La Presse Bisontine 270 - Décembre 2024

Besançon 15

La Presse Bisontine n°270 - Décembre 2024

UNIVERSITÉ

master m.E.E.f.

Réformes perpétuelles, attentats, classes surchargées : qui veut encore devenir prof ?

Suspendue depuis le Covid, la cérémonie de remise des diplômes des étudiants du Master des métiers de l’enseigne ment, de l’éducation et de la formation (M.E.E.F.) de l’Université de Franche-Comté a été reconduite cette année. La promotion 2024 a été reçue à l’I.N.S.P.E.* le 21 octobre dernier.

colaire. Si Léa (qui est par ailleurs sportive de haut niveau) a pu ainsi confirmer que c’était l’E.P.S. et le second degré qui l’intéressaient, pour Auguste Bererd, cela a été à l’inverse un moyen d’affiner son choix. “En arrivant en licence S.T.A.P.S., je n’avais rien de précis en tête et je me suis dirigé vers la filière “éducation et motricité”, une des cinq voies proposées qui mène essentiellement à l’Éducation nationale. J’ai tout de suite apprécié la polyvalence offerte dans le premier degré.” Son diplôme aujourd’hui en poche, le jeune homme devra toutefois repasser le concours qu’il n’a pas obtenu avant de pouvoir exercer. Le nombre de places limitées est jus tement l’un des points noirs relevés par ces jeunes professeurs. “Il y avait environ 600 inscrits pour 130 places l’an dernier dans l’Académie de Besan çon dans le premier degré” , précise Auguste, “et 3000 inscrits pour 600 postes nationaux en E.P.S.” , ajoute Léa. Tout comme les mutations, qui obligent dans le second degré à s’éloigner de sa région d’origine en début de carrière. Par opposition “à la sécurité de l’emploi et aux possibilités d’évolution.” Ce qui

C’ est dans un contexte pour le moins mouvant - à peine leur nouvelle ministre nommée - , et alors que de nouvelles annonces se profilent déjà pour la ren trée 2025, que ces jeunes professeurs ont eu à faire leurs premiers pas. Mais pas de quoi entamer leur enthousiasme au moment de la remise officielle des diplômes. Le détricotage et les multiples réformes ne semblent pas les inquiéter, pas plus que les événements drama tiques remis en avant récemment lors de minutes de silence (hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard). “On sait qu’on va devoir faire avec, mais que nous sommes aussi bien entourés et accompagnés” , explique Léa Cuenot. La jeune femme de 23 ans, qui est pro fesseur de sport stagiaire depuis sep tembre au collège Lumière de Besançon, rappelle par ailleurs que les questions de laïcité, de mixité ou de genres sont

abordées durant la formation. “On nous prépare à différentes situations et on travaille beaucoup de cas pratiques, pour savoir comment réagir.” Bien sûr, sa vision toute nouvelle du métier reste à affiner. Elle en a conscience. “J’ai deux collègues proches de la retraite, qui ont davantage de recul et qui ne voient pas les choses de la même façon.” Une partie de la las situde et la dégradation de l’image du métier pourraient venir selon elle du décalage d’âge. “Des jeunes comme nous qui se lancent dans la profession sont forcément plus en phase avec la nouvelle génération.” Le contact avec les élèves et le milieu de l’enseignement qui intervient dés ormais assez vite dans leur formation, participe aussi à une meilleure conti nuité des parcours. Souvent deux stages par an sont organisés dans les établis sements, en scolaire comme en péris

Auguste Bererd et Léa Cuenot faisaient partie de la promotion 2023-2024.

20 heures par semaine. Il y a autant de préparation de cours que de temps effectif en classe. Sans parler des heures de vie scolaire.” Bien sûr, les 4 000 sup pressions de poste prévues dans le bud get 2025 ne sont pas pour rassurer Auguste. “Aujourd’hui, une grande majorité de classes sont déjà à double ou triple niveaux avec de gros effectifs, réduire le nombre d’instituteurs ne serait pas un bon signal” , estime-t-il. n S.G.

leur fait dire finalement que “la vocation est toujours là.” Eux ne croient pas qu’il y ait une désaffection spéciale pour ce métier, “qui comporte comme n’importe quel autre des avantages et des incon vénients.” “Voir les élèves progresser, les former à devenir les citoyens de demain, c’est vraiment motivant. On a un rôle impor tant à jouer et c’est valorisant” , souligne Auguste. Ceux qui décrochent sont ceux qui se faisaient dès le départ une fausse idée du métier, selon eux. “Tu ne deviens pas prof uniquement pour les vacances. Et il ne faut pas croire qu’on ne fait que

*Institut national supérieur du professorat et de l’éducation

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