05/09 – Chloé de Sylvain MONNIER, fromager et de Emilie DALLOZ, coiffeuse. 05/05/09 – Dorian de Virgile MARGUET, respon- sable qualité et de Delphine CHOPARD, employée de bureau. 05/05/09 – Ysaline de Frédéric VUILLEMIN, artisan et de Anaïs REGNAUD, mandataire judiciaire à la protection des majeurs. 06/05/09 – Émile de Maxime BARTYNA, mécani- cien et de Charline MANCHON, aide-soignante. 06/05/09 – Serena de Süleyman ESER, ouvrier et de Roselyne NATALE, serveuse. 07/05/09–KilliandeCyrilBOTET,ouvrieretdeSéve- rine ROLANDO, ouvrière. 07/05/09–MariloudePascalBOUJON,agriculteur et de Maryline BAVEREL, secrétaire.

25/04/09 – Jade de Jacques MOREL, militaire et de Carole REY, opératrice en horlogerie. 25/04/09 – Tao de Sébastien PETITGUYOT, maga- sinier et de Elodie DAUSSY, vendeuse. 27/04/09 – Arthur de Marc JACQUET, ouvrier bou- cher et de Carole BARATHIEU, sans profession. 28/04/09 – Emma de Sébastien MEYER, informa- ticien et de Anne-Catherine MARGUET, infirmière. 28/04/09 – Hugo de Yohann CLERC, agent métho- 29/04/09 – Clara de Christophe LEGUIN, gérant et de Elvire COMIZIALE, gestionnaire des ventes. 29/04/09–TitouandeSébastienDELACROIX,pro- fesseur des écoles et de Anne-Lyse DREZET, pro- fesseur des écoles. 30/04/09 – Océane de Alexandre MONNIER, opé- rateur sur commandes numériques et de Aurélie VERNIER, agent de production. 29/04/09 – Louise de Nicolas HEDUY, artisan et de Gwénaëlle LOGUT, sans profession. 29/04/09 – Baptiste de Yohan MAIRE, agriculteur et de Karine DEVAUX, aide soignante. 29/04/09 – Demis de Stéphane PERRAUD, mon- teur polyvalent et de Géraldine FAVRAT, secrétaire. 30/04/09 – Jules de Pierre-Marie ROY, cheminot et de Betty BARRAND, fleuriste. 30/04/09 – Lucas de Nicolas DARGNIER, ouvrier et de Ludivine DRON, sans profession. 30/04/09 – Léonie de Mickaël FISCHETTI, opéra- teuretdeGaëlleJACOULOT,assistantelogistique. 30/04/09 – Ysé de Philippe MIRMAND, informati- cienetdeLaëtitiaNARDUZZI,préparatriceenphar- macie. 30/04/09–ConstancedeEtienneTORRESANI,infir- mieretdeCécileBRUGEROLLEDEFRAISSINETTE. de et de Virginie BALANCHE, horlogère. 28/04/09 – Clélya de Tatiana OGLIOTTI.

La Presse Pontissalienne n° 116 - Juin 2009

PONTARLIER

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Nouveau dopage pour le bac Alors que les examens approchent, des lycéens carburent au “Red Bull” et autres “energy drinks” pour tenir le coup ou booster les neurones. Ces boissons ne sont pas si “dopantes” que ça. À hautes doses, elles peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. EXAMEN Un moyen pour tenir le choc ?

EN BREF

Charles, en Terminale

Rentrée Uniquement pour les enfants de Petite Section, les inscriptions des nouveaux élèves se feront en mairie de Pontarlier, service enseignement, 2ème étage jusqu’au vendredi 5 juin de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h Les parents doivent se présenter munis du livret de famille et d’un justificatif de domicile. Rens. 03 81 38 81 23. Vocalia L’ensemble vocal Vocalia donne une série de concerts du 20 juin au 9 juillet. Dirigé par Laurette Perrin, Vocalia est composé de 16 choristes, a consacré sa saison 2008-2009 aux madrigaux italiens, avec les œuvres de Claudio Monteverdi, Carlo Gesualdo, Andriano Banchieri. Vocalia sera le 20 juin à Bouverans (Chapelle du lac 15 h et 17 h 30), le 3 juillet à Pontarlier 17 heures), le 4 juillet à Montbenoît (Abbaye à 20 h 30) et le 9 juillet à Pontarlier (Bibliothèque municipale à

