La Presse Bisontine 90 - Juillet-Août 2008

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

2 € N° 90 Juillet-août 2008 Le 3 ème mercredi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

vacances

spécial

LES DE L’ETE MEILLEURS PLANS Besançon, Grand Besançon, Région, Suisse voisine…

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’INTERVIEW DU MOIS

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Éditorial

COMMENTAIRE

Un acteur privé du tourisme

Responsable de Dinozoo et du Gouffre de Poudrey, Guy Vauthier déplore l’organisation de la politique touristique qui ne permet pas de mener des actions de promotion d’envergure de la Franche-Comté. “L’argent de la promotion touristique est dilapidé”

Vacances B esançon est une ville étudiante, capitale régionale à forte connotation administrative. Résultat : comme une volée de moi- neaux, les Bisontins désertent leur ville dès la mi-juillet, laissant la cité assoupie et déserte, loin de l’agitation que connaissent d’autres métropoles françaises plus habi- tuées à faire de l’été la saison-pha- re de l’année. Pour les autres et notamment les Allemands, Belges et autres Nordistes et Alsaciens, Besançon est une étape - agréable - sur la route du Sud. Au pire on ne fait qu’y passer et l’automobiliste pressé ne découvre de la ville que sa rocade incomplète. Au mieux, il y passe une nuit et ô surprise, découvre un centre historique d’une grande richesse et un environne- ment verdoyant qu’aucune autre vil- le française de cette taille ne peut se targuer d’avoir. Cet été 2008, Besançon retenait son souffle avant de connaître la décision des plus hautes instances de l’Unesco rela- tive à la demande formulée par le réseau Vauban, à l’initiative de Besançon, d’être inscrit sur la lis- te du patrimoine mondial. Naturel- lement, une telle inscription a l’immédiat avantage de sortir un site de l’anonymat, aussi reculé soit ce site d’ailleurs. La démarche entre- prise par l’actuel maire de Besan- çon qui a su fédérer autour de sa ville tout un réseau que l’œuvre de Vauban relie entre elles, est peut- être la plus grande action jamais entreprise en matière de notoriété pour la capitale comtoise qui n’était connue, hélas depuis 25 ans, qu’à travers les images jaunies du conflit Lip et les guenilles d’une industrie horlogère presque éteinte. L’intérêt suscité par la candidature de Besan- çon et les retombées de la dési- gnation attendue de tous devaient booster sans commune mesure la fré- quentation de la ville. En attendant, Bisontins et touristes de passage peu- vent étancher leur soif de loisirs en suivant le guide spécial été que La Presse Bisontine a concocté pour eux. Ce numéro estival est aussi l’illustration qu’à Besançon et au-delà, à tout jus- te une heure de route, il y a de quoi passer un été insolite, surprenant, bucolique, festif, intense. Loin des cli- chés. Excellentes vacances.

L a Presse Bisontine : Une récente étude place une nou- velle fois la France en tête des destinations touristiques. Pour autant, les visiteurs dépenseraient moins dans notre pays qui arrive en quatrième position de ce classement en terme de chiffre d’affaires. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Guy Vauthier : Les chiffres sont faussés. Je m’inscris même en faux lorsqu’on dit que la France est la première destination touristique du monde. Nous sommes premiers et quatrièmes en terme chiffre d’affaires, c’est incohérent. Cette observation est erronée. Cela est lié au fait que la France a une comptabilité particulière des touristes. Nous pre- nons en compte les gens qui ne séjournent qu’une nuit sur notre territoire comme la clientèle d’affaire. Il faudrait déduire cette clientèle spécifique des statistiques. Par exemple, la Franche-Comté arri- ve en avant-dernière position des régions touris- tiques. Derrière, il y a le Limousin qui est très peu industrialisé contrairement à nous. Si on dédui- sait la clientèle d’affaire propre à notre région, il est probable que nous serions derniers du classe- ment. Par conséquent, à mon sens, la France n’est plus la première des destinations touristiques. L.P.B. : Les politiques touristiques locales donnent l’impression de patiner. D’où vient le problème selon vous ? G.V. : En France, nous avons pléthore de structures institutionnelles qui gèrent les fonds touristiques de développement. La Région, les communes, le Département, les Chambres consulaires, les Pays etc. On se retrouve au final avec une dizaine de struc- tures qui consacrent chacune un certain budget pour développer le tourisme. Le problème est que ces structures affichent 80 % de budget de fonc- tionnement et réservent 20 % à la promotion du tourisme. Il est temps de rééquilibrer les choses pour accorder davantage d’argent à la promotion. L.P.B. : Les moyens accordés au développement touristique sont trop dispersés. Faudrait-il selon vous travailler à un regroupement ? G.V. : Il faudrait au moins mettre en commun une partie de ces budgets pour mener une action de promotion nationale comme le font d’autres régions et ainsi parvenir à se démarquer. Je rappelle que la Corse assure sa promotion jusqu’à Besançon à travers une campagne d’affichage. Alors si des régions comme celle-ci qui disposent déjà d’une notoriété éprouvent le besoin de communiquer, cela donne une idée de l’ampleur des actions de promotion qu’il nous reste à accomplir pour nous faire connaître. L.P.B. : La politique touristique manquerait donc de cohéren- ce. Que vous répondent les collectivités lorsque vous leur tenez ce discours ? G.V. : On ne nous répond rien, c’est bien ça le dra- me. Chaque structure institutionnelle a son propre budget qu’elle gère et mène ses propres actions à hauteur de ses moyens. Avec cette manière de fai- re, on saupoudre beaucoup et l’argent est finale- ment dilapidé. Le tourisme est le seul secteur éco- nomique qui fonctionne comme cela avec beaucoup de structures et pas suffisamment de budgets regroupés pour mener des actions d’envergure. Je ne dis pas qu’on va tout révolutionner,mais essayons malgré tout. L.P.B. : Le Conseil général est en train de revoir son schéma directeur du tourisme. Êtes-vous consulté ? G.V. : Nous sommes consultés aujourd’hui par la Chambre de Commerce et de l’Industrie et le Conseil général. Nous sommes dans une période de réflexion. La Région avait déjà consulté les acteurs du tourisme, mais sur le fond, rien n’a vraiment bougé. L.P.B. : Quelles sont les faiblesses de la Franche-Comté ? G.V. : Il y a deux éléments négatifs contre lesquels les hommes ne peuvent rien. Le premier est la sai- sonnalité. L’activité n’est pas soutenue toute l’année pour les entreprises touristiques. Le second point négatif est le climat. Avec une météo pluvieuse en

mai et juin, une entreprise comme la nôtre a subi une baisse de fré- quentation de l’ordre de 30 à 40 %. L.P.B. : Le système actuel décourage-t-il les entreprises touristiques privées ? G.V. : Nous sommes encore quelques marginaux à résister, noyés dans des initiatives institutionnelles.Nous devons lutter contre une multitude de structures de loisir associatives qui sont nos propres concurrents.

