La Presse Bisontine 270 - Décembre 2024
Le dossier 17
La Presse Bisontine n°270 - Décembre 2024
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Mon objectif pour les années à venir est jus tement de consolider nos filières, comme les biothérapies à Besan çon en favorisant la production de médica ments Made in France, par exemple. L.P.B. : Revenons à vos rap ports avec les autres com posantes de votre majorité : si demain le P.-S. et d’autres partenaires font liste à part, comment réagirez-vous ? A.V. : Si j’affirme que je serai candidate, je ne vais pas dire au pre mier frisson que je vais reculer devant cette perspective ! J’ai tou
maire est toujours aussi difficile selon vous ? A.V. : On apprend toujours, et je continue bien évidemment à apprendre. Dans une équipe, on apprend à se découvrir, à se tester, à mesurer les engagements de chacun et c’est à partir de là qu’on peut bâtir de belles perspectives. L.P.B. : Vous semblez vouloir vous inscrire pour un éventuel second mandat dans une sorte de rupture. Rupture avec quoi ? A.V. : Quand on reprend un mandat à la suite d’une équipe qui a travaillé pendant trois précédents mandats, on est bien obligés d’être dans une forme de conti nuum. Le travail effectué pendant ce mandat en cours et de faire un bilan de ce continuum et dans le même temps apporter des évolutions et de nouvelles orientations. Pour la suite, il s’agira de tenir encore mieux compte de l’évolution des choses en matière de climat dans un contexte géopolitique de plus incertain, avec une crise économique désormais associée. La question sera donc de savoir quel projet de société on veut mettre en œuvre à l’échelle de ce territoire. Je parle de rupture simplement parce que nous sommes dans un temps de rupture éco logique, économique et démocratique qui nous amènera à donner de nouvelles orientations à nos politiques. L.P.B. : En faisant de la décroissance ou en empê chant à de nouvelles entreprises de s’installer ? A.V. : Pas du tout. Il faudra juste être en cohérence avec les impératifs de décar bonation de notre société. Quand je ren contre des entreprises, elles me parlent elles-mêmes de leur bilan carbone. La question est désormais de savoir quelle industrie on veut voir s’implanter ici.
“Je ne vais pas reculer au premier frisson avec le P.-S. !”
jours été une femme de convictions, j’ai besoin d’avoir des gens convaincus autour de moi. Je travaillerai avec des gens qui partagent mes valeurs, je pense qu’on a donc tout intérêt à travailler ensemble. Dans la perspective de 2026, c’est le moment de montrer que Besançon a tou jours ses valeurs de gauche qui ont fait toute l’innovation sociale de cette ville, et de montrer en même temps que cette innovation s’est régénérée en intégrant les valeurs de l’écologie. Je rappelle que toutes les belles avancées écologiques que cette ville a portées depuis 2001 et je dirais même depuis les années qua tre-vingt-dix, c’est aux élus verts qu’on les doit. Aujourd’hui, l’écologie doit être comprise comme une matrice nécessaire à toute politique publique. n Propos recueillis par J.-F.H.
Anne Vignot estime aussi “qu’une politique ambitieuse, menée sereinement, ne peut pas de faire sur un seul mandat.”
jamais simple, je souhaite l’ouvrir avec toutes les composantes de la gauche. Il ne faut pas confondre simple et simpliste. L’équipe que nous avions constituée en
2020 était déjà basée sur des nuances de points de vue. Je veux que tout le monde comprenne qu’il est plutôt sain d’avoir une équipe diverse plutôt que
d’avoir une équipe qui suive les directives d’un seul chef.
L.P.B. : Après quatre ans d’exercice, le métier de
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