La Presse Bisontine 251 - Mai 2023

Besançon 15

La Presse Bisontine n°251 - Mai 2023

L e c h if f re

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C’ est le nombre d’habitants sup plémentaires qu’a gagné Besançon en l’espace de… 51 ans. Eh oui, en 1968, la capitale régio nale qu’était Besançon comptait alors 113 220 habitants, contre 117 912 en 2019 (derniers

des industries locales, Besançon a même dépassé les 120 000 habitants avec précisément 120 315 Bisontines et Bison tins. À partir des années qua tre-vingt, la crise étant passée par là, la population bisontine avait rechuté en dessous des 114 000. Besançon rame pour remonter la pente. Ce n’est que depuis 2016 qu’une lente - et laborieuse - reprise est amorcée. l

Sylvie Wanlin, adjointe en chargedes solidarités, est vice-présidente du C.C.A.S. de Besançon.

chiffres officiels). Au som met de sa “gloire”, en pleine période d’opu lence de l’horlogerie et

logement avec une chambre séparée, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Pour continuer à rendre attractif notre offre de logements pour seniors, on doit tra vailler sur ces points. La résidence Huot ferme car elle n’est plus du tout adaptée, c’est trop petit et donc on n’arrive plus à remplir la résidence, ce qui engendre des problèmes financiers. Nous travaillons également sur l’isolement social avec la Maison des seniors. Il existe également une commission intercommunale d’ac

cessibilité sur le Grand Besançon qui regroupe un groupe d’experts d’usages de tous les handicaps et de l’avancée en âge. Le but est de rendre notre ville plus bienveillante dans l’accessibilité et la proximité des services. L.P.B. : Sur Besançon, le taux de chômage s’établit à 6 %. L’A.B.S. fait un focus sur l’aide à domicile, métier en tension. Quels sont vos leviers d’action pour améliorer la situation ? S.W. : Le C.C.A.S. avec le Département

essaie de rendre attractifs ces emplois en facilitant les formations et les passe relles vers d’autres métiers. Nous avons titularisé à 100 % l’emploi d’aide à domicile qui rentre désormais complètement dans la fonction publique territoriale. Nous sommes en discussion avec le Départe ment afin de faire évoluer les tarifications pour plus d’attractivité et de mieux dédom mager les interventions les week-ends et les jours fériés. n Propos recueillis par L.P.

L.P.B. : L’âge moyen s’établit à 39,1 ans, (contre 41,7 ans en France métropolitaine), ce qui fait de Besançon une ville jeune. Néanmoins, un vieil lissement de la population est observé. De quelles manières anticipez-vous ce phénomène ? S.W. : Nous sommes en train de réformer les résidences autonomie car elles ne sont plus adaptées aux besoins des seniors. Avec les baby-boomers, le nombre de seniors va exploser. Et ces derniers ont des exigences, en termes de citoyen neté, de numérique, ils souhaitent un

la moyenne nationale. Comment vous emparez vous de ces données ? S.W. : Au sein du C.C.A.S. existe une com mission bisontine des aides facultatives lorsque les personnes sont en difficulté pour acheter des biens mobiliers essentiels comme un réfrigérateur par exemple. C’est toujours sur prescription d’un tra vailleur social. On donne l’argent mais on les accompagne. C’est aussi une lutte contre le non-recours aux droits, il y a toujours un travail qui est fait.

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