C’est aussi un des pro- blèmes du système français dans lequel on ne sait plus très bien qui fait quoi. Quand vous devez fai-

“Il est temps de rééquili- brer les choses.”

J’attends fin septembre pour faire le bilan. Je me dis aussi que les vacances sont sacrées pour les Français. Compte tenu de tous ces facteurs, peut-être que nous allons travailler davantage avec une clientèle régionale cet été.

re face au climat, à la saisonnalité et vous positionner face à une concur- rence déloyale, ce n’est pas facile de trouver sa place. Il faudrait assai- nir l’économie touristique. L.P.B. : Comment s’annonce la saison 2008 ? G.V. : Elle a très mal commencé. À cela s’ajoutent l’augmentation des prix du carburant et la baisse du pouvoir d’achat qui n’arrangent rien.

Guy Vauthier : “Il faudrait assainir l’économie touristique.”

Propos recueillis par T.C.

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est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Aline Bilinski, Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Katia Mairey. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04

OUVERT Mercredi et jeudi de 16h à 19h Vendredi de 9h30 à 19h ? Samedi de 9h30 à 12h30

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2008 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : La Presse Bisontine, Associations et organisateurs, Boutique de gestion.

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent.

La chasse aux tagueurs est déclarée

S uscitant lʼindignation de la victime et la fierté de son auteur dʼailleurs de plus en plus jeune, le tag coû- te cher à la ville qui le nettoie et aux parents, dont la responsabilité civile est engagée. Simple signature au feutre, à la bombe ou au rouleau sur une porte dʼimmeuble, un panneau de signalisation ou une vitrine de magasin, le tag fait un retour en force dans la capitale comtoise depuis fin avril. “Le phénomène irrite bon nombre de Bison- tins, particulièrement ceux du centre-vil- le” selon le commissaire divisionnaire Nico- las Jolibois, directeur départemental de la sécurité publique. Et la police veut faire savoir quʼelle agit. “Face à cette recru- descence, il y a une mobilisation de tous les acteurs. Les services de la voirie pren- nent des photos à chacune de leur inter- vention et les archivent.” La police, de son côté, multiplie les patrouilles. Début juin, sept jeunes ont été arrêtés en

flagrant délit en moins trois jours. “Ce sont des lycéens de 15-16 ans. Socialement bien insérés, ils n’ont pas de message sub- versif à faire passer mais veulent juste que leurs graffs soient vus le plus possible” explique Nicolas Jolibois. (voilà pourquoi ils sont si souvent haut perchés). Et dʼajouter que “peu d’entre eux ont une vocation artistique au départ.” Œuvre dʼart ou pas, le tag nʼen est pas moins une infraction punie par une contra- vention de niveau 5 pouvant aller jusquʼà 1 500 euros dʼamende et 2 ans de pri- son. La sanction peut être accompagnée (en accord avec les parents et le mineur) dʼun stage de citoyenneté dont la durée est définie par le magistrat. Quant au nettoyage, il coûte au service voirie plus de 350 euros pour une simple signature de 30 cm X 10 cm et 400 000 euros par an à la ville. Ainsi, un des tagueurs arrê- tés début juin auteur a fait en une nuit pour

La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le taxi électrique est arrivé à Besançon

13 000 euros de dégâts en apposant sa signature une quinzaine de fois dans le centre-ville. Son dossier doit être transmis au parquet des mineurs.

Le maire de Fontain prend la tête de l’A.U.D.A.B.

U n drôle dʼengin vert-jau- ne circule depuis quelques semaines dans les rues de Besançon. Cʼest le tout premier “Cyclo- politain”, sorte de taxi urbain électrique, lancé par Armand Millet, le responsable de la société “Roulélectrique”. Cet entrepreneur avait ouvert lʼan dernier une société de loca- tion et de vente de vélos élec- triques. Il a voulu aller plus loin dans sa démarche en lan- çant ce nouveau concept qui existe déjà dans plusieurs grandes villes de France. “Jus- qu’à début juillet, je proposais un tarif de lancement à 1 euro la course. Ensuite, le tarif de prise en charge sera d’1 euro, plus 1 euro du kilomètre. Com- me je circule essentiellement dans la Boucle, une course reviendra à 3 euros maximum. Ces tarifs très avantageux sont possibles car le “Cyclo” sert aussi de support publicitaire. Si les annonceurs jouent le jeu, alors le concept marche- ra très bien” se réjouit M. Millet.

L e 4 juin, lors de lʼassemblée générale de lʼA.U.D.A.B., Pau- lette Guinchard qui assu- rait jusque-là la présiden- ce de cet organisme a cédé sa place. La fonction est désormais assurée par Jean-Paul Dillschneider, le maire de Fontain. Lʼélu du Grand Besançon nʼa pour lʼinstant pas fixé de nou- veau cap à donner à lʼagence de lʼurbanisme de lʼagglomération dont le but est dʼaccompagner les acteurs locaux dans lʼaménagement et le déve- loppement de leur territoi- re. La nouvelle équipe va prendre ses marques avant de poursuivre lʼaction enga- gée par Paulette Guinchard qui a présenté le bilan de lʼA.U.D.A.B. avant de se retirer. En 2007, “un travail important a été formalisé jus- quʼau mois de septembre pour la finalisation du dos- sier de candidature de lʼœuvre

Son “Cyclopolitain” peut trans- porter deux personnes et leurs bagages. Devant le succès de ce nouveau concept, Armand Millet prévoit de faire circuler un deuxième véhicule dès cet été et donc, de créer son pre- mier emploi. “Mon idée est aus- si de développer la livraison de petits colis” , dit-il. Histoire dʼêtre parfaitement en accord avec ce que prônent les politiques publiques. Pour lʼinstant, le “Cyclopolitain” fonctionne du mardi au samedi. Renseigne- ments au 03 81 50 66 73.

de Vauban au patrimoine mondial de lʼUnesco” a-t- elle indiqué. Les travaux “pour lʼélaboration du S.C.O.T. (schéma de cohérence territoriale) se sont poursuivis en lien étroit avec le syndicat mix- te. Les objectifs ont été atteints avec la produc- tion dʼun pré-dossier com- plet pour fin février 2008 (diagnostic, état initial de lʼenvironnement, projet dʼaménagement et de développement durable).” LʼA.U.D.A.B. a égale- ment participé “tout au long de lʼannée aux réunions de réflexion de la mission T.G.V.” De nombreuses interven- tions ont été enfin enga- gées auprès des com- munes “pour lʼélaboration de leurs documents dʼurbanisme ou lʼassistance au mon- tage de projets.”