S.T.G. à Xavier- Marmier,

assure boire une boisson énergisante tous les matins, pour se “réveiller”.

de Pontarlier, Christine Cuinet confir- me que le stress ne change pas d’une année sur l’autre : “Le stress, on le voit.” Elle confirme également que les élèves boivent de plus en plus de ces boissons : “Lors des voyages organisés, on s’aperçoit que les collégiens se ruent sur les dis- tributeurs de boissons pour s’acheter ce genre de canettes. Nous les interdisons.” Y a-t-il des effets secondaires ? Le prin- cipal problème, c’est l’accoutumance. Du coup, l’effet stimulant obtenu en buvant de temps à autre une boisson énergi- sante (trois ou quatre canettes par semai- ne) disparaît quand on en consomme trop.Y a-t-il un vrai danger pour la san- té ? Ce qui fait surtout polémique avec les boissons énergisantes, c’est la tau- rine. Et la méconnaissance de ses effets à long terme. Ainsi, des études menées sur des rongeurs nourris avec cet acide aminé font notamment apparaître des diminutions du taux de calcium, de pro- téines et des plaquettes sanguines. Par ailleurs, ces animaux adoptent des com- portements violents et une hypersensi- blité au bruit. Pour empocher son bac, il n’y a qu’une recette : avoir bien bossé tout au long de l’année. E.Ch.

caféine - un dopant qui augmente la rapidité des fonctions mentales et la concentration -, l’élève lutte plus faci- lement contre la fatigue. Le hic, c’est qu’on s’accoutume à la caféine et que, du coup, lorsqu’on en consomme régu- lièrement à haute dose, on obtient l’effet l’inverse à celui recherché, c’est-à-dire une grosse fatigue. Ce qui pousse à ingur- giter toujours plus de ces boissons éner- gisantes…pour se sentir “juste normal.” Remplie de sucre, cette boisson fait remonter la glycémie et évite les coups de pompe. Quant à la fameuse taurine, elle jouerait un rôle proche de zéro. Les

C omme souvent, le mois de juin rime avec examens. Le baccalauréat en est un, de taille. Et comme souvent, les lycéens tentent de trouver un remè- de pour évacuer le stress.Dans ce domai- ne, tout est bon pour dénicher le bon élé- ment qui permettra de faire descendre la pression à défaut de totalement l’évacuer. Au lycée “Les Augustins” de Pontarlier, la pression est là, comme dans tous les établissements d’ailleurs. À la

différence près que le lycée possède un taux de réussite élevé, ce qui en rajou- te au final un peu de plus sur les épaules des élèves, obligés de faire aumoins aus- si bien que leurs aînés. Après les médicaments et autres plantes pour évacuer le stress, les lycéens uti- lisent les boissons énergisantes à l’image du Red Bull “pour se donner des ailes.” Ces boissons “boostent-elles” vraiment ? Oui, dans un premier temps. Grâce à la

fabricants de ces pro- duits prétendent que cet acide aminé à un effet favorable sur les transmissions ner- veuses, mais cela n’a encore jamais été démontré. Le servi- ce de pharmacologie de Besançon dit n’avoir aucune infor- mation sur les effets des boissons énergi- santes. Aide-soignante depuis 1980 au lycée

EMPLOI

Impact de la crise Jobs d’été : les étudiants vont galérer Dans un contexte économique difficile, les entreprises pontissaliennes vont favoriser l’emploi des enfants de salariés, et les agences d’intérim, leurs intérimaires inscrits de longue durée. Il ne faut pas désespérer…

(Chapelle des Annonciades à 20 h 30).

