La Presse Bisontine 270 - Décembre 2024

Besançon 13

La Presse Bisontine n°270 - Décembre 2024

C hoc des cultures entre les deux députées du Doubs, l’ancienne Annie Gene vard devenue ministre de l’Agri culture, et la nouvelle, Dominique Voynet. La pomme de la discorde ? Chacune peste contre les pes ticides. Dans un post Facebook, la ministre de l’Agriculture loue la relance d’un “comité des solutions” et déplore que certains produits phytosani Peste-icide L ’ h um e ur

PRÉS-DE-VAUX

Chemin de Charmarin

Son container maritime dérange la Ville En choisissant d’entreposer un container maritime sur son terrain pour en faire un local professionnel, Édouard Guardado ne s’attendait pas à rencontrer autant de difficultés. L’installation, qui remonte à 8 ans, suscite toujours des discussions avec la mairie. Lui juge être dans son bon droit.

dans le cadre d’une S.C.I. “J’ai décidé de l’installer en août 2016, pour en faire un local comme ça se faisait ail leurs, mais très vite la Ville m’est tombée dessus, me demandant de déposer une demande de permis de construire.” Il contestera alors toute infraction aux règles d’urbanisme et revendiquera le droit d’entreposer ce bien meuble sur son terrain. “L’interdiction des contai ners maritimes n’apparaissant pas dans le P.L.U., ni dans le P.P.R.I. dont on dépend ici, je n’avais rien à me repro cher.” À l’époque, Édouard Guardado fait également valoir le fait qu’il n’est pas soumis à permis de construire en des sous d’une certaine surface et tant qu’il n’est pas transformé pour un usage d’habitation. “Je me suis aussi fait confirmer que cela ne relevait pas de la compétence de la commune mais du ministère des Transports, dans la mesure où le container n’est pas fixé au sol et peut-être déplacé à tout moment. Ce qui est le cas ici.” Des arguments qu’il portera évidem ment à jour dans un courrier et qui n’ont pas donné lieu à d’autres échanges pendant… 6 ans, laissant penser que la situation étaient réglée. Jusqu’à ce qu’il en vienne à recontacter le service autorisations du droit des sols, pour un autre sujet (une pompe à chaleur) en mars dernier. “Au téléphone, la nou velle directrice me fait savoir que je ne suis pas en règle avec ce container et qu’il faut régulariser ma situation.” Il décide alors de prendre l’attache d’un

Sur la terrasse de la Rodia, on a vu arriver aussi des containers servant d’espace bar-restauration. À Chalezeule, une entreprise spécialisée loue égale ment plusieurs containers et boxes de stockage, tout comme à Thise où on voit que certains ont été clairement aménagés.” Si quelques-uns ont sans doute dû demander et obtenir des permis, “ce n’est pas le cas de tous” , estime Édouard Guardado. La Ville, y compris, y a déjà eu recours, “notamment pour la maison de projet des Vaîtes qui ne réunissait pas moins de 4 containers” , précise-t il, avant de conclure : “Si l’affaire est portée devant un juge administratif, je suis serein.” n S.G. taires interdits en France soient autorisés ailleurs et propose des dérogations… Post qui a hérissé le poil de la députée écologiste qui harangue à résister aux lob bies. Alors que la grogne des agriculteurs monte, Dominique Voynet rappelle que les agricul teurs demandent à être rémunérés “dignement par le prix des pro duits mis sur le marché, comme le prévoient les lois Égalim qu’au cun ministre de l’Agriculture ne semble vouloir faire respecter.” l

C et ancien responsable syndical, qui a travaillé lui-même à la Ville de Besançon, ne s’en cache pas. “J’ai une réputation d’em merdeur, mais je m’attache toujours à

être dans les règles.” Aujourd’hui à la retraite, il peut compléter ses revenus grâce à la location de trois garages et de ce container se trouvant sur son terrain, situé chemin de Charmarin,

avocat en droit administratif et de faire à nouveau valoir ses droits. “On a sollicité un rendez-vous auprès de l’adjoint au maire par courrier en mai, et on n’a pas eu de réponses. Je veux bien qu’il y ait un temps de trai tement administratif mais il ne faut pas exagérer” , souligne Édouard Guar dado, qui a aujourd’hui l’impression d’être “une patate chaude dont ils ne savent pas quoi faire.” L’exaspération gagne d’autant plus cet habitant, qu’il existe de nombreuses installations de ce type dans la com mune et aux alentours. “À 200 m de chez moi, il y a un terrain municipal occupé par un club canin (lui aussi en zone inondable), qui a mis en place il y a 4 ans deux containers maritimes.

Le container d’Édouard Guardado est loué par un professionnel.

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