Lotissement de Châtillon-le-Duc : tous les problèmes ne sont pas réglés RETOUR DUR INFO - GRAND BESANÇON

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dʼoutillage électroportatif. Le coût de lʼinstallation est de 25 000 euros hors taxes, supportés à 70 % à part égale par E.D.F. et lʼA.D.E.M.E., à 10 % par le S.Y.D.E.D. Les 20 % restant sont à la charge des Éclai- reurs et Éclaireuses de France. Ce nouveau système électrique chan- ge la vie de lʼassociation qui jus- quʼà présent stockait les réfrigé- rateurs dans les locaux que la mairie leur mettait à disposition. Les bénévoles devaient donc sans cesse effectuer des voyages entre le camp et le village. Cet inves- tissement permet donc à lʼassociation dʼorganiser deux camps cet été à Mamirolle dans les meilleures conditions. Ren- seignements sur http://eedfmamirolle.net Les Éclaireurs de Mamirolle bien éclairés

L e site de Mamirolle des Éclai- reurs et Éclaireuses de Fran- ce dispose désormais dʼune véritable installation électrique. Lʼassociation a remplacé par des panneaux photovoltaïques le grou- pe électrogène qui permettait un éclairage précaire des locaux situés sur les hauteurs de la commune. Dʼun système sommaire, voilà les scouts munis dʼune installation high- tech. “Pour nous, c’est formidable” sʼenthousiasme André Degradot, président de lʼassociation. Ce résul- tat est lʼaboutissement dʼune démarche que le comité a entrepris depuis longtemps. “À l’origine, nous avions fait une demande auprès des services d’E.D.F. pour obtenir le rac- cordement du camp au réseau géné- ral. Mais le coût de l’opération était trop élevé et nous ne pouvions pas prétendre à des subventions suffi- samment importantes pour mener à bien ce projet.” E.D.F. nʼa cependant pas classé lʼaffaire. Lʼopérateur historique fran- çais de lʼélectricité a retenu ce dos- sier pour faire du camp un site exem- plaire en lʼéquipant de panneaux photovoltaïques. Dix modules ont été placés sur le toit du bâtiment qui garantissent une autonomie élec- trique de 10 jours des locaux sans soleil. La puissance globale de 1 300 Wc correspond à lʼalimentation de 16 lampes basse consommation, 2 réfrigérateurs de “classe A +” dʼun congélateur de “classe A +” et

É piphane Irsapoullé en a ras- le-bol. Cela fait deux ans maintenant que ce retraité bataille avec le promoteur Néolia pour que des réparations soient faites sur son pavillon. Ce parti- culier a investi à Châtillon-le-Duc dans le lotissement de la Côte Mazarin qui compte une trentai- ne de maisons. Ce programme immobilier accumule les déboires depuis le départ. Dans son édi- tion dʼavril 2007, La Presse Bison- tine sʼétait fait lʼécho des particu- liers qui se plaignaient des nombreuses malfaçons consta- tées dans leur habitation neuve : infiltration dʼeau, système de chauf- fage défectueux entre autres. À la suite de cette publication, Néo- lia a réglé un certain nombre de ces problèmes. Mais à ce jour, tout nʼest pas enco- re solutionné. Des experts se déplacent régulièrement dans ce lotissement pour constater les dégâts. Certains propriétaires ont choisi la voie de la procédure judi- ciaire pour obtenir réparation, dʼautres comme Épiphane Irsa- poullé harcèlent les services de

Néolia par des courriers et des appels téléphoniques quotidiens pour faire avancer leur dossier. “Pour ma part, j’ai principalement un problème de terrasse. Lors- qu’il pleut, l’eau s’écoule contre les portes-fenêtres de la maison. Il y a des infiltrations.Tout est pour- ri” déplore-t-il. Néolia a été infor- mé de la situation. Une solution a été trouvée, il reste à la mettre en œuvre. “Il faut reprendre la pente et poser des carrelages. Néolia nous a demandés au mois de juin 2007 d’aller choisir les car- relages. Les travaux ne sont tou- jours pas faits.” Cet habitant de Châtillon-le-Duc attend chaque jour la visite de lʼentreprise du bâtiment quʼon lui promet. “J’ai payé cette maison pour qu’elle soit en bon état. Néo- lia a toujours une bonne excuse. Souvent, on me dit que c’est l’entreprise artisanale qui n’a pas le temps d’intervenir malgré les recommandations. Mais que je sache, c’est le promoteur qui gère les artisans.” Épiphane Irsapoullé reste néanmoins déterminé et bien décidé à obtenir gain de cause.

Chantier “social” au collège de Saint-Vit

L e 12 juin dernier, le lancement officiel des travaux de rénovation du collège Jean-Jaurès de Saint-Vit a eu lieu. Lʼétablissement, construit en 1974, est vieillissant comme la grande majorité des collèges du département pas encore réno- vés. Quelques travaux avaient été faits en 2002 comme lʼétanchéité et les fenêtres mais aujourdʼhui, cʼest un lifting complet que doit subir lʼétablissement capable dʼaccueillir 700 collégiens. Les travaux com- prennent “la redistribution complète des locaux avec réorganisation par pôles d’enseignement, la démolition des bâtiments S.E.G.P.A. actuels et des logements existants, la construction d’une salle de sport, d’un plateau sportif (avec un terrain synthétique, une piste d’athlétisme, une aire de lancers…), d’un nouveau réfec- toire, d’un préau couvert et de quatre loge- ments neufs” énumèrent les services du Conseil général, responsable des travaux. Deux ans de travaux sont prévus à Saint- Vit. Lʼopération coûtera quasiment 20 mil- lions dʼeuros. Ce projet se veut pilote en matière dʼinsertion. Les entreprises rete- nues pour les travaux se sont engagées à confier un certain nombre dʼheures de tra- vail à du personnel en insertion. Le nombre

dʼheures dʼinsertion à “produire” a été établi à 8 000. La capacité dʼaccueil du futur collège réno- vé sera toujours de 700 avec 500 demi-pen- sionnaires et une classe de S.E.G.P.A. À par- tir de la rentrée 2009, des locaux provisoires de salles de classe seront installés. La fin du chantier est prévue pour mars 2010.