Toutes Compositions Florales

I l n’est pas encore trop tard pour dénicher un job d’été mais encore faut-il taper à la bonne porte.La crise aidant, de nombreuses entreprises de Pontarlier et du Haut-Doubs ne feront pas appel à des étu- diants pour combler le départ en vacances de leurs salariés entre lemois de juillet et août. Ce sera le cas dans le secteur de l’industrie. “L’offre est limi- tée au niveau industriel mais ce n’est pas une grosse sur- prise. C’est une baisse de 80% dans ce domaine” constate Fanny Donzelot, responsable recrutement de l’agence inté- rimaireAdecco de Pontarlier. Même son de cloche du côté de l’agence Vediorbis : “L’industrie sur le secteur de Pontarlier est impactée avec Schrader, Amyot, Gurtner, Streit,mais il y a des secteurs qui recherchent.” Qui sont-ils ? “ Il y a le com- merce. Les grandes et moyennes surfaces recherchent

beurre dans leurs épinards. Lamairie de Pontarlier a reçu les premières demandes en février et statué en avril. Résultat : une vingtaine de jeunes âgés de 16 à 21 ans travailleront pour la ville. La majeure partie intégrera le service des espaces verts. Autre condition pour dégoter un job : être disponible à la fois en juillet et en août… et ne pas être trop gourmand. Ce millésime 2009 sera en tout cas moins bon que 2008 “et sûrement moins bon que 2007, où il y avait eu une bel- le activité” commente le res- ponsable de Vediorbis. Les agences d’intérimvont en effet privilégier les salariés avant les étudiants. “Nous privilé- gierons les plus motivés, ceux qui nous ont envoyé un C.V. assez tôt” conclut Delphine Bolle-Richard, de l’agence Synergie. Le Pôle emploi ain- si que le Point information jeunesse de Pontarlier demeu- rent les meilleurs interlocu- teurs. Reste la Suisse… qui limitera les embauches pour l’été sauf pour le ramassage du tabac. C’est bien connu : qui ne tente rien n’a rien. E.Ch. Rens. : Point Information Jeunesse de Pontarlier : 03 81 46 37 12 ou le Pôle emploi de Pontarlier Z.A.C. des

toujours du personnel pour remplir les stocks” liste Éric Husy de l’agence Vediorbis. Le secteur de la restauration et celui de l’agro-alimentaire (fruitières notamment) recher- chent également de la main- d’œuvre. Le bâtiment, touché par les intempéries de l’hiver, est en plein boom et tente de rattraper le retard accumu- lé. Problème, ce secteur a plus besoin de personnes quali- fiées (plombier, chauffagiste) que de manœuvres. Reste les collectivités (mairies) qui font appel à de nombreux jeunes pour des périodes souvent courtes (moins d’un mois) et les centres de loisirs ainsi que les secteurs liés au tourisme. N’hésitez pas à envoyer un C.V. à la mairie de votre lieu de résidence. Seul problème : les munici- palités ont déjà fait leur choix avant le mois de juin. Mal- heur aux retardataires qui pensaient mettre un peu de

Georges Chauvin

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Comme tous les ans, la mairie de Pontarlier va embaucher une vingtaine d’étudiants pour l’été

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qui intégreront le service espaces verts. Les industries seront moins gourmandes.

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PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 116 - Juin 2009

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SANTÉ 990 000 euros Les autorités sanitaires veulent amputer le budget de l’hôpital

PONTARLIER Prévention Opération mains propres à l’hôpital Le milieu hospitalier est particulièrement exposé à la transmission des germes, d’où l’utilité de sensibiliser régulièrement le personnel et les usagers.

