La Presse Bisontine 268 - Octobre 2024
16 Besançon
La Presse Bisontine n°268 - Octobre 2024
SPORT
Club centenaire Le rugby bisontin fête ses 120 ans L’Olympique de Besançon (O.B.) s’apprête à célébrer ses 120 ans d’histoire lors d’une rencontre événement début novembre. Il propose aussi de revivre ses années passées, ballon à la main.
S i vous les questionnez, les joueurs de l’O.B. vous diront sans doute qu’on n’est pas dans la région du rugby mais qu’il y a une vraie culture et passion bisontine pour ce sport. Et pour cause ! On manie, ici, le ballon ovale depuis plus d’un siè cle. D’abord sur les bords du Doubs, puis à la place de l’actuel stade Léo Lagrange et aujourd’hui au complexe des Orchamps. L’O.B., qui a connu de belles heures dans les années soixante-dix en accé dant à la première division, figure parmi les plus vieux clubs de France. Il continue de marquer l’histoire du sport bisontin, en formant près de 150 jeunes dans son école de rugby et en organisant tous les ans le tournoi de la Boucle, qui rassemble entre 1000 et 1500 enfants sur un week-end. Une histoire racontée dans une bro chure de plus de 100 pages et 600 pho tos, éditée cet été à l’occasion des 120 ans du club (vendue au prix de 10 euros). “Tout a commencé en 1904. Un groupe d’étudiants et de militaires décident de se rassembler autour du rugby. Ils montent le Racing Club Franc-Comtois (R.C.F.C.), club omni
sports, et le rugby devient le premier sport collectif pratiqué au niveau local. Rejoint un an après par le football” , explique Alain Dougy, membre du comité directeur. Le résumé historique, riche en anec dotes, évoque notamment les tout pre miers matches disputés sur un terrain le long du Doubs, aux Prés-de-Vaux, “où les joueurs devaient se doucher dans la rivière et récupérer les ballons tombés à l’eau à l’aide d’une barque.” S’ensuit une période riche en résultats en 1936 et 1939. “On parlait plus de
Alain Dougy et Robert Rischmann dans le Q.G. du club, stade Maurice Jabry aux Orchamps.
rugby que de football à cette époque à Besançon” , s’amuse Alain Dougy. Puis vient l’arrestation et l’exé cution de l’un des joueurs résistants, Charles Bro chard, en 1944. Une figure que le club continue de commémorer chaque année, en déposant une rose blanche sous son por trait. Les joueurs passeront ensuite du maillot rouge du R.C.F.C. au bleu de l’O.B., avec la prise d’in
Le premier sport collectif pratiqué.
dépendance. Aux moins bons résultats sportifs se succédera une ascension fulgurante de l’équipe seniors mascu line dans les années soixante-dix, avec l’arrivée de Marcel Masnada et Firmin Moncet notamment, en l’espace de seu lement 3 ans. “Chaque année, on mon tait. En 3 ème division, puis en 2 et fina lement en 1 ère . Cela ne s’était jamais vu en France, au point qu’on nous a consacré une pleine page dans Le Monde. On était les outsiders, le petit club de province qu’on n’attend pas” , se souvient Robert Rischmann, qui fai
de l’attachement à leur club. La célé bration des 120 ans offrira un prétexte supplémentaire pour se rassembler au cours du week-end des 9 et 10 novem bre. Un match de derby contre Arbois se tiendra à cette occasion, “avec une fanfare, une commémoration et une 3 ème mi-temps ouverte à tout le monde” , préviennent Alain Dougy et Robert Rischmann. Dans une sorte d’écho au tout premier match de rugby à Besan çon, qui avait été joué le 16 octobre 1904. n S.G.
sait alors partie de l’équipe. S’il peine aujourd’hui à remonter à ce niveau et à conserver ses bons joueurs faute de moyens financiers, le club veut bien sûr continuer à écrire l’histoire, “partager et faire connaître les valeurs du rugby auprès des plus jeunes.” Il soutient aussi plus activement son équipe féminine depuis 2011, avec de très bons résultats depuis 5 ans. Joueurs et anciens joueurs n’hésitent pas également à se retrouver lors de l’incontournable troisième mi-temps et de rendez-vous réguliers, témoignant
EN BREF
ANIMAUX Une tendance Le furet fait fureur Au même titre que le chat, le chien ou le lapin, le furet est devenu un animal de compagnie (presque) comme les autres. L’association bison tine “Il court, il court le furet” défend sa cause.