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CRÉATION

EN BREF

Choississez votre heure

Un Bisontin développe un logiciel qui permet à chacun de créer en toute simplicité son propre cadran solaire. Les cadrans solaires sont à la mode

Économie L’entreprise bisontine Photline Technologies a annoncé sa fusion avec la société bretonne AdLightec, spécialisée dans le domaine de l’électronique rapide et hyperfréquence. Pirey L’accueil de jour de Pirey a été inauguré le 6 juin. Cette structure gérée par l’A.S.S.A.D. accueille à la journée des personnes de plus de 60 ans en situation de dépendance ou souffrant de maladies comme Alzheimer. L’accueil dispose de 11 places. Rens. 03 81 41 96 84. Canoë-kayak Comme tous les ans, le S.N.B. canoë-kayak organise des stages de découverte, initiation et perfectionnement au kayak. Stages à la semaine pour les jeunes à partir de 9 ans jusqu’à 18 ans à partir du 15 juillet et durant tout l’été. Rés. 03 81 80 89 46. Exposition Exposition de l’artiste Alvérence : créations artistiques à partir de moulage sur le corps humain, du 6 au 14 juillet au Golf de Besançon-La Chevillotte. Réalisation du trophée pour le vainqueur de l’épreuve le 14 juillet.

L e “tout numérique” nous a fait oublier qu’à une époque, l’heure se lisait sur des cadrans solaires. C’était un temps où il n’y avait ni montre, ni portable, ni ordinateur pour vous rap- peler en permanence l’heure à laquelle vous vivez. C’est la course du soleil et le déplacement de l’ombre d’un objet sur une surface plane et graduée qui ryth- mait la vie quotidienne. Moins précis certes que l’affichage numérique,le cadran solaire n’en était pas moins ingénieux. Il suffit de déambuler dans les rues de Besançon en levant la tête pour repérer

des cadrans solaires qui ont résisté à l’usure du temps. François Blateyron en a photographié 22 dans la capitale régio- nale. De tels instruments sont visibles sur la façade du lycée Pasteur, de l’Hôtel de Ville, à la faculté de médecine, à la maison de quartier de Saint-Ferjeux, sur le fort de Chaudanne, le palais Gran- velle, la faculté des lettres ou encore à la Citadelle et à Velotte. Ces cadrans solaires fonctionnent. Il semblerait même que les particuliers aient un regain d’intérêt pour cette tech- nique en installant chez eux un cadran

Besançon compte plusieurs cadrans solaires. Ici, dans la cour de la mairie.

talent artistique ou maîtrisant le brico- lage de se créer un cadran original et personnalisé.” Le logiciel Shadows existe depuis plus de dix ans. Il s’enrichit régulièrement par l’intervention d’internautes de tou- te la planète. “Il existe désormais en dou- ze langues et est utilisé dans le monde entier” observe François Blateytron. La nouvelle version du logiciel s’est enco-

solaire pour le plaisir des yeux. Le Bison- tin François Blateytron propose une manière originale et ludique d’aborder cette technique. “Je développe durant mon temps libre un logiciel permettant de concevoir, calculer et tracer un grand nombre de variantes de cadrans solaires.

Ce logiciel est mis à la disposi- tion du public gratuitement sur le site Internet www.shadowspro.com” dit-il. L’ingénieux personnage prétend que grâce à cet outil, chacun peut réaliser un cadran solaire “sans connaissance préalable de la gno- monique (science des cadrans solaires)” , en l’imprimant à l’échelle sur du papier depuis son ordinateur. Une fois cette étape passée, “il ne reste ensui- te qu’à le reproduire sur unmaté- riau définitif comme le bois, la pierre, le carrelage. Cette sim- plicité permet à de nombreuses personnes possédant un petit

re enrichie et permet de créer des astrolabes, des instruments astrono- miques. Les hermétiques à l’informatique peuvent toujours commencer par observer les cadrans bisontins. Selon Fran- çois Blateytron, “la vil- le en possède plusieurs notables dont le cadran analemmatique de l’observatoire qui a été restauré.”

PROJET

Les estimations ont explosé

Un logiciel pour créer des cadrans solaires.

Cité des arts : l’architecte doit revoir sa copie

D’un budget de départ dépassant à peine les 20 millions d’euros, l’architecte japonais chargé du dos- sier a présenté une facture prévi- sionnelle de 38 millions. Inadmis- sible. Un deuxième avant-projet est attendu cet été. “O n veut quelque chose qui marque” avait affirmé feu Raymond Forni, l’ancien pré- sident du Conseil régional au moment de lancer la consultation en vue de trouver un architecte de renom- mée internationale. Avant même la réa- lisation de la cité des arts, qui regroupe- ra sur le site de l’ancien port fluvial le futur conservatoire de région et le fonds régional d’art contemporain (F.R.A.C.), un élément du projet marque déjà les esprits : le dérapage des coûts. Fin mai, l’architecte retenu - le Japonais Kengo Kuma, surtout connu dans son pays -, a présenté l’avant-projet sommaire défini- tif de la cité des arts. Verdict : 36 millions d’euros, contre les 20 millions annoncés par les élus il y a moins d’un an. Du côté des élus bisontins, on s’interroge. “Cette augmentation du projet ne relève pas d’un seul dépassement mais : soit de l’incompétence pure et simple des auteurs du projet soit de la volonté délibérée de minorer le coût d’un projet avant des échéances électorales. Au vu de la partie visible de l’iceberg, nous optons, non pas pour le “ou” mais pour le “et”. En tout état de cause, le coup de crayon, même génial de Kengo Kuma, va coûter très cher aux

contribuables” commentent notamment les élus du Modem qui n’hésitent pas à mettre la faute sur le président défunt du Conseil régional : “La volonté d’un seul homme a imposé, contre vents et marées, un projet ambitieux mais délirant dans le contexte budgétaire actuel. Le président du Conseil régional a voulu entraîner les contribuables franc-comtois dans une aven- ture financière mal maîtrisée où l’irresponsabilité des uns et l’incompétence des autres vont générer une immense gabe- gie.” Pour enfoncer le clou, ces élus très remontés font une comparaison : le sur- coût de 16 millions d’euros représente la réhabilitation de 530 logements sociaux sur Besançon sur un total de 2 400 appar- tements à rénover affirment-ils. Du côté de la Communauté d’agglomération du Grand Besançon qui pilote le groupe- ment de commandes de ce chantier, on se

RECOMMANDÉ

POUR PASSER LES PLUS JOLIES

VACANCES

veut rassurant… et vigi- lant. “Il est hors de ques- tion d’accepter un tel coût, affirme-t-on à la C.A.G.B. Nous sommes en phase de discussion avec l’architecte pour qu’il affine son pro- jet. Nous attendons un deuxième avant-projet som- maire avant le 20 juillet.” Jusqu’ici, ces délires d’architecte n’ont pas enta- mé la volonté de la Région, de laVille et de la C.A.G.B. de mener à bien ce beau projet que Raymond For- ni leur a laissé en guise d’héritage. J.-F.H.