Le conseil d’administration de l’hôpital présidé par Patrick Genre a refusé de voter le budget 2009 que veut lui imposer l’Agence Régionale d’Hospitalisation (A.R.H.) qui demandait des efforts de près d’1 million d’euros. Inacceptable.

avec le C.H.U. de Besançon pour la cancé- rologie…On ne peut pas accepter de devoir faire autant avec beaucoup moins de moyens.” Depuis ce refus inédit de voter le budget 2009, l’A.R.H. avait 30 jours pour réagir et faire une nouvelle proposition pour le futur“état prévisionnel des recettes et des dépenses”. Si l’agence régionale n’attribue pas demoyens supplémentaires au centre hospitalier de Pontarlier, “alors elle assumera la responsabilité de ses choix.” Cela signifie en clair qu’elle pourra impo- ser son point de vue à l’hôpital pontissa- lien. De son côté, Patrick Genre estime “qu’on ne peut pas toucher aux fonda- mentaux de l’hôpital.”

Des distributeurs sont installés dans tous les services “médicaux” et au plus près du patient pour susciter le réflexe de lavage des mains. Démonstration avec Benoît Claude, le responsable

P ontarlier doit revoir sa copie. Aux yeux de l’A.R.H. (le relais régional duministère de la Santé), le centre hospitalier pontissalien dépense trop. L’Agence lui demande donc de revoir son budget à la baisse de quelque 990 000 euros. Pour Patrick Genre, mai- re et de ce fait président du conseil d’administration de l’hôpital, la position de l’A.R.H. n’est pas tolérable. Résultat : les élus du conseil d’administration ont tout bonnement refusé de voter ledit bud- get mi-mai. Une première depuis que Patrick Genre préside aux destinées de l’hôpital. “On nous demande de trouver 990 000 euros d’économie. Il faudrait fai- re des coupes sombres sur trois des prio- rités de l’hôpital, à savoir les soins psy- chiatriques, la permanence des soins et les missions d’intérêt général. Ce n’est pas

envisageable. J’ai donc proposé au conseil d’administration de ne pas voter le bud- get” justifie son président qui a écrit à Patrice Blémont, le directeur de l’A.R.H., pour “qu’il revoie sa copie.” Interrogé par nos soins,M.Blémont a refusé de répondre à nos questions, se réfugiant derrière “le droit de réserve lié à la période électora- le.” Surprenant…Avant la fin dumois de juin, Patrick Genre attend de l’A.R.H. qu’elle revienne sur sa proposition. Les arguments que Pontarlier met en avant pour défendre son avenir sont impa- rables aux yeux deM.Genre : “Nous avons réalisé en quelques années près de 70 mil- lions d’euros, dans un pôle mère-enfant, le futur E.H.P.A.D.de Doubs,etc.Nous avons créé plus de 50 postes nouveaux au sein de l’hôpital. Nous avons créé un réseau avec les hôpitaux locauxdeMouthe,Morteau,etc.,

Dans ce combat, la gauche pontissalienne y voyait déjà un des premiers effets per- vers de la loi Bachelot“Hôpi- tal, Patients,Territoire,San- té”. À la différence près que les décrets d’application de cette loi ne sont toujours pas votés… J.-F.H.

“On ne peut pas toucher aux fonda- mentaux.”

de l’équipe d’hygiène.

L es journées mondiale et nationale sur l’hygiène des mains tombaient cette année lemême jour, soit le 5mai. L’occasion pour l’hôpital de Pon- tarlier de redorer son blason quelques mois après avoir été pointé dans la liste noire des hôpitaux par le magazine l’Express. Un classement jus- tifié pour ne pas avoir réalisé en 2007 d’enquête sur les infec- tions en site opératoire. “C’est important de montrer qu’il exis- te une équipe opérationnelle d’hygiène à Pontarlier depuis 1998” , confie Benoît Claude, le responsable de cette équipe où travaille également une infir- mière hygiéniste. En milieu hospitalier, 60 à 70% des germes sont transmis par les mains. Le lavage à l’eau et au savon n’est plus d’actualité. En remplacement, on recom- mande depuis 2001 l’utilisation de solutions hydro-alcooliques. “C’est plus efficace et rapide. Cela peut se faire n’importe où sans eau et cela améliore éga- lement l’état des mains des soi- gnants” , poursuit le pharma- cien-biologiste-hygiéniste.