Consonances L’association franco allemande Consonances organise un concert-lecture, avec lecture en français, et quelques extraits en allemand, de poèmes de Heinrich Heine, accompagnée de lieder de Schumann, Mendelssohn et Liszt par la chanteuse professionnelle Carolin Neukamm accompagnée au piano par Yves Descharmes, le dimanche 6 octobre à 17 heures au Centre Diocésain, rue Mégevand à Besançon. Plus d'informations sur www.consonances.org Vaccination L’A.R.S. a lancé sa deuxième campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (H.P.V.) dans les 331 collèges de Bourgogne Franche-Comté. Plus de 32 000 élèves de 5ème sont concernés. Recommandée par la Haute Autorité de Santé pour toutes les filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus, la vaccination contre les H.P.V. prévient jusqu’à 90 % d’infections souvent non symptomatiques, mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus…
I l est joueur, très sociable, un peu voleur et forcément fouineur, mais tellement attachant aux yeux d’Isa belle Teles et de Clémentine Seifert qu’elles en ont fait, comme 2 000 autres passionnés en France, leur animal de com pagnie. Ces boules de poils lon gilignes, souvent très affec tueuses, ne sont pourtant pas à mettre entre toutes les mains. “Nous déconseillons le furet quand il y a des enfants en bas âge. Le furet est un animal joueur, qui peut parfois griffer ou pincer” prévient Isabelle Teles. La responsable de l’association bisontine “Il court, il court le furet” sait de quoi elle parle, elle qui recueille justement les furets que des familles, croyant détenir une boule de poils docile et toujours calme, finissent par abandonner dans la nature. L’association se charge depuis
cinq ans qu’elle est implantée à Besançon de trouver des familles d’accueil pour adopter ces animaux de compagnie. “Nous les recueillons et nous leur prodiguons tous les soins vétérinaires dont ils ont besoin auprès de la clinique vétérinaire de Pirey habituée à soigner ces animaux. Nous stérilisons éga lement les femelles” résume Isa belle Teles. Tout cela a un coût. Raison pour laquelle le
Isabelle Teles (à gauche), trésorière de l’association a reçu un chèque de 1 500 euros de la part de l’enseigne Or en Cash et sa responsable Clémentine Seifert.
avec près de 40 familles d’ac cueil. L’association “Il court, il court le furet” participera à la grande journée consacrée aux animaux citadins, organisée par la Ville de Besançon samedi 5 octobre entre 10 heures et 17 h 30 à l’Hôtel de Ville, place du 8 Sep tembre. Cet événement vise, selon les élus bisontins, “à ren forcer la politique de la Ville sur le bien-être animal.” n J.-F.H.
Daisy et Jayden, présents ce soir-là pour la remise du chèque de soutien. Le furet est un animal qui a été domestiqué par l’Homme il y a déjà bien longtemps. Dans l’Histoire, il a même servi à lut ter contre les épidémies de peste en chassant les rats. “Aujourd’hui encore dans cer taines grandes villes, les déra tiseurs se servent du furet” ajoute Isabelle Teles dont l’as sociation travaille actuellement
tombée amoureuse de ces petits animaux. “Chaque année, l’en seigne Or en Cash nous offre la possibilité de soutenir une cause en versant un chèque de 1 500 euros. Nous avons choisi cette année d’aider l’association “Il court, il court le furet” qui fait vraiment un gros travail en prenant en charge tous les ans environ 150 animaux” observe Clémentine Seifert qui elle-même possède plusieurs furets à la maison, dont Rocky,
11 septembre dernier, l’asso ciation a reçu un don de 1 500 euros de la part de l’en seigne bison tine Or en Cash (77, Grande rue) dont la co gérante Clé mentine Seifert est elle aussi
Un chèque de 1 500 euros au profit de l’association.
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