Le surcoût représente la réhabilitation de 530 logements.

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BESANÇON ET ENVIRONS

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EN BREF

SALON Avril 2009 Besançon, capitale de l’industrie médicale La capitale régionale a été désignée pour accueillir la pre- mière édition française du Medtec, un salon international qui réunit les professionnels de l’industrie médicale.La capitale régionale a été désignée pour accueillir la premiè- re édition française du Medtec, un salon international qui réunit les professionnels de l’industrie médicale.

Déviation Les communes de

Burgille et Courchapon sont désormais déviées. L’idée d’une déviation est née en 2001 à cause de l’incidence de la Ligne à Grande Vitesse. Une étude avait démontré l’opportunité de réaliser une déviation de la R.D. 459 à hauteur des communes de Burgille et de Courchapon, étant donné que la L.G.V. intercepte cette voie en trois endroits. Coût de l’opération : 8,2 millions d’euros, supportés en grande majorité par R.F.F., le responsable des travaux de la L.G.V. Longueur de la déviation : 3,6 km. L’ancien tracé de la R.D. 459 sera en partie détruit ou déclassé dans le domaine communal de chacune des communes de Burgille et Courchapon. Handball Du mouvement à l’E.S.B.-F. L’Entente Sportive Bisontine Féminine Handball a recruté la Vésulienne Caroline Dabonot qui complétera la base arrière de l’E.S.B.-F. pour la saison 08/09.

M icropolis accroche à son blason un nouveau salon. La société américaine Canon Communi- cations L.L.C. a confirmé que Besan- çon accueillerait le Medtec France 2009 les 22 et 23 avril. Cet événement réunit toutes les sociétés qui participent à la fabrication de produits médicaux. Lors de leur étude de marché, les organisa- teurs ont recensé plus de 1 000 entre- prises positionnées sur ce créneau d’activité dans un rayon de 150 kilo- mètres autour de la capitale régiona- le. Le périmètre de recherche inclut également la Suisse voisine. “Nous avons retenu Besançon, car il y a un fort potentiel industriel dans cette gran- de région. Et puis cette ville bénéficie d’une certaine notoriété grâce au salon Micronora” indique la cellule commu- nication de l’entreprise organisatrice. Plusieurs raisons ont donc guidé le choix de Canon Communications qui était en quête d’une

ville pour organiser son premier Med- tec sur le territoire français. Ce salon existe déjà dans dix villes au monde dont le plus important est celui de Stuttgart. “C’est notre plate-forme euro- péenne. Nous y accueillons chaque année 10 000 visiteurs dont seulement 200 Français ce qui est très peu. On le regret- te car cette industrie est importante en France et en particulier en Franche-

L’industrie médicale est florissante.

de trouver un site idéalement situé dans le Grand Est, tout en étant proche de la Suisse romande, une région où l’industrie médicale connaît un réel essor. Cette proximité est un des argu- ments qui a décidé les organisateurs à désigner la Franche-Comté comme ter- re d’accueil. Ils espèrent recevoir àMicro- polis des visiteurs et des industriels helvétiques. La commercialisation des stands vient de débuter. Cependant, les prétentions du salon bisontin restent modestes. “Nous atten- dons 200 exposants du monde entier et environ 3 000 visiteurs. Pour nous, c’est

un coup d’essai. Mais par rapport à la résonance qu’il y a, on ne voit pas pour- quoi nous ne parviendrions pas à ancrer ce salon à Besançon.” Le Medtec sera une vitrine pour cette industrie de pointe qui est une réfé- rence en France et dans le monde. Les fabricants tricolores de matériel médi- cal ont produit en 2007 l’équivalent de 10,5 milliards d’euros d’équipements médicaux. Le marché français connaît une croissance de 7 % chaque année. Cocorico ! T.C.

Comté. Nous pensons que les industriels ne se déplacent pas car il y a la barrière de la langue. C’est la raison pour laquelle nous avons déci- dé de créer un salon en France destiné en prio- rité aux Français. Ce salon sera en quelque sor- te un satellite de celui de Stuttgart.” L’objectif de Canon Com- munications était donc

“Il y a la barrière de la langue.”

NATURE

Des délits en hausse

Les braconniers dans le collimateur des chasseurs En 2007, le nombre d’infractions au plan de chasse du sanglier a été multiplié par trois dans le Doubs. Des statistiques en progression.

L’ Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage confirme sa volon- té de lutter cette année encore contre le grand braconnage. En 2007, dans le Doubs, 115 procédures ont été engagées à l’encontre de chasseurs qui ne respectaient pas la réglementation. Ce chiffre est stable depuis une dizaine d’années, “mais ce qui change, c’est le contenu des procédures” relève Emmanuel Renaud, chef du servi- ce départemental de l’O.N.C.F.S.Au bilan, les entorses aux plans de chasse sont en progression dans le Doubs où les autori- sations ont été données pour tuer 22 cerfs, 6 700 chevreuils, 200 chamois et 1 800 san- gliers. “Les problèmes concernent surtout les sangliers, dont beaucoup ont été tués hors plan de chasse. Comparé à 2006, les infractions sont trois fois plus nombreuses.” L’Office National de la Chasse va donc poursuivre son action de terrain pour tra- quer les chasseurs qui ne s’embarrassent pas de la législation. “Ils sont une mino- rité à penser que c’est plus simple de tuer un sanglier sans bracelet. Cela coûte moins cher et puis, pas vu pas pris” ajoute le res- ponsable du service. Contrairement aux apparences, le Doubs est un des départements où la population de ces cochons sauvages est lamoins impor- tante. C’est la raison pour laquelle le plan de chasse a été adapté à la situation afin de permettre au nombre d’individus de cette espèce de progresser. “Nous essayons par ce moyen de reconstituer une popula- tion” poursuit Emmanuel Renaud. Le cha- mois est aussi en recul. À l’automne, une opération de comptage de cette espèce doit démarrer. Dans le cadre de leur mission de police,

les dix agents de l’O.N.C.F.S. sont donc intransigeants avec ceux qui ne respec- tent pas la politique de gestion des espèces animales. Cet organisme multiplie les actions de surveillance et de contrôle pour prendre en flagrant délit les braconniers. “Ce sont des actes délibérés, condamnables et condamnés par les chasseurs.” Des erreurs de tir sont également possibles, dans ce cas, le chasseur est censé déclarer sa fau- te auprès des services compétents. Ainsi, 130 erreurs de tir ont été signalées en 2007. Les tribunaux accordent une attention par- ticulière aux délits de braconnage. Les sanctions peuvent s’élever à quelques cen- taines d’euros avec en plus un retrait du permis de chasser.Malgré les risques encou- rus, il y a toujours des chasseurs qui pas- sent à travers les gouttes.