Des distributeurs ont été ins- tallés dans toutes les chambres de l’hôpital en 2008. La seule manière d’inciter ou de déclen- cher ce réflexe, c’est de mettre la solution au plus près du patient. “Il faut imaginer le malade au centre d’une bulle. On doit effectuer ce geste d’hygiène chaque fois qu’on pénètre dans cet espace sensible.” Pour un patient hospitalisé en médecine, cela représente 8 à 10 frictions par jour. Le chiffre peut monter jusqu’à 100 dans les services plus exposés aux infections. Malgré son étourderie de 2007, l’hôpital pontissalien est plu- tôt un bon élève dans sa maî- trise des risques d’infections nosocomiales et des bactéries multi-résistantes comme les staphylocoques. Ces deux indi- cateurs sont les plus représen- tatifs de la transmission croi- sée des germes. “On est toujours sur ces taux inférieurs aux moyennes nationales. L’objectif consiste à rester à ce niveau. Ce qui nécessite de rester très vigi- lant sur cette hygiène des mains.”

L’hôpital de Pontarlier n’a toujours pas voté son budget 2009.

PONTARLIER Une dynamique de victoires Les footballeuses en verve L’équipe première du C.A.P. foot féminin est déjà assurée de monter en division honneur régional. Récompense d’une saison en tous points exemplaire.

S ans porter ombrage à leurs homo- logues masculins, les filles défen- dent plutôt bien les couleurs du C.A.P. Cette saison, elles n’ont pratiquement jamais quitté la tête de leur poule que ce soit lors de la phase automnale puis printanière. La pro- motion honneur régionale, niveau où elles évoluent, se déroule en deux temps. D’abord les qualifications en 2 poules de 8. Les 3meilleures équipes se retrou- vent ensuite lors de la seconde partie du championnat remportée par les Pon- tissaliennes. “On va monter en divi- sion honneur régional avec l’objectif de s’y maintenir” , explique Alexandre Butin. L’entraîneur affiche de sages ambi- tions, estimant que son club n’est pas assez structuré pour jouer les premiers rôles en division honneur, anti-chambre du niveau national. “On n’ose même pas y penser. De toute façon, on privi- légie d’abord le plaisir du jeu et l’ambiance du groupe.” Le résultat de

cette saison concrétise en tout cas une belle progression. La section foot féminin est encore tou- te jeune. Elle a été créée il y a 3 ans à l’initiative de Pierre-Étienne de Mil- lier, l’ancien entraîneur du C.A.P. Cet- te démarche s’inscrivait dans le cadre de la politique de développement du foot féminin lancée entre autres par la Fédération Française de Football. “On n’a pas éprouvé de grosses difficultés de recrutement. Aujourd’hui, on fonc- tionne avec un groupe de 25 joueuses

forcer leur équipe première en piochant dans ce réservoir. Les rencontres sont souvent annulées faute d’équipes au complet. “Depuis cet automne, on a mis en place une école de formation. Cette structure baptisée officiellement Centre d’Accueil Féminin s’adresse aux filles de 7 à 11 ans. C’est Valérie Todeschini qui assure les entraînements le mer- credi après-midi.” Les adultes se retrou- vent quant à elles deux fois par semai- ne sur les terrains proches de l’Espace Pourny. Parallèlement au champion- nat, les Pontissaliennes ont également disputé la coupe de Franche-Comté échouant seulement en ¼ de finale. La gent féminine bénéficie-t-elle d’un traitement de faveur au foot ? Il n’en est rien. Les règles sont les mêmes. Les mi-temps sont tout juste écourtées de 5 minutes chez les moins de 16 ans. La force du club pontissalien réside avant tout dans son sérieux et son homogé- néité. F.C.

expérimentées ou novices, venues de tout le Haut-Doubs.” Cet engouement avait permis de constituer en 2007 une équipe des moins de 16 ans. La mise en place d’un championnat qui leur soit entièrement dédié patine un peu. Les clubs préfèrent ren-

Le plaisir du jeu et

l’ambiance du groupe.

La section foot féminin du C.A.P. regroupe aujourd’hui 25 joueuses.

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