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Le sanglier est un animal victime de braconnage.

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BESANÇON ET ENVIRONS

La Presse Bisontine n°90 - Juillet-août 2008

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POLITIQUE CULTURELLE Pourquoi tout le monde veut sa manifestation ? Culture obligatoire pour les collectivités ?

EN BREF

Danse Depuis plus de trente ans, on pratique la danse folk à la M.J.C. Palente à Besançon. Pour la première fois, cet été, la M.J.C. Palente organise des stages pour enfants de danses folk d’Europe : “Europe n’Folk”. Le stage adolescents ouverts et curieux qui ont envie de se bouger. Du lundi 18 au vendredi 22 août pour les 7 octobre ans et du lundi 25 au vendredi 29 août pour les 11/15 ans. Renseignements au 03 81 80 41 80. Médiation Florence Bouteloup et Florence Daugey, médiatrices familiales diplômées d’État, ont créé le Centre de Médiation Familiale à Besançon. Séparation, divorce, deuil, dépendance des parents âgés, la tempête souffle parfois durement sur la famille. Pour l’équilibre des enfants, la pérennité des relations entre frères et sœurs et le bien-être de tous, la qualité du lien familial est un bien précieux. C’est ce lien fondamental et unique que le Centre de Médiation Familiale s’attache à préserver. Renseignements au 03 81 47 22 92. s’adresse à des enfants et des municipale de Saint- Vit, sèchement battue aux dernières élections, s’organise et riposte. Elle vient de lancer son site Internet : http://saint- vit.ifrance.com/ dont l’objectif affiché est “de communiquer avec nos concitoyens et d’agir en améliorant leur quotidien.” On y trouve critiques et propositions. Séjours Séjours de vacances pour enfants et adolescents à Lamoura (Haut Jura) du 10 au 18 juillet : cocktail sportif pour les 15/17 ans. Avec stage kayak, randonnée, baignades, jeux sportifs. Puis du 18 au 31 juillet, aventure et nature pour les randonnée, excursion en Suisse, découverte faune et flore… Renseignements et 6/13 ans. Avec accrobranche, Saint-Vit L’opposition

Musiques de Rues pour la ville et le Grand Besançon, Bancs Publics pour le Conseil régional, saison culturelle au Conseil général du Doubs, les collectivités territoriales s’engagent toutes dans la diffusion culturelle. Passage obligé pour être dans l’air du temps ou véritable engagement des élus ?

P roposer et pérenniser un événe- ment culturel participe au rayon- nement d’une ville. Ainsi, lors de la toute première présentation de Musiques de rues, le maire Jean-Louis Fousseret ne cachait pas son ambition de faire de la capitale comtoise le haut lieu des fanfares d’ici et d’ailleurs à l’instar de Chalon-sur-Saône pour le théâtre de rue, d’Avignon pour le théâtre ou de Grenoble pour la danse. Pour les collectivités départementale et régionale, la problématique est quelque peu différente. Évoquant le festival Bancs Publics (voir plus haut), Loïc Niepceron, vice-président en charge de la culture à la Région rappelle que “l’idée n’est pas partie d’une obligation mais est une évolution de l’opération Égarez- vous, en place jusqu’en 2006. Le festi- val mêle patrimoine et spectacles vivants.” Au Conseil régional, le budget culturel annuel est de 11,4 millions d’euros dont 600 000 euros pour Bancs Publics, seu- le manifestation portée entièrement par l’instance. “Tout le reste, ce sont des financements pour le cinéma, le patri- moine ou le spectacle vivant sur l’ensemble du territoire.” Ainsi, le dernier film de

Patrice Leconte “la guerre des miss” comme les quatre salles de musiques actuelles de Franche-Comté bénéfi- cient du soutien financier de la Région. Au Conseil général, la situation est quelque peu différente. “Quand on est arrivé en 2004, la nécessité d’une poli- tique culturelle s’adressant à tous nous a semblé une priorité” se souvient Rémy Nappey, vice-président en charge de la culture. “Les gens se déplacent peu. C’était donc à nous d’allers vers eux.” En 2005, une saison culturelle clé en main financée à 70 % par le Départe- ment (92 000 euros) est proposée aux

communautés de com- munes. Chacune est ensuite libre de choisir cinq spectacles dans la programmation. “On a eu une quarantaine de réponses la première année. On est monté à 65 l’an der- nier et pour 2008-2009, on atteint 80.” Le conseiller général de l’Isle-sur-le- Doubs ne cache pas satis- faction. “Il s’agit d’amorcer la pompe pour que les habi-

Partout et pour tous.

La ville de Besançon a désormais ses “Musiques de Rues”.

S.M.A.C. (salle de musiques actuelles) même si on ne sait plus trop en quelle année (2010, 2011, 2012 ?). Quant à la Région, un jour peut-être elle inaugure- ra le F.R.A.C.(fonds régional d’art contem- porain) si le projet est révisé et son bud- get pharaonique revu à la baisse. A.B.

tants prennent l’habitude d’aller au spec- tacle. L’important c’est qu’il y ait une offre.” Et pour promouvoir la culture, le Conseil général dispose aussi d’un atout de choix : la Saline royale d’Arc- et-Senans dont il est propriétaire. “C’est notre joyau.” À chacun son bijou : la ville aura sa

PRÉVENTION De juin à septembre Pendant les vacances, les forces de l’ordre veillent sur vos biens Plusieurs fois par jour, y compris la nuit, des patrouilles de la police et de la gendarmerie vérifient que tout est en ordre à votre domicile pendant votre absence. Un service gratuit sur simple demande.

TROIS QUESTIONS À… Jean-Jacques Voinet, le M. Braderie “Priorité au commerce local” L’Union des commerçants a souhaité apporter des améliorations à la braderie de Besançon. Le point avec le vice-président des commerçants chargé de cet événement de début d’été. La Presse Bisontine : Comment se présente cette édition 2008 ? Jean-Jacques Voinet : Nous voulons redonner une vraie image de qualité à cette braderie. Cela passe notamment par le fait que nous voulions que les commerçants locaux se réapproprient pleinement cet événement. Nous estimons que les commer- çants du centre-ville sont prioritaires par rapport aux non sédentaires qui viennent d’ailleurs. C’est pourquoi nous avons notamment réajusté les tarifs. Jusqu’à maintenant, les non sédentaires payaient deux fois moins cher que les locaux. Ce n’était pas normal. Nous souhaitons vraiment donner priorité au commerce local. L.P.B. : Pour les milliers de clients potentiels, quels changements ? J.-J.V. : Nous nous sommes fixés comme objectif de faire de la qualité, en aérant plus les stands entre eux, en limitant les hauteurs, en redéfinissant précisément les linéaires attribués à chacun. On a beaucoup axé aussi sur la sécurité pour que les 400 à 500 commerçants qui seront présents et tous les clients évoluent en toute sécurité. Nous avons essayé d’être propres et

D e fin juin à début septembre, sur simple demande, les habi- tants du Grand Besançon peu- vent demander à la police natio- nale ou à la gendarmerie, selon le lieu où ils habitent, de sur- veiller leur maison individuel- le ou leur appartement pendant qu’ils sont en vacances. Plusieurs fois par jour, y com- pris la nuit, des patrouilles se rendent au domicile de la per- sonne pour vérifier que tout est en ordre. Évidemment, les agents ne pénètrent pas à l’intérieur de la maison mais se contentent d’en vérifier les accès. “Pour cela, il est nécessaire que les fonctionnaires puissent accé-

s’absentent. Chaque année, les forces de l’ordre surveillent plusieurs dizaines de biens Il s’agit sur- tout de maisons individuelles. Pour l’instant, les forces de l’ordre n’ont constaté aucune effraction. La police précise cependant que “les patrouilles ne sont pas une garantie contre le vol. C’est une sécurité supplémentaire” qui s’ajoute, par exemple, au dis- positif d’alarme intérieur à la maison si elle en est équipée. Renseignements : Gendarmerie ou police de votre zone d’habitation

der à la propriété. Un portail ne doit donc pas être verrouillé et il ne faut pas qu’il y ait un chien” rappelle la police.À chaque visi- te, les policiers déposent un avis de passage sur lequel est men-

tionné le jour et l’heure du contrô- le. Certaines gen- darmeries, com- me celle de Bou- clans par exemple, va plus loin dans la démarche en pro- posant ce service tout au long de l’année pour les personnes qui

Les agents ne pénètrent pas à l’intérieur.

précautionneux.Autre élément que nous relançons cette année : le square Saint-Amour dédié aux bro- canteurs. Une dizaine de brocanteurs seront là. L.P.B. : La braderie reste le gros événement commercial de l’été ? J.-J.V. : Plus que jamais. Le gros avantage de la bra- derie de Besançon est qu’elle se situe au début des soldes. Les commerçants essaient toujours de gar- der des produits spécifiques pour ces deux jours de braderie. C’est désormais entré dans l’esprit des gens de Besançon mais aussi de tout le départe- ment, que début juillet, il y a la grande braderie au centre-ville et qu’ils peuvent y trouver de tout. Propos recueillis par J.-F.H.

400 à 500 commer- çants seront présents.

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Les meilleurs plans de l’été SPÉCIAL BONS PLANS DE L’ÉTÉ 10 La Presse Bisontine n°90 - Juillet-août 2008 Les eilleurs plans de l’été Dans un numéro exceptionnel, La

Presse Bisontine a concocté à destina- tion des estivants locaux mais aussi des touristes une sélection des plus belles animations à vivre à Besançon, autour de la capitale régionale, dans le Haut-Doubs et même en Suisse voisi- ne. Dans un périmètre d’une heure autour de Besançon, des dizaines de manifestations, de découvertes, de festivals, de sorties-nature, d’activités ludiques, culturelles ou sportives sont proposées. Un numéro de 48 pages à garder tout l’été pour être sûr de ne pas s’ennuyer. Le compagnon indis- pensable de vos vacances bisontines.

BESANÇON - FORÊT DE CHAILLUZ Une forêt haute en couleurs VANCANCES BISONTINES CAN ES Jusqu’au 14 juillet, la Petite école dans la forêt présente une exposition sur le thème de la couleur et des animations autour de la vannerie, de la teinture et de l’apiculture. E n juillet, la forêt de Chailluz s’anime avec une exposition sur le thème de la couleur ins- tallée dans saPetite école dans duire. Vous verrez, par exemple, que les animaux évitent les prédateurs grâ- ce à une technique de camouflage qui leur permet de se fondre dans le pay- sage. La couleur ainsi que d’autres arti-

Un été à Besançon : que faire cet été quand on reste à Besançon ? Visites, balades, sport, natu- re…On a mis les petits plats dans les grands pour permettre de se dépayser sans quitter la ville.

attirer les insectes et ainsi favoriser la pollinisation. Une façon amusante de mieux connaître la forêt et ses richesses. Pour compléter l’exposition, des arti- sans dont l’activité est liée à la natu- re viendront animer des ateliers le week-end. Les 28 et 29 juin, un van- nier propose des démonstrations.Vous découvrirez les plantes qu’il utilise, telles que l’osier bien sûr mais aussi

la forêt. Ludique et interactive, l’exposition est ponctuée de petits ate- liers qui permettent au public de décou- vrir que les plantes et les animaux uti- lisent la couleur dans leur cadre de vie naturel pour se protéger ou se repro-

fices astucieux sont par ailleurs utilisés pour attirer les femelles. Leurs fleurs se servent aussi de la couleur pour

Les métiers de la forêt.

la ronce ou le noisetier, comment et quand les cueillir et comment fabri- quer des objets à partir de cesmatières naturelles. Les 5 et 6 juillet, le thème de la couleur est de retour avec des animations autour de la teinture à base de végétaux. Enfin, du 12 au 14 juillet, les apiculteurs du Syndicat apicole du Doubs investiront les lieux pour des démonstrations et ateliers autour de l’abeille et dumiel.Dégustations,décou- Pour tout renseignement, contacter la Ville de Besançon, service Espaces Verts au 03 81 61 51 27

verte de la vie et du travail des abeilles et jeux pour enfants seront au program- me. Toutes les ani- mations se veulent interactives, le public pourra donc observer mais aussi manipu- ler les matériaux naturels ou encore questionner les pro- fessionnels qui se feront un plaisir de dévoiler leurs secrets de fabrication ! K.M.

Exposition ludique et

interactive à la Petite éco- le dans la forêt.

La forêt de Chailluz, un lieu de promenade bien connu des Bisontins.

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La Presse Bisontine n°90 - Juillet-août 2008

“IL ÉTÉ UNE FOIS BESANÇON” - AVEC DES COMÉDIENS

Visites théâtralisées de la ville

Patrimoine, théâtre, musique et humour, des promenades burlesques pour découvrir Besançon sous un nouveau jour !

D u 11 au 31 juillet, l’Office du tourisme de Besançon associé au théâtre Bacchus vous emmène à l’époque de Vauban et du Roi Soleil. Deux parcours sont pro- posés pour découvrir la Boucle et le quartier Battant grâce à des visites mêlant patrimoine, humour, théâtre et musique. Edgar Duchamps, guide aty- pique (et costumé) vous conte- ra quelques tranches de vie bisontines grâce à des anec- dotes singulières mais histo- riques. Un moment de déten-

retrouver dans des situations burlesques ou de croiser au détour d’une rue Vauban, Victor Hugo ou Charles Nodier. Ces prome- nades seront agrémentées de spectacles au choix. Les 17,

Laissez vous guider par les personnages qui ont fait l’histoire de Besançon.

niste pour une soi- rée opérette.

candidature de Besançon et du Réseau Vauban à l’inscription sur la liste du patrimoine mon- dial de l’Unesco, gageons que les visites théâtralisées ne lais- seront pas indifférents. K.M. Renseignements et

19 et 26 juillet, “L’Île aux esclaves”, comédie deMarivaux, sera présentée en costumes et dans le respect de la tradition commedia dell’arte . Les 24 juillet et 2 août, la prome- nade sera poétique et musica- le avec la participation d’un violoncelliste. Enfin, le 31 juillet, vous serez accompagnés par M elle Constance, chanteuse lyrique et M elle Hélène, violo-

Les visites ayant lieu en début de soirée (18 h 30 ou 20 heures, suivies des spectacles vers 21 h 30), il est possible de réser- ver en même temps un dîner gastronomique et même une nuit d’hôtel. En 2007, l’animation avait déjà rencontré un franc succès auprès d’un large public. En cette période décisive pour la

te durant lequel 30 acteurs de la compagnie Bac- chus intervien- dront pour vous faire rire et par- fois réfléchir.Aus- si ne soyez pas surpris de vous

Trois spectacles de qualité.

CIRCUIT TOURISTIQUE

réservations au 03 81 80 92 55

La Maison de l’architecture propose un circuit de découverte du patrimoine bâti du XX ème siècle. À Besançon, une dizaine d’édifices sont les témoins d’une époque innovante. L a Maison de l’architecture en partenariat avec la Région et la D.R.A.C. présentent “L’architecture du XX ème siècle en Franche-Comté”. Cette animation a pour but de mettre en lumière une architecture trop sou- vent méconnue malgré ses qualités esthétiques et ses tech- niques innovantes. En 2004, trente-sept édifices de la région ont été labellisés par le ministère de la Culture désireux de recenser ce patrimoine. À Besançon, dix édifices, œuvres d’architectes de renom, ont ainsi bénéficié d’une reconnaissance tant attendue et un circuit touristique a vu le jour. Parmi eux : l’office du tou- risme, l’école des Beaux-arts, l’ancienne école nationale L’architecture moderne franc-comtoise

VANCANCES BISONTINES CAN ES

JARDIN BOTANIQUE ANIMATIONS LUDIQUES

En juillet, le jardin botanique de Besançon vous fait découvrir les merveilles de la nature lors de visites commentées pour grands et petits. Un été au jardin

d’horlogerie, la cité universitaire, l’immeuble “le Building” ou la cité Jean Jaurès. Si les Bison- tins connaissent bien ces bâtiments, il y a fort à parier qu’ils n’y ont pas encore prêté toute l’attention qu’ils méritent tant ils font partie du quotidien. D’autres lieux, peut-être moins connus, sont à découvrir : une maison parti- culière située rue de Vittel avec sa pergola, des immeubles avenue Droz et place Payot et deux anciennes horlogeries (l’usine Dodane à Mon- trapon et l’usine Sidhor dans le quartier de la Mouillère). Enfin, pour compléter la visite, une exposition à la Maison de l’architecture est ouverte jusqu’au 5 septembre. K.M.

Une maison particulière située rue de Vittel.

C haque dimanche de juillet, à l’occasion de l’animation “Un été au jardin”, découvrez une partie du jardin sur un thème différent : “Attention plantes mythiques” qui dévoi- le les secrets des plantes carnivores, “Plantes sauvages comestibles” pour apprendre à diversifier le contenu de nos assiettes ou “Plantes utilisées par nos ancêtres du néolithique au XVII ème siècle”. Et pour ceux qui ne veulent rien manquer,

la visite du dimanche 13 juillet sera consa- crée à l’ensemble du jardin. Les enfants auront également le plaisir de parcourir les allées fleuries les vendredis et mer- credis après-midi. Pour eux, les visites porteront sur l’éveil des sens, prendront la forme de jeux de pistes ou partiront à la découverte des plantes carnivores ou des cactus. Toutes ces animations sont gratuites, il suffit de se rendre au jardin le dimanche à 15 heures et le mercredi et

vendredi à 14 heures (pour les enfants).

Implanté au cœur de la ville depuis les années cinquante, le jardin botanique de Besançon abrite 5 000 espèces de fleurs et d’arbres qui poussent en toute discré- tion dans ce lieu exceptionnel. Réparties entre bassins et coins ombragés ou en ambiances d’ici et d’ailleurs, on y trouve des roses, des arbres fruitiers, des plantes de rocaille, des plantes médicinales ou tro- picales. Toutes ces espèces s’y épanouis- sent pour satisfaire la curiosité du grand public mais aussi pour servir les études des scientifiques. Certaines fleurs, com- me les orchidées, sont si fragiles qu’elles ne sortent de leurs serres qu’à l’occasion de visites thématiques. Lieu d’études pour certains, le jardin botanique est aussi un lieu de promenade et de découverte pour toute la famille. K.M. Pour toute information, contacter le Jardin Botanique au 03 81 66 57 78

L’usine Dodane dans le quartier Montrapon, un édifice très original.

Lieu d’étude ou de divertisse- ment.

Pour tous renseignements, contacter la Maison de l’architecture au 03 81 83 40 60

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